Hermione (2014)

L’Hermione est une réplique du navire de guerre français L'Hermione, un trois-mât carré, en service de 1779 à 1793, reconstruite par l'association Hermione-La Fayette dans l'ancien Arsenal Maritime de Rochefort à partir de 1997 et lancée[1] en eaux salées le .

Pour les autres navires du même nom, voir Hermione (navire).

L'Hermione

L'Hermione toutes voiles dehors lors de sa première navigation en 2014.
Type Frégate de 12
Classe Concorde
Fonction Réplique
Gréement Trois-mâts carré
Histoire
Chantier naval Port de Rochefort
Fabrication Coque en chêne
Lancement 2012
Équipage
Équipage 80 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 66 m (mât de pavillon compris)
Longueur de coque 44,20 m
Maître-bau 11,24 mètres
Tirant d'eau 5,78 m
Tirant d'air 46,9 m
Déplacement 1 250 tonnes
Hauteur de mât 56,5 m (grand mât)
35 m (artimon)
Voilure 2 200 m2
Vitesse 13,3 nœuds atteints à 14,5 nœuds (vitesse maximale)
Caractéristiques militaires
Armement 22 canons de 12 livres et 6 canons de 6 livres non fonctionnels
Carrière
Armateur Association Hermione-La Fayette
Pavillon France
Port d'attache Rochefort

Le , elle célèbre son départ pour les États-Unis qu'elle atteint à Bodie Island (Caroline du Nord) le . Après de multiples escales américaines, la première à Yorktown le [2], elle revient en France métropolitaine le à Brest[3].

Le , elle retrouve son port d'attache à Rochefort où de grandes fêtes de reconstitution d'époque sont organisées[4].

En 2018, un nouveau grand voyage est réalisé, intitulé «  Libres ensemble de l'Atlantique à la Méditerranée ». La frégate quitte Rochefort le pour y revenir le après 11 escales.

En 2019, l’Hermione sillonne l'océan Atlantique et la Manche dans une nouvelle sortie « Normandie Liberté ». Le départ est fixé au tandis que le retour a lieu le .

Les membres d'équipage proviennent d'une pluralité de corps de métiers ayant été formés pour apprendre à être marin comme au XVIIIe siècle.

L’Hermione (1779)

L’Hermione est un navire de guerre français en service de 1779 à l'arsenal de Rochefort. C'est une frégate de 12 de la classe Concorde portant 26 canons de 12 livres et 8 canons supplémentaires de 6 livres.

Elle est connue pour avoir conduit pour sa deuxième traversée le marquis de La Fayette aux États-Unis en 1780, lui permettant de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance.

En 1793, l’Hermione est engagée dans l’embouchure de la Loire pour appuyer les troupes républicaines contre les Vendéens. Alors qu'elle sort de l’estuaire le , elle heurte un rocher et coule au large du Croisic.

La reconstruction

L'ambition de l'Association Hermione-La Fayette était de reconstruire le plus fidèlement possible la frégate d'origine (à quelques inévitables adaptations près) un navire de plus de 65 mètres de long portant trois mâts et 2 100 m2 de voilure, et dont la coque est entièrement réalisée en chêne.

Les plans du navire originel étant perdus[5], ce sont ceux de son sister-ship la Concorde qui ont servi pour construire la réplique, avec les modifications nécessaires pour entrer dans le cadre de la réglementation actuelle mais aussi pour assurer un confort minimal à l'équipage.

La Marine nationale a fourni un pavillon national géant identique à celui qui flotte au-dessus du pont du Charles-de-Gaulle.

La réplique ne nécessite qu'un équipage réduit de 80 personnes travaillant en quart, là où le navire originel était manœuvré par 255 marins.

Quelques chiffres : un grand mât à 54 mètres au-dessus de la quille, 2 000 chênes sélectionnés dans les forêts françaises, un puzzle de plus de 400 000 pièces de bois et de métal, 1 000 poulies, une tonne d'étoupe pour le calfatage, 22 canons au calibre des boulets de 12 livres sur le pont de batterie et 6 canons au calibre des boulets de 6 livres sur le pont de gaillard.

Charpente, gréement

Plusieurs modifications sont apportées au plan original du navire[6], par souci de solidité et de sécurité : en particulier, les pièces de charpente sont boulonnées et non chevillées afin d'éviter le jeu consécutif à la durée de construction. Les mâts sont collés et non assemblés par des cercles métalliques, afin d'éviter les infiltrations d'eau. Si drisses et balancines ont recours aux cordages synthétiques[7], en revanche les autres manœuvres courantes restent en chanvre et la voilure en lin.

Motorisation

L'interdiction de manœuvrer à la voile dans les ports a obligé à doter le navire de deux propulseurs azimutaux à moteurs électriques alimentés respectivement par des groupes électrogènes de 300 et 400 kW[8]. Un groupe auxiliaire de 80 kW alimente l’éclairage électrique (tubes fluorescents et LED), des équipements de cuisine, huit congélateurs et réfrigérateurs, deux lave-linge et deux sèche-linge, un système de chauffage-ventilation forcée, tous les appareils modernes de navigation : gyrocompas, ECDIS, GPS, sondeur, radar, radio par satellite et VHF, ainsi qu’une batterie d’ordinateurs. Ces modifications sont indispensables pour rendre le navire assurable. Le navire est également équipé d'un système d'assèchement par pompe électrique, qui permet de diminuer le travail manuel à bord et contribue, avec la motorisation des apparaux de mouillage (voir infra), à rendre le navire opérationnel avec un équipage réduit à 80 hommes au lieu de plus de 200 au XVIIIe siècle[9].

Mouillage

L’Hermione de 1779 avait six ancres : ancre principale (1 700 kg), ancre de veille (1 500 kg), ancre d'affourche (1 400 kg), 2 ancres de touée (400 kg) et, en cale, la grande ancre ou « ancre de miséricorde », gréées à chaque fois sur une ligne de mouillage en chanvre, à relever avec cabestan et tournevire[10]. La réplique peut se contenter de deux ancres de 1 500 kg, gréées respectivement sur des chaînes de 192 et 165 m, dont le poids lui-même assure à l'ensemble une bien meilleure tenue que les mouillages d'origine. Ces lignes ne sont plus relevées à bras, mais au cabestan électrique[11].

Canons

Les canons ne sont pas percés jusqu'au fond et sont donc non fonctionnels : s'ils l'avaient été, l’Hermione serait considérée comme un navire de guerre et n'aurait pu appartenir qu'à la Marine nationale. De plus, aujourd'hui l’Hermione ne compte que 22 canons dans sa batterie alors qu'au XVIIIe siècle elle en avait 26.

Aménagements

Pour le confort et l'intimité de l'équipage, ont été installés des douches et des WC individuels (au XVIIIe siècle, l'équipage faisait ses besoins sur un banc percé à la proue du navire et à la vue de quiconque). Cependant il continue de dormir dans des hamacs. Toutefois, des dortoirs ont été aménagés avec des banettes.

L’Hermione à flot en 2014.
Reconstitution d'une chaloupe de l’Hermione.

Chantier de la reconstruction

L'Hermione en cours d'achèvement à Rochefort en août 2014.

Le chantier était installé dans l'une des deux formes de radoub (Louis XV) situées à l'extrémité de la Corderie royale, au bord de la Charente à Rochefort. Le lieu est conçu et aménagé pour la visite.

Dès l’origine du projet, il s’agit non pas uniquement de reconstruire, au cœur de l’ancien arsenal de Colbert, un navire du XVIIIe siècle, mais avant tout de faire partager au public cette aventure, afin qu’il puisse découvrir les grandes étapes de cette reconstruction. Le projet se révèle être un véritable succès populaire : près de 250 000 visiteurs par an, le seuil symbolique des quatre millions et demi de visiteurs est franchi[12]. Ce succès populaire constitue, avec le soutien des collectivités territoriales, la ville de Rochefort, le département de la Charente-Maritime, et la région Poitou-Charentes, le moteur principal du financement de l’Hermione.

La construction de la coque et tout le gros œuvre de la charpente est confié à l'entreprise Asselin de Thouars département des Deux-Sèvres en 1997[13] d'après un dossier d'appels d'offres de marchés publics choisi collégialement.

Au XVIIIe siècle, le navire initial avait été construit en six mois. En cependant, après le petit canot et le grand canot, la chaloupe, la plus grande des trois annexes embarquées de l’Hermione est mise à l'eau, à défaut de la frégate elle-même.

La coque nue de la frégate (sans son gréement) effectue un premier « test de navigation » le [14] remorquée sur la Charente[15] avant de rejoindre une nouvelle forme de radoub, voisine de la forme Louis XV, plus adaptée à la poursuite du chantier. (La forme Napoléon III)

De 2012 à 2014, une équipe de gréeurs s'est attelée à donner du volume à la frégate en lui faisant prendre de la hauteur. Cette période fut également mise à contribution pour former l'équipage de la frégate.

Les Suédois de JB riggers obtiennent le marché grâce à leur expérience sur le Gotheborg, réplique d'un navire de la Compagnie suédoise des Indes occidentales.

L'association Hermione-La Fayette

Erik Orsenna, écrivain, en est le président fondateur. Il est également depuis 1991 président de la « Corderie royale - Centre international de la mer », partenaire de l'Association « Hermione-La Fayette » dans cette opération.

Benedict Donnelly, président de l'Association Hermione-La Fayette de 1994 à 2016. Fils d'un citoyen américain qui participa au débarquement de Normandie, il est d'autant plus sensible aux valeurs que véhicule l’Hermione.

Olivier Pagezy, actuel président de l'association, veillait déjà depuis de nombreuses années à la bonne gestion financière de l'association comme Trésorier. Riche d'un parcours professionnel varié, il a une bonne expérience du secteur public, comme du secteur  privé dans le secteur financier.

Dès le début du projet et jusqu'à son décès à la fin de l'année 2005, Raymond Labbé, constructeur naval malouin et conseiller technique auprès du ministère de la Culture pour le patrimoine maritime, est au sein de l'association le conseiller technique. Sa grande expérience de la construction navale en bois et sa connaissance du patrimoine naval français contribuent fortement à la mise en œuvre du projet. Aujourd'hui, les membres d'un comité technique présidé par Jean-Pierre Saunier apportent leurs compétences aux entreprises chargées de la construction de la frégate.

À Rochefort, une équipe de plus de 20 salariés animée par Émilie Beau, déléguée générale de l'association depuis 2019 prenant la suite de Bertrand Sallé de Chou et de Maryse Vital, déléguée générale de 1997 à 2017, assure la gestion quotidienne de l'association : gestion générale du projet, navigations, coordination, suivi administratif et financier, gestion des adhésions, communication, gestion du site touristique à Rochefort, relations presse, relations publiques, relations avec les partenaires, gestion de la boutique de l’Hermione, vente de produits dérivés à Rochefort et en escale, maintenance et entretien du site et du navire, etc.

Adhérents

Tous les ans, l'association Hermione – La Fayette compte entre 3 et 5 000 adhérents.

L'adhésion aide l'association à remplir l'ensemble de ses missions.

  • L’entretien de L’Hermione pour lui permettre de continuer à naviguer;
  • La transmission des savoir-faire de la construction navale et de la navigation à travers la formation des jeunes;
  • La promotion de nos valeurs : l’engagement, la passion, la transmission, le savoir-faire et la solidarité.

En savoir plus...

Chaque année, le bureau présente en assemblée générale le bilan de l'année écoulée ainsi que les orientations de l'association pour l'année à venir.

Bénévoles & volontaires

L'association compte également 60 bénévoles et plus de 500 volontaires navigants. Présents en mer et sur le chantier de l’Hermione à Rochefort.

Comment devenir gabier ou bénévole ?

Gabiers ferlant le hunier de misaine Gabiers à l'entrainement sur une voile en 2014.

Les volontaires naviguant s'occupent

également de la manœuvre des voiles

sur les gréements.

Une gabière sur la hune de l’Hermione.

Le métier se féminise.


Les navigations

2014, les essais en mer

Les travaux de construction étant achevés, il est temps de tester les qualités nautiques de la frégate. Pendant 3 mois, de septembre à novembre, l’Hermione a navigué sur l'Atlantique et la mer d’Iroise. Ces essais l'amènent à visiter les villes de La Rochelle, Bordeaux et Brest avant un retour à Rochefort, son port d'attache en . Les essais s'avérant concluant, l'association peut se tourner vers la réalisation du voyage américain.

2015, Voyage inaugural aux États-Unis

L'Hermione s'approchant des côtes américaines après sa première traversée de l'océan Atlantique, accueillie et escortée par le destroyer USS Mitscher en 2015.

Le , après une escale rochelaise, l'Hermione prend le départ de son grand voyage vers les États-Unis depuis Rochefort. Un dernier mouillage à l'Île d'Aix pour y recevoir la visite du président de la République François Hollande, un gigantesque feu d'artifice qui a illuminé toute la rade de l'ancien arsenal rochefortais précèdent un voyage de plus de 5 mois qui conduit la frégate à Las Palmas de Gran Canaria, Yorktown, Alexandria, Annapolis, Baltimore, Philadelphie, New-York, Newport, Greenport, Boston, Castine, Lunenburg, Saint-Pierre-et-Miquelon, Brest, Bordeaux et enfin Rochefort le [16].

2016, Les fêtes maritimes de Brest

De juin à , l’Hermione rend visite à Saint Malo, avant de rallier les fêtes maritimes de Brest[17].

2018, l’Hermione, de l'Océan Atlantique à la Mer Méditerranée

En 2018 l’Hermione effectue son deuxième grand voyage, nommé « Libres ensemble, de l'Atlantique à la Méditerranée », et organisé en partenariat avec l'Organisation internationale de la francophonie. Le voyage conduit donc la frégate de l'Océan Atlantique à la Mer Méditerranée, en embarquant une centaine de jeunes issus des pays de la francophonie au titre de gabiers volontaires. La navigation commence par une escale à La Rochelle en février 2018. Les étapes suivantes sont Tanger, Sète, Toulon, Marseille, Port-Vendres, Nice, Bastia, Portimão, Pasaia, Bordeaux avant le retour à Rochefort le [18].

2019, l’Hermione en Normandie

La navigation effectuée par l’Hermione au printemps 2019 est intitulée « Normandie Liberté ». La frégate navigue en direction de la Normandie pour participer à l'Armada de Rouen, rassemblement nautique qui fête son 30e anniversaire du 6 au et qui coïncide avec les célébrations du 75e anniversaire du débarquement allié sur les plages de Normandie en 1944[19].

Après un entretien en cale sèche effectué au port de la Pallice en avril 2019, la frégate visite les villes de Cherbourg[20], Dieppe, Ouistreham[21], Saint-Nazaire[22], Nantes, Rives-en-Seine, Rouen, Honfleur et Brest pour un retour à Rochefort le . Lors de l'escale à Nantes à l'occasion du festival Débord de Loire, l'ancre de l'Hermione historique, prélevée en 2005 sur l'épave et restaurée, est exposée face à la réplique de la frégate[23].

Galerie d'images (phase de construction)

Notes et références

  1. « Après un faux départ, l'Hermione est sortie de son bassin dans la nuit. », sur Sudouest.fr, (consulté le ).
  2. « "L'Hermione" atteint les Etats-Unis, acclamé par la foule - Société - MYTF1News » (consulté le )
  3. « Les escales du voyage » (consulté le )
  4. « Rochefort fête le retour de l’Hermione » (consulté le )
  5. «L'Hermione cap à l'ouest  n° 4090 de Valeurs actuelles, pages 96 et 96.
  6. Aurélien Velot, forgeron de l’Hermione, Le Figaro, 7 avril 2013.
  7. « Fin de la transatlantique », sur Hermione (consulté le )
  8. Jean Pujo, « La face cachée de l'Hermione », sur Le Marin, (consulté le )
  9. Stéphane Jézéquel, « Frégate Hermione-La Fayette : Brest refermera le grand tour », sur Le Télégramme,
  10. « Manœuvre de cabestan au XVIIIe siècle », sur centmillionsdepixel (consulté le )
  11. « Le mot du commandant : les ancres de l'Hermione », sur Hermione (consulté le )
  12. « L’Hermione à flot avant la traversée », sur Le Républicain Lorrain, (consulté le ).
  13. « Asselin », sur L’Hermione, la Frégate de la liberté, (consulté le ).
  14. Marie-Hélène Morot-Sir, « Hier 6 juillet 2012, à 19 heures 40 la frégate l’Hermione a remonté la Charente », sur Vigile.net (consulté le ).
  15. Thomas Villepreux, « Rochefort. L’Hermione vogue enfin », sur Sud-Ouest, (consulté le ).
  16. « Le voyage 2015 », sur www.hermione.com (consulté le )
  17. « Navigation 2016 », sur www.hermione.com (consulté le )
  18. « Voyage Libres Ensemble en Méditerranée », sur www.hermione.com (consulté le )
  19. « 2019 - « NORMANDIE LIBERTÉ » », sur www.hermione.com (consulté le )
  20. « Les temps forts de l'escale de L'Hermione à Cherbourg », sur France Bleu, (consulté le )
  21. « Ouistreham. L’Hermione fait escale du 14 au 17 mai, quai Charcot », sur Ouest-France, (consulté le ).
  22. Ouest-France, « Débord de Loire. Bye Saint-Nazaire, direction Nantes pour l’Hermione et le Belem », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  23. Ouest-France, « Débord de Loire. L’ancre d’origine de l’Hermione restaurée à Nantes », sur Ouest-France.fr, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Emmanuel de Fontainieu et Yves Gaubert, L’Hermione : de Rochefort à la gloire américaine, Monza, (ISBN 978-2-908071-95-5).
  • Robert Kalbach et Jean-Luc Gireaud, L’Hermione : frégate des lumières, Paris, Éditions Dervy, , 332 p. (ISBN 2-84454-319-7)
  • Deux voyages au temps de Louis XVI, 1777-1778 : la mission du baron de Tott en Egypte en 1777-1778 et le Journal de bord de l'Hermione en 1780, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 252 p. (ISBN 2-7535-0208-0)
  • Francis Latreille et Yves Gaunert, L'Hermione : Une frégate pour la liberté, Gallimard, , 205 p. (ISBN 978-2-7424-3500-5)
  • R.J.P Toreille, Raphaël 4 : Et la Bague d'Argent, Le Lys Bleu Édition, , 108 p. (ISBN 979-1-037-71221-9)
    roman fantastique-conte, l'Hermione y apparaît
    .

À propos de la reconstruction :

  • Jean-Marie Ballu, L’« Hermione », l'aventure de sa reconstruction, Éditions du Gerfaut, 2007 (ISBN 978-2351910184).

Articles connexes

Documentaires

Liens externes

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