Les Arcs (Var)

Les Arcs (Var) ou Les Arcs-sur-Argens[Note 1] est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Les Arcs.

Les Arcs-sur-Argens redirige ici.

Les Arcs

L'hôtel de ville.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Dracénie Provence Verdon agglomération, ex Communauté d'agglomération dracénoise
Maire
Mandat
Nathalie Gonzales (MRC)
2020-2026
Code postal 83460
Code commune 83004
Démographie
Gentilé Arcoise/Arcois
Population
municipale
7 033 hab. (2018 )
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 48″ nord, 6° 28′ 44″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 342 m
Superficie 54,26 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Draguignan
(banlieue)
Aire d'attraction Draguignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vidauban
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Les Arcs
Géolocalisation sur la carte : Var
Les Arcs
Géolocalisation sur la carte : France
Les Arcs
Géolocalisation sur la carte : France
Les Arcs
Liens
Site web mairie-les-arcs-sur-argens.fr

    Ses habitants sont appelés les Arcois et font partie de la Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) comprenant 23 communes.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située à 11 km au sud de Draguignan[1], km de Le Muy et 18 de Le Luc.

    Lieux-dits et hameaux

    La commune compte quelques hameaux, dont celui de la Baume. Celui des Nourradons est le plus important.

    Géologie et relief

    Traversée par l'Argens, au sud le massif forestier des Maures.

    Les Arcs a la particularité d'avoir un quartier médiéval qui surplombe le centre-ville et 1 500 hectares de forêt communale au cœur du massif des Maures. L'origine de la signification du mot « Arcs » viendrait du mot « arcus » (arc, arches de pont), les arches d'un pont sur l'Argens qui deviendra au fil du temps Les Arcs-sur-Argens.

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité faible[2].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau à Les Arcs ou à son aval[3] :

    • La commune est arrosée par l'Argens, fleuve côtier de 116 km de long, ainsi que par deux de ses affluents[4], l'Aille[5] et le Réal.
    • ruisseaux le réal, de l'arguillet[6], la blaquière, la Condamnine[7], Florieye[8],
    • vallons de l'arène, de lambiscoti, de sainte-cécile, du verne, de la coucourelle, du purgatoire, de bozole, des valettes, des déguiers.

    Les Arcs-sur-Argens dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 13 000 équivalent-habitants[9].

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    La commune est accessible par les routes départementales 57 et 91. Elle est également traversée par la route nationale 7 et l'autoroute A8 (entre la sortie Le Muy et la jonction avec l'autoroute A57).

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![10]. Les bus de la ligne 5 et de la ligne 13 des Transports en Dracénie relient la commune à Draguignan.

    Lignes SNCF

    Elle dispose d'une gare SNCF (gare des Arcs-Draguignan) desservie par le TGV, qui irrigue le haut pays varois, la Dracénie et le golfe de Saint-Tropez et dessert environ 200 000 habitants. La gare des Arcs - Draguignan est desservie par le TGV vers Gare de Nice-Ville, Gare de Marseille-Saint-Charles et Paris, ainsi que par les TER PACA.

    Transports aériens

    Aéroports à proximité
    Nom Destinations Distance
    ToulonFrance
    Europe
    75 km
    NiceFrance
    Europe
    Amérique-du-Nord
    79 km

    Ports

    Toponymie

    L'antique Castrum de Arcubus (château des Arcs) fait référence aux arches d'un pont, comme ses homonymes Arcs, Ars, Arques ou Arches qui désignent une vingtaine de communes en France.
    En 1010 : Arcos. En latin : Archus, Arci, Arch, Arcs.

    Les Arcs s'écrivent en provençal et selon la graphie mistralienne Leis Arc, mais aussi Lous Arc.

    Lous est la forme classique en langue d'oc de l'article défini pluriel ; il a évolué et se maintient en « lei » (« leis » devant voyelle) en provençal maritime (li en provençal rhodanien). Selon la Grammaire du provençal varois[11] du professeur et félibre Jean-Luc Domenge, Lous Arc est la version locale et donc conservatrice du nom. En conséquence, on dira « Lous Arcs » aux Arcs et environs mais on rétablit la forme en « lei » ailleurs en Provence maritime parlant des Arcs.

    L'équivalent de Leis / lous Arc en graphie classique est : Leis Arcs / Los Arcs, cette dernière rétablissant le pluriel qui n'est pas prononcé.

    On peut donc dire que le blason (voir article ci-après) a été créé sans tenir compte de cette étymologie car il ne s'agit pas de l'arme ; un pont avec arche(s) aurait été plus approprié.

    Histoire

    Préhistoire

    La présence humaine sur la commune remonte à la Préhistoire. Des fouilles, dans les marais du Thouar, ont mis au jour les traces de deux cabanes, datant de l'âge du bronze. Vers 900 av. J.-C., un habitat permanent a été retrouvé, dans un milieu plus sec, non loin des premières fouilles.

    Antiquité

    Des découvertes de sépultures et cimetières ruraux en Provence orientale à l'époque romaine ont été relevés sur la commune[12].

    Autres vestiges : La villa gallo-romaine des Laurons (Quartier Saint-Pierre)[13].

    Moyen Âge

    XIe siècle : construction en 1038 de l'abbaye de la Celle-Roubaud. Elle comporte une chapelle, monument historique classé.

    XIIe siècle : la famille de Villeneuve, venant de Catalogne, garda la seigneurie jusqu'au XVIIe siècle. Le château est construit pendant cette période par Arnaud II de Villeneuve. Construction de l'église Notre-Dame, devenue la chapelle Saint-Pierre du Parage : église romane utilisée actuellement comme salle de concert et d'exposition. Des fouilles dans cette chapelle attestent une présente humaine du Ier siècle av. J.-C.

    XIIIe siècle : construction du donjon appelé « Tour Sarrasine » qui servira de salle commune, de « Trésor »[14],[15]. En 1201, le premier seigneur des Arcs, Géraud de Villeneuve, s'établit au château. Naissance de sainte Roseline en 1263.

    Renaissance

    XVIIe siècle : en 1612, la baronnie devient un marquisat selon la volonté du roi Louis XIII en faveur d'Arnaud de Villeneuve de Bouliers. Le campanile de la tour de l'Horloge date de 1662[16] ; il est à peu près concomitant de celui de la tour de l'horloge de Draguignan.

    Période moderne

    XVIIIe siècle : destruction du château pendant la Révolution sur ordre de Barras ainsi que de la porte des miracles et de la salle des corps de garde. Mais la tour sera sauvée de la destruction par son secrétaire, Victor Grand, originaire des Arcs.

    Période contemporaine

    Citation de la ville des Arcs sur Argens.

    XIXe siècle : construction de l'église du Martyre de Saint-Jean-Baptiste en 1850, qui possède un polyptyque daté de 1501 de Louis Bréa. L'église mesure 35 mètres de long, et 18 mètres de hauteur ainsi que de largeur. XXe siècle : en 1948, le 11 novembre la commune des Arcs-sur-Argens est citée par le secrétaire d’État aux forces armées Max Lejeune à l'ordre de la brigade et comporte l'attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze grâce à la magnifique conduite et à l'esprit de sacrifice au cours des combats du 16 août 1944[17].

    En 1960 débute la restauration du quartier du Parage[18].

    En janvier 2019, Nathalie Gonzales est élue maire à la suite de la démission d'Alain Parlanti[19]. Il s'agit de la première femme à accéder à cette fonction aux Arcs-sur-Argens.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
     ?  ? M. Hugues Rad. Conseiller général du canton de Lorgues (1919 → 1922)
    mai 1929 janvier 1941 Paul Simon[20] SFIO Épicier en gros, juge au tribunal de commerce
    1941 août 1944 Émile Rouvier    
    août 1944 mai 1945 Julien Brun[21] SFIO Cheminot, résistant
    Président de la délégation municipale[22]
    1946 1972 Raoul Textoris[23] SFIO Négociant en vins, résistant
    1972 mars 1989 André Jauffret DVG  
    mars 1989 mars 2001 René Meissonnier PS  
    mars 2001 février 2003
    (démission)
    Thierry Textoris DVD-UMP  
    février 2003[24] mars 2008 René Meissonnier DVG  
    mars 2008 juin 2008 Jean-Claude Blanquart   Président de la délégation spéciale
    juin 2008[25],[26] janvier 2019[27]
    (démission)
    Alain Parlanti app. MRC Cadre du secteur privé
    4e vice-président de la CA dracénoise
    15 janvier 2019[28] en cours Nathalie Gonzales DVG Enseignante

    Intercommunalité

    Les Arcs-sur-Argens fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[29] de 110 014 habitants en 2017[30], créée le 31 octobre 2000. Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :

    Urbanisme

    Typologie

    Les Arcs est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[31],[32],[33].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Draguignan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[34] et 68 524 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[35],[36].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Draguignan dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37],[38].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[39].

    Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) arrêté par le préfet le épouse le périmètre de la communauté d’agglomération dracénoise qui en a donc la charge[40]. La commune dépend donc du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie[41].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), cultures permanentes (27,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,9 %), zones urbanisées (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), prairies (0,6 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[43].

    Budget et fiscalité municipales

    Imposition des ménages et des entreprises aux Arcs en 2009[44],[45]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation (TH) 12,02 % 0,00 % 6,15 % 0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 21,20 % 0,00 % 7,43 % 2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 69,69 % 0,00 % 23,44 % 8,85 %
    Taxe professionnelle (TP) 18,28 % 0,00 % 8,55 % 3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[46]).

    Budget et fiscalité 2019

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[47] :

    • total des produits de fonctionnement : 7 856 000 , soit 1 681  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 6 884 000 , soit 945  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 2 857 000 , soit 392  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 3 141 000 , soit 431  par habitant ;
    • endettement : 6 924 000 , soit 951  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 13,02 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,20 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 69,69 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 970 [48].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].

    En 2018, la commune comptait 7 033 habitants[Note 4], en diminution de 1,46 % par rapport à 2013 (Var : +3,8 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2452 4142 3332 3802 4482 4742 7072 6842 769
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6772 7583 0032 9662 9932 8292 7892 5622 532
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9412 9763 0713 0293 1203 3003 1632 9572 849
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 1403 3243 3243 7864 7445 3346 1086 2176 971
    2017 2018 - - - - - - -
    7 0647 033-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignements

    Une crèche, le Greou, est ouverte depuis septembre 2005, pour les enfants de 2 mois et demi à 6 ans.

    Deux écoles primaires[53] :

    • École Jean-Jaurès, avec une école maternelle de 7 classes et une école primaire de 15 classes ;
    • École Hélène-Vidal, depuis mars 2009, avec 3 classes de maternelle, et 3 classes de primaire.

    Enseignement secondaire[54] :

    • Le nouveau collège Jacques-Prévert, ouvert depuis 2000 ;
    • Le lycée professionnel agricole des Magnanarelles ;
    • CFA (centre de formation des apprentis).

    Manifestations culturelles et festivités

    • Tous les deux ans, l'association Les Médiévales et la commune organisent en juillet des spectacles payants. Les rues sont décorées. Des défilés et des animations sur le thème du Moyen Âge sont organisés.
    • Le Festival des Chapelles (musique) est organisé en avril et en mai (association Gloriana en partenariat avec la commune).
    • Le château Sainte-Roseline (domaine privé) présente des manifestations artistiques et des animations (arts plastiques, concerts…).
    • Le château font du broc (domaine privé) organise des manifestations culturelles, équestres et œnologiques. Ce lieu organise également des réceptions de mariage.
    • Chaque année la commune organise, toutes les semaines en juillet et août, le festival des terrasses sous forme d'apéro-concert gratuit en rendant piéton le centre-ville.
    • Le théâtre du Réal offre une large palette de manifestations culturelles et festives en extérieur (concert, théâtre, danses, chant, etc.) avec une jauge d'environ 1 000 personnes.
    • Un festival de théâtre dans le quartier médiéval avec plusieurs scènes chaque été et de nombreuses pièces tout au long de l'année dans la salle l'oiseau Lyre.
    • La fête de la saint Sébastien en début d'année.
    • La grande fête régionale du miel le premier weekend d'octobre.
    • Les illuminations de la ville et du quartier médiéval pour les fêtes de fin d'année.
    • Des visites guidées sont organisées pour visiter le patrimoine historique et culturel de la ville.
    • La chorale Swing O' Chœur[55] a présenté son programme de negro spiritual et gospel, le samedi 6 juillet 2019, dans l'église du Martyre de St-Jean-Baptiste.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[56] :

    • Médecins,
    • Pharmacies,
    • L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 11 km[57],[58]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[59] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
    • Autre établissements de santé à Trans-en-Provence, à 6 km.

    Cultes

    Sports

    Les installations sportives permettent la pratique des sports suivants : basket-ball, tennis, football, etc.

    Économie

    Agriculture

    La coopérative[61] et une dizaine de châteaux et domaines produisent des crus de côtes-de-provence . La Maison des vins, installée le long de la RN 7, est le siège du Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP)[62]. C'est une association interprofessionnelles réunissant les opérateurs (viticulteurs, vignerons, caves coopératives et négociants) revendiquant du vin sous une AOC Provence. Elles a été officiellement reconnue par un arrêté du 19 décembre 2003[63]. Le CIVP regroupe depuis le 1er janvier 2004[64] les trois appellations Côtes-de-provence, Coteaux-d'aix-en-provence et Coteaux-varois-en-provence[65].

    Le moulin du Thelon[66] produit de l'huile d'olives.

    Liste des domaines viticoles[67] :

    • La fond du Broc.
    • Le château sainte Roseline[68].
    • Le cellier des Archers[69].
    • Le Château Clarettes.
    • Le domaine Valette.
    • Le château saint Pierre.
    • Le château des Apies.
    • La bastide de saint Jean
    • Le château Maïme[70].
    • Le domaine de l'Abadié.

    Commerces

    La commune dispose de commerces de proximité, tant sur le plan alimentaire, que dans le domaine des services (banques, assurances, services à la personne…)[71].

    Il existe un centre commercial « Sud Dracénie », composé d'une grande surface et d'une trentaine de commerces.

    La zone logistique « le parc des Bréguières » (groupe Barjane), avec 236 100 m2 de surfaces logistiques étendues sur 65 hectares, rassemble plusieurs enseignes.

    Tourisme

    Avec la présence proche des gorges du Verdon au nord, et du golfe de Saint-Tropez au sud, la commune profite d'un tourisme estival et d'arrière saison. Le tourisme vert comme fil conducteur avec trois axes principaux sur la famille, le terroir, le patrimoine historique, naturel et culturel.

    Plusieurs hôtels[72], chambres d'hôtes et gîtes ruraux sont implantés aux Arcs[73].

    Une balade d'un kilomètre aménagée le long du cours d'eau le Réal, « Balade en Réal Max CARZOLI », pour vélos et piétons qui rejoindra bientôt la forêt communale du massif des Maures.

    La vigne à vélo, 4,7 km de piste cyclable et piétonnière (4 mètres de large) partant du centre-ville des Arcs-sur-Argens pour rejoindre, à travers les vignes, la chapelle Sainte-Roseline et bientôt la ville de Draguignan.

    Une base de canoë-kayak permettant de rejoindre Roquebrune-sur-Argens en sillonnant le fleuve Argens.

    1 500 hectares de forêt communale dans le massif des Maures avec près de 130 km de pistes de randonnée[74], dont le sentier Apié de Raybaud déjà labellisé[75].

    Le circuit des fontaines[76] se fait en visite guidée.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le plus remarquable atout de ce village est la présence d'une cité médiévale dont le donjon du XIIIe siècle d'une hauteur de 19 mètres est sans doute le joyau. Dans le quartier médiéval du Parage, il y a un campanile datant du XVIIe siècle (réalisé en 1662 par Louis Tourtonne, maître serrurier de Besse-sur-Issole[77], pour recevoir la cloche fondue au même moment), une église des XIIe – XIIIe siècles et l'église Notre-Dame connue aujourd'hui sous le nom de chapelle Saint-Pierre. Elle abrite aujourd'hui des manifestations artistiques et expose des vestiges du patrimoine archéologique local.
    • Le monastère[78] de La Celle-Roubaud (XIe – XIIIe siècles), désormais plus connu sous le nom de château Sainte-Roseline[79],[80], a été reconstruit au XVIe siècle, restauré et réoccupé depuis[81]. Il est au centre d'un important domaine viticole.
    • La chapelle Sainte-Roseline[82], édifiée au XIe siècle, a été classée monument historique en 1980. À l'intérieur, on peut admirer un maître-autel baroque entouré d'un retable sculpté, un autre retable attribuable à l'école de Nice des frères Brea, une mosaïque de Marc Chagall, un bas-relief d'Alberto Giacometti et d'autres œuvres. Une châsse en cristal expose une dépouille attribuée à sainte Roseline et un reliquaire ciselé du maître A. Caillat (Grand Prix de l'exposition universelle de Paris de 1889) en conserverait les yeux miraculeusement préservés.
    • La chapelle, construite sur le domaine "Château Maïme", au milieu du Moyen Âge, et dédiée à saint Maxime[83].
    • L'église du Martyre de Saint-Jean-Baptiste (XIXe siècle), bénie le 19 octobre 1851 et consacrée le 14 octobre 1882[84], possède un polyptyque daté de 1501, de Louis Brea. L'orgue a été construit en 1928, et inauguré le 29 décembre 1930 par le chanoine Cailler d'Aix[85].
    Elle a également la particularité d'avoir un monument aux morts devant l'église très symbolique (1923) avec sa statue de la Victoire, dénudée d'un sein, qui tourne le dos à l’église, ainsi que deux rues et une place qui l'entourent, portant le nom de libres penseurs (Le chevalier de la Barre torturé, décapité et brûlé pour blasphème en 1766, Etienne Dolet brûlé sur le bûcher pour athéisme en 1546 et Francisco Ferrer fusillé en 1909 accusé par le clergé catholique). Les rues longeant l'édifice avaient été renommées confirmant les sentiments anticléricaux de la municipalité d'alors.
    • Dans la forêt communale du massif des Maures, le site des Terriers comporte un ensemble de neuf menhirs du Néolithique[86],[87]. Un dolmen a été localisé à sa proximité. Les traces de deux oppida sont également perceptibles.
    • Enfin la ville basse bénéficie d'un urbanisme (XVIIIe et XIXe siècles) comprenant placettes, façades, lavoirs, fontaine[88], anciens moulins, etc., d'un certain intérêt architectural.

    La légende de Roseline

    Les Arcs - La chapelle Sainte-Roseline.

    Le village médiéval des Arcs cache une légende : Roseline, fille de Giraud II de Villeneuve (seigneur des Arcs) et qui naquit en 1263 aux Arcs, est rattachée à ce que l'on appelle « le miracle des roses ». La généreuse fille du seigneur du village se cachait pour donner à manger aux pauvres qui la sollicitaient. Un matin, Giraud, qui se doutait des largesses de sa fille, se cache près du cellier pour la confondre… Il ne tarde pas à la voir arriver, le tablier chargé de victuailles. Lorsqu'il lui demande de montrer le contenu de son tablier, Roseline (prenant, dit-on, Dieu à témoin) ouvre craintivement son tablier, duquel dépasse une brassée de roses en lieu et place de la nourriture « subtilisée ». Aujourd'hui encore, on peut voir une arche de pierre qu'on appelle « la porte du Miracle ».

    Cette histoire n'est pas le seul miracle attribué à Roseline, qui devint chartreuse à 25 ans. Elle meurt en 1329 à 66 ans et devient une sainte que l'on fête le 16 octobre[89].

    Sauvegarde de l’orgue

    L'association « les amis de l'orgue Arcois » fait un appel au don pour sauver l'orgue de l’église Saint Jean-Baptiste[90],[91],[92].

    Équipements culturels

    La Maison de l'Histoire des Arcs retrace l'ensemble de l'histoire arcoise, entre le Moyen Âge et la Révolution française.

    L'ancienne magnanerie et son moulin à huile Sainte-Cécile, acquis par la commune en 2011 et en cours de restauration, devrait accueillir des expositions permanentes et temporaires, des conférences et des séminaires, mais également servir à promouvoir les produits du terroir[93].

    Personnalités liées à la commune

    • René Sarvil (1901-1975), parolier, a habité Les Arcs-sur-Argens à la fin de sa vie.
    • Madeleine Lemaire (1845-1928), peintre et aquarelliste, née aux Arcs-sur-Argens.
    • Georges Cisson (1910-1944), syndicaliste, né aux Arcs-sur-Argens.
    • Jacques d'Arnoux (1896-1980), militaire, aviateur, écrivain et essayiste, mort aux Arcs-sur-Argens.
    • Louis Truc (1904-1973), journaliste, essayiste et poète, né aux Arcs-sur-Argens.
    • Charles Loupot (1892-1962), affichiste et graphiste français, mort aux Arcs-sur-Argens.
    • Le cheval de dressage Robinson de Lafont*de Massa est né sur cette commune[94].

    Héraldique

    Les armes des Arcs se blasonnent [95] : De gueules, à trois flèches d'or, ferrées d'argent, passées en sautoir et en pal, les pointes en bas accostées de deux arcs d'argent en pal, cordés d'or et encochés chacun d'une flèche de même, ces deux flèches ferrées d'argent, les pointes appointées en fasce.

    Armes parlantes.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Cette commune de France est l'une des communes qui disposent d'un « nom d'usage », nom d'usage différent de la graphie officielle indiquée par le code officiel géographique.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Itinéraires
    2. Risques naturels et technologiques
    3. L'eau dans la commune
    4. Fleuve L'argens
    5. Rivière L'aille
    6. Ruisseau de l'Arguillet
    7. Ruisseau de la Condamine
    8. Ruisseau Florièye
    9. Description de la station Les Arcs-sur-Argens
    10. Réseau régional de transports en commun
    11. Grammaire du provençal varois. La Farlede : AVEP, 199.
    12. Sépultures et cimetières ruraux en Provence orientale à l'époque gallo-romaine
    13. La villa gallo-romaine des Laurons (Quartier Saint-Pierre) Les Arcs-sur- Argens, Var, par Jacques Bérato, Marc Borréani, Martine Leguilloux, Documents d'Archéologie Méridionale Année 1990 13 pp. 221-247
    14. c'est-à-dire d'archive de documents officiels
    15. Donjon du château des Villeuve
    16. la tour de l'horloge aux Arcs sur Argens à Arcs (Les)
    17. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 : Arcs (les)
    18. « Parage » viendrait du mot occitan du XIIIe siècle paratge utilisé pour différencier la partie du château et celle des habitations. Le mot qui signifiait anciennement « de qualité » pourrait aussi désigner un quartier habité par des personnes de bonne extraction.
    19. « Suite à la démission d'Alain Parlanti, Nathalie Gonzales a été élue maire des Arcs-sur-Argens », sur Var-Matin, (consulté le ).
    20. La fiche biographique de SIMON Paul, Joseph sur le Maitron en ligne
    21. La fiche biographique de BRUN Julien, Marius sur le Maitron en ligne
    22. Cette délégation municipale a été mise en place par le Comité départemental de Libération.
    23. La fiche biographique de TEXTORIS Raoul, Félicien, Louis sur le Maitron en ligne
    24. René Meissonnier est élu maire des Arcs après avoir remporté les élections municipales partielles des 2 et 9 février 2003 faisant suite à la démission du maire sortant.
    25. Victorieux du scrutin municipal de mars 2008, son élection est cependant annulée par le tribunal administratif. Il est réélu dès le premier tour le 15 juin 2008 avec 61,5% des suffrages
    26. « Les Arcs. Alain Parlanti élu maire », Var-Matin, (lire en ligne).
    27. « Alain Parlanti, maire des Arcs-sur-Argens, raccroche les gants et dresse le bilan », Var-Matin, (lire en ligne).
    28. « Nathalie Gonzales a été élue maire, comme prévu », Var-Matin, (lire en ligne).
    29. Les Arcs-sur-Argens en Dracénie
    30. Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var
    31. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    32. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    33. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Unité urbaine 2020 de Draguignan », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    35. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    36. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    37. « Liste des communes composant l'aire d'attraction des Draguignan », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    38. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    39. PLU, sur Géoportail de l'urbanisme
    40. Le SCOT de la Dracénie : Diagnostic et enjeux
    41. Schéma de cohérence territoriale, État d’avancement dans le département du Var Périmètre SCOT Dracénie
    42. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
    43. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    44. « Impôts locaux aux Arcs », taxes.com.
    45. Les comptes de la commune de 2000 à 2016
    46. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
    47. Les comptes de la commune
    48. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    53. Les groupes scolaires
    54. Lycée et collège
    55. Chorale de l'ALCI, Association Loisirs et Culture des Issambres
    56. Professionnels et établissements de santé
    57. Centre hospitalier de la Dracénie
    58. Professionnels et établissements de santé
    59. « Département de l’Information Médicale », sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
    60. Culte catholique
    61. « coopérative vinicole L'Arçoise, actuellement Cellier des Archers », notice no IA83001298, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. Les Arcs sur Argens la capitale des vins Côtes de Provence
    63. Arrêté du 2 août 2012 relatif à l'extension d'un avenant à l'accord interprofessionnel triennal conclu dans le cadre du conseil interprofessionnel des vins de Provence
    64. Rapport d'activité du CIVP en 2014
    65. Description du CIVP sur son site officiel
    66. « Moulin du Thélon », sur jimdofree.com.
    67. Les domaines viticoles sur la commune
    68. Les manifestations au château
    69. « coopérative vinicole L'Arçoise, actuellement Cellier des Archers », notice no IA83001298, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. Le château Maïme. Son nom « Maïme » signifie « Maxime » en Provençal, et provient de la Chapelle construite sur la propriété, au milieu du Moyen-Âge, et dédiée à Saint Maxime.
    71. commerces aux Arcs
    72. « Parc de l'hôtel Le Logis du Guetteur, pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable) », notice no IA83000422, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    73. Hébegements touristiques aux Arcs
    74. [PDF] Fiche sentier terriers sur mairie-les-arcs-sur-argens.fr
    75. [PDF]Fiche sentier Apie Raybaud sur mairie-les-arcs-sur-argens.fr
    76. mairie-les-arcs-sur-argens.fr
    77. La tour de l'horloge
    78. « Monastère de la Celle, dit aussi de Sainte-Roseline (ancien) », notice no PA00081525, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    79. Monastère de la Celle, dit aussi de Sainte-Roseline (ancien)
    80. Monastère de la Celle, dit aussi de Sainte-Roseline aux Arcs, sur monumentum.fr/]
    81. « parc du château Sainte-Roseline, pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable) », notice no IA83000366, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    82. La chapelle Sainte-Roseline qui accueille la châsse de la sainte des Arcs
    83. Le château Maïme
    84. L'église du Martyre de Saint-Jean-Baptiste
    85. L'orgue de l'église du Martyre de Saint-Jean-Baptiste
    86. Les menhirs des Terriers
    87. Menhirs des Terriers
    88. Fontaine du chemin neuf, dite fontaine de la Barraque, en 1861, sur le cadastre napoléonien
    89. Un dossier sur la légende de sainte Roseline
    90. Les Arcs Amis de l'orgue arcois : patience et longueur de temps
    91. L'association « les amis de l'orgue Arcois »
    92. Inventaire de l'instrument
    93. Le moulin de Sainte-Cécile est en cours de réfection, var-matin 05-12-2015, p. 10
    94. MHM, « Robinson a dû convaincre », L’Éperon, no 346, , p. 38-40.
    95. Communauté d'agglomération Dracénoise nord : Les Arcs sur Argens, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    96. Archéologie, Var, Les Arcs
    • Portail des communes de France
    • Portail du Var
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.