Les Poupées russes (film)

Les Poupées russes est un film franco-britannique de Cédric Klapisch sorti en 2005. C'est la suite de L'Auberge espagnole (2002). Il est suivi en 2013 de Casse-tête chinois.

Pour l’article homonyme, voir Les Poupées russes.

Les Poupées russes
Réalisation Cédric Klapisch
Scénario Cédric Klapisch
Acteurs principaux
Pays d’origine France
Royaume-Uni
Genre comédie dramatique
Durée 125 minutes
Sortie 2005

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Ce film est une comédie de mœurs et une romance. Il a été apprécié par le public (près de 3 millions d'entrées en salles en France) et par la critique qui a salué l'originalité du ton de son auteur, son habileté à dépeindre la jeunesse des années 2000 avec humour et tendresse au travers des pérégrinations de son acteur fétiche, Romain Duris.

Synopsis

Suite de l'Auberge espagnole, le film montre les hésitations, les échecs et les problèmes sentimentaux de Xavier et de ses ami(e)s. Ils se demandent tous pourquoi ils n'ont pas encore trouvé l'âme sœur alors qu'ils gâchent toute nouvelle liaison de peur de passer à côté d'une meilleure. Les personnages ont un peu perdu leur innocence du premier film et ont beaucoup de peine à se faire à la vie active. Xavier rencontre William, le frère de Wendy par hasard. Le jeune homme lui raconte sa retrouvaille avec Natacha, une danseuse de ballet russe, qu'il va épouser prochainement à Saint-Pétersbourg. Parallèlement, il donne des nouvelles de sa sœur, dont il donne les coordonnées à Xavier.

Xavier a provisoirement laissé de côté son rêve de devenir écrivain, et son travail consiste à aider des « célébrités » à écrire leur autobiographie. Cependant il n'a pas de travail fixe et sa conseillère bancaire lui reproche son instabilité financière. Il finit par avoir une nouvelle opportunité : écrire le scénario d'une mini-série à l'eau-de-rose pour une grande chaîne télévisée nationale. Xavier saisit l'occasion de continuer son travail pour la mini-série à Londres où il collabore avec Wendy, qui accumule elle aussi les relations malheureuses. Côté vie privée, il a du mal à se fixer avec une fille et enchaîne les aventures amoureuses. Il continue de fréquenter sa meilleure amie Isabelle, qui l'héberge durant un temps et qu'il fait passer pour sa petite amie auprès de son grand-père, et son ex Martine, désormais mère célibataire d'un petit garçon.

Xavier retrouve donc Wendy à Londres, et loge chez elle de manière ponctuelle. Il l'aide à rompre avec son petit ami toxique et sans le réaliser, les deux amis se rapprochent de plus en plus. Ils finissent par entamer une relation. En parallèle, le jeune homme doit se rendre à Paris pour travailler comme nègre littéraire au mannequin Celia Shelburn. Il éprouve une grande fascination envers la jeune femme certes magnifique mais superficielle. Amoureux, Wendy et Xavier se rendent à Saint-Pétersbourg pour assister au mariage de William et Natacha. Alors qu'il passe un agréable séjour, il est contacté par Celia. La jeune femme est à Moscou et souhaite le voir. Xavier choisit de mentir à Wendy, qui lui fait une déclaration d'amour juste avant qu'il ne prenne le train. La jeune femme a en effet compris et le laisse décider seul de son destin. Xavier hésite, mais part tout de même, et passe la nuit avec Celia. Il entame un début de relation avec le mannequin mais comprend, lors d'une soirée en boîte de nuit, que cette relation est illusoire. Celia l'abandonne sans vergogne lorsqu'elle rencontre des amis. Il retourne à Saint-Pétersbourg mais Wendy l'évite.

Tous les anciens colocataires de Xavier à Barcelone arrivent à leur tour à Saint-Pétersbourg et, le jour du mariage de William et Natacha, Xavier parvient à se réconcilier avec Wendy. Les deux amants décident d'entamer une relation en prenant le temps et sans compliquer les choses.

Fiche technique

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Distribution

Production

Tournage

Le film est tourné dans les villes de Paris, Londres et Saint-Pétersbourg. Dans cette dernière, la rue parfaite dont il est fait mention dans le film, est la rue Rossi, elle est l'œuvre de l'architecte italien Carlo Rossi et date de 1830. C'est le modèle de la rue classique aux proportions parfaites, les immeubles qui bordent la rue font 22 m de haut, la rue mesure 22 m de large et sa longueur est de 20 fois sa largeur soit 440 m, sa perspective se termine par le Théâtre Alexandra sur la place Ostrovski.

Bande originale

Accueil

Public

Le public français se déplace en nombre pour voir Les Poupées Russes : avec 2,97 millions d'entrées en salles, il se classe à la 15e place du box-office en France en 2005

Le film rapporte au total 23 727 301 dollars (dont environ les trois-quarts en France) pour un budget estimé entre 10 et 12 millions[3]. Il fait 3 411 401 entrées en Europe, dont 2 812 775 en France[4] (ou un peu plus selon certaines sources[5]).

Critique

Les critiques français accueillent favorablement le film. D'abord ils ont pratiquement tous pris la peine d'aller le voir : le site Allociné répertorie 25 critiques[6], c'est rare. Et ils lui donnent une bonne note : en moyenne 3,8 sur 5, a calculé Allociné.

Sur le site internet Rotten Tomatoes, le film obtient 72 % de critiques positives, sur 47 critiques collectées, avec un score moyen de 6,6/10[7]. Le site internet Metacritic lui attribue quant à lui un score plutôt favorable de 67/100, basé sur 24 critiques[8].

Parmi les critiques positives, Richard Gianorio, de France-Soir, évoque un film « léger, dynamique et plein de fantaisie » ; Mathilde Lorit, de Rolling Stone, une excellente bande originale et un coup de cœur pour Romain Duris et Kelly Reilly ; Julien Barcilon, de Télé 7 jours, « une mise en scène inspirée, des dialogues affutés et un humour exquis » qui donnent « un petit bijou de comédie romantique » ; Emmanuelle Frois, du Figaroscope, un film romanesque et mélancolique avec « beaucoup d'émotion » ; Fabien Baumann, de Positif, une « énergie dispersante qui donne son étonnant dynamisme au film »[6] ; et Frédéric Strauss, de Télérama, « un côté bordélique charmant », « aucune faute de casting » et un film qui est mieux qu'une suite[9].

Positif aussi mais plus mitigé, Pascal Mérigeau, du Nouvel Observateur, évoque beaucoup d'invention et d'humour mais une « longueur excessive »[6] ; et Bruno Bayon, de Libération, un Romain Duris « objectivement épatant » et un film qui « offre pour l'essentiel, spécialement son début, un meilleur du cinéma bonne franquette » mais « flanchant dans sa deuxième moitié »[10].

Du côté des critiques mitigées voire négatives, Alex Masson, de Brazil, évoque un « film foncièrement plaisant » mais « souvent nunuche dans son propos » ; Iris Steensma, de Score, une interprétation « haut de gamme » mais des « choix artistiques très discutables » et « une histoire un peu gentille » ; Emmanuel Burdeau, des Cahiers du cinéma, un film sympathique mais creux ; et Jean-Marc Lalanne, des Inrockuptibles, un film habile mais convenu et vide de sens[6].

Distinctions

Sauf mention contraire, cette liste provient d'informations de l'Internet Movie Database[11].

Récompenses

Nominations

Trilogie

  1. L'Auberge espagnole de Cédric Klapisch avec Romain Duris, Kelly Reilly, Cécile de France, Audrey Tautou (2002)
  2. Les Poupées russes de Cédric Klapisch avec Romain Duris, Kelly Reilly, Cécile de France, Audrey Tautou (2005)
  3. Casse-tête chinois de Cédric Klapisch avec Romain Duris, Kelly Reilly, Cécile de France, Audrey Tautou (2013)

Notes et références

Liens externes

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