Procès de sorcellerie du Valais

Les procès de sorcellerie du Valais font partie d'une vaste campagne de chasse aux sorcières organisée en Valais, en Suisse actuelle, à partir de 1428. La chasse aux sorcières en Valais est la première d'une série de campagnes systématiques visant les sorcières. Ces campagnes deviennent beaucoup plus répandues dans les décennies suivantes en Europe.

Carte du Valais de 1548
Enluminure représentant le vol de deux sorcières sur un balai et un bâton.
Martin Le Franc, Le Champion des dames, XVe siècle.

Les persécutions débutent dans le Bas-Valais (duché de Savoie) puis se propagent à la principauté épiscopale de Sion, au Haut-Valais germanophone ainsi qu'aux vallées latérales. Le phénomène diminue en ampleur après six à huit ans (dès les années 1434-1436) mais se répand dans les régions voisines des Pays de Vaud, de Fribourg, de Neuchâtel et au-delà.

Historique

Maquette de la ville de Sion, à partir de la reproduction de la ville de Sion de 1654

Bien que des bûchers occasionnels de sorcières soient attestés en Suisse actuelle depuis le début du XVe siècle[1], les procès du Valais en 1428 constituent les prémices des procès de la grande chasse aux sorcières, lesquels conduisent à une persécution systématique de prétendus sorciers et sorcières, avec des centaines de victimes exécutées en Valais et 10 000 procès sur le seul territoire de la Suisse actuelle[2],[3].

Condamnations pour sorcellerie avant 1428

Les condamnations pour sorcellerie sont attestées dès 1380 en Valais[4], puisqu'une source précise que l'usage est de brûler les personnes coupables de sorcellerie près du pont du Rhône[5] à Saint-Maurice, alors possession savoyarde. L'emploi de la torture est également documenté dès 1346.

En 1427, un acte notarié des archives du chapitre cathédral de Sion rapporte l'inféodation des biens d'Agnès Escor de Grimentz, originaire du val d'Anniviers, condamnée au bûcher pour sortilège à son mari Jean Zenesillum de Zermatt par les seigneurs Hildebrand et Petermann d'Anniviers[5]. Cet acte témoigne de l'existence de procès en sorcellerie avant 1428 ; cependant, la multiplication des procès se généralise en 1428, ce qui est attesté par la trace de documents dans les archives notariales.

Premiers procès de 1428

Dans le contexte de l'Inquisition, les procès de sorcellerie émergent à l'arrière-plan de la persécution des Vaudois à Fribourg (1399-1430)[6]. De plus, le Valais est à l'époque politiquement fragmenté à la suite de la Rébellion de Rarogne[7] de 1415-1420 et de l'affaiblissement de la domination savoyarde dans le Pays de Vaud, ce qui mènera en 1475 à la bataille de la Planta, date à laquelle le duc de Savoie doit renoncer définitivement à toute prétention territoriale en Valais. Dans ce cadre, l'affaire Asperlin[8] de la succession de la famille de Rarogne portant sur le vidomnat d'Anniviers est à replacer dans un contexte politique opposant le prince-évêque de Sion au duc de Savoie.

Les événements commencent dans le val d'Anniviers (Enfis) et le val d'Hérens (Urens), vallées au sud de Sierre et de Sion respectivement. La même année, la chasse aux sorcières se répand dans le Bas-Valais (Walh) et ensuite dans le Haut-Valais germanophone (tudesque)[9].

Dès l'été 1428, la totalité du Valais actuel est touchée par le phénomène. Le , les autorités de Loèche publient une proclamation officielle des procédures nécessaires à un procès en sorcellerie. Selon ce document, les affirmations publiques ou diffamations de trois ou quatre voisins suffisent pour l'arrestation et l'emprisonnement, même si la personne accusée est membre de la noblesse. Le recours à la torture est réservé aux victimes « calomniées par cinq, six ou sept personnes ou plus, jusqu'à dix, qui sont qualifiées pour le faire et non soupçonnées elles-mêmes », mais aussi « accusées par trois personnes qui sont jugées et condamnées à mort pour pratique de sorcellerie »[10].

La Diète statue sur les jeteurs de sort de manière générale, mais aussi sur des cas particuliers, notamment sur Pierre Jote, originaire selon toute vraisemblance d'Icogne et homme-lige des seigneurs du val d'Anniviers. Ce dernier est condamné comme jeteur de sort et brûlé le .

Les minutes des notaires révèlent que Martin Bertod, originaire du val d'Hérens, condamné au bûcher pour sortilège et sorcellerie, se rétracte à deux reprises le avant son exécution pour innocenter les personnes qu'il a accusées de sorcellerie dans le cadre de son procès. Il est brûlé sur le Grand-Pont, à Sion, devant une foule de 500 personnes. Ses biens sont vendus par André dei Benzi de Gualdo, administrateur du diocèse de Sion, à ses héritiers, soit sa femme Anthonia de Zermatt et ses enfants Jaqueta et Johannes. Le prix fixé pour la vente est de cent quinze livres, obligeant les enfants à emprunter de l'argent auprès de Hensilinus Thoso et Yanno Thonuzen Zer Loubon. Ne pouvant rembourser leur dette, les enfants leur cèdent des biens à Zermatt l'année suivante.

Procès après 1428

La cité de Sion avant 1550
Procédure d’inquisition menée par un descendant de Pierre Torrenté - Photo prise aux archives de l'archevêché de Sion le 30 juin 2019

Les procès continuent durant plusieurs années après 1430[5]. Le nombre de victimes se situerait entre 100 et 200 selon Ludovic Viallet[11]. Hans Fründ, chroniqueur contemporain de la chasse aux sorcières, parle d'une conspiration de 700 sorciers dont «plus de 200» sont brûlés deux ans après les procès (vers 1430)[12]. Contrairement à la dernière phase des procès de sorcellerie européens, lorsque la majorité des personnes accusées sont des femmes, les victimes des procès contre les sorciers du Valais sont, selon les estimations, pour deux tiers des hommes et un tiers des femmes[13].

En , la communauté de Sion donne l'autorisation au vidomne de Sion, Peterman de Chevron, à Mathis Gebelini, sautier de Sion, et au bailli Thomas Seitler de poursuivre les personnes accusées de sortilège afin d'éradiquer le problème de la sorcellerie[5] (p71).

Les sources notariales, présentes en Valais central, manquent pour établir une liste précise des procès et des personnes accusées dans le Haut-Valais. On sait toutefois que les communautés de Mörel et Rarogne ont rédigé des statuts sur la procédure à suivre le et le respectivement[5] (p72).

Dans le Valais savoyard (Bas-Valais), les sources mentionnent également des procès et des condamnations. Toutefois, dans le Valais épiscopal, ce sont les juges laïques qui mènent les enquêtes contre les «faiseurs de sortilège» alors que dans le Valais savoyard, l'inquisiteur Ulric de Torrenté traque les «hérétiques»[5] (p76).

La vague de procès de 1428 se termine dans les années 1435 à 1436. Ensuite une seconde vague de procès a lieu autour de la Morge de Conthey, dans le val de Bagnes et à Martigny, ainsi qu'un autre dans le Valais épiscopal en 1466.

Le à Saint-Maurice, Rolet Barberin, condamné à la résidence forcée dans l'abbaye depuis 7 ans, est gracié par l'abbé[5] (p70). Toutefois des procès sont attestés jusqu'en 1436 : à Bramois ont lieu les procès de Perette, la femme de Jean Rubin, d'Ayma, femme d'Antoire Reborgiour, et de Willerma, femme de Perrod Blampeil. Henslinus Streller, le châtelain de Sierre, fait établir un acte notarié pour attester que ce sont les hommes de la paroisse qui lui ont diligenté les enquêtes pour sorcellerie qu'il a menées.

Comptes-rendus

Compte-rendu de Johannes Fründ

Manuscrit de Hans Fründ sur les procès en sorcellerie dans leva Valais, bibliothèque centrale de Lucerne

Le principal compte-rendu de l'événement à l'époque est le rapport de Hans Fründ (ou Johannes Fründ), de Lucerne, écrit vers 1431[14], peut-être à la demande de Christoph von Silenen, à l'époque châtelain à Sierre[15]. Il en existe deux versions, une entreposée à Lucerne et une autre à Strasbourg. La version de Lucerne est plus ancienne et probablement l'original. C'est le compte-rendu le plus ancien connu à propos de la chasse aux sorcières systématique qui débute dans les années 1430 à 1440. Une édition critique est publiée avec quatre autres premiers textes sur le sujet par Martine Ostorero en 1999[16].

Selon le récit de Fründ, les victimes sont accusées de meurtre, d'hérésie et de sorcellerie ainsi que de pacte avec le diable. Elles rendent supposément hommage au diable, qui apparaît comme un animal noir tel qu'un ours ou un bélier. Le diable demande à ses disciples d'éviter la messe et la confession. Fründ raconte que certaines des personnes accusées ne se confessent pas avant de mourir sous la torture, tandis que d'autres avouent diverses mauvaises actions telles que causer la claudication, la cécité, la folie, les fausses couches, l'impuissance et l'infertilité, de même que tuer et manger leurs propres enfants. Il fait également allusion à la capacité des sorcières de voler (prétendument en appliquant un baume sur leurs chaises, puis en les guidant à leur guise) et au sabbat des sorcières (en disant que les sorcières se rencontrent la nuit dans les caves des villageois et boivent leur vin, se réunissant pour écouter des sermons anti-chrétiens donnés par le diable présent sous la forme d'un maître d'école, avec une parodie de confession de bonnes actions qu'elles auraient pu faire). La rhétorique concernant le sabbat gagne beaucoup d'influence plus tard. Fründ rapporte même que certaines d'entre elles sont des lycanthropes, tuant du bétail sous la forme d'un loup, et connaissent la recette d'une potion d'invisibilité[17]. D'autres avouent avoir ruiné les récoltes (vin et céréales) et avoir fait en sorte que le bétail ne donne pas de lait et que les équipes de labour se soient arrêtées de travailler[18].

Autres comptes-rendus

Archives entreposées au chapitre cathédral de Sion en juin 2019

Suite aux premiers procès, outre le témoignage de Hans Fründ, des témoignages de l'existence de sorcières dans la région du Valais circulent en Europe. Au milieu du XVIe siècle, l'auteur anonyme du Mystère de saint Bernard de Menthon[19] mentionne une école de « feyturiers » (ensorceleurs) au col du Grand-Saint-Bernard. Ces derniers adoreraient une statue de Jupiter et mangeraient parfois des pèlerins de passage.

Le futur pape Pie III, Aeneas Silvius Piccolomini, contribue à la propagation d'une rumeur initiée par Eugène IV au sein du concile de Florence. En effet, le , Eugène IV rédige un monitoire indiquant que l'antipape Félix V, soit le duc de Savoie Amédée VIII, a été aidé dans sa remise en question du pouvoir de l'Église par des démons, qu'il nomme stregule, stregones ou waldenses[20].

Félix Hemmerlin, chanoine zurichois, rédige entre 1444 et 1450 un Dialogus de nobilitate et rusticitate, dans lequel il évoque les nombreuses personnes brûlées pour sorcellerie dans le diocèse de Sion.

Un traité évoquant pour la première fois l'imaginaire du sabbat, les Errores Gazariorum, est rédigé entre 1430 et 1440, contribuant à implanter le mythe du sabbat dans les consciences de l'époque[21].

L'histoire des procès à Sion est le fruit d'un long travail d'étude des actes notariés mené par des archivistes paléographes comme Chantal Amman[22]. En effet, les actes notariés, puisque validant et retranscrivant les ventes des biens confisqués aux victimes condamnées au bûcher, permettent de percer les motivations et les positions des différents protagonistes[23]. Une partie des actes notariés peut être consultée aux archives de l'archevêché cathédral de Sion.

Vocabulaire

Hans Fründ utilise des termes précis pour désigner les personnes accusées de sorcellerie: hexsen, zuberer, sortileji. Dans les archives du chapitre cathédral de Sion, rédigées en latin, on peut relever les termes de sortilegus, sortilega, sortiligiatrix (1380), ainsi que des termes en vieux français comme chareexa ou chareeressa (personne qui fait des sortilèges)[5] (p76). La magie est décrite par les termes charaez (1317), charaes (1368), chares 1429), charayez (1380), charery (1429). En allemand, on retrouve strudiltum vel haxney (1400). Le terme d'hérésie ou heretica pravitas n'est pas courant en 1428-1436, mais on en trouve des traces d'utilisation dans la seigneurie de Granges, au cours du procès de Jeannette Violin, femme d'Antoine du Douchiour alias Juliar de Lens, le (p77).

Protagonistes

Première vague de procès 1428-1436

Vagues suivantes

  • Peter Eschiller, de la vallée de Conches, sentence de Jost Silenen, évêque de Sion[24],[25].
  • Agnès Crittin meurt sur le bûcher en 1457 dans la vallée de Bagnes.
  • Jaquette Pelorinaz, inculpée en 1459 dans le diocèse de Sion.
  • Trina et Nesa Kuenis, de la vallée de Conches, condamnées au bûcher suite à la sentence prononcée par l'évêque Walter Supersaxo le [25].
  • Le cordonnier Henslinus Heymen, de Biel, 1466[25].
  • Le tailleur Nicolaus Schroeter, de Ritzingen, [25].
  • Françoise Bonvin, de Lens, échappe au bûcher[4].
  • Pierre Chedal, de Diogne, paroisse de Lens, 1467[26],[4],[27].
  • Pierrette Trotta[4].
  • Pierre de Torrenté et son fils Nicollyn, condamnés au bûcher dans le val d'Anniviers, en 1481[25].
  • Silvia Perrachoz, de Vex, n'est pas reconnue comme sorcière mais est noyée dans la Borgne pour avoir empoisonné des personnes avec du venin de crapaud en 1528.
  • Michel Im Birchin est accusé de sorcellerie durant un procès à Ernen, 1590.
  • Greta Bigers de Greich, de la paroisse de Mörel, 1590.
  • Barbilia Blan de Saxon empoisonne des gens, 1553.
  • Eve Zerzuben, de Visperterminen, empoisonne Hans Horden, 1607.
  • Anthonia Abryedt, veuve de Jean Nero de Granges, en 1652.
  • Annilia Desduc, de Chalais, pactise avec le diable car l'alcoolisme de son mari Théodule Perraudin diminue les ressources du couple, la contraignant à la faim, 1623[4].
  • Pétronille du Six et Pierre Terrettaz, derniers sorciers brûlés, à Sembrancher les et , sur décision du gouverneur Jean-Étienne de Chastonay, sentence approuvée par l'évêque François-Joseph Supersaxo[28].
  • Marie Etiennette Caseux, torturée au château de St-Maurice en [29].

Instigateurs, inquisiteurs et juges

Propagation et influence

Johannes Nider, auteur du Formicarius, traité sur la sorcellerie écrit en 1436 -1438 et publié en 1475

Après la diminution des procès de sorcellerie en Valais et en Savoie, le phénomène se propage dans les décennies précédant la Réforme à Fribourg (1429), Neuchâtel (1440), Vevey (1448), l'évêché de Lausanne et du Léman (vers 1460-1480) et Dommartin (1498, 1524-1528)[13].

L'influence du Valais sur le phénomène beaucoup plus vaste des procès de sorcellerie au début de la période moderne, durant les XVIe et XVIIe siècles dans une grande partie de l'Europe occidentale, est peut-être amplifiée par le concile de Bâle qui a lieu à la même époque, entre 1431 et 1437. Dans ce concile, les théologiens débattent des preuves attestant de la sorcellerie et recueillent les procédures judiciaires dans les régions du Valais, de Vaud et de Savoie. Ces documents sont lus par la première génération d'auteurs sur la sorcellerie, tels que Johannes Nider, l'auteur de Formicarius (écrit entre 1436 et 1438).

Notes et références

  1. À Schaffhouse dès 1402-1403, voir Modestin 2005, p. 404 (note 32), où il cite (de) Oliver Landolt, « 'Mit dem Für zuo ir richten und si zuo Bulfer verbrennen' : Zauberwahn und Hexenverfolgung im spätmittelalterlichen Schaffhausen », Schaffhauser Beiträge zur Geschichte, no 78, , p. 170. En particulier, durant les années 1970, des chercheurs (comme Norman Cohn en 1975 ou Richard Kieckhefer en 1976) auraient voulu faire débuter les procès en sorcellerie au début du XIVe siècle. Voir la longue liste d'accusations contre des individus récoltée par Richard Kieckhefer : (en) Richard Kieckhefer, European Witch Trials : Their Foundations in Popular and Learned Culture, 1300-1500, Berkeley et Los Angeles, University of California Press, (lire en ligne), p. 108 et suivants.
  2. Ulrich Pfister, Kathrin Utz Tremp / UG, « Sorcellerie » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. Martine Ostorero et Agostino Paravicini Bagliani, « La genèse du sabbat. Autour de l'édition critique des textes les plus anciens », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 144, no 1, , p. 73–85 (DOI 10.3406/crai.2000.16097, lire en ligne, consulté le ).
  4. Hans-Robert Ammann, Chantal Ammann-Doubliez, « Vin et sorcellerie : de la vigne au pressoir », Archives de l'État du Valais, (lire en ligne).
  5. Chantal Ammann-Doubliez, « La première chasse aux sorciers en Valais (1428-1436?) », dans Martine Ostorero, Agostino Paravicini Bagliani et Kathrin Utz Tremp, L'imaginaire du sabbat : édition critique des textes les plus anciens (1430 c. -1440 c.), , p. 63-98.
  6. Kathrin Utz Tremp / ME, « Inquisition » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  7. « Rarogne, affaire de », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le ).
  8. « Asperlin », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le ).
  9. Modestin 2005, p. 404.
  10. Maxwell-Stuart 2011, p. 182-184.
  11. Viallet, Ludovic, Sorcières! : La Grande Chasse, , 224 p. (ISBN 978-2-200-28999-7, OCLC 897448093, lire en ligne).
  12. Modestin 2005, p. 407: wan ir ouch jetzünd gar vil was, wann si verjachentt, das ir gesellschafft werde wol sibenhundert. Dera sind mer dan zweihundert verbrent worden in anderthalbem jare, und brent man und richt man si noch alle tage, wa man si begriffen mag. Und ist in welschen landen und in den taeleren nid Wallis und hinder Wallis und by Sant Bernhartzberg oüch vil verbrentt - der zall ich aber nit weiß, darümb ich si nit schriben noch summen kan.
  13. Kathrin Utz Tremp, « Sorcellerie (Moyen Age) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  14. Gregor Egloff / AB, « Fründ, Hans » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  15. Père de Jost von Silenen, prince-évêque de Sion entre 1482 et 1496. (de) Konrad Wanner, « Schreiber, Chronisten und Frühhumanisten in der Luzerner Stadtkanzlei des 15. Jahrhunderts », Jahrbuch der historischen Gesellschaft Luzern, no 18, , pp. 8-12, 17-18, 21-23. Voir aussi Modestin 2005, p. 404 (note 30, où il cite (de) Hans Anton von Roten, « Die Grosskastläne von Siders im 14. und 15. Jahrhundert [bis 1451] », Vallesia, no 33, , p. 124 et suivants.
  16. Kathrin Utz Tremp dans L'imaginaire du sabbat, 1999, p. 30-44, 47-51.
  17. Modestin 2005, p. 405 et note o' p. 408.
  18. Modestin 2005, p. 407.
  19. Anonyme, Le mystère de saint Bernard de Menthon, Paris, A. Lecoy de la Marche SATF, , p 41-60 et 118-126.
  20. L'imaginaire du sabbat, 1999, p. 8.
  21. s.n, « L'élaboration du concept de sorcellerie », Revue d'histoire ecclésiastique suisse, vol. 86, 1992, p. 92 - 102 », Revue d'histoire ecclésiastique suisse, vol. 86, , p. 92 à 102 (lire en ligne).
  22. « Le chapitre cathédral de Sion : histoire de vignes (3/8) », sur cath.ch (consulté le ).
  23. Chantal Amman-Doubliez, « Les chasses aux sorciers en Valais au Bas Moyen Age : deux sorciers du val d'Anniviers à la fin du XVe siècle : les notaires Pierre et Nycollin de Torrenté », Annales valaisannes : bulletin trimestriel de la Société d'histoire du Valais romand, (lire en ligne).
  24. « La sorcellerie en Valais – OHV – Orchestre d'Harmonie du Valais | WBO – Walliser Blasorchester », sur oh-valais.ch (consulté le ).
  25. Chantal et Hans-Robert Amman, « Un procès de sorcellerie devant Jost de Silenen, évêque de Sion : le cas de Peter Eschiller, de Münster (1484) », Vallesia, , p. 51 pp. 91-161 (lire en ligne).
  26. « Transcription et Traduction - vs.ch », sur www.vs.ch (consulté le ).
  27. « L'Encoche - revue d'information de la commune de Montana », sur bourgeoisie montana, Revue d'information de la commune de Montana, (consulté le ).
  28. Fonds de Rivaz. Cote : 70/2. Sion : Archives de l'Etat du Valais.
  29. Stéphane Abbet, « Un des dernier procès en sorcellerie en Valais », Annales valaisannes, , p. 7ss.

Bibliographie

  • Chantal Ammann-Doubliez, Les chasses aux sorciers en Valais au Bas Moyen Âge : deux sorciers du val d'Anniviers à la fin du XVe siècle : les notaires Pierre et Nycollin de Torrenté, Annales valaisannes : bulletin trimestriel de la Société d'histoire du Valais romand, 2003.
  • Chantal Ammann-Doubliez, Le notaire : Entre métier et espace public en Europe VIIIe – XVIIIe siècle, Presses universitaires de Provence, .
  • Thierry Cayman, Huges Payen, Jacques Martin, Jonathan Cayman (illustrations), Les sorcières, Tournai, Casterman, 2008.
  • Louis Courthion, Les sorcières d'Anniviers : l'Allemande des Vernays : la dote de Sylvie : la messagère des ermites ; Laurentine : romans et légendes de mœurs valaisannes, Riddes : J.M. Michellod, 1984.
  • L. Courthion. Riddes : J. M. Michellod, Les sorcières d'Anniviers : l'Allemande des Vernays : la dote de Sylvie : la messagère des ermites ; Laurentine : romans et légendes de mœurs valaisannes , 1984.
  • (en) Peter G. Maxwell-Stuart, Witch beliefs and witch trials in the Middle Ages : Documents and readings, Londres, Continuum, (présentation en ligne).
  • (de) Georg Modestin, « « Von den hexen, so in Wallis verbrant wurdent » : Eine wieder entdeckte Handschrift mit dem Bericht des Chronisten Hans Fründ über eine Hexenverfolgung im Wallis (1428) », Vallesia, no 60, , p. 399-409 (lire en ligne).
  • Martine Ostorero, Folâtrer avec les démons : Sabbat et chasse aux sorciers à Vevey (1448), Université de Lausanne, Faculté des lettres, Section d'histoire, (présentation en ligne).
  • Martine Ostorero (éd.), Agostino Paravicini Bagliani (éd.), Kathrin Utz Tremp (éd.) et Catherine Chène (éd.), L'imaginaire du sabbat : édition critique des textes les plus anciens (1430 c. - 1440 c.), Lausanne, Cahiers lausannois d'histoire médiévale, coll. « Cahiers Lausannois d'Histoire Médievale » (no 26), , 571 p. (ISBN 2-940110-16-6, OCLC 48516186, présentation en ligne), [présentation en ligne].L'ouvrage réunit les sources primaires suivantes : Rapport sur la chasse aux sorciers et aux sorcières menée dès 1428 dans le diocèse de Sion, par Hans Fründ ; Formicarius (livre II, chapitre 4, et livre V, chapitres 3,4 et 7) par Johannes Nider ; Errores gazariorum seu illorum qui scopam vel baculum equitare probantur, anonyme ; Ut magorum et maleficiorum errores, par Claude Tholosan ; Le champion des dames, livre IV, vers 17377 à 18200, par Martin Le Franc.

Voir aussi

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