Walter Schellenberg

Walter Schellenberg, né le à Sarrebruck (Allemagne) et mort le à Turin (Italie), est un membre du parti nazi et un haut fonctionnaire SS du régime nazi. Après avoir dirigé au sein de la Gestapo le service de contre-espionnage, il devient en 1942 responsable de la section espionnage du RSHA : le SD-Ausland. En 1944, il atteint le grade de SS-Brigadeführer[1].

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Biographie

Né en Sarre en 1910, Walter Schellenberg est le plus jeune d'une famille de sept enfants. Son père est facteur de pianos[2]. En 1929, il entre à l'université de Bonn et y étudie la médecine pendant deux ans avant de bifurquer vers le droit. Il est alors repéré par deux conseillers de Reinhard Heydrich en 1934 et devient membre du Sicherheitsdienst (SD).

Entrée dans la SS

Après un entrainement spécial approprié[3], il va participer au sein du SD à plusieurs opérations en tant qu'agent provocateur, notamment l'affaire Toukhatchevski ou la mise en place du bordel connu sous le nom de « maison Kitty »[4].

Ayant adhéré au NSDAP par ambition politique, homme cultivé, tacticien hors pair, agent provocateur spécialiste des stratagèmes et chantages en tous genres, il entretient une relation étroite avec son supérieur Reinhard Heydrich[4]. Il rejoint à cette période la « Forschungs und Lehrgemeinschaft das Ahnenerbe e.V. », plus souvent appelée simplement la Ahnenerbe, créée par Himmler.

Incident de Venlo

Son fait d'armes le plus notoire est l'enlèvement, le 9 novembre 1939, au lendemain de l'attentat à Munich contre Hitler commis par Georg Elser, de deux agents des services secrets britanniques à Venlo en territoire hollandais, près de la frontière allemande[5]. Cet attentat que les nazis attribueront à une conspiration anglo-hollandaise servira de prétexte en 1940 à envahir les Pays-Bas déclarés neutres. L'opération commando réalisée avec l'aide d'Alfred Naujocks et d'Helmut Knochen lui attire la bienveillance de Heinrich Himmler, chef de la SS et l'honneur d'être décoré par Adolf Hitler.

Tentative d'enlèvement du duc et de la duchesse de Windsor

La réussite de cette opération incita Hitler à charger Schellenberg de mettre au point, puis d'exécuter lui-même, le kidnapping du duc et de la duchesse de Windsor alors en résidence à Lisbonne au Portugal. Le Führer pensait ainsi mieux persuader l'ex-roi d'Angleterre de collaborer avec lui pour faire la paix avec la Grande-Bretagne. Après l'enlèvement, il avait prévu d'installer le couple en Allemagne et avait déjà mis à leur disposition 50 millions de francs suisses, déposés dans une banque de Genève. L'opération échoua de peu, tant en raison de l'activité soutenue des agents de l'Intelligence Service présents sur zone, en charge d'une surveillance rapprochée du duc et de la duchesse de Windsor, que des réticences de Schellenberg, relatives à la faisabilité de la mission d'une part, et à son opportunité d'un point de vue politique, de l'autre.[6],[7].

Fonction principale pendant la guerre : le SD-Ausland

Après avoir rédigé les lois antisémites en Autriche et procédé à l'organisation des centrales d'émigration juives qui seront dirigées quelques semaines plus tard par Adolf Eichmann, il organise avec Alfred Naujocks, d'une part les premiers Einsatzkommando en Tchécoslovaquie, puis d'autre part les Einsatzgruppen à partir d'éléments de l'armée, de la gendarmerie et de la police, visant à commettre des assassinats de masse en territoire polonais.

Après avoir, à la demande de Heydrich, conçu la structure du RSHA retenue par Heinrich Himmler[8], au printemps 1941, Walter Schellenberg apporte son concours aux opérations Andréas et Bernhard en cassant grâce à son service de décryptage le code de numérotation de la livre sterling. Cette opération en inondant l'Angleterre de centaines de milliers de faux billets devait couler l'économie britannique. En , Schellenberg participe activement aux négociations entre la Wehrmacht et le RSHA concernant les limites de compétence territoriale des Einsatzgruppen sur le front de l'est. Il en rédige le texte final. Le , il informe le commandement militaire allemand en France que l'émigration des Juifs est désormais strictement interdite, constituant une première étape de la solution finale de la question juive[9].

Pendant les guerres de conquête allemande, Walter Schellenberg prépare pour les SS la description détaillée des institutions des pays en passe d'être envahis ainsi que la liste des personnalités soit à faire disparaître, soit à emprisonner. C'est ainsi qu'il rédige un remarquable mais effarant programme pour l'invasion de l'Angleterre[10]. Les allégations des interrogateurs britanniques prétendant que Schellenberg était confus et un peu stupide et, en tout cas, totalement ignorant des lois, institutions, mœurs et coutumes anglaises, trouvent un sévère démenti dans le plan publié par Schellenberg. Il admettra dans ses mémoires avoir rédigé ce type d'ouvrage, mais pour les Balkans.

C'est à cette époque qu'il va en même temps démanteler l'Orchestre rouge[11] et, son collègue Werner Best ayant été affecté au Danemark, organiser la sélection des membres des Einsatzgruppen responsables des massacres derrière les lignes du front de l'Est (environ 3,5 millions de juifs et commissaires politiques soviétiques furent sommairement fusillés avec leurs femmes et leurs enfants). Comme toujours, il assure la conception et laisse à d'autres le soin de se targuer de la réalisation puisque ses chefs connaissent son rôle.

Hans Bernd Gisevius, l'un des chefs de file des ennemis secrets de Hitler présente Walter Schellenberg comme : « Un gentleman assassin. Un gentilhomme sadique, capable de tout. Un homme au regard particulièrement franc, aux manières raffinées et séduisantes, mais en fait un véritable gangster[7]. »

En 1942, il entre en relation avec le colonel-brigadier Roger Masson (de), chef de tous les services de renseignements et de contre-espionnage de la Suisse puis rencontre le général Henri Guisan l'année suivante.

Fonctions pendant la guerre dans les services secrets

De 1943 jusqu'en 1944, Schellenberg est responsable du contre-espionnage et des affaires internationales du SD en remplacement de Jost, et coordonne les activités de ces agents. Grâce à sa pénétration de l'organisation diplomatique des nazis, il gère l'affaire Cicéro [12] et remet à Hitler fin 1943 les plans du débarquement en Normandie. En France son bras armé est le sinistre Helmut Knochen qui démantelait grâce à la torture la plus brutale les réseaux de résistance et, appuyé jusqu'en de Théo Dannecker, un autre de ses sbires du SD chargé des questions juives, faisait pression sur la police française pour l'application de la politique antisémite des nazis, ne rendait de comptes directement qu'à Schellenberg lui-même et au SS-Brigadeführer Carl Oberg. En Europe de l'Est Schellenberg avait comme agent, d'abord en Autriche puis en Hongrie Wilhelm Höttl, qui travaillera pendant quelques années pour les Américains après la guerre. Otto Skorzeny, l'officier SS qui délivrera Mussolini au Gran Sasso dirige son service de commandos[13].

Très tôt convaincu, probablement par l'amiral Canaris[14], de la folie du maintien d'un deuxième front à l'Ouest, Walter Schellenberg va tenter de nombreuses négociations pour obtenir un renversement d'alliance avec les alliés occidentaux dont il cherche à obtenir le soutien contre les Soviétiques. Les alliés exigeant la tête de Hitler comme monnaie d'échange, Walter Schellenberg, en bon nazi convaincu que la "juiverie internationale" contrôle les décisions américaines, proposera systématiquement la libération de juifs, voire l'arrêt de l'holocauste comme lors de la négociation avec Joel Brand en 1944[15].

Il va mettre en place en Allemagne sous le nom de Funkspiel, le même système de retournement des agents infiltrés que le MI5 établit sous le nom de Double Cross System. Il réussira de son côté à décrypter tous les messages envoyés de Berne par Allen Dulles de l'OSS (voire les interrogations non reportées dans le rapport final). Il réussira même pendant un temps à établir une table d'écoute sur le câble entre les États-Unis et l'Angleterre et à faire capter certains messages entre Roosevelt et Churchill[16].

À partir du début 1944, son ami et maître à penser en matière d'espionnage, l'amiral Canaris[14], étant tombé en disgrace auprès de Hitler, il prend le contrôle des services secrets de l'armée -l’Abwehr qui est presque intégralement incorporée au SD, service secret politique et civil (sorte de super Services généraux). À la suite de l'incrimination de ce même amiral Canaris dans le complot contre Adolf Hitler, Walter Schellenberg arrêtera personnellement son ami et maître qui finira pendu dans un camp de concentration juste avant la reddition de l'Allemagne.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il conseille avec Felix Kersten à Himmler d'arrêter Hitler et de prendre lui-même le contrôle du Reich. Devant les hésitations de Himmler, il montrera son absence totale de scrupule allant jusqu'à échafauder un attentat contre le Führer avec son ami médecin, le docteur Crinis.

Fin de la guerre et procès à Nuremberg

Schellenberg incarcéré, vers 1946.

À la chute du régime nazi, il se trouve en Suède où il tente de négocier sous la houlette de Himmler un armistice avec les alliés. Grâce au comte Bernadotte, il est maintenu en liberté et projette la rédaction de ses mémoires dans lesquels il se dédouanerait de toute responsabilité criminelle en prenant à témoin Felix Kersten. Après sa reddition spontanée, il est transféré au camp 020 en Angleterre le [17],[18]. Il y négocie son sort contre des renseignements classés ultra-confidentiels, notamment sur les activités d'espionnage d'Edouard VIII que le roi Georges VI tentait de faire effacer.

Le , lors du procès de Nuremberg, il témoigne contre les dignitaires du régime nazi notamment contre Ernst Kaltenbrunner. Le procès terminé, il est de nouveau transféré à Londres, car il souffre de calculs biliaires. Jusqu'en 1948, il est questionné et soigné par les Britanniques, puis remis au printemps 1949 à la justice internationale de Nuremberg pour le procès des ministères. Les Anglo-Américains sont favorables à une relaxe, contre laquelle s'élève l'URSS. Il est condamné pour appartenance à une organisation criminelle et crimes de guerre dans le cadre de l'opération Zeppelin, à une peine de quatre ans de détention, eu égard à son état de santé et à sa collaboration judiciaire[19],[20].

Libération et fin de vie en Suisse

Après deux ans passés en semi-liberté à renseigner les services du MI5, il est libéré pour raisons médicales, et passe secrètement en Suisse où il est soigné dans la clinique du Docteur Francis Lang à Billens (canton de Fribourg) grâce aux recommandations de son ami le brigadier Roger Masson, chef des services secrets suisses, qui l'appelle affectueusement « Schelli ». Il s'attelle à la rédaction de ses Mémoires qu'il confie à son épouse lors d'une de ses visites à la clinique Verbania à Pallanza près du lac Majeur. Il meurt d'un cancer le , âgé de quarante-deux ans, à la clinique Fornaca à Turin.

Anecdotes

  • Le , Schellenberg se marie à une couturière, Kaethe Kortekamp. Il se remarie le , avec l'appui de Heydrich, à une Allemande d'origine polonaise, Irene Grosse-Schoenepauck. Il était père de cinq enfants dont l'aîné, Ingo, né le , fut le seul que son père put réellement connaître. À la fin de la guerre, il mit ses enfants en sécurité en Suisse[21].
  • Coco Chanel, de sa propre initiative, tenta sans succès d'utiliser son amitié d'avant-guerre avec Winston Churchill et collabora avec Schellenberg dans l'opération Modelhut dont le but était de négocier une paix séparée entre Londres et Berlin. Ils continueront de s'écrire pendant sa captivité, ses frais d'hôpital et ses funérailles seront réglés par Coco Chanel[22].
  • Il ne mentionne pas dans ses mémoires ses nombreuses actions d'agent provocateur grâce auxquelles, en faisant kidnapper des personnalités ou leurs familles, il s'assure soit de leur soutien, soit il les utilise comme monnaie d'échange. C'est ce qu'il fit avec Payne Best et H. Richard Stevens des services secrets anglais, mais également avec Vera Bate Lombardi, un membre de la famille royale d'Angleterre et cousine du Prince de Galles pour laquelle il se donne le beau rôle du libérateur -après l'avoir fait arrêter-, puis, plus tard, scénario comparable avec la famille du général Giraud qu'il fait libérer en échange d'un témoignage manuscrit en sa faveur du général choisi par Robert Murphy et Franklin Roosevelt pour contrebalancer le général de Gaulle. C'est ce qu'il convainc Himmler de proposer aux alliés contre un renversement d'alliance.[réf. nécessaire]

Résumé de sa carrière au sein de la SS

Dans le SD, au service direct de Heydrich

Gestapo Amt IVE : chargé de la lutte contre l'espionnage industriel et les partisans

RSHA Direction du Amt VI (SD : espionnage et contre espionnage)

À partir de

Intégration de l'Abwehr dans le SD (Amt VI) et création de l'Amt Mil

  • De à

Dernière(s) promotion(s)

Distinctions

Décorations

Notes et références

  1. Niveau hiérarchique de la SS, équivalent en français à général de brigade.
  2. Document UK 81 Affidavit D: nazi Conspiracy and Aggression. Volume VIII. USGPO, Washington, 1946/p. 622-629. Document UK-81 Affidavit of Walter Schellenberg.
  3. Entrainement dont il veut faire croire qu'il a été exempté alors qu'il admet être tireur d'élite.
  4. Walter Schellenberg (Auteur), Edith Vincent (traductrice) : Le Chef du contre-espionnage nazi parle : 1933-1945. Mémoires traduits du manuscrit allemand par Edith Vincent. Librairie Académique Perrin; Édition : Julliard René (1957) réédité par Perrin Condé-sur-Escaut, impr. C. Descamps (1966) version moins expurgée que la traduction anglaise par Louis Hagen.
  5. Leo Cooper, Leo Kessler: Betrayal At Venlo, Londres, 1991.
  6. HHhH Par Laurent Binet page 98.
  7. Pierre Accoce et Pierre Quet : La guerre a été gagnée en Suisse, p. 27, édité par la librairie académique Perrin.
  8. André Brissaud: SS - Histoire du Service Secret Nazi. Plon - 1972. Propos prétendument recueillis par un journaliste sur la base de ses entretiens avec Walter Schellenberg, soigné en Suisse après la guerre alors qu'il était hébergé chez le Dr Lang à la demande du Brigadier Masson. Ce document fut plus probablement établi par Sven Hinnen, le garde du corps de Walter Schellenberg, mis à la disposition par Masson. Ce Sven Hinnen essaya sans succès de vendre les notes prises au chevet du malade à des éditeurs américains, malgré l'interdiction de Walter Schellenberg qui préparait la publication de ses mémoires (traces dans les archives américaines NARA dans l'état du Maryland). La disparition de ces notes, le suicide inexpliqué en 1953 de Sven Hinnen et la façon peu plausible dont André Brissaud prétend avoir rencontré Schellenberg permettent de soupçonner que ce livre est en fait celui reproduisant les notes du garde du corps.
  9. Raul Hilberg, La destruction des juifs d'Europe, 1, Paris, Gallimard, coll. « folio; Histoire », , 712 p. (ISBN 978-2-07-030983-2, OCLC 836350469), p. 345.
  10. (en) Walter Schellenberg, Invasion 1940 : the Nazi invasion plan for Britain, Londres, St Ermin's Press, , 272 p. (ISBN 978-0-9536151-3-1, OCLC 237443706)
  11. Gilles Perrault, L'orchestre rouge, Paris, Fayard, , 556 p. (ISBN 978-2-213-02388-5, OCLC 1014505143)
  12. Livre de Ludwig Carl Moyzisch- L'Affaire Cicéron - Operation Cicero Éditions Marabout et éditions j'ai lu leur aventure no A44.
  13. Otto Skorzeny, La guerre inconnue, A. Michel, traduit en anglais : (en) Otto Skorzeny (trad. David Johnston), My commando operations : the memoirs of Hitler's most daring commando [« Meine Kommandounternehmen »], Atglen, Pa, Schiffer Pub, coll. « military history », , 468 p. (ISBN 978-0-88740-718-5, OCLC 722854405).
  14. Heinz Zollin Höhne (Auteur): Canaris: Patriot im Zwielicht [patriote dans le crépuscule]. C. Bertelsmann – 1976 traduit en Français sous le titre Canaris : la véritable histoire du chef des renseignements militaires du IIIe Reich ; Balland 1981 et en anglais par Richard Barry : "Canaris: Hitler's Master Spy". Cooper Square Press ; 1re édition - .
  15. Alexandre Weissberg-Cybulski, Alex Weissberg, L'histoire de Joël Brand Die Geschichte von Joel Brand »), Préface et traduction de Nina Gourfinkel, éditions du Seuil 1957).
  16. Mémoires de Walter Schellenberg in Walter Schellenberg, Le chef du contre-espionnage nazi parle (1933-1945)., Perrin, , p. 369.
  17. Olivier Ohare (éditeur): Camp 020 MI5 and the nazi spies - The official history of MI5s Wartime Interrogation Center Public Record Office Secret - Richmond Surrey TW9 4DU; Crown - 2000.
  18. NARA: Name Cards 1940-1949 Name Index to the Decimal File 1940-1944 RG ? Entry 199C, Box 25 Ribbentrop Schellenberg. Location: 250/48/30/07 Allen, Martin. Hidden Agenda. How the Duke of Windsor betrayed the Allies. M. Evans & Co New York - 2000. Bloch, Michael. Operation Willi: The nazi Plot to Capture the Duke of Windsor. Bloch, Michael. Ribbentrop: a biography. Carter, Miranda. Anthony Blunt Costello, John. The Mask of Treachery : Spies, Lies, Buggery & Betrayal: The First Documented Dossier on Anthony Blunt's Cambridge Spy Ring Evans, Rob & Hencke, David. Wallis Simpson, the nazi minister, the telltale monk and an FBI plot. Guardian Newspaper Ltd Sturday June 29, 2002 Higham, Charles. Wallis Higgins, Jack. To Catch a King. Kersten, Felix. The Memoirs of Doctor Felix Kersten. Polmar, Norman & Allen, Thomas B. The Encyclopedia of Espionage Weitz, John. Hitler’s diplomat: the life and times of Johachim von Ribbentrop. Waller, John H. The devil’s doctor: Felix Kersten and the secret plot to turn Himmler against Hitler Whiting, Charles. Heydrich, Henchman of death Windsor, Prince Edward. Edward on Edward Time Life Video, 1996. VHS-Time Life Video Windsor, Duke of. A King' s Story - The Memoirs of The Duke of Windsor. Ziegler, Philip. King Edward VIII.
  19. United States. Trials of War Criminals before the Nuernberg Military Tribunals under Control Council Law. No. 10. 15 Vol. US Government Printing Office 1949. Vols 12-14 (London H.M.S.O. 1947-1949): trial of WS within the Control Council Law 10 case XI known as the “Weizsaecker case” or the “Ministries case”. These are known as the “Green Books” but are edited without the documents supporting the indictment or the defense (accessible from NARA’s Microfilm room namely in reel 397 and other). p. 1239 Extracts from the testimony of Defendant Schellenberg.
  20. Trials of war criminals before the Nuremberg Military Tribunal under Control Council, no 10, vol. 12-14 (London H.M.S.O. 1947-1949); NARA microfilms M897 Reel 114 Folder Number.
  21. Brigadefuehrer Schellenberg - Amtchef VI – Autobiography compiled durng his stay in Stockholm, june 1945 / copied in war room 14.8.45 p. 1. Ce document est connu sous le nom de Trosan document (nom de la pension où Walter Schellenberg était hébergé en Suède). Il fut établi en relation avec Felix Kersten afin de s'innocenter mutuellement de crimes de guerres dont ils étaient, à tout le moins, complices.
  22. Chanel: un parfum d'espionnage, sur L'Express, .

Annexes

Bibliographie

  • Pierre Accoce et Pierre Quet, La guerre a été gagnée en Suisse : l'affaire Roessler, Librairie académique Perrin, , 317 p. (OCLC 757286095)
  • Philip Kerr (trad. de l'anglais par Johan-Frederik Hel Guedj), La paix des dupes : un roman dans la Deuxième guerre mondiale, Paris, Éditions du Masque, , 431 p. (ISBN 978-2-7024-3174-0, OCLC 191858714) (personnage central du roman).
  • Walter Schellenberg, Le Chef du contre-espionnage nazi parle 1933-1945, Julliard, 1957.
  • Walter Schellenberg, Le Chef du contre-espionnage nazi parle 1933-1945, nouvelle édition annotée par Clément Tibère, Perrin, 2019, 448 p. (ISBN 978-2262079901).
  • (en) Walter Schellenberg, The Memoirs of Hitler's Spymaster, London, André Deutsch, 2006.

Liens externes

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