Le Muy

Le Muy est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Muy.

Le Muy

Tour Charles-Quint
(Monument Historique et musée).

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Dracénie Provence Verdon agglomération ex Communauté d'agglomération dracénoise
Maire
Mandat
Liliane Boyer
2020-2026
Code postal 83490
Code commune 83086
Démographie
Gentilé Muyois
Population
municipale
9 281 hab. (2018 )
Densité 139 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 28′ 25″ nord, 6° 34′ 00″ est
Altitude Min. 7 m
Max. 561 m
Superficie 66,58 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Draguignan
(banlieue)
Aire d'attraction Fréjus
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vidauban
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Le Muy
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Le Muy
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Le Muy
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Le Muy

    Ses habitants sont appelés les Muyois.

    Géographie

    Localisation

    Le Muy est située dans l'est du département du Var, à 13 km de Draguignan, 20 de Fréjus et 75 de Nice.

    Intercommunalité

    Le Muy fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-communauté d'agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[1] de 110 014 habitants en 2017[2], créée le . Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :

    Urbanisme

    Typologie

    Le Muy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Draguignan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[6] et 68 524 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fréjus dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[11].

    Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) arrêté par le préfet le épouse le périmètre de la communauté d’agglomération dracénoise qui en a donc la charge[12]. La commune dépend donc du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie[13].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,3 %), forêts (27 %), zones urbanisées (11,7 %), cultures permanentes (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), terres arables (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), prairies (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Géologie et relief

    Le Muy est située dans un rift d'âge permien, à sa bordure sud se trouve une faille qui sépare les Maures (massif métamorphique) du bassin permien (argiles, grès).

    Sur la bordure nord se trouve le massif du Rouet, qui est une gigantesque coulée de lave (rhyolite ignimbritique) provenant d'un volcan aujourd'hui éteint du massif de l'Esterel.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[16] :

    • Le fleuve Argens[17] et ses affluents[18],
    • rivière la Nartuby[19],[20],
    • rivière l'Endre[21],
    • ruisseaux de la Tuilière[22], le Couloubrier, de la fontaine des Anguilles[23], la Capelle, des Flacs[24],de la Fontaine des Arnoux[25], du Golf[26], de la Source[27],
    • vallons des Baguiers, de Serrelong, de la Bonne Eau, des Charles, de l'Argentière, des Valettes, des Déguiers, des Preyres, de la Mare Règue, de la Doux, du Rabinon, de Bennet, des Laquets, des Hubriagues, de la Péguière[16],
    • vallats le gros, le Marri.

    Réservoirs du Collet Redon[28].

    Voies de communication et transports

    Les communes avoisinantes sont : La Motte, Callas, Roquebrune-sur-Argens, Sainte-Maxime et Les Arcs.

    La commune est desservie par les voies de communication suivantes :

    Les bus de la ligne 10 des Transports en Dracénie relient la commune à Draguignan.

    Climat

    Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat est de type Csa[29].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Modius en 1178[30], de Modio vers 1200[31], de Amodio en 1383[31], lo Muy au XVIe siècle[31], lo Muei au XIXe siècle[31].

    Il faut noter qu'un texte de 1532, rédigé partiellement en provençal, mentionne un « luoc del muy ». Le nom du Muy était donc utilisé dans la langue courante.

    Vers 1543, les notaires muyois le rédigèrent en latin Modio qui devint Muey en français. Ce nom servit tant que le latin fut la langue de rédaction des actes. En 1560, la graphie devint lo Muy[31].

    Le Muy fut d'abord connu sous le nom latin modius : Mesure pour le blé. « mesure agraire, étendue de terrain ensemencée avec un muid de grain »[31].

    En occitan provençal Lo Muei selon la norme classique ou Lou Muei selon la norme mistralienne.

    Histoire

    Plusieurs sites du paléolithique ont été identifiés et fouillés sur la commune, en plaine et dans le massif du Rouet[32].

    De nombreux oppidums de l'âge du fer parsèment le Rocher de Roquebrune et le massif du Rouet et témoignent de la présence de tribus ligures sur le futur territoire de la commune[33].

    L'époque gallo-romaine marque également le territoire par les nombreux vestiges prospectés ou fouillés, de la grande villa à la petite exploitation agricole, de la stèle funéraire à la borne milliaire, tout atteste de la présence romaine au début du premier millénaire[34].

    Vers l'an 1000 était le castrum de Marsens. Situé à San Luen[35], au Muy, il comprenait déjà tout le territoire du futur castrum de Modio. La famille de Marsens donne, par différentes chartes, à l'abbaye Saint-Victor de Marseille des terres et une église[36].

    En 1023, un plaid se déroule « in loco quem vocant Modio » (Le Muy)[37].

    En 1065, on retrouve « Modio » lié à la présence d'un pont « infra pontes ad Modium »[38].

    Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède Notre-Dame-de-Lauzade, d’abord église rurale puis église paroissiale[39], dont elle percevait les revenus[40].

    En 1235, le comte de Provence Raymond Béranger (de la famille de Barcelone) obtient la possession de Marsens après échange avec Raymond, évêque de Fréjus[41].

    En 1245, mort de Raimond Beranger. Mariage de sa dernière fille et héritière, Beatrix, avec Charles d'Anjou, frère du roi Saint Louis[42].

    En 1252, première description du terroir de Modio dans « l’enquête sur les droits et revenus de Charles Ier d'Anjou en Provence »[43]

    En 1278, Guillaume de Saint Auban (famille Balb) devient seigneur en partie du Modio après échange avec Charles Ier, comte de Provence (de la famille d'Anjou)[44].

    En 1363, Foulques de Pontevès était servi par son juge, Étienne Salas, juge de Nice (1363-64)[45].

    En 1385, confirmation par la reine Marie de la donation à Foulques de Pontevès du quart restant de la seigneurie du Muy[46].

    En 1393, reprise de Modio et du castrum de Malcens sur les ennemis (Raimond de Turenne ?) par le sénéchal de Provence[47].

    En 1430, Monet de Rascas épouse Alayette Balb et devient ainsi co-seigneur du Muy pour trois-quarts.

    En 1524, lors de la première invasion de la Provence par les troupes de l'empereur Charles Quint, Le Muy est sur le passage de ces troupes à l'aller comme au retour.

    En 1526, le marquis de Villeneuve, seigneur de Trans et co-seigneur de la Motte, donne la permission à Guillaume de Rascas co-seigneur du Muy de dériver les eaux de la Nartubie vers un canal pour l'arrosage des terres du Muy.

    En 1531, pris-faict de sept vitraux figurés pour la nouvelle église du Muy[48].

    En 1532, l'église actuelle est en construction sous le vocable de « Notre-Dame-de-la-Lause ». Elle est construite à l'extérieur des remparts. Le portal damont ou portal dhault sert de base au clocher . Pour terminer sa construction on utilise les pierres de l'ancienne église « Notre Dame de la Lauzade située près du portal dabas[49] ( place Gambetta ) ».

    En 1536, 2e invasion de la Provence par les troupes conduites par l'empereur Charles Quint. Lors de sa retraite, des Muyois, enfermés dans la tour, essayent de le tuer. Ils ne réussissent qu'à blesser mortellement le poète Garcilaso de la Véga

    En 1540, Louis de Rascas épouse Anne de Pontevès. À la mort de cette dernière, en 1570, les Rascas sont seuls seigneurs du Muy.

    En 1558, quatre miracles se produisent à la chapelle Notre-Dame du Pasme (Notre-Dame de la Roquette) et sont enregistrés par le notaire[50].

    En 1565, Antoine de Loubières, seigneur de La Motte et Valbourgès vend le droit de prendre l'eau de la rivière Nartuby pour la conduire au territoire du Muy[51].

    En 1588, Jean Baptiste de Rascas, seigneur du Muy, est assassiné par les habitants. Son château est détruit[52].

    En 1592, Le Muy est assiégée, canonnée et prise, pour le compte du roi Henry IV, par le duc de Lesdiguières. L'église est en partie détruite[53].

    En 1669, Charles Emmanuel de Simiane, marquis de Pianesse, acquiert la seigneurie du Muy.

    En 1689, Jean-Baptiste de Felix, seigneur de la Reynarde, nouveau seigneur du Muy.

    En 1707, les troupes du duc de Savoie envahissent la Provence. Au Muy, « les portes de l'église ont été rompues et brisées ». Le château est entièrement brulé (archives du service historique de l'armée de terre A1-2043 f° 105). En 1708, la commune ne peut payer les impositions du roi " a cauze du pillement et brullement qui feur fait l'année dernière".

    En 1746, invasion de la Provence par les troupes austro-sardes. Une contribution est payée par les Muyois pour les « huzards et pandoures » de sa Majesté Impériale Royale la reine de Hongrie et de Bohème.

    En 1793, le château seigneurial est partiellement incendié par des volontaires et des habitants du Muy.

    En 1851 lors du coup d'état de Louis Napoléon, des Muyois tentent d'investir la mairie. Repoussés par le maire ils se joignent aux insurgés de la colonne Duteil.

    Le , parachutage des troupes alliées, dont un Muyois Claude Jacquemet, dans le cadre de l'opération du débarquement en Provence : ANVIL/opération Dragoon.

    Le , libération du Muy.

    La commune est durement touchée lors des inondations dans le Var en juin 2010.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[54],[55]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Henry Sénès[56] SFIO Sériciculteur
    Robert Aymard[57] SFIO puis FGDS Directeur d’usine
    Marius Roux    
    Robert Aymard[57] PS Directeur d’usine
    Conseiller général du canton du Muy (1973 → 1979)
    Atéo Bralia PCF Comptable retraité
    Charlet Bardon UDF Dirigeant d'entreprise
    Hubert Zékri PS Instituteur puis directeur d'école
    Réélu en 2001
    en cours Liliane Boyer UMP-LR Retraitée de la fonction publique
    6e vice-présidente de la CA dracénoise
    Réélue en 2014 et 2020
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité 2019

    Mairie du Muy.

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[58] :

    • total des produits de fonctionnement : 10 227 000 , soit 1 076  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 8 846 000 , soit 931  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 3 695 000 , soit 389  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 4 151 000 , soit 437  par habitant ;
    • endettement : 9 663 000 , soit 1 017  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 14 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,37 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 670 [59].

    Politique environnementale

    La commune dispose d'une station d'épuration de 6300 équivalent-habitants.[60],[61].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[63].

    En 2018, la commune comptait 9 281 habitants[Note 3], en diminution de 0,5 % par rapport à 2013 (Var : +3,8 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5421 5021 6591 7382 0452 1162 1972 1892 274
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2582 4432 3412 5892 7112 6942 7892 8272 953
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0623 2263 2693 1473 3393 3273 1382 6152 725
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 1283 8204 2805 4427 2487 8268 6048 7169 327
    2017 2018 - - - - - - -
    9 1349 281-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les élèves du Muy poursuivent l'intégralité de leurs études, jusqu'au niveau baccalauréat, sur la commune, qui dispose de deux écoles primaires[66], d'un collège et d'un lycée polyvalent [67]. La municipalité met à disposition des étudiants, au sein de la médiathèque, des facilités d'apprentissage, accès internet et documentations scolaires[68].

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[69],[70] :

    • Médecins,
    • Pharmacies,
    • Le Centre hospitalier de la Dracénie se trouve à Draguignan, à 17 km[71]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[72] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.

    Cultes

    La paroisse Saint-Joseph du Muy, de culte catholique, dépend de la doyenné de Draguignan, diocèse de Fréjus-Toulon[73].

    Économie

    Au , 944 entreprises sont installées sur la commune du Muy, tous secteurs d'activités confondus : 5,3 % dans l'agriculture, 7,2 % dans l'industrie, 21 % dans la construction, et près de 23 % dans le commerce. Près de 30 % des entreprises de la commune comptent de 1 à 9 salariés[74].

    Agriculture

    La viticulture est la principale activité agricole, avec notamment le château du Rouët[75],[76], le château du Collet Redon[77] et le domaine du Thouar.

    Industrie

    Plusieurs zones industrielles et commerciales sont installées au Muy, dont la zone des Ferrières, au début de la route de Draguignan, près de l'accès de l'autoroute A8.

    Commerce et Artisanat

    En plus des marchés hebdomadaires des jeudis et dimanches[80], très fréquentés tant par les touristes que par les habitants de la région, et des commerces de proximité du centre-ville, deux enseignes de moyenne surface, dont une avec galerie marchande, proposent leurs services aux consommateurs du Muy[81].

    Tourisme

    • Six Campings[82].
    • Hôtels et restaurants.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Musée de la Libération : situé près de la tour Charles-Quint[83], il expose les souvenirs des Muyois du parachutage des troupes aéroportées U.S. et anglaises sur la commune le 15 aout 1944.
    • La tour Notre-Dame dite tour Charles-Quint (tour des moulins au XVIe siècle) existait vraisemblablement en 1252. Le castelet qui lui est accolé a été construit ultérieurement[84],[85].
    • Maison forte appelée à tort "château Ponteves" située rue Taxil. Elle date vraisemblablement du XIVe siècle[86].
    • La villa Navarra située au Muy et imaginée par Rudy Ricciotti[87], non visitable.

    Patrimoine religieux :

    • L'église paroissiale Saint-Joseph était en construction en 1532 sous le vocable Notre-Dame-de-la-Lause. Construite à l'extérieur des remparts son clocher a été bâti sur une des portes du village [88]: le portal Dhault. Elle est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques [89]. Le vitrail commandé en par Bernard ou Bernardin de Rascas, chanoine d’Aix et vicaire du Muy, a été réalisé par le maître-verrier Didier de Laporte[90].
    • La cloche de l'église Notre-Dame-de-la-Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, de 1700, est classée au titre des objets mobiliers[91].
    • Les ruines de la chapelle Notre-Dame-de-la-Roquette (anciennement Notre-Dame du Pasme)[92] et du couvent des trinitaires au pied du rocher de Roquebrune-sur-Argens 31 La chapelle Saint-Pons sur la route de Callas. Citée en 1597 sous le nom de Saint-Geoffroy, elle a donné son nom au quartier où elle est située.
    • Monuments commémoratifs[93].

    Personnalités liées à la commune

    • Bertrand de Marsens, évêque de Fréjus (1044-1091) sous le titre de Bertrand 1er[94].
    • Bernardin Rascas
    • Guillaume Geoffroy du Muy[95], commandeur des templiers de Nice en 1202[96].
    • Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières (1711-1775), comte du Muy, maréchal de France et secrétaire d'État à la Guerre sous Louis XVI, né à Marseille. Il est le frère de Jean Baptiste de Félix seigneur et marquis du Muy.
    • Louis de Geofroy, ambassadeur de France aux États-Unis puis en Chine, auteur de la Revue des Deux Mondes[97], vers 1850[98].
    • Médecin inspecteur général Henry Fournial (1866-1932) (mission Foureau-Lamy).
    • Victor Ardisson, nécrophile surnommé le « Vampire du Muy ».
    • Henry Sénès (1877-1961), homme politique et résistant, sénateur.
    • René Savatier (1892-1984), universitaire, propriétaire-exploitant du domaine du château du Rouët.
    • Robert Aymard (1920-2012), homme politique et résistant, directeur de l'usine de Liège des Ferrières, maire du Muy pendant 30 ans de 1947 à 1977 et élu en 1973 premier conseiller général du canton du Muy. L'école élémentaire du Muy porte son nom.
    • Jean-Michel Couve (né au Muy en 1940), député de la quatrième circonscription du Var.
    • Louis Go (1934-2011), né à la rue Marceau. La base de loisirs du Muy au bord de l'Argens, porte son nom. Sorti major de l'Institut national des sports en 1955, il choisit d'être affecté à Cayenne pour ne pas être envoyé en Algérie. À la fin des années 1960, il devint entraîneur de l'équipe de France d'athlétisme, et membre du Comité international olympique. Il fut adjoint au maire du Muy Hubert Zékri pendant deux mandats (1995-2007), à la fin de sa vie : il disait vouloir consacrer ses dernières années à la jeunesse de son village.
    • Cyprien Iov (1989-), vidéaste, qui a grandi au Muy.

    Héraldique

    Blason
    Coupé: au 1er de sinople à la croix d'argent, au 2e d'argent à l'éléphant d'azur [99].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    La signification de l'écu des armoiries du Muy n'est pas à rechercher dans l'histoire, même idéalisée, du village. Une dizaine de particuliers provençaux possèdent les mêmes armes (avec des couleurs différentes), les éléphants et les croix se comptent par dizaines ! Il faut plutôt voir la pression des employés du fermier chargés de collecter les armes (souvent en les créant eux-mêmes) des villes, bourgeois ou confréries contraints ou attirés par vanité à se pourvoir de cette « distinction ». La commune du Muy paiera 159 livres 10 sous en 1706 pour l'enregistrement de son écu au Grand Armorial de France. (Armorial Général de France volume 29 Provence)[100],[101].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Le Muy en Dracénie
    2. Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Draguignan », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duFréjus », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. PLU, sur Géoportail de l'urbanisme
    12. Le SCOT de la Dracénie : Diagnostic et enjeux
    13. Schéma de cohérence territoriale, État d’avancement dans le département du Var Périmètre SCOT Dracénie
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. L'eau dans la commune
    17. Fleuve L'argens
    18. Alluvions de l'Argens
    19. Fiche signalétique : Nartuby à La Muy
    20. Rivière La Nartuby
    21. Rivière L'endre
    22. Ruisseau de la Tuilière
    23. Ruisseau de la Fontaine des Anguilles
    24. Ruisseau des Flacs
    25. Ruisseau de la Fontaine des Arnoux
    26. Ruisseau du Golf
    27. Ruisseau de la Source
    28. Réservoir du Collet Redon
    29. Table climatique
    30. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, A. et J. Picard, , p. 147.
    31. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Librairie Droz, , p. 1339.
    32. Entités archéologiques recensées sur la commune du Muy
    33. Centre Archéologique du Var Toulon
    34. Centre Archéologique du Var. Toulon
    35. San Luen, un îlot de nature, Revue du Conseil départemental du Var, n°4 Hiver 2017-2018, pp. 82 à 84
    36. Guérard 1857 cartulaire de Saint-Victor chartes 569 570 571
    37. POLY 1976 : Provence et société provençale
    38. charte 572 du cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille
    39. Patrimoine "non-jacquaire" du Var : Le Muy, pp. 22 à 24
    40. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p 223
    41. [Archives Départementales 13, côte B 326]
    42. [Histoire des comtes de Provence, Antoine de RUFFI p. 151]
    43. a.d.13 côte B169
    44. Archives Départementales 13, côte B23 f°138
    45. AD du 13, série B1855f49v
    46. Archives Départementales 13, côte B8 F° 21
    47. Comptes trésoraires de Brignoles AA1 F° 172s
    48. A.D. B.D.R. 309 E 829 F° 177-179
    49. Archives Départementales du Var, 3E 3177, f°54-57
    50. Archives départementales 83, 3E3187
    51. Archives départementales 83, E dépôt 72 FF2
    52. Gaufradi - Histoire de Provence T2 p.645
    53. Actes et correspondance du connétable de LESDIGUIERE, Vol. 3, Gallica B.N.F.
    54. Les maires de Muy (Le)
    55. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.424-425 « 
    56. La fiche biographique de SÉNÈS Henry, Marie, Alphonse sur le Maitron en ligne
    57. La fiche biographique de AYMARD Robert sur le Maitron en ligne
    58. Les comptes de la commune
    59. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    60. Station d'épuration
    61. Le Muy Ferrage Capo : Description de la station
    62. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    63. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    64. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    65. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    66. école primaire
    67. Lycée du Val d'Argens
    68. médiathèque et scolarité
    69. Professionnels et établissements de santé
    70. Les établissements de santé
    71. Centre hospitalier de la Dracénie
    72. « Département de l’Information Médicale », sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
    73. Paroisse Saint Joseph
    74. Entreprises sur la commune selon l'INSEE
    75. Château du Rouët
    76. L'accueil au Château du Rouët
    77. Château Collet Redon
    78. « Coopérative vinicole L'Ancienne, actuellement Les Vignerons de L'Ancienne », notice no IA83001353, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    79. « coopérative vinicole L'Amicale Muyoise », notice no IA83001352, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    80. les marchés
    81. galerie marchande
    82. Campings Le Muy
    83. Musée de la Libération
    84. BARATIER : Enquête sur les droits et revenus du comte Charles Ier d'Anjou en Provence Paris 1966
    85. « Castelet (ancien) avec sa tour dite de Charles Quint », notice no PA00081682, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    86. Association Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse des amis des chemins de Saint Jacques de compostelle et de Rome : Guide du Chemin Menton-Arles Via Aurelia de Menton en Arles (vers St Jacques de Compostelle), Édition 2015, 3ème partie : parcours dans le Var Patrimoine Le Muy, p. 12.
    87. « ZOOM SUR… La villa Navarra : une toiture en dix-sept modules - Cahiers Techniques du Bâtiment (CTB) », Cahiers Techniques du Bâtiment (CTB), (lire en ligne, consulté le ).
    88. Église paroissiale Saint-Joseph à Le Muy, sur le site Monumentum
    89. « Eglise paroissiale Saint-Joseph », notice no PA00081785, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    90. Bernard ou Bernardin de Rascas
    91. Notice no PM83000390, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Notre-Dame de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie
    92. A.D.83 3E3181 F° 65
    93. Monument aux Morts du cimetière cimetière communal, Monument aux Morts allée Victor Hugo, Plaque commémorative
    94. (Albanes Gallia Christiania p. 336)
    95. Geoffroy du Muy (Guillaume). 1202 : Commandeur des Templiers de Nice
    96. (Laurent Dailliez, "les templiers en Provence" Alpes Méditerranée, édition Nice, 1972)
    97. Revue des Deux Mondes/1849-1855
    98. Louis de Geofroy
    99. Armorial des villes : Le Muy
    100. Étude héraldique
    101. Héraldique
    102. « bourg castral de la Roquetaillade (?) », notice no IA83001190, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    103. « bourg castral de la Roquette du Muy », notice no IA83001189, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    104. « bourg castral de Marsens », notice no IA83001188, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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