Lars von Trier

Lars Trier, dit Lars von Trier [laʁs fɔn tʁiːʁ][1], est un réalisateur, scénariste et producteur danois, né le à Copenhague.

Pour l’article homonyme, voir Trier.

Lars von Trier
Lars von Trier au festival de Cannes 2011.
Nom de naissance Lars Trier
Naissance
Copenhague, Hovedstaden
Nationalité Danemark
Profession réalisateur, scénariste, producteur
Films notables Breaking the Waves
Les Idiots
Dancer in the Dark
Dogville
Melancholia

Fortement influencé par le cinéaste russe Andrei Tarkovski, Lars von Trier est reconnu pour son style sombre et pessimiste. Marqué au fil de sa vie par plusieurs épisodes dépressifs et alcooliques, il présente dans son œuvre des personnages perdus, en deuil, dépressifs, nymphomanes, violents, ou misanthropes. Son style alterne souvent entre des grands élans esthétiques (ralentis, grands plans majestueux) et un naturalisme très cru. Il est l'un des cofondateurs du mouvement Dogme95.

Biographie

Jeunesse et débuts

Lars Trier naît au sein d'une famille de fonctionnaires communistes de Copenhague[2]. Sur son lit de mort, sa mère lui apprend que son père biologique n’était pas son mari, comme Lars Trier le croyait jusque là, mais Fritz Michael Hartmann (1909-2000) ; ce juriste, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale et descendant de la famille Hartmann (une ancienne famille de musiciens danois), entretenait alors une liaison avec sa mère.

Lars von Trier fait sa première apparition à l'écran comme acteur, en 1968, dans la série télévisée L'Été mystérieux. Lars Trier ajoute la particule «von» («de» en allemand) à son patronyme, sur l'exemple d'Erich von Stroheim, lors de ses études de cinéma à l'École nationale de cinéma du Danemark[2].

Il est remarqué, en 1982, grâce à ses films d'école, lors du Festival des films d'étudiants de Munich[3].

Sa carrière débute avec Element of Crime, tourné en anglais, qui lui vaut d'être immédiatement reconnu comme un cinéaste majeur[4]. Dès lors, il occupe une place à part entière dans le cinéma européen[3].

Carrière

Lars von Trier est notamment célèbre pour être l'un des fondateurs du Dogme95, mouvement d'avant-garde qui définit d'après dix règles précises une autre manière de filmer, en réaction aux productions majoritaires de l'industrie cinématographique. Les films « dogmatiques » selon ce mouvement répondent à un style de réalisation épuré, simplifié et voulu plus authentique : pas ou peu de montage, prise de son en direct, scènes filmées caméra à l'épaule, improvisation, etc. À l'instar de son compatriote Thomas Vinterberg, réalisateur de Festen, il s'écarte plus tard de ces principes. Son film Les Idiots (1998) en est le plus représentatif.

Soucieux d'inventer un cinéma singulier, capable de réfléchir son pouvoir de figuration et de fournir de nouvelles propositions esthétiques, il crée un univers complexe, sombre et volontiers provocant, dont les préoccupations métaphysiques et la vision allégorique sont influencées par les maîtres de l'école scandinave, Carl Theodor Dreyer et Ingmar Bergman et par le réalisateur soviétique Andreï Tarkovski à qui son film Antichrist est dédié[3]. L'individu, l'intimité, la peur et la menace d'accidents dramatiques constituent la matière première de son inspiration[2].

Ses réalisations, qui explorent les arcanes de la psyché, alternent pathos, ironie et humour noir et dévoilent un sens aigu de la citation, multipliant les hommages aux œuvres majeures du 7e art[4]. Elles synthétisent une multitude de formes puisées tant dans l'histoire du cinéma que du théâtre, de l'opéra, de la littérature et de la peinture. Sa démarche se caractérise, en conséquence, par un travail plastique novateur sur la bande sonore et les prises de vue[3].

Lars von Trier en 2000 au Festival de Cannes.

Lars von Trier cherche par ailleurs fréquemment à réinterpréter, voire à réinventer des genres très codifiés tels que la comédie musicale (Dancer in the Dark), le film noir (Element of Crime) ou le film d'épouvante (L'Hôpital et ses fantômes) en leur imprimant un style très personnel qui donne une grande place à la caméra portée.

En 1984, son premier long métrage Element of Crime remporte le grand prix de la Commission supérieure technique à Cannes. En 1991, il reçoit à nouveau le grand prix technique lors du 44e Festival de Cannes pour Europa, tableau fantasmagorique de l'Allemagne d'après la Seconde Guerre mondiale, alternant la couleur et le noir et blanc[5]. Il se voit également décerner le prix du Jury, ex-æquo avec Hors la vie de Maroun Bagdadi[6]. En 1996, il remporte le grand prix à Cannes et le César du meilleur film étranger pour son film Breaking the Waves, œuvre d'un mysticisme douloureux et présentant une vision très réaliste du sacrifice amoureux et aussi des dangers de la pression sociale exercée par le presbytérianisme de John Knox, prédominant dans l'ouest de l'Écosse.

En 2000, Dancer in the Dark qui superpose les codes du mélodrame et de la comédie musicale, marque une prise de distance avec les règles dogmatiques. Le film gagne la Palme d'or à Cannes et Björk, l'actrice principale, reçoit le prix d'interprétation féminine[7].

Le cinéaste se lance ensuite dans la réalisation du premier volet d'une trilogie intitulée USA - Land of Opportunity, conçue comme une allégorie de l'écrasement du faible par le fort et comme une virulente critique de la société américaine[8]. Le tournage se déroule en Europe avec une distribution essentiellement anglo-saxonne. Dans cet opus, le réalisateur réinterprète avec ironie de nombreux symboles bibliques et parodie la structure de récits naturalistes. Il utilise notamment des artifices de littérature par la position d'un narrateur extérieur à l'action et par un découpage en chapitres. Il fait également appel à des procédés venus du théâtre expérimental et des théories de Bertolt Brecht (théâtre épique, distanciation...), réduisant au strict minimum les objets de représentation (scène nue et fond noir) et étiquetant des éléments de décor à la craie sur le sol[8]. Dogville, au casting remarqué (Nicole Kidman, Lauren Bacall, James Caan...) est présenté au Festival de Cannes 2003[8]. Manderlay suit la même trace en 2005. Mais l'exploitation de ce dernier film est un échec commercial. Le troisième volet, Wasington reste à l'état de projet[n 1].

Il change complètement de registre avec une comédie en danois Le Direktør (2007) qui se présente comme une satire du monde de l'entreprise.

À cette période, Lars von Trier est victime d'une profonde dépression qui lui fait envisager de ne plus réaliser de film. Cette période influence la noirceur de son film suivant : Antichrist, mélange de drame psychologique et de film d'horreur à l'imagerie gothique. Les visions hallucinatoires qu'il y expose s'inspirent de tableaux de Jérôme Bosch et de séquences du classique scandinave La Sorcellerie à travers les âges (Häxan) de Benjamin Christensen[9]. Ce film, très controversé[9], est tourné en anglais avec Willem Dafoe et Charlotte Gainsbourg, récompensée par le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2009. Il débute et s'achève sur une aria du Rinaldo de Georg Friedrich Haendel.

En 2010, il tourne en Suède un film d'anticipation qui prend pour thème la catastrophe, la fin du monde et la dépression : Melancholia, interprété par Kirsten Dunst — qui obtient le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2011Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling, Alexander Skarsgård, Stellan Skarsgård et Udo Kier. L'œuvre s'ouvre et se clôt sur l'ouverture de Tristan und Isolde de Richard Wagner.

Lars von Trier réalise, fin 2012, Nymphomaniac, fresque poétique et tragique consacrée à la vie d'une nymphomane, de sa naissance à son cinquantième anniversaire, inspirée de récits du Marquis de Sade et interprétée entre autres par Charlotte Gainsbourg, Stacy Martin et Shia LaBeouf[10].

En 2018, il présente à Cannes hors compétition, après sept ans d'absence, le film The House that Jack Built, qui reprend des thématiques de Dogville et Manderlay et présente des points communs avec ces derniers : l'histoire, découpée en chapitres, se déroule aux États-Unis dans l'État du Washington (mais le film a été tourné en Suède), et une chanson de David Bowie, Fame, vient rythmer le récit, là où Young American, autre chanson de Bowie du même album, clôturait le générique de Dogville. Le film explore la vie de Jack, un tueur en série des années 70-80 qui considère ses meurtres comme des œuvres d'art, et prend de plus en plus de risques avec la police lancée à ses trousses.

Il est le créateur de la société Zentropa (en 1992) et de sa branche X, Puzzy Power (active entre 1997 et 2000), produisant des films pornographiques destinés aux femmes et homosexuels voulant rompre avec certains clichés de la production actuelle dans ce genre.

Dans les années 1980 et 1990, Lars von Trier a également entrepris un projet atypique intitulé Dimension : filmer régulièrement des acteurs pendant plus de vingt ans à raison de deux à trois minutes chaque année. Ce film à la trame policière dont l'histoire est écrite au fur et à mesure aurait dû être achevé en 2024, mais il a renoncé à ce projet au bout de 6 ans et les 20 minutes tournées ont été incluses à un DVD sorti en 2010[11].

Vie privée

Il fut marié à Cæcilia Holbek de 1987 à 1995, avec qui il a deux enfants, puis à Bente Frøge depuis 1997, avec qui il a également deux enfants[12].

Il est connu pour ne pas utiliser les moyens de transport aériens, à cause d'une phobie. Il a toutefois pris l'avion une seule fois dans sa vie pour se rendre en Tanzanie[13].

Filmographie

Longs métrages

Courts métrages

Téléfilms

  • 1988 : Medea
  • 2000 : D-Dag (segment Lise)

Séries télévisées

Clips vidéo

Publicités

Longs métrages

Courts métrages

Séries télévisées

Provocations et polémiques

Depuis le début de sa carrière, Lars von Trier adopte régulièrement une attitude polémique ou provocatrice, soit dans ses films soit dans ses interviews. Mais beaucoup de ses propos doivent aussi être compris dans un esprit d’autodérision. Dès son premier long métrage, Element of Crime (1984), il déclare : « J’espère de tout cœur que le film sera vu comme immoral. [...] Je ne tiens pas à contenter les gens, je veux qu’ils prennent position »[14]. Il veut que ses films soient « comme un caillou dans une chaussure »[15].

En 2009, son film Antichrist est vu par d’aucuns comme un film misogyne, ce qui lui vaut pour cette raison un « anti-prix » du Jury œcuménique au Festival de Cannes[16], alors que nombreux sont ceux qui au contraire mettent en avant les beaux rôles qu’il donne à ses actrices, souvent récompensées, notamment à Cannes. La controverse cannoise porte également sur l'extrême violence de certaines scènes où se côtoient sexe et mutilation génitale. À la conférence de presse, Lars von Trier refuse de se justifier sur sa vision. Devant l'insistance des journalistes et après un moment de silence, il déclare sur le ton rarement totalement sérieux qui est le sien: « Je suis le meilleur réalisateur au monde »[c 1],[17]. Lors de sa sortie en France, deux associations qui considéraient le film comme une atteinte à la dignité humaine parviennent à retirer provisoirement le film de la distribution ; néanmoins cette annulation provisoire de la distribution est rendue possible non pas à cause des motivations des associations en question mais à cause d'un vice de procédure dans l'attribution du visa d'exploitation, lequel est alors vite corrigé[18].

Lors du Festival de Cannes 2011, le , Lars von Trier multiplie les remarques déjantées et provocatrices à l'occasion de la projection de son film Melancholia. Lors du «photocall», il commence par tendre son poing droit où il s'est fait tatouer le mot «FUCK »[19]. Ensuite, lors de la conférence de presse[20], il affirme, sous le regard médusé de ses actrices, son intention de faire un film pornographique de 3 ou 4 heures avec Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg sur requête de celles-ci[21]. Une journaliste du Times revient alors sur l’utilisation du prélude de Tristan und Isolde de Wagner dans son film et sur les propos que le réalisateur avait tenus dans une interview récente pour un magazine danois, dans laquelle il prétendait s’être découvert un « goût pour l'esthétique nazie » et notamment pour Albert Speer[21],[22]. En réponse, il commence par revenir sur ses propres origines qu'il avait longtemps crues juives, ce dont il avait été fier, avant de découvrir que celui qu'il croyait être son père ne l'était pas et que son père biologique, Fritz Michael Hartmann, avait quant à lui de lointaines origines allemandes[23]. Lars von Trier ajoute alors, en se jouant de l'amalgame absurde «allemand=nazi»: « J'ai alors découvert que j’étais un nazi, car ma famille est allemande »[21]. En parlant de ses (soi-disantes) «origines allemandes», il poursuit : « Aussi ça m'a fait plaisir. Que puis-je dire, je comprends Hitler, mais je pense qu'il a fait beaucoup de mal. Je crois que je comprends l'homme, l'homme n'est pas intrinsèquement bon, mais je le comprends dans un sens. »[21]. Et il se réfère alors à Hitler dans son bunker dont le monde s’effondre et affirme: « J’ai un peu d’empathie pour lui. » [24],[25] « Mais je ne suis pas pour la Seconde Guerre mondiale, je ne suis pas contre les juifs, surtout pas »[21]. Il complète ses propos avec un commentaire sur la situation d'alors : « Je suis très en faveur des juifs, non pas trop car Israël pose des problèmes »[21]. Prenant apparemment conscience de l'ambiguïté et du goût douteux de ses propos, il conclut sur le ton de la plaisanterie : « OK je suis un nazi ! » dans un rire démentant manifestement son propos[26]. Il revient également sur la question de départ de la journaliste en expliquant à propos d'Albert Speer: « Même s'il ne fut peut-être pas l'une des meilleures créatures de Dieu, il avait ce talent qu'il a pu exercer [grâce au régime nazi] »[22].

Peu de temps après la conférence, sur demande de la direction du festival[21], il publie un communiqué d'excuses: « Si j'ai pu blesser quelqu'un par les propos que j'ai tenus ce matin, je tiens sincèrement à m'en excuser. Je ne suis ni antisémite, ni raciste, ni nazi »[22]. La direction du festival fait savoir dans un autre communiqué que le cinéaste s'est « laissé entraîner à une provocation »[22] et « tient à réaffirmer qu'elle n'admettra jamais que la manifestation puisse être le théâtre, sur de tels sujets, de semblables déclarations »[21]. La presse s'empare rapidement des propos polémiques du réalisateur danois[21] et en diffuse des extraits sans toujours les contextualiser ni retranscrire le ton du réalisateur[26]. Le lendemain, malgré les excuses de Lars von Trier, la direction du festival, à l'issue d'un conseil d'administration extraordinaire[27], le déclare «persona non grata», tout en laissant son film Melancholia en compétition[28]. Tout en répétant ses excuses, Lars von Trier a accepté la décision en se disant « fier d'avoir été déclaré persona non grata »[27], soulignant que « c'est peut-être la première fois dans l'histoire du cinéma que cela se produit »[27], ce que Gilles Jacob a par ailleurs confirmé[27]. La productrice de Melancholia, Meta Foldager, a alors déclaré : « Il essayait de faire de l'humour mais c'est tombé à côté »[27]. Par la suite, Lars von Trier s'est plus longuement expliqué en affirmant avoir seulement souhaité faire preuve d'un humour volontairement choquant, regrettant que celui-ci ait été mal interprété[29], avouant que « c'était vraiment bête »[30] et réitérant alors ses excuses et son respect envers la direction du festival et envers leur décision[30]. Il a aussi souligné qu'il considérait la Shoah comme « le pire des crimes jamais perpétrés »[30], estimant toutefois que son éviction du festival s'expliquait par le fait « que les Français ont eux-mêmes maltraité les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale [et que] c'est un sujet sensible pour eux »[30]. Enfin, il a précisé que son goût pour l'esthétique nazie (le film Melancholia est agrémenté de longs extraits de musique wagnérienne) n'était lié à aucune conviction politique[30].

Il retire cependant ses excuses ultérieurement[31].

Accusation de harcèlement sexuel

Le , suite à l'accumulation de témoignages de nombreuses actrices annonçant avoir été victimes d'agression sexuelle de la part du producteur américain Harvey Weinstein, Björk publie un texte sur Facebook dans lequel elle se dit avoir aussi été victime de tels comportements dans son « expérience avec un réalisateur danois » ; elle souligne qu'elle a « découvert qu'un cinéaste peut toucher et harceler ses actrices à volonté et que le cadre institutionnel le permet [...] et l'encourage ». Björk ajoute que, selon elle, le film Dogville, réalisé après Dancer in the Dark, est inspiré de ces faits[32]. Ces affirmations ont été fermement contestées par le réalisateur.

Distinctions

Trois actrices de ses films ont remporté le Prix d'interprétation féminine au festival de Cannes : Björk pour Dancer in the Dark, Charlotte Gainsbourg pour Antichrist et Kirsten Dunst pour Melancholia.

Récompenses

Nominations et sélections

Sélections

Adaptations de son œuvre

Breaking the Waves a été adapté en pièce de théâtre en 2004 par Vivian Nielsen, puis traduite en plusieurs langues dont en français par la metteuse en scène luxembourgeoise Myriam Muller en 2019[33]. Le film a ensuite donné lieu en 2016 à un opéra en trois actes, composé par Missy Mazzoli, avec un livret de Royce Vavrek[34].

Le metteur en scène espagnol Oscar Gómez Mata, travaillant en Suisse, a adapté deux œuvres de Lars von Trier au théâtre : Le Direktør en 2017[35] puis L'Hôpital et ses fantômes, sous le titre Le Royaume, en 2019[36].

Notes et références

Notes

  1. En 2011, le projet semble complètement en sommeil et aucune date de réalisation n'est évoquée.

Citations originales

  1. « I am the best film director in the world ».

Références

  1. Prononciation en danois du Seeland (danois standard) retranscrite selon la norme API.
  2. (fr) Article de l'encyclopédie Universalis sur Lars von Trier, consulté le 21 octobre 2012.
  3. (fr) Article de l'encyclopédie Larousse sur Lars von Trier, consulté le 21 octobre 2012.
  4. (fr) Biographie de Lars von Trier sur le site de la chaîne Arte, consultée le 22 octobre 2012.
  5. Lars Van Trier reçoit le prix technique de la vidéo pour son film Europa sur ina.fr
  6. prix du jury ex æquo pour Lars Von Trier et Maroun Bagdadi. sur ina.fr
  7. La Palme d'or du 53e festival de Cannes couronne « Dancer in the dark » de Lars Von Trier. sur ina.fr
  8. Dogville à Cannes sur ina.fr
  9. présentation du film Antichrist sur ina.fr
  10. Esther Degbe, « Lars Von Trier, habitué des scènes de sexe non simulées », Le Figaro, (lire en ligne)
  11. Premiere.fr
  12. « Lars von Trier », sur IMDb (consulté le )
  13. Thomas Aïdan, « Jamais trop heureux - entretien avec Lars Von Trier », La Septième Obsession, , p. 16 à 31 (ISSN 2431-1731)
  14. Raphaël Jullien, « Lars von Trier, expérimentateur iconoclaste (1/3) », sur abusdecine.com (consulté le )
  15. Trier, Lars von. Vørsel, Niels. Bach, Peter. Eriksen, Jacob., « Epidemic », Electric Parc ApS, (consulté le )
  16. Raphaël Jullien, « Lars von Trier, expérimentateur iconoclaste (3/3) », sur abusdecine.com (consulté le )
  17. (en) Director defiant after "Antichrist" jeered dépêche Reuters du 18 mai 2009
  18. « Polémique : "Antichrist" avec Charlotte Gainsbourg... retiré des salles de cinéma ! », sur purepeople.com, (consulté le )
  19. (en) « Cannes : Lars Von Trier Is Prouder of His New Tattoo Than of His New Movie... », sur nymag.com, (consulté le )
  20. Conférence de presse disponible dans son intégralité sur le site du festival. Version audio : « Lars Von Trier : "J'aime la notion de souffrance et de culpabilité que véhicule la mélancolie" », sur festival-cannes.com (consulté le ) et version vidéo : « Conférence de presse de "MELANCHOLIA" de Lars VON TRIER », sur festival-cannes.com (consulté le )
  21. Romain Blondeau, « Lars Von Trier confie son bonheur d’être un nazi devant la presse », sur cannes.lesinrocks.com, (consulté le )
  22. « A Cannes, Lars von Trier jette un froid en évoquant Hitler », sur lemonde.fr, (consulté le )
  23. Lars von Trier dit avoir découvert ses origines allemandes à la mort de sa mère en 1989, pensant jusque-là que son père était un Juif danois : « Lars von Trier sympathise avec Hitler », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  24. Yasmine Youssi, « Lars von Trier expose sa Melancholia et son empathie pour Hitler »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) sur la tribune.fr, en ligne le 19 mai 2010 (Consulté le 4 janvier 2011)
  25. Olivier De Bruyn, A cannes, de la sympathie pour Hitler ne peut pas faire de mal sur Rue 89, en ligne le 10 août 2010 (COnsulté le 4 janvier 2011)
  26. « Cannes : on se calme, on boit frais et on oublie Lars... », sur nordeclair.fr, (consulté le )
  27. « Lars von Trier 'persona non grata' et fier de l'être », sur lexpress.fr, (consulté le )
  28. « Lars von Trier viré du festival de Cannes », sur next.liberation.fr, (consulté le )
  29. « Cannes 2011 : Lars von Trier, le provocateur, fier d'être persona non grata ! », sur purepeople.com, (consulté le )
  30. « Lars von Trier 'fier' d'être non grata à Cannes, réitère ses excuses », sur commeaucinema.com, (consulté le )
  31. « Lars Von Trier : finalement, il ne s’excuse plus pour ses propos sur Hitler tenus à Cannes », Première, 20 septembre 2011
  32. « "Humiliation et harcèlement sexuel": Björk parle de son expérience "avec un réalisateur danois" », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )
  33. Raphaël Jullien, « "Breaking the Waves" sur scène », sur abusdecine.com (consulté le ).
  34. (en) « Breaking the Waves », sur operanews.com (consulté le ).
  35. « Le Direktor, par Oscar Gomez Mata, au théâtre de la Bastille - (13/03/19) », sur theatral-magazine.com (consulté le ).
  36. « Un hôpital, des fantômes, voici "Le Royaume" d'Oscar Gomez Mata », sur rts.ch, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Stig Björkman, Entretiens avec Lars von Trier, éditions Cahiers du Cinéma, 2000.
  • (de) Georg Tiefenbach, Drama und Regie (Writing and Directing): Lars von Triers Breaking the Waves, Dancer in the Dark, Dogville. Würzburg: Königshausen & Neumann 2010. (ISBN 978-3-8260-4096-2)
  • (eu) Iratxe Fresneda, Emakumearen estereotipoak Lars von Trierren zinema-lanetan. Medea. Breaking the waves. The idiots. Dancer in the dark. Dogville,
  • La Septième Obsession, no 18 (septembre-), numéro spécial entièrement consacré à The House that Jack Built.
  • Elie Tahchi, L'espace sacrificiel féminin dans le cinéma de Lars von Trier : Une analyse herméneutique de la figure sacrificielle féminine von Trierienne, Université de Montréal, 2014.

Article connexe

Liens externes

Bases de données et notices

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