Église évangélique vaudoise

L’Église évangélique vaudoise (en italien Chiesa Evangelica Valdese) est la principale Église actuelle issue de la prédication de Vaudès (aussi connu sous le nom de Pierre Valdo ou Pierre Valdès). On parle également de valdéisme. Plus ancienne église protestante italienne, elle est présente principalement en Italie, dans les Vallées vaudoises du Piémont , avec des antennes en Amérique du Sud. Elle est adhérente de l'Alliance réformée mondiale et de la Conférence des Églises protestantes des pays latins d'Europe.

Église évangélique vaudoise

Un cierge et sept étoiles, entourés de l'inscription latine « lux lucet in tenebris » (« une lueur luit dans les ténèbres »), constituent le symbole traditionnel de l’Église évangélique vaudoise.
Généralités
Courant Calviniste et méthodiste
Gouvernance Système presbytérien synodal
Territoire Italie
Uruguay
Argentine
Suisse
Président Alessandra Trotta
Affiliation Conseil œcuménique des Églises
Fédération des églises évangéliques en Italie (it)
Communion mondiale d'Églises réformées
Communauté d'Églises en mission
Fondation
Fondateur Guillaume Farel
Lieu Angrogna
Origine et évolution
Chiffres
Membres 29 000
Ministres 109
Temples 126 en Italie, 4 en Suisse
Divers
Site Web Chiesa Evangelica Valdese

Origine

Le véritable nom des Églises vaudoises, celui qu'elles se donnent elles-mêmes en Piémont, est la Table vaudoise qui affirme désormais être apparue avec les disciples de Pierre Valdo, ou Vaudès, dans les années 1170 dans la paroisse Saint-Nizier de Lyon. Il a existé pendant plusieurs siècles une polémique sur l'origine de l'Église vaudoise[1], les sources vaudoises anciennes ayant toujours déclaré que cette Église était présente dans les vallées du Piémont bien avant la naissance de Pierre Valdo[2],[3],[4],[5],[6]. Le prénom de ce dernier est incertain : un document atteste seulement l'initiale. Certains l'ont traduit par Petrus, c'est-à-dire Pierre. Aujourd'hui, il existe une rue portant son nom (rue Pierre-Valdo) dans le 5e arrondissement de Lyon. Le nom ne fait donc pas référence au canton de Vaud (Suisse), et l'Église évangélique vaudoise ne doit pas être confondue avec l'Église évangélique réformée du canton de Vaud.

Pierre Valdès était un riche marchand de la ville. Vers 1170, il écouta un passage de la vie de saint Alexis narrée par un troubadour. Ce récit lui fit éprouver le désir de vivre plus près du Christ, de suivre nu le Christ nu. Il légua ses biens à sa femme pour suivre l'idéal de pauvreté apostolique, c'est-à-dire imiter la vie des apôtres. Il plaça ses filles à l'abbaye de Fontevraud, fondée par Robert d'Arbrissel. Il se fit traduire des passages choisis de la Bible du latin en langue vulgaire et provinciale[7].

Il commença à prêcher dans les rues de Lyon, sans permission des autorités ecclésiastiques. Seuls les prêtres et les clercs, en effet, étaient autorisés à le faire. L'Église catholique toléra dans un premier temps la présence de Valdès et de ses disciples, à condition qu'ils ne prêchassent plus. Mais, ayant bravé cet interdit, ces derniers furent chassés de Lyon par l'archevêque, Jean Belles-mains. Ils constituèrent dès lors les premiers vaudois, qui se nommaient eux-mêmes « pauvres de Lyon ».

Diffusion

Historique

Après avoir été chassés de Lyon, Valdès et ses disciples vécurent comme ouvriers agricoles, vivant de l'aumône et errant de village en village. Le « mouvement » vaudois fit rapidement des émules dans d'autres régions du sud de la France et en Italie du Nord puis, plus tard durant le Moyen Âge, en Bohême. Une partie des vaudois du Piémont italien émigrèrent à la fin du XVe siècle en Provence, où ils s'établirent en une communauté nommée vaudois du Luberon, dans une vingtaine de villages du Luberon[8].

Il semble que les premiers vaudois n'aient jamais vraiment voulu rompre avec l'Église, même si Rome les accusait d'hérésie par leur non-respect des consignes ecclésiastiques. Les vaudois considéraient qu'ils faisaient toujours partie de l'Église catholique mais qu'ils en étaient la pars benigna, et Rome la pars maligna rongée par les péchés. En 1184, le concile de Vérone excommunia les Pauvres de Lyon.

Pierre Valdès lui-même rejetait le catharisme (la croisade des Albigeois (1209-1229) date de cette époque). Il serait mort vers 1206 alors que lui et son mouvement étaient proches d'une réconciliation avec l’Église. Le pape Innocent III était disposé à dialoguer. Il semblerait que la branche lombarde du mouvement, les Pauvres Lombards, après une courte réintégration entre 1208 et 1210 (on leur accorda le droit de prêcher mais à un auditoire restreint) fut exclue[réf. nécessaire].

Les vaudois sont définitivement déclarés hérétiques par le quatrième concile du Latran en 1215. Au XIIIe siècle un groupe de vaudois italiens rejoint cependant l'Église catholique romaine.

L'idéal vaudois de pauvreté inspira en Italie du Nord bon nombre de mouvements radicaux déclarés hérétiques : à la fin du XIIIe siècle les Apostoliques de Gherardo Segarelli ; au XIVe siècle les spirituels radicaux de l'ordre des frères mineurs fraticelles et les dolciniens[9].

Vers la même époque apparut l'ordre des frères mineurs, fondé en 1209 par saint François d'Assise, fils d'un riche marchand de cette ville d'Italie centrale, par réaction contre la puissance grandissante de l'argent dans la société ecclésiastique et laïque. À l'origine, les franciscains ne devaient pas posséder de biens ; ils vivaient de leur travail ou d'aumônes et prêchaient dans les villes. Contrairement aux vaudois, ils avaient obtenu l'autorisation de prêcher, puisque François et ses disciplines se montrèrent toujours respectueux des consignes du clergé. Ce qui montre que le rejet des vaudois par l'Église ne venait pas à l'origine de l'idéal de pauvreté, mais bien du fait de prôner le sacerdoce universel (droit de prêcher pour tous y compris les femmes).

Persécutés en Italie du Nord, les vaudois furent poussés vers les vallées alpines d'Italie, de Suse à la Ligurie. Ils s'y sédentarisèrent, résistant à l'Inquisition par une pratique discrète de leur foi. Une partie d'entre eux fut cependant massacrée lors de la croisade contre les vaudois de 1488.

Entre 1460 et 1560, au moins 1 400 familles, soit environ 6 000 personnes venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun sont venues s'installer dans la région du Luberon, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux-tiers d'entre eux sont arrivés entre 1490 et 1520[10], ce qui permet de faire face à la chute de 60 % de la population à la fin de la guerre de Cent Ans, grâce à onze « contrats d'habitations » concernant treize villages du Luberon[11].

Gabriel Audisio estime que le mouvement vaudois prit fin en 1532 lorsqu'au synode de Chanforan[12], une partie des vaudois choisit d'adhérer à la Réforme protestante. Sous l'impulsion de Guillaume Farel, ils décidèrent de faire traduire la Bible en français. Ils choisirent comme traducteur un cousin de Jean Calvin, Pierre Robert Olivétan, et lui fournirent les fonds nécessaires à ce travail ; la Bible d'Olivétan fut publiée en 1535[13].

Gravure illustrant le massacre des vaudois qui eut lieu en 1655 dans le Piémont.

La période de répression la plus sanglante eut lieu lors des Pâques vaudoises de 1655, dans les vallées du Piémont italien, ce qui obligea plus de 300 femmes vaudoises à venir se réfugier de l'autre côté de la frontière, dans le Queyras français, à Molines.

En 1686, sous la pression du roi de France Louis XIV, le duc de Savoie persécuta les vaudois des vallées alpines, qui se réfugièrent d'abord à Genève, comme des milliers de huguenots, puis furent répartis en Suisse, dans les possessions de Berne, en Allemagne, plusieurs centaines partant aussi en Hollande, en Angleterre, en Afrique du Sud et dans le Nouveau-Monde.

Après la Glorieuse Révolution anglaise de 1688, menée par une armée anglo-hollandaise composée à 20 % de huguenots, les rapports de force militaire changent en Europe. Le duc de Savoie Victor Amédée II leur accorda alors un édit de tolérance et les vaudois furent autorisés en 1689 à faire leur « glorieuse rentrée » jusqu'à leurs vallées par un périple de 200 kilomètres, plein sud, le long des crêtes montagneuses.[réf. nécessaire]

En 1848, le roi Charles Albert octroya à ses sujets non-catholiques (juifs et protestants) une lettre patente par laquelle il leur donnait la permission de suivre des études supérieures et de pratiquer des professions libérales (médecin, avocat, etc.). Cette lettre patente ouvrait aussi les lieux dans lesquels les vaudois avaient été installés et c'est à partir de cette date qu'ils purent propager leur foi et leur croyance dans toute l'Italie.[réf. nécessaire]

De nos jours, les vaudois fêtent cette date du 17 février 1848 par des feux de joie, des cortèges et des cultes solennels. Cette date est appelée aussi « Fête des libertés ».[réf. nécessaire]

Dans la deuxième moitié du XXe siècle, sous l'impulsion du pasteur Tullio Vinay, deux œuvres importantes sont créées, qui viennent considérablement renouveler le témoignage et l’action sociale de l’Église vaudoise : le centre Agape à Prali, dans les vallées vaudoises, lieu de rencontres internationales ouvert à la réflexion sur des thèmes religieux, politiques et sociaux, et le Centre de service chrétien de Riesi en Sicile, centre communautaire destiné à améliorer les conditions sociales mais aussi à limiter l'influence de la Mafia dans cette ville[14]..

Actuellement

La Table vaudoise réunit des Églises locales vaudoises et méthodistes. Les femmes pouvant y être pasteurs depuis 1961, elle est présidée de 2005 à 2012 par le pasteur Maria Bonafede[15], avec le titre de modératrice. Elle est la première femme à la tête des Églises vaudoises, mais non à la tête d'une Église protestante européenne comme l'affirmait l'AFP, car la compagnie des pasteurs et des diacres de Genève a été présidée par une modératrice, Isabelle Graesslé, de 2001 à 2004[16],[17].

Dans un entretien à La Stampa, Maria Bonafede a déclaré souhaitable que le pape Benoît XVI « sache dialoguer avec les autres Églises chrétiennes » et « abandonne la notion de primat de l'Église catholique romaine sur les autres ». Elle s'est aussi prononcée contre la présence de crucifix dans les lieux publics. Enfin, elle a déclaré que « la foi chrétienne est incompatible avec l'injustice économique, comme elle était incompatible avec le nazisme et l'apartheid ».

La Table vaudoise compte en tout environ 30 000 fidèles, en France dans quelques vallées alpines et, principalement, dans le Nord de l'Italie, essentiellement dans le Piémont. On trouve par exemple au palais Cavagnis de Venise une Foresteria Valdese, maison d'hôtes des Églises vaudoises et méthodistes associées. La Table vaudoise compte également quelques communautés en Amérique latine (Uruguay, Argentine). Les vaudois comptent en totalité 45 000 fidèles en 2013[7].

Le , pour la première fois dans l'histoire, un pape s'est rendu dans une église évangélique vaudoise au cours de sa visite apostolique à Turin, les 21 et , le pape François a en effet été reçu au temple vaudois de Turin, située sur le cours Victor-Emmanuel II, par notamment le pasteur Eugenio Bernardini, modérateur de la « Table vaudoise » – réunion d'églises vaudoises et méthodistes – et le pasteur Paolo Ribet[18].

Pratiques

À la différence des catholiques, les vaudois ne comptaient pas de prêtres dans leurs rangs : seulement des « barbes », sortes de pasteurs qui, après trois ans d'apprentissage des textes et de visites auprès de « barbes » plus anciens confessaient et présidaient des cérémonies. Les vaudois de Bohême furent plus durement persécutés par l'Inquisition : une partie d'entre eux rejoignit les hussites.

Lors de la Réforme, les vaudois envoyèrent deux des leurs en Suisse pour connaître l'avis de réformateurs comme Œcolampade et Guillaume Farel.

Doctrine

L'entrée de la faculté de théologie vaudoise, à Rome

À l'origine, il y avait surtout la volonté de maintenir la doctrine évangélique face aux dérives supposées de la papauté[19], en particulier la promotion de la "pauvreté évangélique" face au luxe du clergé. Par la suite, la doctrine des vaudois se précisa lors de colloques (Laus - 1526, Chanforan -1532) ; la base étant la connaissance de l'Évangile, de l'Ancien et du Nouveau Testament.

Les aspects principaux sont :

  • L'Écriture est la seule règle de la foi et des cœurs.
  • Tout homme et toute femme initié à la connaissance de l'Écriture peut prêcher.
  • Il est bon que le culte soit fait en langue populaire et que chacun use de la Bible.
  • La foi est un don de Dieu. Elle comprend l'amour du Seigneur et l'obéissance à ses commandements.
  • La messe du culte romain ne vaut rien.
  • Les indulgences ne valent rien. Le purgatoire est une fable.
  • Tout ce que l'on fait pour le salut des morts est inutile.
  • Jésus est le seul intercesseur. La vénération des saints est une idolâtrie.
  • Le clergé romain ayant perverti la doctrine et les sacrements des apôtres, et n'imitant pas leur exemple, n'a aucune autorité.
  • Le baptême n'est qu'un signe de régénération. Celle-ci n'aura réellement lieu que lorsque l'enfant aura une foi véritable. Les seuls sacrements reconnus sont le baptême et la sainte Cène.
  • Le mariage est dissous par l'adultère.
  • La doctrine des vaudois est résumée dans un ancien poème en occitan[20] : La Nòbla Leiçon (La Noble Leçon du XIIe siècle)[21].

Culture

Radio Beckwith Evangelica de Luserna San Giovanni est jumelée avec Ràdio Occitània, une station radio associative toulousaine créée en 1981 à la suite de la légalisation par François Mitterrand des radios libres. Elle participe à la promotion de la langue et de la culture occitane. Radio Beckwith a été fondée en 1984 en tant que radio communautaire liée à l'Église évangélique vaudoise et se caractérise par une attention portée au territoire, aux activités culturelles, de jeunesse et de bien-être social. Le diffuseur tient son nom du général anglais Charles Beckwith, un vétéran de la bataille de Waterloo, un bienfaiteur qui a contribué à la culture et à l'éducation des vallées vaudoises dans la première moitié des années 1800.

Notes et références

  1. Jean Benoit, Histoire des Albigeois, et des Vaudois, ou Barbets; - Paris, Jacques Le Febore 1691, Jacques Le Febvre, (lire en ligne)
  2. Jean Léger, Histoire generale des eglises evangeliques des Vallees de Piemont ou Vaudoises, Chez Jean Le Carpentier, (lire en ligne)
  3. Pierre Boyer et Abel Boyer, Abrege de l'histoire des Vaudois ou on voit leur origine: comme Dieu à consérvé la religion chrêtienne en sa pureté parmi eux, depuis le tems des apôtres jusques à nos jours, & les merveilles qu'il a faites pour leur conservation, avec les signalées & miraculeuses victoires, qu'ils ont remportées sur leurs ennemis. Comment ils ont été dispersés & leurs églises dissipées, & enfin comment ils ont été rêtablis contre l'espérance de tout le monde, chez Meindert Uitwerf, Marchand Libraire, (lire en ligne)
  4. Histoire des Vaudois, ou des habitans des vallées occidentales du Piémont ... Tome premier [-seconde partie!, (lire en ligne)
  5. (en) Narrative of an Excursion to the Mountains of Piedmont in the Year 1823. And Researches Among the Vaudois Or Waldenses, Protestant Inhabitants of the Cottian Alps ; with Maps, and an Appendix ..., (lire en ligne)
  6. Antoine Monastier, Histoire de l'église vaudoise depuis son origine et des Vaudois de Piemont jusqu'à nos jours: avec un appendice contenant les principaux écrits originaux de cette église, une description et une carte des vallées vaudoises actuelles, et le portrait d'Henri Arnaud, J. Kessmann, (lire en ligne)
  7. Gabrielle Cadier, « Les vaudois », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 8 juillet 2013
  8. Michel Jas, « Série “Les préréformateurs” (2) : La nébuleuse vaudoise », Réforme (hebdomadaire), (lire en ligne)
  9. décrits par Umberto Eco dans Le Nom de la rose
  10. Guide historique du Luberon vaudois, par Gabriel Audisio, page 17, Éditions du Parc naturel régional du Luberon mars 2002
  11. Guide historique du Luberon vaudois, par Gabriel Audisio, page 62, Éditions du Parc naturel régional du Luberon mars 2002
  12. Même avis pour Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, lire en ligne)., p. 119-121
  13. « La Bible d’Olivétan – Editions CAEF » (consulté le )
  14. « Histoire des Vaudois », sur le site du Musée virtuel du protestantisme (consulté le )
  15. (it) « Valdesi: il pastore Eugenio Bernardini eletto nuovo moderatore », asca.it, 31 août 2012
  16. « Italie. L'Eglise vaudoise, une vieille hérésie si moderne », Courrier International, (lire en ligne)
  17. « L’Église vaudoise aujourd’hui », Évangile et Liberté, (lire en ligne)
  18. Programme du pape François à Turin, les 21 et 22 juin
  19. Cité par Jean Léger, « Le Traité de l'Antichrist », sur Info-Bible
  20. En ce qui concerne la date de ce texte, cf. Lafont (Robert) et Anatole (Christian), Nouvelle histoire de la littérature occitane, Presses universitaires de France, Paris, 1970, page 248, ainsi que la référence suivante : www.tesionline.com.
  21. Antonino de Stefano, La Noble leçon des vaudois du Piémont : Texte critique, introduction et glossaire, Champion, (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Eugène Arnaud, Les Vaudois du Dauphiné, Éditions Ampelos.
  • Bernard Appy, Histoire d'une famille vaudoise du Luberon, Éditions Ampelos.
  • Jeanne Decorvet, L'Épopée vaudoise, Excelsis éditeur.
  • Bernard Gonnet, Les Vaudois au Moyen Âge, 1976.
  • Jean Groffier, Le Feu ardent des Vaudois, 1981, Edisud.
  • Vaudois languedociens et pauvres catholiques, Cahiers de Fanjeaux no 2, Privat éditeur, 1967.
  • Giovanni Gonnet, Le Cheminement des vaudois vers le schisme et l'hérésie, Cahiers de civilisation médiévale no 19, 1976.
  • Antoine Monastier, Histoire de l'Église vaudoise, depuis son origine et des vaudois du Piémont jusqu'à nos jours, 2 tomes, 1847.
  • Maurice Pezet, L'Épopée des vaudois, Seghers éditeur.
  • Bernard Schira, « La glorieuse rentrée des Vaudois du Piémont », Passé simple. Mensuel romand d'histoire et d'archéologie, no 58, , p. 19-21.
  • Giorgio Tourn, Les Vaudois, l'étonnante aventure d'un peuple-église, 1999, éditeur Claudiana.
  • (it) Jean-Pierre Viallet, La Chiesa Valdese di fronte allo Stato fascista (1922-1945), Turin, Claudiana, , 423 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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