Port-Vendres

Port-Vendres [pɔʁvɑ̃ːdʁ][1] ou Portvendres (catalan) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Culturellement, elle fait partie de la Catalogne du Nord. Ses habitants sont appelés les Port-Vendrais.

Port-Vendres

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris
Maire
Mandat
Grégory Marty
2020-2026
Code postal 66660
Code commune 66148
Démographie
Gentilé Port-Vendrais
Population
municipale
4 073 hab. (2018 )
Densité 276 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 31′ 08″ nord, 3° 06′ 21″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 655 m
Superficie 14,77 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Cyprien
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Côte Vermeille
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Port-Vendres
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Port-Vendres
Géolocalisation sur la carte : France
Port-Vendres
Géolocalisation sur la carte : France
Port-Vendres

    Géographie

    Localisation

    La commune de Port-Vendres se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[2].

    Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, à 29 km de Céret[4], sous-préfecture, et à km d'Argelès-sur-Mer[5], bureau centralisateur du canton de la Côte Vermeille dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[2].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : Collioure (2,2 km), Banyuls-sur-Mer (4,4 km), Argelès-sur-Mer (7,4 km), Cerbère (9,6 km), Saint-André (11,4 km), Sorède (12,2 km), Latour-Bas-Elne (12,9 km), Palau-del-Vidre (13,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Port-Vendres fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[7] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[8].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Communes limitrophes de Port-Vendres[9]
    Mer Méditerranée
    Collioure
    Banyuls-sur-Mer
    Situation de la commune.

    Paysages et relief

    La topographie de la commune est montagneuse, de grands écarts se lisent dans les altitudes. Le point le plus bas est au zéro, soit le niveau de la mer. Son altitude maximale est de 655 mètres[10]. L'altitude moyenne est de 328 mètres, la mairie de Port-Vendres est à 13 mètres.

    De souche géologique principalement siliceuse, le sol est acide, d'où la présence de maquis et non de garrigues, présents sur les sols calcaires.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].

    Les inondations et les coulées de boues sont les principales catastrophes survenues dans les vingt dernières années : six événements sont recensés[12].

    Hydrographie

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, possède 12 kilomètres de côtes.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 757 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,9 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Banyuls-sur-Mer », sur la commune de Banyuls-sur-Mer, mise en service en 1958[18]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[19],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 16,3 °C et la hauteur de précipitations de 826,3 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 26 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[22], à 15,7 °C pour 1981-2010[23], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[24].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].

    Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « côte rocheuse des Albères »[32], d'une superficie de 536 ha, un site remarquable de falaises maritimes schisteuses, riches en espèces endémiques, et correspondant à des associations spécifiques du Roussillon et de la Catalogne[33].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[34] :

    • les « cap Béar » (149 ha)[35] ;
    • les « cap d'Oullestrell » (46 ha), couvrant 2 communes du département[36] ;
    • la « colline du Fort Saint-Elme à Collioure » (97 ha), couvrant 2 communes du département[37] ;
    • la « crête de Madeloc » (285 ha), couvrant 3 communes du département[38] ;
    • la « crête du pic de la Grange » (68 ha), couvrant 2 communes du département[39] ;
    • les « falaises de la Mauresque et de la Miranda » (21 ha)[40] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[34] : les « versants littoraux et côte rocheuse des Albères » (7 986 ha), couvrant 5 communes du département[41].

    Urbanisme

    Typologie

    Port-Vendres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[42],[43],[44]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[45] et 60 792 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[46],[47]. La commune est en outre hors attraction des villes[48],[49].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[50]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[51],[52].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), zones urbanisées (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), eaux maritimes (1,1 %)[53].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies routières

    Vue génerale depuis la RN 114.

    La commune est traversée par la RD 114 en direction de Collioure en passant par la côte, et par la RD 86A plus à l’intérieur, la RD 914 en direction de Banyuls-sur-Mer au sud et la voie rapide vers Elne et Perpignan.

    Le port.

    La ligne 540 (Cerbère - Gare de Perpignan) du réseau régional liO dessert la commune.

    Voies ferroviaires

    La gare de Port-Vendres-Ville est située sur la ligne Narbonne - Port-Bou. Les gares les plus proches sont celles de Collioure et de Banyuls-sur-Mer.

    Voies maritimes

    • Port de plaisance de Port-Vendres avec 250 anneaux.
    • Le port de Port-Vendres est un port de commerce fruitier international.

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Port Vendres dans la graphie traditionnelle ou Portvendres dans la graphie normalisée[54],[55].

    La plus ancienne graphie attestée date du Ier siècle et indique Portus Veneris[56], qui était, pense-t-on, un port de quarantaine ; ou bien qui signifiait "Port de Vénus" (voir "veneris" ).

    Durant la Révolution française, le lieu est rebaptisé Port-la-Victoire[10].

    Extrait du décret du 15 prairial an II renommant le Fort-Saint-Elme et Port-Vendres.

    Histoire

    Antiquité

    Port Vendres aurait été fondé par les phéniciens pendant le VIe siècle av. J.-C., et fut le premier port de commerce du Roussillon, utilisé pour relier le monde occidental au monde oriental[57]. Cependant, aucune source archéologique n'atteste ce propos qui doit être regardé avec prudence.

    De même, il est souvent dit que sur l’une des falaises, les Grecs élevèrent un temple à Vénus, datant du VIIe siècle av. J.-C., identique à tous ceux qu'ils possédaient en Grèce, au bord des flots. Vénus, qui venait d'émigrer aux grèves de la Gaule, devint la Vénus pyrénéenne, hommage rendu aux habitants qui peuplaient le versant nord de ces montagnes. Cette idée n'est pas non plus corroborée par l'archéologie, et seule la toponymie (Portus Veneris, le port de Vénus) tendrait à l'accréditer. les fouilles de l'épave de Port-Vendres 9 ont mis au jour de nombreux vestiges architecturaux issus d'un temple antique, mais il est maintenant acquis qu'ils ne proviennent pas de Port-Vendres mais ont alors constitué le lest d'un navire, et sont issus de la démolition d'un édifice de culte à l'antiquité tardive. Ils ne peuvent donc être regardés comme une preuve de la présence à Port-Vendres d'un temple de Vénus[58]. Les nombreuses fouilles archéologiques subaquatiques, réalisées par l'ARESMAR sur Port-Vendres, démontrent qu'il ne s'agissait pas au début de notre ère d'un port à proprement parler, mais d'un abri situé sur la liaison Tarragone - Empuries - Narbonne. En effet, l'Anse Gerbal, à l'emplacement de la criée, représentait un havre permettant aux navire ayant des difficultés à franchir le Cap Béar de s'abriter. Néanmoins, son entrée est difficile à négocier par forte tramontane et plusieurs navires se sont échoués au pied de la Redoute Béar entre le Ier et le Ve siècle de notre ère[59].

    Moyen Âge

    Le port de Port-Vendres au XVIIIe siècle.

    La ville fut abandonnée peu à peu, à cause de sa localisation, mais sans réellement s'éteindre, puisqu'en 1272 on retrouve dans le testament de Jacques Ier le Conquérant une mention de la ville de « Port-Vendre de Collioure », indiquant que Port-Vendres et Collioure étaient réunies en une seule commune, qui se sont ensuite séparées naturellement, car celles-ci étaient géographiquement séparées.

    Période moderne

    Église Notre-Dame de Bonne Nouvelle

    Malheureusement, l'abandon a laissé la ville se dégrader. En 1599, des travaux de rénovations sont lancés durant tout le siècle à l'amélioration du port, perçage de quelques rues, constructions de nouvelles habitations, constructions de quais et de débarcadères plus commodes.

    Les Espagnols tentèrent un débarquement en 1690 puis réussissent leur entreprise en 1794, et Port-Vendres tombe en leur pouvoir, ainsi que Collioure anciennement réunis. Ils seront expulsés l'année suivante par les Français.
    Il y avait durant le Directoire un bureau des douanes désigné pour l'exportation du tabac[60].

    La commodité de la rade, ouverte seulement au nord-est, protège le bassin, aide à offrir un refuge aux navires menacés par les tempêtes du Golfe du Lion qui ne peuvent pas regagner les ports de Sète ou de Marseille, trop éloignés. Port-Vendres était une bonne position pour une escadre destinée à agir sur les côtes voisines.

    Un nouveau port de galère est creusé en 1700, par nécessité d'abriter de nombreux bateaux de guerre, mais après de nombreuses difficultés, la construction fut abandonnée en l'état en 1709, avant d'être reprise 63 ans plus tard pour finir sa construction.

    Augustin-Joseph de Mailly ré-organise Port-Vendres qu’il veut comme Perpignan la représentation idéale d’une ville maçonnique. Il y fait construire un port profond et à l'abri des vents. Outre le port moderne, en 15 années (1770-1785), il complète la ville, trace et perce quelques petites rues, construit de nouvelles habitations sur un plan uniforme, rectifie des alignements, construit des quais et des débarcadères commodes. Pour marquer d'un symbole la naissance de Port-Vendres, Louis XVI permet à la province de faire ériger à sa gloire le premier monument élevé en France en son honneur, l'obélisque de Port-Vendres, au cours des années 1780.

    La commune de Port-Vendres est créée le à partir de territoires distraits des communes de Collioure et de Banyuls-sur-Mer. Elle est alors rattachée au Canton d'Argelès-sur-Mer jusqu'en 1973[61].

    Période contemporaine

    Lors de la Retirada, deux navires commerciaux, l’Asni et le Maréchal Lyautey sont ancrés à Port-Vendres pour servir de navires sanitaires et soigner les blessés de l’armée populaire de la République espagnole réfugiés en France[62].

    Port-Vendres fut un des ports d'embarquement prévus en juin 1940 pour le déménagement du gouvernement Reynaud en Algérie, projet qui avorta à la suite des manœuvres du Maréchal Pétain qui aboutirent à la création du Régime de Vichy.[réf. nécessaire]

    À partir du , l’armée allemande occupe Port-Vendres et transforme la côte rocheuse roussillonnaise pour, d’une part, protéger la dynamiterie de Paulilles et la région d’un éventuel débarquement et d’autre part, affirmer Port-Vendres comme port stratégique pour le transit des convois de minerai de fer et de nitrate arrivant d’Espagne[63].

    Des murs antichars sont construits sur les plages des Elmes et de Paulilles. Un champ de mines sous-marines est établi autour du Cap Béar. L’occupant truffe les reliefs rocheux escarpés de casemates où sont installées des pièces d’artillerie.

    Une flottille de protection du port et des parages est constituée de bateaux de pêche faiblement armés. Les bâtiments les plus importants de la Kriegsmarine sont quelques unités du Groupe F de la 6e Sicherungsflottille, incluant les SG11 ex-Alice Robert et SG21 ex-Amiral Sénès qui font relâche à Port-Vendres entre les missions d’escorte de cargos venant d’Espagne et à destination de Sète ou Marseille. Cette importance stratégique fait de Port-Vendres une cible pour les Alliés.

    En 1943 et 1944, plusieurs navires arrivant ou quittant Port-Vendres sont torpillés par des sous-marins anglais de la classe Umpire : le Saint Lucien (par le HMS Unruly), le Saumur (par le HMS Upstart), l’Astrée (par le HMS Untiring) et l’escorteur rapide de la Kriegsmarine SG11 ex-Alice Robert (par le HMS Ultor).

    Le , les Allemands fuirent la région alors qu'ils l'occupaient, et firent sauter leurs entrepôts de munitions et d'armes, ne voulant pas les abandonner derrière eux. Le plus gros danger était celui formé par les mines marines qu'ils avaient disposées en prévision d'un débarquement allié. C'est donc ce jour-là, après avoir évacué les habitants, que les Allemands mirent à feu ces mines, détruisant les installations portuaires et les habitations voisines.

    Politique et administration

    Communauté de communes de la Côte Vermeille

    Créée le , la communauté de communes de la Côte Vermeille est composée de quatre communes : Port-Vendres qui abrite le siège, Collioure, Banyuls-sur-Mer et Cerbère, pour une superficie de 78,40 km2 et une population totale de 15 058 habitants. Le Président est M. Michel Moly.

    La propreté des plages et la qualité des eaux de baignades restent leurs premières préoccupations.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[64]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    juin 1823 janvier 1826 Roger    
    janvier 1826 octobre 1827 Honoré Pi    
    octobre 1827 juin 1831 Joseph Mas    
    juin 1831 novembre 1831 Dominique Campa-Dateu    
    novembre 1831 août 1834 Louis Colomer    
    août 1834 novembre 1836 Antoine Marginèdes    
    novembre 1836 janvier 1853 Honoré Pi    
    janvier 1853 août 1863 Charles Penchinat[65]   Médecin et naturaliste.
    août 1863 janvier 1866 François Llobet    
    janvier 1866 septembre 1870 Bonaventure Reig    
    septembre 1870 février 1874 Henri Belieu    
    février 1874 janvier 1881 François Colomer    
    janvier 1881 juillet 1884 Henri Belieu    
    juillet 1884 mai 1930 Pierre Forgas    
    mai 1930 avril 1941 Marius Demonte[66] Radical-socialiste  
    avril 1941 septembre 1944 Camille Augé    
    septembre 1944 mai 1945 Marius Demonte[66] Radical-socialiste  
    mai 1945 janvier 1946 Jean Parcé    
    janvier 1946 juillet 1946 Louis Dourou    
    juillet 1946 août 1948 Raoul Torreilles    
    août 1948 avril 1961 Paul Cervello Radical-socialiste[réf. nécessaire]  
    avril 1961 mars 1965 Henri Conte    
    mars 1965 avril 1967 Henri Garidou    
    avril 1967 mars 1977 André Parès-Dandre    
    Jean-Jacques Vila RPR  
    2003 Jean Capallère PS  
    2003 Michel Strehaiano[67] PS  
    Jean-Pierre Romero[68] UMP puis LR Sénateur suppléant
    En cours Grégory Marty[69] Oui au Pays Catalan-DVD Conseiller départemental depuis 2021

    Instances judiciaires et administratives

    Port-Vendres dépend du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du Conseil des Prud'hommes et du tribunal pour enfants de Perpignan.

    Elle dépend de la cour d'appel, et du tribunal administratif de Montpellier et de la cour administrative d'appel de Marseille[70].

    Politique environnementale

    La déchèterie la plus proche se trouve à 7,3 km, lieu-dit « des Cosprons », à Port-Vendres.

    Jumelages

    Reddition de Cornwallis aux Français et aux Américains à Yorktown en 1781.

    Depuis 1990, Port-Vendres est jumelée avec Yorktown (Virginie) (66 134 hab.).

    Ce jumelage s'explique par des liens historiques. Port-Vendres a été le port d'embarquement de régiments français envoyés par Louis XVI pour aider les insurgés américains face aux Britanniques durant le siège de Yorktown. Un des bas-reliefs de l'obélisque de Port-Vendres fait référence à l'indépendance américaine acquise en 1781 à Yorktown grâce aux troupes parties de Port-Vendres.

    Le , le conseil municipal vote à l'unanimité la décision de passer un accord de jumelage avec la commune de Sóller située sur la côte nord-ouest et au pied de la Serra de Tramuntana de l'île de Majorque[71]. Le jumelage devient officiel le [72].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1831. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[74].

    En 2018, la commune comptait 4 073 habitants[Note 8], en diminution de 3,35 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872
    6768001 1571 2062 0051 6711 8322 3642 188
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    2 1083 3113 0033 0512 8362 8512 9192 9723 102
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    3 0693 0103 5153 3834 1804 5045 7055 6135 246
    1990 1999 2004 2009 2014 2018 - - -
    5 3705 8814 5794 2794 2004 073---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[75].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : Avant 1823, la population de Port-Vendres est recensée avec celles des communes de Collioure et Banyuls-sur-Mer.

    Sujet[76]19992004
    Nombre d'habitants 5 883 4 579
    Pourcentage d'hommes 50.1% 46.7%
    Pourcentage de femmes 49.9% 53.3%
    Population masculine âgée de 0 à 19 ans 20.3% 22.3%
    Population masculine âgée de 20 à 39 ans 23.7% 22.3%
    Population masculine âgée de 40 à 59 ans 24.3% 25.6%
    Population masculine âgée de plus de 59 ans 31.7% 29.7%
    Population féminine âgée de 0 à 19 ans 17.6% 18.8%
    Population féminine âgée de 20 à 39 ans 23.0% 21.1%
    Population féminine âgée de 40 à 59 ans 20.9% 23.2%
    Population féminine âgée de plus de 59 ans 38.5% 36.8%
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[77] 1975[77] 1982[77] 1990[77] 1999[77] 2006[78] 2009[79] 2013[80]
    Rang de la commune dans le département 5 7 12 14 13 21 23 24
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    • Crèche Les P’tits Mousses
    • École Pasteur
    • Collège de la Côte Vermeille
    • IME La Mauresque

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale et communale : [81] ;
    • Fête des pêcheurs : fin juillet[81] (fête de la Saint-Pierre, patron des pêcheurs) ;
    • Cavalcade de Printemps (mars) ;
    • Vide-Grenier de Printemps (mai) ;
    • Feu d'artifice du 14 juillet ;
    • Fête catalane (fin juillet) ;
    • Forum des associations (septembre) ;
    • Expositions artistiques temporaires au Centre d'Art du Dôme et au Centre culturel.

    Santé

    L'hôpital le plus proche se trouve à Perpignan, mais la commune dispose de sept médecins généralistes, trois dentistes, deux pharmacies et d'une maison de retraite.

    Sports

    • Port-Vendres dispose d'un stade (Paul Cervello) réservé au football et au rugby, de quatre courts de tennis, d'un dojo pour le judo et d’un gymnase. Deux salles au centre-ville sont disponibles pour les clubs de danse et de gymnastique.
    • Le port de plaisance de Port-Vendres est un centre international de yachting.
    • l'observation des baleines est disponible dans les zones à proximité.
    • Rugby à XIII : Port-Vendres Côte Rocheuse XIII
    • Rugby à XV : Entente Côte-Vermeille regroupant Port-Vendres et Banyuls-sur-Mer, qui a joué en 1re division nationale de 1952 à 1956
    • Judo : Judo Club Port-Vendres/Collioure, fondé en 1956, regroupant les deux villes. Les cours se déroulent au Dojo Justin Auvergne, au-dessus du stade municipal.
    • VTT : Vélo Club Port-Vendrais

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 106 [82].

    Le port de commerce

    Filets de pêche dans le port.

    Port-Vendres possède un port de commerce spécialisé dans les trafics de marchandises diverses et plus particulièrement de fruits et légumes en provenance des pays du bassin méditerranéen, comme le Maroc, l'Égypte ou bien Chypre, et même des producteurs plus éloignés provenant d'Afrique occidentale, d'Amérique du Sud ou d'Afrique du Sud[83].

    Il est privilégié par sa position géographique dans le bassin méditerranéen, puisqu’il est le port continental français le plus proche du nord de l'Afrique, et par sa proximité du marché international de Saint-Charles.

    Les équipements spécialisés, la main-d'œuvre qualifiée, et les coûts de passage portuaire compétitifs permettent de traiter plus de 200 000 tonnes de produits par an et de générer 45 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008. Port-Vendres se déchire entre sa vocation industrielle et des atouts touristiques.

    La pêche (halieutique) arrive en tête avec 30 millions d'euros, suivie par l'activité commerciale avec 12 millions d'euros et la plaisance avec 3 millions d'euros. Il génère 610 emplois directs ainsi répartis : 300 pour le commerce, 270 pour la pêche et 40 pour la plaisance[84].

    De futures installations permettront d'accueillir tous les bateaux de type navire frigorifique (REEFER) de 155 à 160 mètres de long et d'un tirant d'eau de 8,50 mètres, un tiers de la flotte des porte-conteneurs (FEEDER), qui sont des bateaux transportant des conteneurs, ainsi qu'une partie des rouliers de type Ro-Ro, pour l'embarquement des camions et Ro-pax. Une aire de stationnement pour les remorques d'environ 1 ha a été réalisée, mais le port est toujours en attente d'un troisième quai dans le cadre de la requalification du quai Dezoum à l'anse des Tamarins. L'aménagement d'un port-cité est toujours délicat, d'autant plus que le port est cerné par un relief capricieux et une vaste Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF).

    Le fret fruitier

    En 2008, le fret fruitier s'est élevé à 350 463 tonnes, soit une augmentation de 19 % par rapport à 2007 (293 696 tonnes) et 181 % par rapport à 2001 (124 675 tonnes). Les échanges commerciaux avec les pays producteurs de fruits secs de type bananes et ananas, comme le Cameroun ou la Côte d'Ivoire, représentent 90 % du trafic, soit 196 650 tonnes en 2004 (+ 23,76 %). Ces chiffres sont à l'origine de l'agrandissement du Terminal Fruitier International de 17 000 m2, dont 16 000 m2 d’entrepôts réfrigérés, directement accessibles en bord à quai, aménagés en seize cellules à température dirigée, d’une capacité de stockage de 10 000 palettes[83].

    Les conteneurs

    21 289 mouvements de conteneurs ont été enregistrés dans le port en 2008. L'activité est en augmentation de 67 % par rapport à 2007 (12 708 mouvements) et 297 % par rapport à 2001 où seulement 888 mouvements étaient comptabilisés. Le port s'est équipé d'un outillage de pointe : une grue automotrice 15 T, deux chariots élévateurs de 60 T et 42 T, pour les conteneurs de 20 et 40 pieds, et un de 28 T, pour les conteneurs de 20 pieds[83].

    Concession

    Sa gestion est assurée par la Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales, concessionnaire du port de Commerce et de plaisance respectivement depuis 1932 et 1965. Depuis , elle est également concessionnaire du port de Pêche[83].

    Autres activités

    Près du hameau de Cosprons se trouve la dernière vinaigrerie artisanale de France en activité[85].

    Vignoble près de Cosprons. La viticulture est également une activité économique importante à Port-Vendres.

    Culture locale et patrimoine

    En , la commune reçoit le classement Site patrimonial remarquable[86].

    Monuments et lieux touristiques

    Obélisque de Port-Vendres.
    Du Mège - Bas-reliefs de l'obélisque de Port-Vendres, 1858-1862
    • Place de l'Obélisque ( Inscrit MH (1995)) : pour marquer d'un symbole la naissance de Port-Vendres, et à la demande même des habitants d'alors, Louis XVI permit à la Province, en 1780, de faire ériger à sa gloire le premier monument élevé en France en son honneur, l'obélisque de Port-Vendres, qui est aussi le seul monument dédié à Louis XVI qui ait survécu sans trop de dommages à la Révolution. Culminant à cent pieds au-dessus du niveau de la mer (autrement dit, trente-trois mètres), cette œuvre en marbre des Pyrénées surmontée d'un globe terrestre et couronnée d'une fleur de lys, tous deux réalisés en bronze, fut en partie préservée des destructions révolutionnaires, mais perdit ses ornements inférieurs : après 1793 ne subsistaient que les quatre tortues de bronze placées aux angles du collet, entre la colonne et le dé soutenant les draperies. Ceci place d'ailleurs Port-Vendres sur la Route des tortues en Catalogne.
    • Monument aux morts ( Classé MH (1994)) : réalisé en 1923 par le sculpteur Aristide Maillol, il représente une femme allongée tenant dans sa main droite des branches d'olivier.
    • Vestiges du fort de la Mauresque ( Inscrit MH (1991)) : élément de fortification construit en 1850.
    • Redoute du Fanal ( Inscrit MH (1933)) : réalisée par Vauban entre 1673 et 1700 pour assurer la défense du port. Son phare tribord vert marque l’entrée du port.
    • Redoute Béar ( Inscrit MH (1933)) : réalisée par Vauban en 1694.
    • Vestiges de la redoute de Mailly ( Inscrit MH (1991)) : réalisée entre 1775 et 1780.
    • Feu métallique du môle ( Inscrit MH (2011)) : construit en 1885, il marque l'entrée du port.
    • Phare du cap Béar ( Classé MH (2012)) : construit en 1905, c'est un bâtiment de la Marine nationale servant à contrôler le trafic maritime et à établir des prévisions météorologiques.
    • Place Castellane : une grande place sur le port, avec son couple d’amoureux port-vendrais surnommés « Fenouil et Fenouille » qui ont inspiré un sculpteur qui voulut rendre hommage à leur amour.
    • Église Sainte-Marie de Cosprons
      La Tour de l'Horloge est le seul vestige de la redoute de la presqu’île qui faisait partie des trois fortifications dessinées par Vauban.
    • Église Sainte-Marie de Cosprons, église romane.
    • Chapelle de l'Immaculée de Port-Vendres.
    • Église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle : construite en 1888, de style romano-byzantin à l’extérieur et un style néo-gothique pour la nef.
    • Tour Madeloc : tour de guet édifiée en 1285 sous le Royaume de Majorque.
    • Fort Béar : construit à la fin du XIXe siècle, encore utilisé par l'armée de nos jours.

    Équipements culturels

    Un centre culturel, place Castellane, est doté d'un cinéma « Vauban », d'un centre socio-culturel et de salles de conférences, et propose des expositions permanentes de peintures, photos et sculptures.

    Une médiathèque intercommunale dépendant de la communauté de communes Albères, Côite Vermeille, Illibéris est implantée à Port-Vendres dans des locaux aménagés à neuf en 2020[87].

    Musées

    Le Musée d'archéologie maritime : les fouilles archéologiques sous-marines conduites depuis une trentaine d'années ont permis de mettre au jour de nombreux vestiges représentatifs du commerce maritime et de la navigation à l'époque romaine. En particulier, une épave de navire antique quasi complète a été fouillée à l'emplacement de la criée. Un trésor monétaire du IIIe siècle a aussi été retrouvé, de même que de nombreux éléments architecturaux transportés dans les navires, ou encore des cargaisons d'amphores, de vaisselle diverse et de nombreux objets de la vie quotidienne à bord des navires. Un projet de musée permettant de présenter ces éléments au public a été lancé, est allé jusqu'à l'étape de la construction et du recrutement du personnel, mais a été abandonné au début des années 2000 à la suite du changement de municipalité et n'a pas encore vu le jour. Un projet de "centre d'interprétation de la mer" a été lancé en 2018 mais n'a pas vu le jour, abandonné dans sa forme complète à la suite des élections de 2020.

    Patrimoine environnemental

    La baie de Paulilles est une vaste crique adossée aux contreforts des Albères, avec un jardin botanique et une maison-exposition sur les activités passées de l'ancienne dynamiterie Nobel, où ont été produits les explosifs pour le canal de Panama et la construction du chemin de fer Transsibérien.

    Culture populaire

    Cinéma

    Films tournés en partie à Port-Vendres (l'année est celle de la sortie du film).

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    D'azur à la galère antique d'or habillée d'argent, en pointe, surmontée de trois tours mal ordonnées aussi d'or, maçonnées de sable, ouvertes et ajourées du champ[88].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[31].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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