Nègre littéraire

Un nègre littéraire, ou simplement nègre, également appelé prête-plume[1] ou écrivain fantôme[2], est l’auteur sous-traitant et anonyme d’un texte signé par une autre personne, souvent célèbre.

Pour les articles homonymes, voir Nègre (homonymie).

L’emploi du mot « nègre » dans cette acception date du milieu du XVIIIe siècle, en référence à l’exploitation des populations noires d’Afrique[3]. L'expression étant aujourd'hui contestée en raison de son origine, les substituts « prête-plume » ou « écrivain fantôme » sont recommandés par le ministère de la Culture français et l'Office québécois de la langue française[1],[4].

Origine et contestation de l'appellation de « nègre » littéraire

Une référence aux esclaves d'origine africaine

Le mot « nègre », dérivé de l’adjectif latin niger noir »), désigne par métonymie une personne à la peau noire, originaire d'Afrique subsaharienne. Ce mot chargé de connotations négatives est aujourd’hui remplacé par « noir »[5], sauf raisons particulières comme une revendication identitaire par exemple (cf. la négritude)[6].

En relation avec la situation sociale des esclaves déportés par la traite des Noirs dans le monde occidental à partir du XVIe siècle, le mot « nègre » désigne dès le XVIIe siècle une personne que l’on fait travailler très durement et sans respect, le plus souvent dans les champs ou comme domestique[7].

C’est de cette fonction servile dans laquelle la personne exploitée n’a droit à aucune reconnaissance que viendra par analogie, au XVIIIe siècle, le sens d’auxiliaire qui effectue le travail d’un commanditaire qui s’en attribue le profit. Le Trésor de la langue française[8] donne la définition suivante : « personne anonyme qui rédige pour une personnalité, qui compose les ouvrages d’un auteur connu » avec des citations du XXe siècle (Georges Duhamel 1945, Tharaud 1937) ; le dictionnaire Le Robert donne, quant à lui, 1757 pour la première occurrence de ce sens, sans indiquer chez quel auteur ou dans quelle œuvre. On a alors la définition moderne d’une pratique très ancienne, associée par exemple à Alexandre Dumas père et qu’illustre le mot prêté à son fils : « Dumas ? Un mulâtre qui a des nègres. » C’est d’ailleurs Eugène de Mirecourt qui a vraiment lancé le terme dans son pamphlet sur Dumas en 1845[9].

Le mot « nègre » avec ce sens figuré n’apparaît pas dans le Dictionnaire universel de Pierre Boiste (1812), ni dans le Littré de 1872, ni dans le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle (p. 903, t. 11). Le Dictionnaire de l’Académie en 1932[10] se limite à un sens restrictif avec la définition suivante : « Il se dit, en langage d’atelier, d’un auxiliaire qu’on emploie pour préparer un travail, pour en exécuter la partie en quelque sorte mécanique. »

Les autres termes aujourd'hui préférés officiellement en France

Dans le domaine politique, on parle de « plume » pour celui qui écrit les discours, voire les livres d’une personnalité[9]. Ces plumes sont plus ou moins avouées ; parfois elles ne rédigent que des brouillons qui sont parachevés par la personnalité politique. Tels sont les cas d'Erik Orsenna pour François Mitterrand, Christine Albanel pour Jacques Chirac et, en 2007, Marie de Gandt[11],[12] et Henri Guaino, collaborateurs de Nicolas Sarkozy.

Dans le domaine littéraire, le terme de « plume » ou « prête-plume » est employé jusqu’au xve siècle, coïncidant avec le début du développement du commerce triangulaire et, avec lui, de l'esclavage des Noirs. Ce terme est resté utilisé par les Canadiens francophones. Ainsi, l'Office québécois de la langue française observe que le terme « nègre » provoque aujourd'hui des réticences en raison de sa très forte connotation, et suggère d'utiliser des termes plus neutres comme « prête-plume » et « écrivain fantôme », même s’ils sont d’un usage moins fréquent[1].

Au XVIIIe siècle, le terme consacré était celui d’« écrivain à gage », et dans le langage familier spécialisé des écrivains et des éditeurs, on trouve le mot « teinturier » avec le même sens[13]. Voltaire, lui, utilisait le terme de « blanchisseur[14] ».

Le mot « nègre » dérange aujourd’hui à cause de sa connotation raciste. On l’emploie ainsi souvent entre guillemets ou accompagné de l’adjectif « littéraire » et on a proposé des substitutions comme « écrivain privé », ou « écrivain sous-traitant », « rewriter », etc., mais leur emploi n’est pas vraiment établi. On trouve parfois des euphémismes comme « collaborateur » ou « documentaliste ».

En 2017, une pétition lancée à l'initiative de Nelly Buffon demande le remplacement de cette locution dans le Dictionnaire de l'Académie française.[9] En , la délégation générale à la langue française et aux langues de France propose d'utiliser l'expression « prête-plume »[15], recommandation confirmée par le ministère de la culture le selon un courrier adressé au Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN)[16].

Le métier de « nègre littéraire »

Exemples historiques

Par définition, les nègres littéraires sont des écrivains fantômes, mais la rumeur veut que beaucoup d’auteurs célèbres y aient eu recours et des spécialistes cherchent à le démontrer. Pierre Louÿs, en 1919[17], puis d’autres critiques comme Dominique Labbé[18] attribuent ainsi à Pierre Corneille la paternité de certaines œuvres de Molière, ce que conteste Georges Forestier, titulaire de la chaire des études théâtrales du XVIIe siècle de la Sorbonne[19]. Un débat analogue concerne entre autres Shakespeare soupçonné d’avoir collaboré avec d’autres dramaturges[20]. On discute aussi la part prise par Paul Arène dans l'écriture de certaines œuvres d’Alphonse Daudet comme les Lettres de mon moulin[21].

Le cas qui a popularisé l'image du « nègre littéraire » est celui d'Alexandre Dumas père et d'Auguste Maquet, le plus connu de ses collaborateurs de l'ombre. Maquet rédigeait une première mouture à partir de ses recherches historiques, puis celle-ci était récrite par Dumas, qui ajoutait son style d'écrivain ainsi que les épisodes issus de son imagination[22] Ainsi, une dizaine de pages écrites par Maquet pouvaient se voir multiplier par dix après le passage du romancier[22]. Certaines parties du premier jet ont été cependant reprises sans aucune modification, notamment dans Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo ou Vingt Ans après.

Eugène de Mirecourt est resté célèbre pour ses démêlés avec Dumas. Il a dénoncé, en 1845, dans un pamphlet raciste intitulé Fabrique de romans : Maison Alexandre Dumas & Cie, le fait que l’œuvre de Dumas était rédigée par d’autres. Il écrit que les collaborateurs du romancier « se ravalaient à la condition de nègres, travaillant sous le fouet d’un mulâtre ». Dumas a porté plainte et Mirecourt a été condamné à six mois de prison et à une amende pour diffamation[23]. Gérard de Nerval, Théophile Gautier, Octave Feuillet, Jules Janin, Eugène Sue, Anicet-Bourgeois, Paul Bocage auraient figuré parmi les écrivains fantômes de celui que Mirecourt désignait comme « le premier homme de couleur à avoir des nègres blancs »[24],[25].

Apollinaire a été l'un des deux nègres littéraires employés par l'avocat Henry Esnard pour rédiger le roman-feuilleton Que faire ? consacré à deux affaires criminelles datant de 1887 et 1888, les procès Pranzini et Prado[26],[27]. Ce feuilleton, signé « H. Desnar », a été publié dans Le Matin en 1900[27].

Plusieurs nègres littéraires sont devenus célèbres par eux-mêmes, comme Octave Mirbeau, ou H. P. Lovecraft, qui a prêté sa plume à divers auteurs de science-fiction. Colette, au début de sa carrière, a écrit la série des Claudine publiée sous le nom de son mari Willy.

Le général de Gaulle, alors à l’état-major de Philippe Pétain, a rédigé sur sa demande ce qui deviendra La France et son armée. Lassé d’attendre, de Gaulle fit publier le livre en le signant de son nom et se brouilla avec Pétain, malgré l’avant-propos où il lui rend hommage. De même, Emmanuel Berl est l'auteur de certains discours de Pétain en 1940[28].

David Armine Howarth fut l'écrivain fantôme de Ma terre et mon peuple, la première autobiographie du 14e dalaï-lama[29].

Pratique contemporaine

L’utilisation d’un nègre littéraire ou prête-plume est de mise pour les autobiographies ou les récits de personnalités célèbres dans le domaine de l'art, de la politique, du sport ou des faits divers comme :

La suspicion est fréquente à propos des auteurs et autrices prolifiques qui ont en même temps de lourdes activités publiques connues, comme Patrick Poivre d'Arvor[33], Jack Lang (François Ier, Laurent le Magnifique, Nelson Mandela), Alain Juppé (Montesquieu) ou François Bayrou (Henri IV, le roi libre)[34],[35].

C’est également le cas pour celles et ceux qui utilisent le travail de recherche effectué sous leur direction pour des mémoires ou des thèses et qui s’approprient ce travail sans toujours mentionner son origine[36]. Des révélations apparaissent d’ailleurs régulièrement avec des aveux qui lèvent une partie du secret comme avec Dan Franck ou Patrick Rambaud. Dans une enquête publiée en 2007 dans le Magazine des livres, Anne-Sophie Demonchy avance même que 20 % des livres d’aujourd’hui seraient écrits par des prête-plume[37].

Cette collaboration est cependant de plus en plus affichée comme celle de Max Gallo pour Au nom de tous les miens, signé par Martin Gray en 1971, ou, pour prendre un autre exemple récent, la publication posthume en de Mémoire cavalière de Philippe Noiret avec l’intervention d’Antoine de Meaux dont le nom figure sur la page de garde, mais cependant pas sur la couverture. Dans le vocabulaire de la maison d'édition, on parle parfois de « métis », lorsque le nom du nègre littéraire apparaît sur la couverture[38].

La pratique de « l'écriture fantôme » (parfois désignée par l'anglicisme ghostwriting) est courante auprès des entreprises pharmaceutiques et dans le monde médical où les publications sont signées de la plume d'universitaires qui ne les ont pas véritablement écrites[39],[40],[41]. Aujourd'hui, les départements marketing de certains groupes pharmaceutiques rédigent des articles qui sont ensuite signés par des leaders d'opinion et des universitaires[39],[40],[41].

La rémunération

Quant à la rémunération, selon Marc Autret, un prête-plume serait payé 10 à 30  la page plus un pourcentage, gardé secret, sur le bénéfice des ventes. Quand il n’y a pas de pourcentage, les « honoraires » sont de l’ordre de 75 à 100  la page.[42]

Une autre méthode consiste en une rémunération aux mots – un livre typique comptant environ 50 000 mots. Par exemple, les écrivains fantômes de « Ghostwriters Ink » demandent entre 12 000 $ et 28 000 $ (8 000 à 19 000 ) pour écrire un livre de cette taille, sans pourcentage sur les ventes[43], et les écrivains fantômes de « SEO Writer » demandent entre 10 000 $ et 12 000 $ (7 500 à 9 000 ) pour écrire un livre de cette taille, encore sans pourcentage sur les ventes[44].

Par ailleurs, les dernières années ont vu apparaître des métiers qui se déclinent sous le vocable « écrivain privé » ou « artisan rédacteur » et qui proposent leurs services au grand public. Ces personnes se chargent, selon la volonté de la clientèle, de correction d’œuvres, de réécriture partielle ou totale de documents, voire même de la rédaction complète de travaux à partir d’un matériau fourni[45].

Le plus souvent, les prête-plume reçoivent un tiers des droits d’auteur[38].

Le nègre littéraire comme personnage de fiction

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Le personnage du nègre littéraire est devenu un type littéraire, ce qui s’explique par l’expérience intime de certains écrivains qui ont écrit pour d'autres pour des raisons financières, mais aussi par le rapport trouble qui peut s'installer entre les deux personnes concernées. La manipulation n’est d’ailleurs pas à sens unique dans un certain nombre de cas et peut déboucher sur un drame. Ce thème permet également une satire du monde de l’édition, et repose parfois sur le comique fondé sur le quiproquo.

En littérature

  • 1987 : Plume de nègre de Hervé Prudon, éditions Mazarine
  • 1996 : La Machine à écrire de Bruno Tessarech (éditions Dilettante et Gallimard), qui ouvre son roman par cette définition : « le métier de nègre consiste à donner des idées aux cons et à fournir un style aux impuissants »[46]
  • 2004 : Les Nègres du traducteur de Claude Bleton (éditions Métailié)[47]
  • 2004 : Vocation nègre, anonyme (éditions Labor)[48]
  • 2006 : Je vous aime de Catherine Siguret (éditions Fleuve noir)[49]
  • 2007 : Double Je de Jean-Marie Catonné (éditions Héloïse d’Ormesson)[50]
  • 2007 : The Ghost (L’Homme de l’ombre) de Robert Harris
  • 2014 : La Tentation barbare de Pierre JB Benichou (éditions Kéro)

Au cinéma

À la télévision

Notes et références

  1. « prête-plume », Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
  2. Calque (traduction littérale) de l'anglais « ghost writer ».
  3. https://www.actualitte.com/article/monde-edition/negres-litteraires-ecrivains-fantomes-ces-auteurs-qui-ecrivent-pour-les-autres/63760
  4. « Langage : adieu au "nègre littéraire", bonjour au "prête-plume" », sur Franceinfo, (consulté le ).
  5. Maïté Koda, « L'emploi du mot "nègre" peut-il être considéré comme une simple "faute de langage"? », sur franceculture.fr, (consulté le )
  6. Camille Renard, « De l'esclave à la négritude : une histoire du mot "Noir" », sur franceculture.fr, (consulté le )
  7. Entrée « nègre » du Littré.
  8. Entrée « nègre » du TLFi, sur le site du CNRTL.
  9. Victor De Sepausy, « Pétition : et si l'Académie française supprimait le “nègre littéraire” ? », Actualitté, (lire en ligne, consulté le ).
  10. Entrée « nègre » du Dictionnaire de l’Académie, sur le site du CNRTL.
  11. Marie de Gandt parlera de son expérience de plume dans son livre Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique
  12. Anne Brigaudeau, « Sous la plume malicieuse de Marie de Gandt, la fabrique du discours à l'Elysée », sur francetvinfo,
  13. Entrée « teinturier » du Littré, édition de 1872 et supplément de 1876, repris sur le site de l’ATILF : « Celui qui élabore, corrige, refond les œuvres auxquelles un autre met son nom. Mme la comtesse de Beauharnais a fait présenter une comédie, elle a été reçue ; on ne doute pas que le sieur Dorat ne soit son teinturier, Bachaumont, Mém. secrets, 25 sept. 1775. « Il fait cela avec son teinturier », se dit d’un individu qui s’attribue un ouvrage qu’on l’a beaucoup aidé à faire ou qu’on a fait à sa place. ».
  14. Le général Manstein pressait Voltaire de revoir ses Mémoires. Le roi m’a envoyé son linge sale à blanchir, il faut que le vôtre attende, répondit Voltaire, qui venait de recevoir du roi de Prusse un paquet de vers à corriger. L’esprit de tout le monde, recueilli et mis en ordre par P.-J. Martin, Paris, Hetzel, 1859.
  15. « Nègre (littéraire) », Ministère de la culture - France Terme, (consulté le )
  16. L'expression “nègre littéraire” officiellement remplacée par “prête-plume”
  17. « Molière est un chef-d'œuvre de Corneille », revue Comœdia du 7 novembre 1919.
  18. (en) Dominique Labbé et Cyril Labbé, « Inter-Textual Distance and Authorship Attribution : Corneille and Molière », Journal of Quantitative Linguistics, vol. 8, no 3, , p. 213-231.
  19. Georges Forestier, « Dossier Corneille - Molière, ou : D’un vrai canular à une fausse découverte scientifique à propos des travaux de Dominique et Cyril Labbé »
  20. « Œuvre de jeunesse, Henri VI ne diffère pas beaucoup des drames des auteurs contemporains de Shakespeare. Aussi, ses détracteurs ont-ils voulu découvrir tantôt la main de Marlowe, tantôt celle de Kyd, de Peele, de Greene, de Lodge ou de Nashe outre celle de Shakespeare, lequel aurait révisé une œuvre déjà existante. » Jacques Brosse, Dictionnaire des œuvres de tous les temps et de tous les pays : littérature, philosophie, musique, sciences, t. III, Fa-Jo, viii-858 p., 20 cm (ISBN 978-2-221-50117-7), p. 373-374.
  21. Voir l'article Lettres de mon moulin. Le 16 décembre 1883, Paul Arène publie dans le journal Gil Blas un article en réponse à Octave Mirbeau qui contestait à Alphonse Daudet la paternité des Lettres de mon moulin. Il s’adresse à Daudet : « Puisqu'en notre siècle enragé d'exacts documents, il faut mettre les points sur les i et parler par chiffres, établissons, une fois pour toutes et pour n'en plus parler, qu'en effet, sur les vingt-trois nouvelles conservées dans ton édition définitive, la moitié à peu près fut écrite par nous deux, assis à la même table, autour d'une unique écritoire, joyeusement et fraternellement, en essayant chacun sa phrase avant de la coucher sur le papier. Les autres ne me regardent en rien et encore dans celles qui me regardent un peu, ta part reste-t-elle la plus grande, car si j'ai pu y apporter – du diable si je m'en souviens – quelques détails de couleur ou de style, toi seul, toujours, en trouvas le jet et les grandes lignes. » Paul Arène, « Pour un fait personnel », Gil Blas, , p. 1-2 (lire en ligne sur Gallica).
  22. Catherine Mory, La Littérature pour ceux qui ont tout oublié, Larousse, 2013 (lire en ligne).
  23. Émeline Amétis, « D'où vient l'expression "nègre littéraire" ? », slate.fr, (lire en ligne).
  24. Régine Deforges, « Il y a nègre et nògre », L'Humanité, (lire en ligne).
  25. Bernard Mouffe, Le droit au mensonge, Larcier, , 434 p. (lire en ligne).
  26. « Que faire ? », medias19.org, 2012.
  27. « Guillaume Apollinaire, Henry Desnar et Eugène Gaillet : Que faire ?, roman-feuilleton du Matin », fabula.org.
  28. Marc Riglet, « Le nègre juif du maréchal Pétain », dans Lire, 1er mars 2007.
  29. (en) Rajiv Mehrotra, Understanding the Dalai Lama, Viking. 2006. (ISBN 0670058106), p. 46
  30. Éric Dumoulin, Politiquement nègre, Robert Laffont, 2008, 159 p., (ISBN 978-2-221-10988-5).
  31. Dan Franck, Roman nègre, Grasset & Fasquelle, 310 p., (ISBN 978-2-246-73021-7).
  32. Catherine Siguret, Enfin nue ! Confessions d’un nègre littéraire, Intervista, coll. « Les mues », 223 p., (ISBN 978-2-910753-85-6).
  33. Rémi Duchemin, « Nègre, un métier d’ombre(s) », .
  34. Christophe Barbier et Aude Rossigneux, « Secrets et ragots », L'Express, (lire en ligne).
  35. M. A., « Un normalien sachant écrire… », Le Figaro, (lire en ligne).
  36. (de) « Akademische Ghostwriter gesucht? Business And Science GmbH » (consulté le )
  37. Anne-Sophie Demonchy, « Les nègres, acteurs fantômes de la République des lettres », Le Magazine des livres, no 5, .
  38. Jérôme Dupuis et Delphine Peras, « Les « nègres » s’affranchissent », L'Express, (lire en ligne).
  39. (en) Jeffrey R. Lacasse et Jonathan Leo, « Ghostwriting at Elite Academic Medical Centers in the United States », PLoS Med., no 7(2): e1000230, (lire en ligne) « Medical ghostwriting, the practice of pharmaceutical companies secretly authoring journal articles published under the byline of academic researchers, is a troubling phenomenon because it is dangerous to public health. Ghostwriting was once the “dirty little secret” of the medical literature, but this no longer is the case. Pharmaceutical companies have used ghostwriting to market sertraline, olanzapine, gabapentin, estrogen replacement therapy, rofecoxib, paroxetine, methylphenidate, milnaciprin, venlafaxine, and dexfenfluramine. Ghostwriting is now known to be a major industry. »
  40. (en) Leemon McHenry,, « On the Origin of Great Ideas: Science in the Age of Big Pharma », Hastings Center Report 35, no no. 6 : 17-19, (lire en ligne)
    « To some extent, academic medicine has long involved ghostwriting. Scientific writers have often written up the results of studies. But while this practice deprives the authors of the credit they rightly deserve, it does not threaten to undermine the scientific integrity of medical research. What is relatively new on the scene is industry-sponsored ghostwriting. (...) In the new, industry-sponsored ghostwriting, pharmaceutical companies fight for market share using "key opinion leaders" paid to sign on to articles authored by marketing departements. »
  41. (en) L McHenry, « Ethical issues in psychopharmacology », J Med Ethics, no 32(7): 405–410., (lire en ligne)
  42. Marc Autret, « Sur le négriat littéraire », sur son site personnel, 25 novembre 2005.
  43. Site de Ghostwriters Ink
  44. page des prix de SEO Writer.
  45. Christine Ferniot, « Écrivains familiaux, les nègres pour inconnus », dans Lire, 1er mars 2007.

Voir aussi

Bibliographie

  • E. Faux, T. Legrand, G. Perez, Plumes de l'ombre, les nègres des hommes politiques, Paris, Ramsay, 1991.

Articles connexes

Liens externes

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