Nationalisme révolutionnaire

Le nationalisme révolutionnaire, également connu sous l'acronyme NR, est un courant d'idées situé à l'extrême droite. Cette théorie idéologique appelle à créer une communauté nationale unie par un but et un destin partagés ; elle est considérée comme une variante du nationalisme qui combine le conservatisme sociétal idéologiquement de droite, avec une économie fortement socialiste idéologiquement de gauche.

Pour les articles homonymes, voir NR.

L'aigle national-révolutionnaire, principale symbolique de la mouvance.

Les partisans de cette idéologie sont appelés « NR » ou « Nationaux-révolutionnaires ». Cette mouvance a la particularité de prôner une Troisième voie pour s'opposer à la fois à la droite libérale et capitaliste et à la gauche internationaliste.

Cette forme de nationalisme se distingue d'autres courants par son fort socialisme, par un refus d'une Union des droites et son soutien à des mouvements très différents les uns des autres selon les circonstances stratégiques et géopolitiques.

Les nationaux-révolutionnaires prônent ouvertement une politique antiatlantiste, antiaméricaine et antisioniste.

La mouvance identitaire française est en partie issue de la mouvance nationaliste-révolutionaire.

Les caractéristiques du nationalisme révolutionnaire

  • La nation considérée comme une unité organique, à défendre, à rebâtir ou à créer.
  • La défense d'une identité pan-européenne et le refus des influences étrangères.
  • Un refus de s'identifier à l'Occident au profit de l'identification à l'Europe.
  • Un refus du matérialisme, de l'américanisme, du capitalisme et du marxisme.
  • La recherche d'une Troisième voie, comme dépassement à la fois du capitalisme libéral et du communisme marxiste.
  • À l'époque de la Guerre froide, une opposition radicale au « système de Yalta » et au condominium américain-soviétique.
  • Un soutien aux mouvements nationalistes du Tiers-Monde (arabes, est-asiatiques, indiens, latino-américains etc...) et la recherche d'alliés parmi ceux-ci.
  • Un rejet de l'antiracisme et du racisme primaire au profit d'une idéologie ethno-différencialiste.
  • Une volonté de se distinguer nettement des Droites jugées conservatrices, bourgeoises, réactionnaires, cléricales ou "théocratiques" , ainsi que d'une grande partie de l'école philosophique contre-révolutionnaire.
  • La volonté de créer un Front uni anti-système.
  • L'adoption d'une rhétorique empruntée au léninisme, comme l'usage intempestif des termes impérialisme, capitalisme, réaction, compradore, etc.

Idéologie

Le nationalisme révolutionnaire est un mélange de nationalisme, de conservatisme sociétal (en prônant la défense des traditions) et de progressisme socio-économique avec une vision socialiste de la société[1]. Farouchement traditionalistes, anticapitalistes, antisionistes et anti-américains, les NR prônent un socialisme de type nationaliste, s'opposent au libéralisme sous toutes ses formes, repudient l'atlantisme, ils prônent la destruction de l'"ordre bourgeois". Leur idéologie est donc syncrétique. La plupart sont chrétiens de confession catholique, d'autres seraient néopaïens.

Les mouvements nationaux-révolutionnaires européens ont également une particularité : ils ne se reconnaissent pas dans la notion d'"Occident" qu'ils voient comme une entité géopolitique globaliste cosmopolite contrôlée par les États-Unis et Israël. Ils se réfèrent cependant volontiers à l'Europe en tant que continent de leurs ancêtres. Ainsi, les nationaux-révolutionnaires prônent un anti-occidentalisme politique mêlé avec un antisionisme européen.

Partisans de la création d'une "Grande Europe" débarrassée de l'influence des États-Unis, les nationaux-révolutionnaires prônent le Nationalisme culturel, le Nationalisme économique et une sorte de Nationalisme européen qui serait inclusif uniquement avec les individus aillant des origines européennes.

Ils sont favorables au populisme voire à la création d'une élite révolutionnaire et s'opposent à l'immigration, ils prônent une "Troisième position", refusent à la fois l'antiracisme et le racisme primaire suprématiste pour une idéologie ethno-différentialiste. Le nationalisme révolutionnaire regroupe plusieurs branches, se réclamant de la Révolution conservatrice allemande, du Cercle Proudhon français, du sansepolcrismo italien voire de la Commune de Paris. Ils sont considérés comme étant des "fascistes" par leurs opposants de gauche[2] et comme des "marxistes" ou des fascistes de gauche par leurs opposants de droite, cependant, les NR rejettent l'internationalisme marxiste, leur idéologie diffère également du Fascisme historique.

Ils soutiennent l'existence de la religion, la considérant comme étant liée à la tradition. Certains sont également adeptes de la Tradition primordiale. Le nationalisme révolutionnaire est présent dans des pays à majorité catholique comme l'Italie et la France.

Les nationaux-révolutionnaires rejettent également les idéologies considérées comme trop réactionnaires et la plupart rejettent la Monarchie tout comme les républiques jugées "fantoches" ainsi que certaines formes de progressisme (en particulier sociétales). Comme les autres mouvements classés à l'Extrême droite, les nationaux-révolutionnaires manifestent une méfiance envers la Franc-maçonnerie. Rejetant le conservatisme classique, "bourgeois", ils prônent un conservatisme s'alliant avec le socialisme et le solidarisme nationaliste.

Les combats des NR se situent à la marge de ceux menés par l'extrême droite électoraliste. Les NR ne nient pas l'existence des classes sociales, sont axés dans la lutte contre l'immigration et le capitalisme, ils s'opposent à la présence américaine en Europe ainsi qu'à l'Union européenne, à l'OTAN et au cosmopolitisme[1]. Ils se sont aussi impliqués dans le combat écologiste. Ils soutiennent les mouvements nationalistes arabes et rejettent violemment le sionisme.

Pour Nicolas Lebourg:

« Les NR, mêlant dès lors la propagande maoïste à celle de la Révolution Conservatrice allemande, se présentent tels les « Nouveaux Résistants » en lutte contre ce « Système », un « totalitarisme » libéral qui voudrait imposer son matérialisme cosmopolite grâce à ses « collabos » qui favoriseraient l’immigration. Celle-ci ne serait qu’une « arme capitaliste » pour détruire les fondements ethno-culturels des peuples et en faire des consommateurs standardisés[1]. »

Actuellement, en politique étrangère, les NR soutiennent la cause palestinienne, le régime baathiste syrien [3] et l'Iran. Auparavant, les NR soutenaient l'Égypte de Nasser ainsi que l'Irak baasiste (sans prendre parti entre l'Irak de Saddam Hussein et l'Iran de Khomeini, les deux pays étant considérés comme des alliés par les NR à l'époque).

Le nationalisme révolutionnaire est décrit par ses partisans comme une tendance associant une vision nationaliste du monde et une vision socialiste de la société, avec des références et des thématiques attribuées traditionnellement à la gauche. Les NR revendiquent une filiation avec le national-bolchevisme et le national-syndicalisme ; ils militent à ce titre pour la création d’un « front anti-système », regroupant les ennemis radicaux du système, et qui serait une jonction entre l'extrême gauche et l'extrême droite.

Refusant à la fois le capitalisme libéral et le communisme égalitariste, d'où le terme de « Troisième voie » ou tercérisme, les NR prônent, dans un même temps, nationalisme et socialisme (Socialisme national). Il s'agirait d'un socialisme à l'échelle continentale qui permettrait l'émergence d'un empire européen respectant les différences culturelles et ethniques, débarrassé d'un capitalisme destructeur des identités. Les NR rejettent aussi le racisme traditionnel suprémaciste, au profit d’une conception différentialiste de la société, un différentialisme garant de la préservation des différentes identités culturelles et ethniques propres à chaque peuple. Les nationalistes révolutionnaires rejettent donc le libéralisme et ce qu'ils considèrent comme sa tendance à abattre les frontières, à mélanger les peuples et uniformiser les cultures, faisant disparaître leur unicité. Ils développent de ce fait une rhétorique violemment hostile à l'immigration.

Les NR revendiquent une filiation avec des personnalités aussi diverses que Auguste Blanqui, Corneliu Zelea Codreanu, Pierre-Joseph Proudhon, Georges Sorel, Édouard Berth, Manuel Hedilla, Ramiro Ledesma Ramos, Juan Peron, Ernst Jünger, Ernst Niekish, les frères Gregor Strasser et Otto Strasser, Francis Parker Yockey ou Jean Thiriart.

Parmi les dirigeants politiques mondiaux contemporains, Hugo Chávez, Fidel Castro[4] et Mahmoud Ahmadinejad[5] inspirent du respect aux NR pour leur opposition à l'impérialisme américain, et sont souvent cités dans leurs publications. Les nationalistes-révolutionnaires ont également apporté leur soutien, selon les époques, à des dirigeants nationalistes arabes comme Gamal Abdel Nasser, Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi, Hafez el-Assad puis Bachar el-Assad.

Parmi les symboles utilisés par le nationalisme révolutionnaire on retrouve les couleurs rouge et noire (en référence à la première Phalange) et le trident (emprunté au solidarisme russe).

Des membres du courant NR se rapprochent du mouvement eurasiste dans l'ex-URSS, du péronisme, du panhispanisme ou du bolivarisme en Amérique latine, ainsi que du baasisme ou du kadhafisme dans les pays arabes. Ils ont soutenu des personnalités telles que Juan Peron, Georges Habache, Ilich Ramirez Sanchez[6] ainsi que Mahmoud Ahmadinejad selon les époques.

Certaines personnalités d'extrême droite proches du courant national-révolutionnaire ont par le passé milité à gauche voire à l'extrême gauche et conservent des idées économiques de gauche associées à un nationalisme exacerbé. Ces personnalités sont souvent décrites comme rouges-brunes ou national-communistes. C'est le cas notamment de Jean Thiriart. En dépit de l'anticommunisme affiché par les nationalistes révolutionnaires, ceux-ci affichent de la sympathie pour un certain nombre de régimes de gauche anti-impérialistes et également nationalistes[3]. Dans la même registre, Jean Thiriart, national-communautariste belge, a également été proche de la République populaire de Chine[3]. Les nationalistes révolutionnaires sont généralement considérés comme des partisans de l'autoritarisme de par leurs soutiens à de nombreux régimes considérés comme dictatoriaux au nom de l'anti-impérialisme.

Histoire par pays

Le terme de nationalisme révolutionnaire désigne en fait un très large courant, caractérisé avant tout par une volonté de dépasser le clivage droite-gauche. Si, en France, on parle de courant nationaliste-révolutionnaire, en Allemagne on préfère employer le désigner comme nationalrevolutionär. En Italie, on parle d'area nazionalrivoluzionaria milieu » national-révolutionnaire)[7]. L'historien allemand Schüddekopf a voulu résumer la complexité de ce courant en disant qu'il regroupait « les gens de gauche de la droite » (die linken Leute von rechts)[8].

France

En France, le nationalisme révolutionnaire est apparu en contrepied après la fin de l'Algérie française et était l'idéologie de plusieurs organisations telles que le GUD, ainsi que Troisième Voie, les Groupes nationalistes révolutionnaires, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), le Mouvement nationaliste révolutionnaire, Unité Radicale, Nouvelle résistance. Le Groupe union défense (GUD) En 2017, le GUD devient le Bastion social[9], mais le Bastion social sera dissous par décret en 2019.

François Duprat est l'un des principaux théoriciens français du nationalisme révolutionnaire. Il écrit plusieurs ouvrages : Manifeste du nationaliste révolutionnaire et Le Ba'as, idéologie et histoire. Il fut un ami de Maurice Bardèche et il écrivait dans Défense de l'Occident. Pour Duprat: "Le nationalisme révolutionnaire envisage la France comme une nation colonisée, qu'il est urgent de décoloniser. Les Français se croient libres alors qu'ils ne sont, en vérité, que les jouets des lobbies étrangers, qui les grugent et les exploitent, grâce à la complicité d'une fraction des classes dirigeantes, à qui ces lobbies jettent quelques morceaux de leur festin."

Ayant des liens avec le Fatah et le Front populaire de libération de la Palestine[10], il aurait, aux côtés de Maurice Bardèche, joué un rôle non négligeable dans l'antisionisme d'extrême droite. En 1967, il crée un Rassemblement pour la libération de la Palestine[11]. Il publie l'hebdomadaire Les Cahiers européens et la Revue d'histoire du fascisme. Duprat a par ailleurs été le co-fondateur du Front national.

Lors de la guerre des Six Jours, les NR français soutenaient la coalition arabe, Duprat en tête[12]. Une partie du Front national fut lié à la mouvance NR.

Duprat est tué le lors d'un attentat revendiqué par deux groupes sionistes dont un groupe terroriste inconnu : le « commando du souvenir »[13]. Il laissa un héritage idéologique à la mouvance NR française.

En 1998 est créé le groupe Unité radicale, née d'une alliance entre plusieurs groupes NR, respectivement l’alliance du Groupe union défense (GUD), de Jeune Résistance et de l’Union des cercles de résistance.

Après l'attentat raté de contre le président Jacques Chirac par Maxime Brunerie, membre du Mouvement national républicain et proche de la nouvelle équipe dirigeante d'Unité radicale constituée après le départ de Christian Bouchet, le mouvement fut dissous par décret en application de la loi du pour cause d'idéologie raciste et discriminatoire, antisémitisme, encouragement de la discrimination, de la haine et de la violence[14].

En France, de 2010 à 2019, la mouvance NR est principalement représentée par le Groupe union défense (alors devenu la plus ancienne organisation NR en France), le GUD, actif de 1968 à 2017 (il est mis en sommeil en 2017 au profit du mouvement Bastion social, mouvement dissous par décret en 2019.) En 2013, le GUD participe à la manif pour tous contre le mariage homosexuel[15], 2013 est aussi l'année où l'extrême droite radicale est particulièrement active.

En 2017, le GUD est mis en sommeil pour le Bastion social, créé par des membres du GUD lyonnais. En 2019, le président de la République Emmanuel Macron, au dîner du CRIF prend la décision de dissoudre le Bastion social[16],[17],[18]. Les membres du BS manifestent leur colère[19]. Le , le Bastion social est dissous.

Allemagne

C'est dans l'Allemagne de Weimar, alors que les théories de la "Konservative Revolution" (expression popularisée par Hugo von Hofmannsthal) sont remarquées. La révolution conservatrice avait cinq courants, le troisième courant était celui des "nationaux-révolutionnaires" ("Nationalrevolutionäre") apparaît, et ce courant se divise en deux branches, le nationalisme révolutionnaire soldatique dont les théoriciens principaux sont Ernst Jünger, Franz Schauwecker ou Werner Beumelburg, et le courant "national-bolchevique" dont les théoriciens sont Ernst Niekisch, Karl-Otto Paetel ainsi que les frères Strasser [20] dont on a dit qu'ils étaient les « gens de gauche de la droite » (Linke Leute von rechts)[21]. Il y a d'autres auteurs et théoriciens qu'Armin Mohler considère comme proches des nationaux-révolutionnaires mais qui n'en faisait pas totalement partie, comme Friedrich Hielscher[22]. Leur élan révolutionnaire et leur formation prussienne se conjuguent pour soutenir leur volonté de détruire « l’ordre bourgeois » ; leur « nationalisme de soldats » ne fait plus qu’un avec le « socialisme des camarades ». Un sentiment tragique aigu de l’histoire et de la vie constitue la toile de fond, sombre et lumineuse à la fois, de leur aventure révolutionnaire.

Le mouvement national-révolutionnaire allemand sera divisé lors de l'ascension d'Adolf Hitler, une partie non-négligeable rejoindra la résistance allemande anti-nazie (tels que Ernst Niekisch, Karl Otto Paetel et Friedrich Hielscher), le Front Noir d'Otto Strasser est interdit sur ordre d'Hitler. Cependant d'autres nationaux-révolutionnaires rejoindront les nationaux-socialistes, mais une grande partie des nationaux-révolutionnaires ayant rejoint la SA seront liquidés lors de la Nuit des longs couteaux, d'autres comme Ernst Jünger resteront distants par rapport à la politique. Le nationalisme révolutionnaire allemand réapparaîtra qu'après la Seconde Guerre mondiale, popularisé par d'anciens membres de la Wehrmacht refusant le capitalisme américain et le communisme soviétique.

En Allemagne de l'Ouest en 1949, un parti nationaliste composé d'anciens soldats et généraux de la Wehrmacht fait son apparition, le Sozialistische Reichspartei, fondé et dirigé par Otto Ernst Remer reprend une partie importante de l'idéologie strasseriste (Idéologie mêlant ultranationalisme et socialisme), le parti obtient de bons scores aux élections régionales. Ce parti prône ouvertement l'anti-américanisme. Le SRP prônait la « troisième force » en opposition au capitalisme et au communisme[23]. Le SRP est interdit en 1952 par les autorités ouest-allemandes pour reconstitution du parti nazi.

L'Union sociale allemande (en) qui succède au Front Noir sera créée par Otto Strasser après la Seconde Guerre mondiale, le 17 juin 1956 et dissoute le 25 mai 1962.

Otto Ernst Remer, ancien général de la Wehrmacht, membre fondateur du Sozialistische Reichspartei, était opposé à l'occupation de l'Allemagne, ainsi qu'à l'état fédéral de l'Allemagne de l'ouest (en quoi il voyait un état fantoche des États-Unis)[24], il fuit en Égypte[25] (alors dirigée par le nationaliste arabe Gamal Abdel Nasser, dont Remer sera l'un des conseillers). En Égypte, Remer se livrera également au trafic d'armes (le régime de Fidel Castro sera l'un des clients de Remer[26]). De retour en Allemagne de l'ouest dans les années 1980, Remer créa le « Mouvement pour la liberté allemande » (MLA), un mouvement nationaliste révolutionnaire allemand prônant la réunification de l'est et de l'ouest allemands et le retrait des forces de l'OTAN[24].

De 1991 à 1994, Remer publie un bulletin d'information politique intitulé Remer-Depesche, contenant sa philosophie politique. Il est poursuivi pour Incitation à la haine raciale. C'est le début du Procès Remer, mais Remer s'enfuira en Espagne où il mourra à l'âge de 85 ans.

Argentine

En Argentine, alors que Juan Peron est renversé par un coup d'État en 1955 appelé Révolution libératrice, des groupes de ce que l'on appelle la Résistance péroniste se forment, parmi eux, des groupes liés au nationalisme révolutionnaire tels que le Mouvement nationaliste Tacuara et la Concentración Nacional Universitaria. Ils forment l'aile droite de la Résistance péroniste et, avec d'autres groupes péronistes, luttent contre le gouvernement de Révolution libératrice[27] puis celle de la Dictature de la Révolution argentine, en espérant le retour de Juan Perón. En général, l'Argentine de Perón a été soutenue par les NR des autres nations.

Dans les années 1980-1990, des militaires argentins nationalistes des Carapintadas furent impliqués dans deux tentatives de Coup d'état, leur chef Mohamed Alí Seineldín, opposant à l'impérialisme américain ainsi qu'à l'impérialisme britannique fût un fervent nationaliste catholique[28].

Belgique

En 1962, Jean Thiriart, ancien militant d'extrême gauche converti au nationalisme pan-européen créa le réseau pan-européen Jeune Europe, qui s'étendra principalement en Belgique, en Italie et en Allemagne. Le réseau Jeune Europe a été le premier mouvement transcontinental influent à faire du nationalisme révolutionnaire sa doctrine.

Le , Thiriart publie le Manifeste à la nation européenne. Même si le mouvement est encore très « marqué à droite », notamment par un anticommunisme virulent, il se concentre désormais sur des objectifs européens : « une Europe unitaire, puissante, communautaire en réaction — et en dehors — contre le bloc soviétique et le bloc des États-Unis »[29].

L'année commence par une grève des médecins belges. Le fait que plusieurs médecins soient membres de la direction de Jeune Europe profite au mouvement. En paraît le livre de Jean Thiriart : Un empire de 400 millions d'hommes. Son journal, qui tire normalement à 10 000 exemplaires, va passer à 30 000 à l'occasion des élections communales.

Jeune Europe aura sa propre revue : La nation européenne

En 1966, Thiriart prend la décision de créer les brigades européennes, ces brigades sont censées être des brigades de lutte anti-américaine, Thiriart tentera de contacter les chefs d'États de pays non-alignés.

Thiriart rencontre Zhou Enlaï à Bucarest, pendant que d'autre cadres visitent la Bulgarie, la Yougoslavie et la Roumanie.

La presse de Jeune Europe va par ailleurs pouvoir publier des interviews avec plusieurs personnalités de l'époque tel que Juan Peron exilé en Espagne franquiste, Ahmed Choukairy de l'Organisation de Libération de la Palestine qui donnera sa bénédiction à Jeune Europe[30].

Thiriart prend également contact avec le dirigeant nationaliste arabe Gamal Abdel Nasser à qui il rend visite en 1968[31]. En 1968, un militant de Jeune Europe, Roger Coudroy alors engagé dans la guérilla palestinienne du Fatah écrit un livre : J'ai vécu la résistance palestinnienne. Il sera tué le par l'armée israélienne[31].

Faute de financement pour les Brigades européennes, Thiriart met fin à Jeune Europe en 1969. Cependant, Thiriart n'abandonnera pas la politique, il rencontra et inspira Alexandre Douguine, le théoricien du néo-eurasisme. Sa doctrine influence les mouvements nationaux-révolutionnaires et nationaux-bolcheviques pan-européens.

Depuis 1999, le nationalisme révolutionnaire en Belgique est représenté par Mouvement Nation, qui se réclame du Solidarisme et du Belgicanisme.

Italie

En Italie, le nationalisme révolutionnaire est apparu après la Seconde Guerre mondiale avec les Fasci di Azione Rivoluzionaria, un mouvement de résistance à l'occupation américaine. La plupart des membres des FAP deviendront des membres influents du nationalisme révolutionnaire italien au sein du MSI comme Roberto Mieville ou encore Pino Rauti, ce dernier dirigera le Centro Studi Ordine Nuovo et sera un membre influent. Les NR italiens se réclament du Socialisme national et sont les héritiers du « troisième fascisme » de la République sociale italienne. Ils forment l'aile anti-atlantiste et anti-imperialiste du néo-fascisme. Ils admirent le leader fasciste Benito Mussolini mais aussi le leader justicialiste argentin Juan Peron et les révolutionnaires Fidel Castro et Che Guevara[32],[33] (cette admiration vient du fait que ces figures luttaient contre les Américains et aussi du fait de leurs participations à la Révolution cubaine, qui a été une révolution nationaliste de base avant la conversion du régime au Marxisme-léninisme.). Les NR jouèrent un grand rôle lors des Années de plomb italiennes dans les années 1970-1980, des groupes armés d'extrême gauche et les groupes armés d'extrême droite se battent contre le gouvernement italien. Les membres des groupes armés d'extrême droite se revendiquent « nationalistes révolutionnaires », mais sont considérés comme « fascistes » par le gouvernement voir « nazi-maoïstes »[34]. En revanche, d'autres groupes d'extrême droite n'étaient pas liés à la mouvance NR. Les groupes tels que Terza Posizione, Lotta di popolo, Centro Studi Ordine Nuovo, etc. ont été impliqués dans des affaires judiciaires, mais ils ne furent pas aussi dangereux que les groupes armés d'extrême gauche. Parmi les personnalités célèbres du mouvement NR italien des années de plomb: Valerio Fioravanti, fondateur des Noyaux armés révolutionnaires, Francesca Mambro, compagne de Fioravanti et Massimo Morsello, membre des Noyaux armés révolutionnaires, musicien et co-fondateur de Forza Nuova. Beaucoup de NR italiens ont fui l'Italie après de nombreuses vagues d'arrestations, c'est le cas de Roberto Fiore et de Gabriele Adinolfi du groupe Terza Posizione (dont le slogan est "Ni front rouge, ni réaction : troisième position"), et de Massimo Morsello des Noyaux armés révolutionnaires qui ont fuient vers le Royaume-Uni et seront autorisés à revenir en Italie une dizaine d'années plus tard.

Les nationalistes révolutionnaires italiens furent par ailleurs des adeptes de Julius Evola mais s'appuient également sur les théories de Gabriele Adinolfi et de Pino Rauti.

Le nationalisme révolutionnaire italien est aujourd'hui représenté par des partis politiques comme Forza Nuova, le Mouvement social - Flamme tricolore et CasaPound[35].

Ukraine/Donbass

Depuis 2014, l'extrême droite radicale et plus particulièrement les NR en Europe se divisent au sujet de la Guerre du Donbass. Certains prenant parti pour les séparatistes pro-russes de la Novorossia[36] (Exemple: Action serbe, Forza Nuova, Unité nationale russe ainsi que d'anciens de la Troisième voie française[37], etc.) d'autres pour l'Ukraine (Bastion social, Groupe Union Défense, CasaPound, etc.).

Ainsi, de nombreux NR sont motivés par un choix pro-russe du fait que la plupart d'entre eux sont par ailleurs de fervents partisans de l'Eurasisme[38], d'autres motivés par la création d'un empire européen et les autres motivés par un anti-atlantisme et un anti-américanisme farouche ainsi que par solidarité avec les nationalistes russes en défendant des thèmes irrédentistes russes. Le journal italien L'espresso a rapporté que des militants nationalistes italiens servaient de mercenaires aux russes[39]. Les NR pro-russes considèrent également le gouvernement ukrainien comme un pantin américain.

Les NR pro-ukrainiens sont en faveur des Ukrainiens par opposition à l'impérialisme russe, craignant un néo-soviétisme ou voyant le régime de Vladimir Poutine comme étant un régime anti-national[40].

Activités

Nationalistes révolutionnaires manifestants contre l'OTAN et les USA en 2007.

Culture

Le site de la librairie en ligne Librad est tenu par des militants nationalistes-révolutionnaires (il existe trois sites « librad » : un français, un italien et un allemand)[41]. Il existe également en France les éditions Ars Magna.

En Italie, il y a les Edizioni di Ar d'orientation évolienne "traditionaliste-révolutionnaire" fondée par Franco Freda.

Manifestations

Les nationalistes révolutionnaires organisent des manifestations, commémoration à l'anniversaire de la mort du militant NR Sébastien Deyzieu[42], manifestations contre l'impérialisme américain[43], manifestations pro-palestiniennes[44]. Des NR ont par ailleurs participé à la Manif pour tous contre le mariage homosexuel et participent régulièrement aux manifestations contre l'immigration.

Presse

Les NR utilisent leur propre presse pour mettre en avant leurs idées via les revues ou journaux, telle que:

  • Défense de l'Occident : périodique ultranationaliste français, prônant un nationalisme occidental, révisionniste et pro-palestinien.
  • Eurasia : revue eurasiste italienne.
  • Volonté Européenne : revue ultranationaliste pan-européenne[45].
  • Rivarol : ce journal nationaliste français n'est pas affilié à la mouvance NR mais interviewe plusieurs membres de la mouvance NR.
  • Zentropa : d'abord site internet publiant en plusieurs langues (français, italien, espagnol, polonais…), se voulant culturel et métapolitique, proche de la CasaPound italienne, le groupe rédactionnel français publie depuis 2018 un magazine, Z-le mag[46].
  • Cazemate : journal nationaliste.

Musique

Il existe des groupes de musiques NR, principalement en Italie, le courant musical NR italien est appelé Musique alternative de droite, en France, le courant musical NR est lié au Rock identitaire français et possède plusieurs labels.

Centres sociaux

article détaillé : Centres sociaux de droite

La première occupation d'immeuble à laquelle le mouvement se livra sous la dénomination de CasaPound fut celle à laquelle procéda le à Rome un groupe de jeunes invoquant le sigle ONC/OSA (Occupations non conformes et Occupations à visée de logement, 'Occupazioni a Scopo Abitativo', en italien) et issus de l'expérience précédente de CasaMontag aux portes de Rome. L'édifice, un ci-devant bâtiment administratif sis au no 8 de la via Napoleone III, devint aussitôt le siège national du mouvement et de l'association CasaPound Italia. En 2010 y vivaient 23 familles, pour un total de 82 personnes[47]

Dans les deux années qui suivirent, CasaPound multiplia les occupations à Rome.

Action coup de poing

Les NR font également des actions coup de poing, notamment contre les "antifas", les militants de gauche, contre les militants sionistes mais également contre la police lors de manifestations qui dégénèrent. En Italie, des membres de Terza Posizione tentèrent également de renverser l'État.

Relations avec le Sud

Les NR entretiennent de bonnes relations avec les pays nationalistes du Sud et des mouvements chiites. L'Alliance pour la paix et la liberté, un parti européen nationaliste, entretient des relations avec la Syrie, le Parti Baas syrien, le Parti social nationaliste syrien et le Hezbollah chiite libanais[48].

CasaPound est aussi en relation avec la Syrie et soutien Bachar el-Assad[49], son organisme humanitaire SOLID aide les Serbes du Kosovo, les Syriens, les Palestiniens et les Karens[50].

Lutte armée

Plusieurs groupes NR italiens sont entrés dans la lutte armée entre les années 1970 et les années 1980, comme les Noyaux armés révolutionnaires, Lotta di popolo, Centro Studi Ordine Nuovo, Ordine Nero et Costruiamo l'azione. En revanche, les groupes NR français n'ont jamais dépassés le stade groupusculaire.

Le mouvement nationaliste révolutionnaire pan-européen Jeune Europe tenta la lutte armée via les brigades européennes, un de ses membres, Roger Coudroy, est mort en Palestine tué par l'armée israélienne.

Implications des NR dans des évènements majeurs et des conflits

Conflits

Événements

Partis politiques

Allemagne

Italie

Espagne

  • Mouvement social républicain (1999-2018)

Allemagne

Italie

Serbie

Pologne

Russie

Organisations

En activité

Inactives

Groupes armés

La plupart des groupes armés NR ont été interdits et soupçonnés d'être terroristes, d'autres ont tenté de créer des mouvements de résistance contre les gouvernements de leur pays. Parmi eux:

Personnalités

Notes et références

  1. Nicolas Lebourg, « Qu’est ce que le nationalisme-révolutionnaire » ? (1/2), Fragments sur les Temps Présents, le 9 mars 2009.
  2. « Extrême droite, fascisme et nationalisme révolutionnaire », sur www.gauchemip.org, (consulté le )
  3. Nicolas Lebourg, « L'étrange fascination de penseurs d'extrême droite pour des régimes d'extrême gauche », sur Slate, (consulté le )
  4. (it) « Casapound "celebra" Che Guevara e Castro? Insorgono i Giovani Comunisti », forlitoday.it, (lire en ligne).
  5. http://www.ecn.org/antifa/article/2082/iranfiore-con-ahmadinejad-contro-lobby-ebreoamericane
  6. « Disparition du fasciste Jacques Vergèssite », sur lesmaterialistes.com, (consulté le )
  7. Philippe Baillet, L'autre tiers-mondisme : des origines à l'islamisme radical, Saint-Genis-Laval, Akribeia, , 475 p. (ISBN 978-2-913612-61-7), p. 13-14
  8. (de) Otto-Ernst Schüddekopf, « Linke Leute von rechts ». Die nationalrevolutionäre Minderheiten und der Kommunismus in der Weimarer Republik, Stuttgart, Kohlhammer,
  9. Avril 2018 : Entretien avec l’historien Nicolas Lebourg « Le Bastion social marque le retour du nationalisme-révolutionnaire
  10. « Il établit des liens personnels avec la totalité des organisations néo-fascistes sises dans l’ensemble de l’Europe, et il collabore avec des mouvements arabes, en particulier les mouvements palestiniens al-Fatah et Front populaire de libération de la Palestine. », dans Nicolas Lebourg, François Duprat : idéologies, combats et souvenirs, mémoire de DEA, Université de Perpignan, 2000 ; « François Duprat semble le seul leader de cette mouvance à cultiver des sympathies pour les groupes palestiniens extrémistes, pro-syriens notamment », dans Roger Faligot et Rémi Kauffer, Le Croissant et la croix gammée, p. 254.
  11. « François Duprat, une histoire de l'extrême droite », Le Monde, (lire en ligne).
  12. https://www.territoires-memoire.be/aide-memoire-76/201812131058-plongee-chez-les-radicaux-de-l-extreme-droite/
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    Considérant que, pour des raisons inhérentes aux nécessités de l'ordre public, il convient de réprimer les manifestations d'une idéologie raciste et discriminatoire ;(…) »
    .
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Nicolas Lebourg, « Les nationalismes-révolutionnaires en mouvements : idéologies, propagandes et influences (France : 1962-2002) », thèse de doctorat en histoire, université de Perpignan.
  • Nicolas Lebourg, Le monde vu de la plus extrême droite : du fascisme au nationalisme-révolutionnaire, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, 2010, 260 p. (ISBN 978-2-354-12075-7)
  • (en) Martin A. Lee, The Beast Reawakens, , 546 p. (ISBN 978-0-415-92546-4, lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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