Radio télévision suisse

La Radio télévision suisse (RTS) est une entreprise audiovisuelle de service public, appartenant au groupe média Société Suisse de radiodiffusion et télévision (SSR), qui propose des programmes sur quatre chaînes de radio, deux chaînes de télévision et de nombreuses plateformes numériques.

Pour les articles homonymes, voir RTS.

Radio télévision suisse

Siège de la RTS à Genève.

Création
Dates clés 1922 : création de la RSR

1954 : création de la TSR
1956 : création de la 2e station de radio de la RSR
1965 : introduction de la publicité[1] 1968 : introduction de la couleur
1982 : création de la 3e station de radio nommée Couleur 3
1984 : La 1re station de radio est renommée La Première
1984 : création de TV5
1986 : La 2e station de radio est renommée Espace 2
1993 : création de Suisse 4
1994 : Création de la 4e station de radio Option Musique
1997 : Suisse 4 est remplacée par TSR2
2000 : débuts de la radio numérique
2001 : création de tsr.ch
 : Diffusion télévisée 100 % numérique 2007 : Lancement du format 16:9
2007 : création de HD suisse
2010 : fusion avec RSR pour créer RTS
2012 : TSR1 et TSR2 deviennent RTS Un et RTS Deux

Personnages clés Pascal Crittin
Forme juridique Unité d’entreprise publique
Siège social RTS Télévision
Quai Ernest-Ansermet
Case postale 234
CH–1211 Genève

RTS Radio
Avenue du Temple 40
Case postale 78
CH–1010 Lausanne

Actionnaires Société suisse de radiodiffusion et télévision
Activité Audiovisuel
Produits Chaînes de radio et télévision, production audiovisuelle
Société mère Société suisse de radiodiffusion et télévision
Filiales RTS Radio : La Première, Espace 2, Couleur 3 et Option Musique
RTS Télévision : RTS Un et RTS Deux
RTS Digital : Tataki
Effectif 1 597
Site web www.rts.ch
Société précédente Radio suisse romande

Elle produit, acquiert et diffuse des programmes d’information, de sport, de culture, de musique et de divertissement, à destination de tous les publics en Suisse romande.

Les studios sont basés à Genève et à Lausanne. La RTS dispose également d’un bureau dans chaque canton romand ainsi que de correspondants à Berne, Zurich, Lugano et dans les principales capitales internationales.

Histoire

La RTS a été fondée en 2010 à la suite de la fusion de la Télévision suisse romande et de la Radio suisse romande.

Cette nouvelle unité (institution publique) a été lancée le et est dirigée, depuis le par Pascal Crittin. L'ancien directeur de la RTS, Gilles Marchand a été nommé le , directeur de la SRG SSR.

Les chaînes de télévision diffusent leurs programmes en haute définition (720p) depuis le , à l'exception de celles qui ont adopté la technologie de la TNT. En effet, plus de 80 % des téléspectateurs reçoivent ces chaînes via le câble ou le satellite, et l'investissement pour la diffusion TNT en haute définition aurait été trop élevé.

Parallèlement à la haute définition, la diffusion sur le câble et le satellite en définition standard se poursuivra jusqu'en 2015 au moins (simulcast), afin de laisser le temps aux téléspectateurs de s'équiper en conséquence.

Depuis le [2], les chaînes de télévision RTS se nomment RTS Un et RTS Deux en lieu et place de TSR 1 et TSR 2.

En , La RTS crée son premier média numérique Tataki. Avec une présence exclusive sur le numérique, via les réseaux sociaux tel que YouTube, Instagram et Facebook, ainsi que sur PlayRTS, Tataki crée et partage au quotidien des vidéos et des illustrations sur trois axes thématiques principaux: le divertissement, la culture urbaine et les enjeux de société.

En février 2021, la RTS adopte l'écriture inclusive, ce qui en fait l'un des premiers médias en Suisse romande[3].

Financement

La RTS fait partie de l'audiovisuel de service public et est donc financée en majorité par les impôts par la redevance audiovisuelle à hauteur de 75 %. Les 25 % restants sont financés grâce à la publicité et notamment la reventes de ses émissions à d'autres diffuseurs[4].

Identité visuelle

Logos de la RTS


Logos des stations de radio

Logos des chaînes de télévision

RTS Un, est une chaîne généraliste qui propose ses productions propres, rendez-vous d’actualité, magazines d’information, de société, de culture et d’évasion, émissions de divertissement et fictions aux heures de grande écoute

RTS Deux, programmes à destination de tous, sport et informations.

RTS Info, portail d'information.

Logo du média numérique

Scandales

Photos à caractères sexuels sur les serveurs de Thierry Catherine

Le stockage de 250 à 300 photos à caractères sexuels, notamment de très jeunes filles d'âge apparent entre 12 et 14 ans, par Thierry Catherine, employé, est dénoncé en par un informaticien, Jorge Resende, également employé à la Radio suisse romande (RSR)[5]. Le juge confirme le caractère pédophile et pornographique des photos saisies[5]. la RSR informée des faits par l'informaticien, n'a pas jugé bon de « dénoncer pénalement le détenteur des photos »[5]. Jorge Resende tente de relancer sa direction en fin 2006 et , après quoi il est licencié par le directeur de la RSR, Gérard Tschopp, en . Il a dû attendre 2010 pour être réhabilité à la RTS[5].

En , un juge d'instruction se saisit du dossier. Les résultats de cette procédure ne sont pas connus[6].

Thierry Catherine est licencié de la RSR et, selon ses propos, il est condamné à une amende de 100 francs suisses avec sursis avant d'être embauché par France Bleu[7].

Réaction à la condamnation d'un ancien membre

En 2011, Patrick Allenbach est condamné pour agressions sexuelles sur mineurs par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse[8].

Les faits se sont déroulés à la fin des années 1980, Patrick Allenbach a été accusé d'attouchement et de fellation sur des jeunes de moins de quinze ans au moment des faits.

Dysfonctionnements éthiques, accusations d'agressions sexuelles

En , une enquête du journal Le Temps, basée sur une trentaine de témoignages réunis par 3 journalistes en plusieurs mois[9], rapporte des gestes déplacés, des propos salaces, du harcèlement sexuel et des rapports non consentis à l'initiative d'employés d'un service de la RTS contre des collaborateurs subalternes, des stagiaires et apprentis journalistes. Il rapporte aussi des témoignages de conversations autour de la sexualité sites sur des réseaux sociaux avec des mineurs, sous couvert de faux profils. Parmi les personnes épinglées figurent l'ancien présentateur Darius Rochebin, qui en « conteste fermement s’être livré à des actes pénalement répréhensibles »[10],[11], déposant plainte contre Le Temps pour diffamation le [12].

La Liberté évoque un « Dariusgate »[13], et 550 employés de la RTS signent une lettre ouverte à la direction de RTS pour s'étonner, notamment que seul le cas de Darius Rochebin soit signalé[14],[15].

Notes et références

  1. « Mercredi 29 février, la Radio Télévision Suisse (RTS) affichera sa nouvelle identité visuelle », sur www.rts.ch/info, (consulté le ).
  2. « Égalité entre les sexes – La presse romande passe à l’action avec le langage inclusif », sur 24 heures (consulté le )
  3. « Quels modèles économiques pour l'audiovisuel public et privé? », sur rts.ch, (consulté le )
  4. « RSR : des fichiers pédophiles « punissables » », sur rts.ch, (consulté le ).
  5. « Affaire des fichiers pédophiles à la RSR : Resende plus déterminé que jamais », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  6. « Un ex-cadre de France Bleu soupçonné d'avoir détenu des images pédopornographiques avant son arrivée à RF », sur France Bleu, (consulté le )
  7. « Bourg-en-Bresse (France) – Patrick Allenbach est condamné à trois ans avec sursis », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  8. « Une enquête d’utilité publique », sur Le Temps, (ISSN 1423-3967, consulté le ).
  9. Célia Héron, Sylvia Revello et Boris Busslinger, « La RTS, Darius Rochebin et la loi du silence », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne).
  10. « Le journaliste suisse Darius Rochebin, présentateur sur LCI, accusé d’agressions sexuelles », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  11. Sébastien Jubin, « Pourquoi Darius Rochebin lance la contre-attaque », sur Tribune de Genève, (consulté le ) : « Ce lundi, il a porté plainte pour diffamation contre le quotidien « Le Temps » ».
  12. Mohamed Mussadak, « Dariusgate à la RTS », sur laliberte.ch, (consulté le ).
  13. « Harcèlement à la RTS : la réaction des employé.e.s », sur heidi.news, (consulté le ).
  14. « La crise de la RTS s’amplifie », sur Le Temps, (ISSN 1423-3967, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

  • Guillaume Chenevière (ancien chef des programmes de divertissement et culture. directeur des programmes en 1986. Il devient directeur général de 1992 à sa retraite en 2001).

Liens externes

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