Maison de Savoie

La maison de Savoie est une dynastie européenne ayant porté les titres de comte de Savoie (1033), puis de duc de Savoie (1416), prince de Piémont, roi de Sicile (1713), roi de Sardaigne (1720) et roi d'Italie (1861). Elle est l'héritière de la dynastie des Humbertiens, nom donné par l’historiographie moderne, aux premiers souverains, comtes en Maurienne issu du comte Humbert.

Pour les articles homonymes, voir Savoie (homonymie).

Maison de Savoie
Armoiries de la maison de Savoie,
qui se blasonnent « de gueules, à la croix d'argent ».
Type Maison royale
Pays Savoie
Sardaigne
Italie
Chef actuel

Titre disputé :

Fondation 1032
Humbert Ier, comte
Dépositions
Humbert II, roi d'Italie
Branche Maison de Savoie Aoste

L'origine de la maison de Savoie remonte vers 1032 lorsque le territoire qui aujourd'hui correspond à la Savoie est intégrée avec le second royaume de Bourgogne, au Saint-Empire romain germanique. Loin de l'empereur allemand, les seigneuries se créent au hasard des guerres, des mariages et des donations.

La numérotation des chefs successifs de cette maison ne tient pas compte des changements de titre. La seule exception viendra des rois Humbert Ier d'Italie et Humbert II d'Italie qui n'ont pas repris à leur compte la succession purement savoyarde, d'où l'absence d'Humbert IV et V.

Historique

Les ascendants du fondateur de la dynastie des Savoie, Humbert dit aux Blanches Mains, ne sont à ce jour pas connus. Son importance au début de l'an mil a conduit les médiévistes des siècles précédents à envisager une origine de grande noblesse issue de l'aristocratie post-carolingienne. Toutefois, la recherche actuelle amène différents historiens à donner de nouvelles orientations sans apporter de réponses définitives.

Origine saxonne légendaire

Une légende fait de Humbert dit aux Blanches Mains un descendant de Widukind, ennemi, puis ami de Charlemagne. Cette légende aurait été fabriquée par Jean d'Orville, dit Cabaret (XIVe siècle)[1]. Cette légende a été diffusée par les princes de la maison de Savoie afin de prouver leur origine saxonne et donc leur droit à ceindre, en tant que princes du Saint-Empire, la couronne impériale[2].

Depuis le XVe siècle, les historiographes proches de la maison de Savoie citent à l'origine de celle-ci un certain Bérold, que l'on trouve parfois sous la graphie Girold ; celui-ci aurait imposé son autorité à toutes les autres familles nobles de la Sapaudia[3]. Il serait le fils d'un certain Hugues, duc de Saxe, et le petit-fils de l'empereur Othon II, et frère d'Othon III. Ce prince se serait exilé dans le royaume de Provence après avoir tué la femme de l'empereur, surprise en flagrant délit d'adultère[4],[5]. Parti combattre les montagnards révoltés en Savoie, il les aurait vaincu à Cules, à La Charbonnière, à Hermillon et dans bien d'autres batailles. L'écho de ses prouesses serait parvenu aux oreilles de l'empereur qui lui pardonna son crime et le fit gouverneur du Viennois, dans la vallée du Rhône. Les historiens jusqu'au XIXe siècle considèrent sans preuve, car aucun document ne le mentionne, que Béroldt serait le père du comte Humbert, dont les successeurs seront qualifiés de Humbertiens par les historiens[6], et qui sont à l'origine de la maison de Savoie[4],[6].

Hypothèses contemporaines

Pour les historiens contemporains, il semble plus vraisemblable que ce Humbert, premier comte de Maurienne, ait appartenu à une famille de grands propriétaires de la combe de Savoie et qu'il ait eu pour frère Odon, évêque de Belley[7]. Les historiens, Laurent Ripart, maître de conférence à l'université de Savoie, ou encore Cyrille Ducourthial, historien au service archéologique de la ville de Lyon, démontrent que ce premier comte de Maurienne est mentionné dans une vingtaine à une soixantaine d'actes[8],[9]. Humbert et sa famille seraient originaires du comté de Vienne. Lui et ses frères Burchard et l'évêque de Belley, Odon, possédaient des terres et des droits dans le sud de l'évêché de Belley[9],[10]. Aucun acte ne mentionne le nom de leur père.

Cette famille peut être considérée comme puissante au niveau régional puisqu'une proche parente par alliance, peut être une sœur[Note 1], épouse en 1011 le dernier roi de Bourgogne, Rodolphe III[7]. Cette influence familiale s'observe déjà vers la fin du Xe siècle, lorsque Odon, fut qualifié par l’archevêque de Vienne Thibaud de quidam illustris stemmate, ecclesie Bellicensis onomate Odo presul[14]. Selon lui, les Humbert pourraient provenir d'une illustris stemma (de « naissance illustre »), sans pour autant en apporter de preuves[15].

L'historien André Palluel-Guillard relève que la maison de Savoie se distingue par sa longévité sur près d'un millénaire (entre l’apparition de Humbert aux Blanches Mains et l’abdication forcée d’Humbert II), soit une « longue durée qui n’a d’équivalent qu’avec les Hohenzollern »[16].

Les titres de la maison de Savoie

Armoiries de la maison de Savoie à partir de 1890.

Les princes de la maison de Savoie ont porté différents titres. Suit une liste donnée par André Palluel-Guillard sur le site Sabaudia.org qui regroupe les archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie, formant l'ancien duché de Savoie.

Nous par la grâce de Dieu roi de Sardaigne, de Chypre, de Jérusalem et d’Arménie, duc de Savoie, comte de Maurienne, marquis en Italie, prince de Piémont, de Carignan, d’Onéglia, de Poitin, de Trin, prince et vicaire perpétuel du Saint-Empire romain en Italie, prince de Carmagnole, de Montmélian, prince bailli du duché d’Aoste, prince de Chieri ; de Dronero, de Crescentino ; de Riva de Chieri et Banna, de Busca, de Bene, de Brà, duc de Gênes, de Montferrat, d’Aoste, du Chablais, de Genève, de Plaisance, marquis de Saluces, d'Ivrée, de Suse, de Maro, d’Oristano, de Cesana, de Savona, de Tarentaise, de Borogomanero et Curregio, de Caselle, de Rivoli de Pianezza, de Govone, de Salussola, de Racconigi, de Cavaller-Maggiore, de Marene, de Modane et de Lanslebourg, de Libourne Ferraris, de Santhia, d’Aglié, de Centallo et Demonte, de Desana, de Ghemme, de Vigone, comte de Barge, de Villefranche, de Genevois, de Nice, de Tende, de Romont, d’Asti, d’Alessandria, de Goceano, de Novarre, de Tortone, de Bobbio, de Soissons, de Saint-Antioco en Sardaigne, de Pollenzo, Roccabruna en Piémont, de Tricerro, de Bairo, d’Ozegna, d’Appertole, baron de Vaud et de Faucigny, seigneur de Verceil, de Pignerol, de la Lommelline et de la vallée de la Sesia, du marquisat de Ceva, grand-seigneur de Monaco, de Roquebrune et d'un décime de Menton, noble homme patricien vénitien, patricien de Ferrare, souverain et chef de la maison royale de Savoie[17].

Les comtes de Savoie

Les Humbertiens portent à partir du deuxième quart du XIIe siècle le titre de « comte en Maurienne », puis définitivement celui de « comte de Savoie » à partir du début du XIIIe siècle[6].

Les ducs de Savoie

Le duché de Savoie occupe une position stratégique. Le contrôle des routes alpines qui relient le royaume de France à l'espace italien a pour conséquence de rendre l'alliance avec la maison de Savoie une union très recherchée. Celle-ci en profite pour essayer d'agrandir son territoire en direction du Milanais, possession de la couronne d'Espagne.

Autres titres

Seigneur de Meillonnas[18].

Les États de Savoie et possessions

L'Italie du Nord et les territoires alpins étaient une mosaïque de royaumes, de principautés, de duchés, de marquisats, de comtés, de protectorats, et ont été le théâtre incessant de luttes d'influence et de conflits entre l'Espagne, la Provence puis la France, les États de Savoie, l'Autriche, l'Angleterre, le Pape, Venise et l'Empereur germanique.

La maison de Savoie a subi tous les aléas de l'histoire, qui se sont traduits par des fluctuations importantes de ses domaines au cours des siècles. Les territoires suivants ont appartenu à la famille de Savoie, à une époque ou à une autre : Beaufort, Beauges, Bugey, Bresse, Chablais, Faucigny, Gênes, Genevois (mais pas Genève), Maurienne, pays de Gex, pays Niçois, Oneille, Piémont, Sardaigne, Savoie Propre et avant-pays, Tarentaise, vallée d'Aoste, Valais (en partie), pays de Vaud.

Liste par ordre alphabétique et non exhaustive des possessions tenues en nom propre ou en fief de la maison de Savoie :

Branches de la famille

La maison de Savoie compte plusieurs branches :

La branche des comtes de Savoie issue d'Amédée V eut plusieurs rameaux :

Branches issues d'enfants naturels (branches bâtardes) :

Représentation de la dynastie des rois d'Italie au XXIe siècle

La dynastie royale d'Italie est composée de deux branches au XXIe siècle :

La branche Savoie-Gênes est éteinte depuis 1996.

Aînés de la maison de Savoie

L'héritage du trône d'Italie, sujet de controverses

Victor-Emmanuel de Savoie , né en 1937, est le fils de l'éphémère roi Humbert II d'Italie qui n'a régné qu'un mois et qui fut destitué par les républicains italiens. Il est, à ce titre, désigné légitimement comme prétendant de droit au trône d'Italie, par ordre de primogéniture, en qualité d'aîné de la dynastie de Savoie. Il est suivi dans l'ordre de succession par son fils, le prince Emmanuel de Savoie, né en 1972, époux de l'actrice française Clotilde Courau, princesse de Savoie.

Cependant une partie des royalistes italiens ne le considèrent pas comme prétendant au trône, en prenant pour prétexte son mariage en 1970 avec Marina Doria, issue de la bourgeoisie. Ils soutiennent que son cousin de la branche cadette de Savoie, le duc Amédée III d'Aoste (né en 1943), serait devenu le prétendant au trône d'Italie.[réf. nécessaire]

D'autres royalistes italiens leur répondent qu'aucune règle dynastique ou de famille n'impose le mariage du prétendant au trône d'Italie avec une princesse de sang royal et encore moins avec une femme issue de l'aristocratie.[réf. nécessaire] La seule obligation est celle d'un mariage religieux : ce qu'ont respecté Marina Doria et Victor-Emmanuel de Savoie. Les positions de sa mère la reine Marie-José d'Italie, morte en 2001 et celles des monarchistes, ont toujours été limpides à ce sujet.

Généalogie

La maison de Savoie et la constitution italienne

En raison de la collaboration de Victor-Emmanuel III avec le régime mussolinien, dont il a cosigné les lois raciales de 1938[24], la Constitution de la République italienne, entrée en vigueur le , a réservé un sort particulier aux membres et descendants de la maison de Savoie selon l'article XIII des dispositions transitoires.

Ainsi les membres et descendants de la maison de Savoie ne sont pas électeurs et ne peuvent remplir ni offices publics ni charges électives[réf. nécessaire]. Le titre XIII dispose également que « l’entrée et le séjour sur le territoire national sont interdits aux anciens rois de la maison de Savoie, à leurs épouses et à leurs descendants mâles »[25].

Les biens, existant sur le territoire national, des anciens rois de la maison de Savoie, de leurs épouses et de leurs descendants mâles sont transférés à l’État. Les transferts et les constitutions de droits réels sur ces biens qui sont advenus après le sont nuls.

Avec l'entrée en vigueur, le , de la loi constitutionnelle n° 1 du , les alinéas 1 et 2 de la XIIIe disposition transitoire et finale de la Constitution italienne cessent de s'appliquer aux membres et descendants de la maison de Savoie[26],[27],[25].

L'historien Frédéric Le Moal souligne le sort réservé à la maison de Savoie en le comparant à celui de Benito Mussolini, enterré en Italie, et à celui de sa famille, qui « y vit sans encombre depuis 1945 »[28].

Bibliographie

Ouvrages généraux

  • Série Les manuscrits du C.E.D.R.E. (Cercle d'étude des dynasties royales européennes, président : Jean-Fred Tourtchine) :
    • Royaume d'Italie, volume I, 218 pages, 1992, ISSN 0993-3964
    • Le Royaume d'Italie, volume II, 225 pages, 1993, ISSN 0993-3964.
    • Le Royaume d'Italie, volume III, 267 pages, 1994, ISSN 0993-3964.

Manuscrits relatifs à la généalogie de la maison de Savoie

Samuel Guichenon, dans son Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie, publiée à Lyon en 1660, a donné la liste des anciens manuscrits (ou imprimés), conservés à la bibliothèque royale de Turin, concernant l'Histoire et la généalogie de la maison de Savoie.

  • M. de Langes (auteur incertain), Ancienne chronique de Savoie au temps du Comte Vert.
  • Auteur incertain de l'abbaye d'Hautecombe, Généalogie des Illustres Seigneurs Comtes de Savoie Jadis, leurs prospérités, accroissements d'honneurs et titres de biens et aussi de leurs adversités (jusqu'au duc Amé VIII).
  • Perrinez du Pin à Belley, Chronique du comte Rouge.
  • Auteur incertain de l'Abbaye d'Ambronay en Bugey, Chronique de Savoie… Quia Temporis augustia me cogit, (en latin, de Bérold à Amé VIII).
  • Juvénal d'Aquin, piémontais, Chronique du Piémont (en latin, de 1475 à 1515).
  • Symphorien de Champier, sieur de Faverges, Les Grandes Chroniques de Savoie, (par commandement de Louise de Savoie, duchesse d'Angoulême, mère de François Ier).
  • Pierre de Lambert, seigneur de La Croix, président de la Chambre des Comptes de Savoie Mémoire sur la vie de Charles Le Bon.
  • Jacques Delex, jurisconsulte de La Rochette en Savoie, Abrégé des Vies des Princes de Savoie.
  • Julien Taboué, Procureur général au Parlement de Chambéry sous le roi Henri II, Généalogie de la Maison de Savoie.
  • Dominique Macchanée, Milanais, Histoire de Savoie (en italien).
  • Guillaume Paradin, Histoire ou chronique de Savoie jusqu'à la mort de Charles Le Bon.
  • Claude Paradin, Les alliances généalogiques des rois et des princes - Généalogie de la Maison de Savoie - Armoiries.
  • Emmanuel-Philibert de Pingon, historiographe, Histoire de Turin et Arbre de la Maison de Savoie.
  • André Albert, Florentin surnommé Primorancia, Généalogie de la Maison de Savoie (en vers toscans).
  • Alphonse Delbène, historiographe, puis évêque d'Albi, Traité : De regno Burgondiæ et Arelatis (en latin, Histoire de la maison de Savoie, de Bérold et d'Humbert aux Blanches mains).
  • Claude-Louis de Buttet (1562-1622), historiographe du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie : Discours sur l'Extraction des Princes de Savoie et Décades savoisiennes. (Le prénom de Marc-Antoine (de Buttet) mentionné par Samuel Guichenon n'est que le pseudonyme de Claude-Louis de Buttet).
  • René de Lucinge, seigneur des Allymes, Rerum toto orbe gestarum commentarii (de 1572 à 1585).
  • Jean Toso, Milanais, La vie du duc Emmanuel-Philibert (en latin).
  • Jean Botero de Bene, abbé de Saint-Michel de La Cluse, Les vies des comtes et ducs de Savoie (en italien).
  • Fausto Deglioni, Venise, La gloriose memorie della famiglia augustissima de Serenissimi Duchi di Savoya.
  • Lambert Vanderburch, doyen de l'église N.D. d'Utrecht, Sabaudorum Ducum, Principumque Historia Gentilitia.
  • Jean Papire Masson, Éloges des Princes de Savoie (en latin).
  • Louis de La Croix de Pignerol, Histoire de Savoie (en italien).
  • Honoré d'Urfé, marquis de Valromey, La Savoisiade.
  • Guillaume Baldezzan, chanoine de la cathédrale de Turin, Histoire ecclésiastique du Piémont.
  • Jean Frisart, prieur de Tarentaise, Histoire de Savoie (vers en latin élégiaques).
  • Le R.P. Pierre Monod, de la Compagnie de Jésus, savoisien, Recherches historiques sur les alliances de France et de Savoie.

Pour aller plus loin

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Le médiéviste François Demotz défend l'idée d'une parenté proche (d'alliance) puisque aucun document ne mentionne un lien familial entre les deux personnages[11],[12]. Il considère ainsi que la reine Ermengarde appartient à la famille de Sigibold, que l'on trouve dans l'entourage du roi Rodolphe III. L'historien Laurent Ripart, maître de conférence à l'université de Savoie, avance l'idée dans sa thèse — Les fondements idéologiques du pouvoir des comtes de la maison de Savoie (de la fin du Xe au début du XIIIe siècle) (1999) — qu'elle peut être la sœur du comte[13].

Références

  1. Isabelle Parron-Kontis, Bénédicte Palazzo-Bertholon et Gabrielle Michaux, La cathédrale Saint-Pierre en Tarentaise et le groupe épiscopal de Maurienne, Association lyonnaise pour la promotion de l'archéologie en Rhône-Alpes, , 154 p., p. 35.
  2. Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 21-22.
  3. Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, Histoire de Savoie : La Savoie de l'an mil à la Réforme, XIe-début XVIe siècle, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X), p. 23.
  4. Claude Genoux, Histoire de la Savoie, première édition de 1852, réédition La Fontaine de Siloé, Montmélian 1997, (ISBN 284206044X), « Bérold de Saxe », p. 69-70.
  5. Joseph Henriet, Nos ancêtres les Sarrasins des Alpes, Éditions Cabédita, Bière, 2010, p. 24.
  6. Laurent Ripart, « Le diocèse de Belley comme foyer de la principauté savoyarde » dans Le Bugey, 102 (2015), p. 51-64 (Lire en ligne sur www.academia.edu).
  7. Christian Sorrel, Histoire de la Savoie en images : images, récits, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 461 p. (ISBN 2-84206-347-3, lire en ligne), p. 116-117.
  8. Les différents actes sont étudiés dans la thèse de Laurent Ripart, « Les fondements idéologiques du pouvoir des comtes de la maison de Savoie (de la fin du Xe au début du XIIIe siècle) », université de Nice, 1999, 3 volumes (sous la direction d'Henri Bresc), tome II, p. 496-695.
  9. Cyrille Ducourthial, « Géographie du pouvoir en pays de Savoie au tournant de l’an mil », dans Christian Guilleré, Jean-Michel Poisson, Laurent Ripart, Cyrille Ducourthial, Le royaume de Bourgogne autour de l'an mil, Université de Savoie, coll. « Sociétés, Religions, Politiques », , 286 p. (ISBN 978-2915797350, lire en ligne), p. 223 et suivantes.
  10. (en) Jules Marion, Cartulaires de l'église Cathédrale de Grenoble dits Cartulaires de Saint-Hugues, Cambridge University Press, coll. « Cambridge Library Collection - Medieval History », , 662 p. (ISBN 978-1-108-01982-8, lire en ligne), p. 16-17.
  11. Francois Demotz, « Aux origines des Humbertiens : les Rodolphiens et le royaume de Bourgogne » dans Aux origines des Humbertiens : les Rodolphiens et le royaume de Bourgogne, 2003, Ripaille, France, p. 26-43, 2005.
  12. Francois Demotz, L’An 888. Le Royaume de Bourgogne. Une puissance européenne au bord du Léman, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes (« Le savoir suisse », 83), 2012, 142 p.
  13. Laurent Ripart, Les fondements idéologiques du pouvoir des comtes de la maison de Savoie (de la fin du Xe au début du XIIIe siècle), vol. 1, Université de Nice, coll. « thèse sous la dir. de Henri Bresc », , 833 p. (lire en ligne), p. 54 « Ermengarde, qui était très vraisemblablement la propre sœur du comte Humbert », analysé dans la Note 140.
  14. Abbé Chevalier, Documents inédits des IXe, Xe et XIe siècles relatifs à l'église de Lyon, Lyon, 1867, p. 15-6.
  15. Cyrille Ducourthial, « Géographie du pouvoir en pays de Savoie au tournant de l’an mil », dans Christian Guilleré, Jean-Michel Poisson, Laurent Ripart, Cyrille Ducourthial, Le royaume de Bourgogne autour de l'an mil, Université de Savoie, coll. « Sociétés, Religions, Politiques », , 286 p. (ISBN 978-2915797350, lire en ligne), p. 228, « Thibaud ne peut dès lors ignorer l'évident enrichissement du lignage humbertien, qu'il se complait à définir comme une illustris stemma. ».
  16. André Palluel-Guillard, « Ce qu'il faut savoir sur la maison de Savoie », sur savoie-archives.fr (consulté le ).
  17. Dossier « La Maison de Savoie », p. 2.
  18. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (notice BnF no FRBNF30556006, lire en ligne), p. 227.
  19. Dominique Dilphy, Les châteaux et maisons fortes du Pays du Mont-Blanc, Sallanches, Les Chats-Huants de Charousse, , 47 p., p. 24.
  20. Dominique Dilphy, op. cit., p. 42.
  21. Jean-Pierre Leguay et Thérèse Leguay, Histoire de la Savoie, Jean-Paul Gisserot, , 128 p. (ISBN 978-2-87747-812-0, lire en ligne), p. 44.
  22. (it) Pietro Chimienti, Manuale di diritto costituzionale fascista, Unione tipografico-editrice torinese, , 456 p., p. 149.
  23. Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, (lire en ligne), p. 73-75.
  24. « La saga de la Maison de Savoie », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  25. Frédéric Rouvillois, Libertés fondamentales, 2e édition, Flammarion, 448 p. (lire en ligne).
  26. Conseil de l'Europe, directoire des droits de l'homme, Annuaire de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, volume 45 (2002), Martinus Nijhoff Publishers, (lire en ligne), p. 20.
  27. (it) Giampiero Buonomo, « Sull'esilio dei Savoia », sur academia.edu (consulté le ).
  28. Frédéric Le Moal, Victor-Emmanuel III, Perrin, , 501 p. (lire en ligne).
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