Saint-Georges-de-Luzençon

Saint-Georges-de-Luzençon (en occitan : Sent Jòrdi) est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.

Saint-Georges-de-Luzençon

Le bourg de Saint-Georges-de-Luzençon.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Millau Grands Causses
Maire
Mandat
Didier Cadaux
2020-2026
Code postal 12100
Code commune 12225
Démographie
Gentilé Saint-Georgiens
Population
municipale
1 607 hab. (2018 )
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 55″ nord, 2° 59′ 11″ est
Altitude Min. 323 ou 340 m
Max. 782 m
Superficie 47,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Millau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Millau-1
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Georges-de-Luzençon
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Saint-Georges-de-Luzençon
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Saint-Georges-de-Luzençon
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-de-Luzençon
Liens
Site web www.saint-georges-de-luzencon.fr

    Géographie

    Généralités

    Le Cernon au bourg de Saint-Georges-de-Luzençon.

    Dans le sud du Massif central, dans le quart sud-est du département de l'Aveyron, la commune de Saint-Georges-de-Luzençon est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal s'étend sur 47,73 km2, sur le causse du Larzac. Elle est bordée au nord sur douze kilomètres par le Tarn et arrosée par son affluent le Cernon.

    L'altitude minimale, 323 ou 340 mètres[Note 1], se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit Combe Nègre, là où le Tarn quitte la commune et sert de limite entre celles de Montjaux et de Saint-Rome-de-Tarn. L'altitude maximale avec 782 mètres est située au nord-est, à moins de cent mètres de la commune de Creissels, au nord du lieu-dit les Roucarels[1].

    Traversé par la route départementale (RD) 992 qui longe le Cernon, le bourg de Saint-Georges-de-Luzençon est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au sud-ouest du centre-ville de Millau et quatorze kilomètres au nord-est de Saint-Affrique. Le cœur de l'agglomération est constitué de bâtiments en pierre de type médiéval épousant les formes de l'ancienne forteresse. L'avenue principale, de construction plus tardive, accueille la totalité des commerces de la commune. Enfin, la majeure partie du village est composée de pavillons au sein de lotissements, typiques de l'époque contemporaine. Le bourg continue d'attirer des familles en raison de sa position intermédiaire entre Millau et Saint-Affrique, ainsi que par sa proximité avec les usines de Roquefort.

    Dans le sud-est de la commune, le sentier de grande randonnée (GR) 71D (le tour du Larzac) fait une boucle de quatre kilomètres en provenance de Creissels et y retournant, passant à la ferme fortifiée des Brouzes.

    Transports

    Le bâtiment de la gare de Saint-Georges-de-Luzençon en 2016.

    La gare de Saint-Georges-de-Luzençon est desservie[2] par des trains Intercités qui circulent entre Béziers et Saint-Chély-d'Apcher ou Clermont-Ferrand, par des trains TER Languedoc-Roussillon[3] qui effectuent des missions entre les gares : de Béziers et de Saint-Chély-d'Apcher ou de Millau, et par des trains TER Midi-Pyrénées[2] entre les gares : de Tournemire - Roquefort et de Millau ; de Saint-Rome-de-Cernon et de Sévérac-le-Château.

    La commune est traversée du nord-est au sud sur huit kilomètres par la route départementale (RD) 992 qui relie Millau à Saint-Rome-de-Cernon.

    Dans l'est de la commune, l'autoroute A75 traverse le territoire communal à deux reprises sur une distance totale d'un kilomètre et demi. Son accès le plus proche se situe à l'échangeur no 46 sur la commune de La Bastide-Pradines, à dix-sept kilomètres par la route du bourg de Saint-Georges-de-Luzençon, en passant par Saint-Rome-de-Cernon.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Georges-de-Luzençon et des communes avoisinantes.

    Saint-Georges-de-Luzençon est limitrophe de six autres communes. Au nord-est, son territoire est distant d'environ 250 mètres de celui de Millau.

    Communes limitrophes de Saint-Georges-de-Luzençon
    Montjaux Comprégnac
    Creissels
    Saint-Rome-de-Tarn Saint-Rome-de-Cernon La Bastide-Pradines

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Georges-de-Luzençon.

    La commune est drainée par le Tarn, le Cernon, le ruisseau de Lavencou, le ravin de Billac, le ravin du Vilaret, le ruisseau de Mayres, le ruisseau de Vertède, Vallat de Fourniou et par divers petits cours d'eau[4].

    Le Tarn, d'une longueur totale de 380,2 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère (48) et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave (82), après avoir arrosé 99 communes[5].

    Le Cernon, d'une longueur totale de 30,4 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Eulalie-de-Cernon et se jette dans le Tarn à Saint-Georges-de-Luzençon, après avoir arrosé 5 communes[6].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[7].

    La commune fait partie du SAGE Tarn amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le territoire de ce SAGE concerne une partie des bassins du Tarn de l’Aveyron et de l’Agout. Il couvre 69 communes, sur trois départements (Aveyron, Gard et Lozère) et deux régions, pour une superficie de 2 700 km2[8],[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE et du contrat de rivière du Tarn-amont associé sont assurés par le Syndicat mixte du bassin versant du Tarn-amont (SMBVTAM), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le et est constitué de neuf communautés de communes[10].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 074 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,8 j

    La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[13]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à km à vol d'oiseau de la commune[14], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[15], à 10,9 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[17].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, qui s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[19],[20],[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-Georges-de-Luzençon comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3],[22] :

    • le « Causse du Larzac occidental » (7 036 ha), couvrant 6 communes du département[23] ;
    • la « Rivière Tarn (partie Aveyron) » (2 381 ha), couvrant 41 communes dont 25 dans l'Aveyron et 16 dans le Tarn[24] ;
    • la « Vallée du Tarn et de la Muze à Saint-Rome et Montjaux » (3 336 ha), couvrant 5 communes du département[25] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[22] :

    • le « Causse du Larzac » (50 424 ha), qui s'étend sur 23 communes dont 21 dans l'Aveyron et 2 dans l'Hérault[26] ;
    • la « Vallée du Tarn, amont » (36 322 ha), qui s'étend sur 57 communes dont 31 dans l'Aveyron, 1 dans la Lozère et 25 dans le Tarn[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-de-Luzençon est une commune rurale[Note 5],[28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Millau, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Georges-de-Luzençon.

    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,1 %), terres arables (23,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,5 %), zones urbanisées (1,8 %), prairies (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[33].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de Millau Grands Causses, dont la commune est membre[34].

    La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[35]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[36].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Georges-de-Luzençon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[37],[38].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Saint-Georges-de-Luzençon.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Cernon. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[39]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Cernon-Soulzon[40], approuvé le 21 décembre 2007[41].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité très forte[42].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[37]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[43]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[44]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[45],[46].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[47].

    Risques particuliers

    La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[48].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Georges-de-Luzençon est classée à risque faible[49]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[50] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 1, à savoir zone à potentiel radon faible[51].

    Histoire

    La présence de peuplements anciens est avérée sur le territoire communal : dolmens, tessons du IVe siècle, cimetière barbare à Briadels.

    Saint-Georges-de-Luzençon portait auparavant le nom de Saint-Georges de Valserena. Le domaine est échangé entre l'évêque de Rodez et le comte de Toulouse[52].

    La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de « Vallée Pure », vallée dans laquelle coule le Cernon[52].

    Domaine dévasté par les protestants de Las Ribes au XVIe siècle, puis du duc de Rohan au XVIIe siècle.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Georges-de-Luzençon est membre de la communauté de communes de Millau Grands Causses[53], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Millau. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[54].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[53]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Millau-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[53], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[55].

    Élections de 2020

    Tête de listeSuffragesPourcentageCMCC
    Didier Cadaux46461,94 %163
    Yvon Beaumont28538,05 %31

    Le conseil municipal de Saint-Georges-de-Luzençon, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[56], pour un mandat de six ans renouvelable[57]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[58]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus dès le premier tour, le 15 mars 2020, avec un taux de participation de 57,97 %, se répartissant en seize issus de la liste conduite par Didier Cadaux et trois issus de celle d'Yvon Beaumont[59]. Didier Cadaux est élu nouveau maire de la commune le [60].

    Les quatre sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes de Millau Grands Causses se répartissent en : liste de Didier Cadaux (3) et liste d'Yvon Beaumont (1)[59].

    Liste des maires

    La mairie en 2019.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 2001 2008 Robert Cros    
    mars 2008 mai 2020 Gérard Prêtre DVD-LR Industriel de la ganterie, président de la
    CC de Millau Grands Causses (2014-2020)
    mai 2020 En cours Didier Cadaux   Architecte

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Saint-Georges-de-Luzençon sont appelés les Saint Georgiens[52].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62].

    En 2018, la commune comptait 1 607 habitants[Note 7], en augmentation de 6,49 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0321 2721 6962 0891 6531 7881 6931 6521 710
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6951 6551 6651 7461 6531 6271 5071 4331 426
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3651 3371 3221 1131 0401 1001 003964861
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8618277771 0271 1441 3011 6351 5141 621
    2018 - - - - - - - -
    1 607--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Saint-Georges-de-Luzençon est la commune de départ et d'arrivée des trails La Verticausse[65].

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Mégalithes

    Témoignages du passé préhistorique de la région, sur le territoire communal ont été répertoriés quatre dolmens : le dolmen des Crottes[66] et les trois dolmens du Puech del Pous[67],[68],[69], ainsi que de trois menhirs : le menhir de la Côte de Labro[70] le menhir des Crottes[71] et le menhir du Puech del Pous[72].

    Château de Saint-Geniez de Bertrand

    Datant du XVe siècle, le château de Saint-Geniez de Bertrand est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1978 pour ses façades et toitures[73], de même que son ancienne chapelle castrale, devenue l'église paroissiale.

    Ferme fortifiée des Brouzes

    Datant du XVe siècle et modifiée aux XVIIe et XVIIIe siècles, la ferme fortifiée des Brouzes  située au lieu-dit Brouzes du Larzac  est classée au titre des monuments historiques depuis 1990[74].

    Édifices religieux

    Chapelle de Luzençon

    À Luzençon, petit hameau qui domine le bourg chef-lieu de la commune de Saint-Georges, les ruines du château des comtes de Toulouse du XIIIe siècle sont visibles, ainsi que la chapelle romane. Cette chapelle de Luzençon des XIe et XIIe siècles est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1996[75].

    Église

    L'église actuelle est l'ancienne chapelle castrale du château de Saint-Geniez de Bertrand. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1978[73].

    Patrimoine culturel

    Vue sur le viaduc de Millau depuis le hameau de Luzençon.

    La commune fait partie de l'ancienne province du Rouergue où l'on communique grâce à une forme d'occitan : le patois ou dialecte rouergat[réf. nécessaire].

    La fontaine de la place de l'église est ornée d'une petite statue en bronze représentant Marianne, œuvre de Carrier-Belleuse, don d'un ancien maire en 1880.

    Le viaduc de Millau est visible depuis certains lieux de la commune, notamment depuis le haut de la colline de Luzençon.

    Héraldique

    Blason
    Bandé de gueules et d’argent de huit pièces à l’aigle de sable brochant sur le tout.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    En savoir plus

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Guy Durand), Milhau-ouest : Comprenhac, Creissèls, Sent-Jòrdi / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Milhau-oest, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 300 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-58-0, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF39105786)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 323 mètres sur la carte et 340 sur son ancien site.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « 782 » sur Géoportail (consulté le 1 mai 2020)..
    2. Site SNCF TER Languedoc-Roussillon (la halte n'est pas présente sur le site Midi-Pyrénées), Informations pratiques sur les gares : Halte ferroviaire de Saint-Georges-de-Luzençon lire (consulté le 1er octobre 2011).
    3. Site SNCF TER Languedoc-Roussillon, Gare de lire (consulté le 1er octobre 2011)
    4. « Fiche communale de Saint-Georges-de-Luzençon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    5. Sandre, « le Tarn »
    6. Sandre, « le Cernon »
    7. « Les outils de gestion de la rivière », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
    8. « SAGE Tarn amont- Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    9. « SAGE Tarn amont - Etat des lieux - introduction », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    10. site officiel du SMBVTAM
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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