Deux-Sèvres

Les Deux-Sèvres (/dø.sɛvʁ/[Note 1]; lés Deùs Saevres en poitevin-saintongeais[1]) sont un département du Centre-Ouest de la France, situé en région Nouvelle-Aquitaine.

Deux-Sèvres
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Niort
Sous-préfectures Bressuire
Parthenay
Présidente du
conseil départemental
Coralie Desnoues (LR)
Code Insee 79
Code ISO 3166-2 FR-79
Démographie
Gentilé Deux-Sévriens
Population 374 799 hab. (2018)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Superficie 5 999 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 3
Cantons 17
Intercommunalités 8
Communes 256
Liens
Site web deux-sevres.fr

    Il doit son nom à la Sèvre Nantaise, dernier grand affluent de la Loire, et à la Sèvre Niortaise, fleuve côtier qui se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'anse de l'Aiguillon.

    Les habitants des Deux-Sèvres sont appelés les Deux-Sévriens.

    L'Insee et la Poste lui attribuent le code 79.

    Histoire

    Le département a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir d'une partie de la province du Poitou, de quelques communes de l'Angoumois (Pioussay, Hanc et Bouin, issues du marquisat de Ruffec), de quelques communes de l'Anjou : Bouillé-Loretz (dépendante de la sénéchaussée de Saumur), Loublande, Saint-Maurice-la-Fougereuse et Saint-Pierre-des-Échaubrognes[2] (anciennes paroisses des Mauges angevines) et de communes des marches d'Anjou : Saint-Pierre-à-Champ, Cersay et Bouillé-Saint-Paul.

    Sous l'ancien régime, la partie du territoire situé au nord de l'Autize et du Thouet relevaient de la circonscription du Bas-Poitou tandis les paroisses situées au sud de ces cours d'eau étaient rattachées au Haut-Poitou. Quelques paroisses relevaient à la fois des marches d'Anjou et du Poitou : Argenton-l'Église, Bagneux, Brion-près-Thouet, Genneton, Louzy, Massais, Saint-Léger-de-Montbrun, Saint-Martin-de-Mâcon, Saint-Martin-de-Sanzay, Saint-Cyr-la-Lande, Tourtenay.

    Au cours de la période révolutionnaire, le département fut marqué par les Guerres de Vendée. La partie nord du département, région bocagère se rattachant au massif armoricain se souleva avec le bocage vendéen voisin, tandis qu'au sud, le Niortais et le Mellois plus urbanisés, restèrent fidèles à la Convention.

    En 1973, les habitants du Puy-Saint-Bonnet décident de quitter les Deux-Sèvres et de rejoindre le département de Maine-et-Loire afin d'associer leur commune à la communauté urbaine de Cholet.

    L'industrie trouve au XIXe siècle et XXe siècle à se développer dans le département (traitement des peaux et laines, chamoiserie et ganterie niortaises, production de chaux, de houille à Saint-Laurs, de matériel agricole, produits laitiers, farines de minoteries industrielles et alcool de betterave, allumettes, lubrifiants, colles ou pâtes alimentaires, et au XXe siècle contreplaqué / filière bois / bois exotiques (Groupe Rougier, premier employeur industriel du département) et secteur automobile (avec encore active la société Heuliez à Cerizay, et de la chimie industrielle, avec trois grandes usines chimiques, dont le site Solvay anciennement Rhodia de Melle et de Saint-Léger-de-la-Martinière (rachetée en 1972 par le groupe Rhône-Poulenc, avec ses 750 employés, devenue la seconde entreprise du département)[3],[4]. Rien que pour les sites de fabrication construits avant 1950, « dont subsistent des vestiges et dont la production a été diffusée au-delà des limites du canton où ils sont implantés »[5], ce sont 288 usines encore actives ou non, qui figurent dans le patrimoine industriel régional, abritant quelques architectures et machines remarquables, mais aussi parfois de lourdes séquelles de pollution. En moyenne, 31 entreprises ont été créées tous les dix ans dans le département, « avec une pointe à 53 entre 1890 et 1899, et une chute à 7 pour la période de 1940 à 1950, mais pour quatre décennies, le nombre de créations correspond exactement à cette moyenne »[6].

    Au la région Poitou-Charentes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Limousin pour devenir la nouvelle région Nouvelle-Aquitaine.

    Administration

    Le préfet des Deux-Sèvres est Emmanuel Aubry[7] depuis le 3 février. Il a succédé à Isabelle David, partie au secrétariat général du ministère de l'intérieur. Elle avait succédé à Jérôme Gutton, nommé en Saône-et-Loire, qui avait lui-même succédé à Pierre Lambert.

    Politique

    Comme le département voisin: la Vendée, les Deux-Sèvres ont été traditionnellement marquées par un clivage politique entre le Nord et le Sud, hérité en grande partie de la Guerre de Vendée. Tandis que le Nord, région bocagère de grands propriétaires catholiques, est historiquement plutôt ancré à droite, le Sud, qui connaît une importante présence protestante et une forte implantation du mouvement coopératif (notamment « via » les mutuelles, voir Niort), vote traditionnellement à gauche (Melle est ainsi le fief de la candidate du Parti socialiste, Ségolène Royal, à l'élection présidentielle française de 2007).

    Les Deux-Sèvres ont longtemps été considérées comme un bastion de la droite, mais les élections cantonales de 2008 donnent une majorité de gauche au Conseil Général. Au cours des élections municipales de 2008, la ville de Thouars est également passée à gauche. Les Deux-Sèvres offrent des scores relativement bas au Front national par rapport au niveau national.

    Il faut noter enfin le basculement lors des législatives de 2007 de la 4e circonscription (Bressuire-Thouars) à gauche, ce qui porte à trois députés de gauche et un député de droite la représentation des Deux-Sèvres. Le redécoupage des circonscriptions, qui ne sont désormais plus que trois, se fait à l'avantage de la gauche : lors des élections législatives de 2012, la droite ne remporte aucun siège.

    Les élections municipales de 2014 mettent fin à la progression de la Gauche dans le département. La perte de Niort dès le premier tour sonne comme un coup de tonnerre dans la vie politique locale. Ce tableau donne les résultats pour les principales communes des Deux-Sèvres.

    Commune Population[8] Maire sortant Parti Maire élu Parti
    Bressuire 19 499 Jean Michel Bernier Sans étiquette Jean Michel Bernier Sans étiquette
    Cerizay 4 776 Johnny Brosseau PS Johnny Brosseau PS
    Mauléon 8 499 Daniel Amiot UMP Pierre-Yves Marolleau Divers Droite
    Celles-sur-Belle 3 884 Jean-Marie Roy Jean-Marie Roy Divers Droite
    Melle 3 574 Yves Debien PS Yves Debien PS
    Niort 59 005 Geneviève Gaillard PS Jérôme Baloge UDI
    Parthenay 10 388 Xavier Argenton UDI Xavier Argenton Divers Droite
    Thouars 14 055 Patrice Pineau PS Patrice Pineau PS
    Saint-Maixent-l'École 6 756 Léopold Moreau UMP Léopold Moreau UMP

    Géographie

    Les données géographiques du département

    Géographiquement, les Deux-Sèvres font partie de l'Ouest de la France et une grande partie de son territoire se rattache au Massif Armoricain.

    Le département des Deux-Sèvres appartient à la région Nouvelle-Aquitaine où il est limitrophe des départements de la Vienne à l'est, de la Charente au sud-est et de la Charente-Maritime au sud-ouest.

    Par ailleurs, ce département est bordé par la région des Pays de la Loire où, à l'ouest, il jouxte la Vendée et, au nord, celui de Maine-et-Loire.

    Géographie physique

    La Gâtine

    A l'ouest de La Gâtine, le bassin houiller de Vendée s'est principalement formé au Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années), il déborde sur les communes de Saint-Laurs et Ardin[9]. Le point culminant du département, le Terrier de Saint-Martin (272 mètres), se situe sur la commune de Saint-Martin-du-Fouilloux.

    Géographie administrative des Deux-Sèvres

    L'intercommunalité devient de plus en plus active dans les Deux-Sèvres, composé de plusieurs Syndicats de Pays dont :

    la communauté de communes du Thouarsais ;
    la communauté de communes de l'Argentonnais ;
    la communauté de communes du Saint-Varentais ;
    • le Pays du Bocage Bressuirais qui comprend deux communautés de communes :
    la Communauté de communes Delta-Sèvre-Argent ;
    la Communauté de communes Cœur du Bocage ;
    • le Pays de Gatine avec ses onze communautés de communes ;
    • le Pays Mellois composé de cinq communautés de communes ;
    • le Pays du Haut Val de Sèvre avec trois communautés de communes.

    Par ailleurs, le département possède une seule communauté d'agglomération, qui s'est constituée autour de Niort, préfecture et principale ville des Deux-Sèvres :

    Climat

    Les Deux-Sèvres possèdent un climat océanique, de par la proximité du département avec l'océan (environ 80 km). Voici les données mensuelles pour quelques paramètres pour la station de Niort.

    Relevé météorologique de Niort
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,3 4 5,7 9,4 12,4 14,3 14 11,6 9,3 5,1 2,9 7,8
    Température moyenne (°C) 5,5 6,2 8,7 10,9 14,7 18,1 20,2 20,1 17,3 13,7 8,7 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 10 13,4 16 20 23,7 26,1 26,1 22,9 18 12,2 8,9 17,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15,1
    1987
    −11,2
    1986
    −10,7
    2005
    −4,8
    2008
    0,2
    2010
    3,4
    1989
    6,6
    1993
    5,8
    1988
    3
    2007
    −3,3
    1997
    −7
    1993
    −10,5
    1996
    −15,1
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,7
    1999
    22,1
    1998
    25,5
    2005
    29,8
    2005
    32,3
    2005
    37,8
    2003
    38,1
    1990
    40,1
    2003
    34,7
    2005
    30
    2011
    21,1
    1994
    22
    1996
    40,1
    Ensoleillement (h) 78 106 158 180 215 243 251 247 203 133 90 75 1 980
    Précipitations (mm) 84 66 64 71 70 59 56 50 61 97 93 96 867,2
    Source : Météo-France[10] et Infoclimat[11].

    Démographie

    En 2018, le département comptait 374 799 habitants[Note 2], en augmentation de 0,85 % par rapport à 2013 (France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
    -241 916254 105279 845288 260294 850304 105310 203320 685
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    323 615327 846328 817333 155331 243336 655350 103353 766354 282
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    346 694342 474339 466337 627310 060309 820308 481308 841312 756
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    312 842321 118326 467335 829342 812345 965344 392359 711370 939
    2016 2018 - - - - - - -
    374 743374 799-------
    (Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[12] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[13] puis population municipale à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Un département moyennement peuplé

    La densité de population des Deux-Sèvres est de 62,5 hab./km2 en 2018, ce qui le classe au cinquième rang en Nouvelle-Aquitaine devant la Vienne (62,6 hab./km2) et derrière la Haute-Vienne (67,6 hab./km2) ; cependant, sa densité demeure inférieure à celle de la région qui s'établit à 71,2 hab./km2. Comparé à la densité de la France métropolitaine qui est de 103,7 hab./km2, le département des Deux-Sèvres apparaît comme un département moyennement peuplé.

    Cependant, le département se caractérise à la fois par une démographie assez dynamique (solde naturel et solde migratoire positifs)[Note 3] et une urbanisation qui se renforce, notamment avec Niort dont l'unité urbaine compte 70 128 habitants en 2010. Le département compte onze unités urbaines de plus de 5 000 habitants en 2010 et un taux urbain proche de la moitié de la population départementale.

    Plus de la moitié de la population est urbaine

    Le département recense dix villes de plus de 5 000 habitants au recensement de 2010, alors qu'il n'en comptait que six en 1999 et il cumule 37 communes de plus de 2 000 habitants dont une vingtaine sont classées urbaines  contre trente au recensement de 1999.

    Par ailleurs, le département recense onze unités urbaines dépassant les 5 000 habitants en 2010 contre sept au recensement de 1999.

    Liste des quinze communes les plus peuplées du département
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Modifier
    Niort 79191 CA du Niortais 68,20 59 059 (2018) 866
    Bressuire 79049 CA du Bocage Bressuirais 180,59 19 733 (2018) 109
    Thouars 79329 CC du Thouarsais 81,48 13 932 (2018) 171
    Parthenay 79202 CC de Parthenay-Gâtine 11,38 10 235 (2018) 899
    Mauléon 79079 CA du Bocage Bressuirais 120,64 8 533 (2018) 71
    Saint-Maixent-l'École 79270 CC Haut Val de Sèvre 5,22 7 209 (2018) 1 381
    Chauray 79081 CA du Niortais 14,50 7 044 (2018) 486
    Melle 79174 CC Mellois en Poitou 65,34 6 200 (2018) 95
    La Crèche 79048 CC Haut Val de Sèvre 34,50 5 786 (2018) 168
    Nueil-les-Aubiers 79195 CA du Bocage Bressuirais 98,83 5 513 (2018) 56
    Aiffres 79003 CA du Niortais 25,72 5 432 (2018) 211
    Moncoutant-sur-Sèvre 79179 CA du Bocage Bressuirais 92,78 5 046 (2018) 54
    Cerizay 79062 CA du Bocage Bressuirais 18,55 4 762 (2018) 257
    Aigondigné 79185 CC Mellois en Poitou 69,87 4 703 (2018) 67
    Celles-sur-Belle 79061 CC Mellois en Poitou 41,37 3 906 (2018) 94

    Économie

    L'économie des Deux-Sèvres reste essentiellement rurale. Le département étant particulièrement présent sur la chaîne de la production laitière (20 % des fromages de chèvre produits en France le sont dans le département[15], beurre d'Échiré…) et de la viande. Sur les vingt-cinq dernières années, la population active agricole a connu une forte diminution, mais reste encore importante en comparaison de la moyenne nationale.

    D'après la chambre d'agriculture des Deux-Sèvres dans sa revue Chamb@gri79, les Deux-Sèvres étaient en France les premiers producteurs de melon et de lait de chèvre en 2010.

    Plusieurs secteurs de l'industrie est représentée.

    • l'agroalimentaire (abattage, préparation de plats cuisinés, nutrition animale)
    • le bois (scieries, panneaux de bois, charpenterie, parqueterie…) transformation (fabrication de meubles, mobilier de bureau, équipements de magasins) et négoce international.
    • l'automobile (assemblage avec Heuliez, centre de développement, équipementiers, spécialistes comme Sovam ou Libner, transports urbains comme Irisbus).
    • l'équipement et matériels électriques et électroniques (matériel agricole, manutention, levage, matériel aéroportuaire (TLD Europe, Sovam), matériel aéronautique (Zodiac Aerospace, Leach International).
    • les produits minéraux (carrières en particulier, le département étant l'un des dix principaux producteurs en France) et cimenterie des Ciments Calcia (Ciments français).
    • la confection, en cours de restructuration ce secteur d'activité historique, surtout présent dans le nord-ouest du département, se tourne aujourd'hui vers les produits à forte valeur ajoutée.
    • l'emballage et le conditionnement.
    • la chimie (gommes, peintures, vernis, résines synthétiques).

    Le département compte peu de grosses unités industrielles, et le secteur repose sur un tissu de PME. Ces PME sont essentiellement localisées à Niort et dans le Nord-Ouest du département.

    Le secteur des services est très important dans le département et plus particulièrement à Niort et dans son agglomération, qui abrite les sièges sociaux de nombreuses mutuelles d'assurances nationales (MAAF, MAIF, Macif). Ces mutuelles ont fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la gestion d'actifs, l'assistance (IMA).

    Niort abrite également le siège régional de certaines compagnies d'assurances (Groupama), de banques (Banque populaire, Crédit agricole) ou leur centres de gestion.

    Aux côtés de cette activité « assurances » et « banque », des sociétés de services locales ou antennes de groupes internationaux, liées à ces activités sont implantées :

    Niort est aussi un centre logistique et commercial important dans le Centre-Ouest de la France.

    Les exportations des Deux-Sèvres se sont élevées à 987 millions d'euros en 2005, principalement vers l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni. Le premier poste à l'exportation étant les « Produits de la construction automobile »[16].

    Selon l'Insee la même année, le PIB par habitant des Deux-Sèvres s'élevait à 25 328 euros, chiffre le plus élevé de la région Poitou-Charentes et le 28e en France. Ce chiffre ayant connu une forte progression entre 2000 et 2005 (+ 24,77 %). Sur la période, en valeur absolue, les Deux-Sèvres connaissent la cinquième plus forte croissance de cet indicateur après les Hauts-de-Seine, Paris, la Savoie et les Hautes-Alpes. À titre de comparaison, le PIB par habitant de la Charente s'élève à 23 867 euros (36e position), de la Vienne à 23 197 euros (45e position) et de la Charente-Maritime à 20 974 euros (75e position).

    Recherche

    En matière de recherche, le département abrite quatre centres de recherche :

    Voies de communication et logistique

    Transports routiers

    Le département est aujourd'hui traversé dans sa partie sud par deux autoroutes :

    Le département est au cœur de deux autres projets de dessertes autoroutières :

    • la future liaison Niort-La Rochelle ;
    • une liaison autoroutière vers l'Est, avec une jonction entre l'A10 et l'A20, a également été actée le 6 décembre 2005 par l'État.

    La voie rapide Nantes-Poitiers (E62) désenclave la partie nord-ouest du département depuis 2008, année d'ouverture du tronçon Cholet-Bressuire. Cette deux fois deux voies doit maintenant se prolonger vers Parthenay puis Poitiers.

    Transports en commun

    Le département est traversé par les voies ferrées (voyageurs) suivantes :

    Deux lignes à vocation régionale devraient rouvrir aux voyageurs dans les années à venir :

    Le département a également mis en place un réseau de cars desservant les principales communes du département (délégation de service public auprès d'entreprises de transports privées locales) : le Réseau des Deux-Sèvres (RDS).

    Tourisme

    Abbaye Royale Notre-Dame de Celles.

    Les résidences secondaires

    Selon le recensement général de la population du , 5,1 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

    Ce tableau indique les principales communes des Deux-Sèvres dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

    Abbaye Royale et abbatiale Notre Dame De Celles à Celles-sur-Belle

    À l’origine, une « celle » (ce qui signifie « petit prieuré »), dépendant de l'abbaye de Lester (diocèse de Limoges) dont le sanctuaire, placé sous le vocable de la Vierge, voit «fleurir» dès 1095 de nombreux miracles. Il devient le lieu d’un pèlerinage fréquenté et proche d’un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une abbaye indépendante de l’ordre de Saint-Augustin entre 1137 et 1140, mais aussi une seigneurie ecclésiastique dont les biens vont s’accroître au gré des offrandes et des donations. Aujourd'hui ces jardins à la française, jardins de curé, jardins à insectes, sa roue du moulin, son musée moto et ses hologrammes présentant l'abbaye comme au temps jadis, l'abbatiale avec son orgue unique en France, rendent cette abbaye incontournable dans le sud des Deux-Sèvres.

    Cimetière de Verrines classé MH.

    Église romane de Verrines-sous-Celles

    L' église romane de Verrines est classée Monument historique et son cimetière classé Site historique. De l'église ne subsistent aujourd'hui plus que le chœur et le transept. La nef, à l'exception d'une travée, a été détruite à la Révolution française.

    Culture

    Les festivals[18]

    Le dispositif « Terre de festivals » favorise la promotion de vingt-cinq festivals deux-sévriens auprès de la population locale et des touristes depuis 2004.

    Notes et références

    Notes

    1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    3. À noter que dans le département, on enregistre environ 4 500 naissances/an pour seulement environ 3 500 décès. Les Deux-Sèvres se placent ainsi dans les premiers départements de France pour le taux de natalité, en hausse depuis 2000[réf. nécessaire].

    Sources et références

    1. http://wp-parlanjhe.asteur.fr/index.php/2021/03/25/la-minute-parlanjhe-les-pancardes-en-parlanjhe/
    2. Saint-Pierre-des-Échaubrognes fut même une ancienne commune de Maine-et-Loire jusqu’en 1823.
    3. [À propos] du Patrimoine industriel des Deux-Sèvres ; Indicateurs du patrimoine, Geste éditions, 2005, 288 pages.
    4. Patrimoine industriel et activités chimiques, ministère de la Culture, consulté .
    5. L’étude du patrimoine industriel des Deux-Sèvres, service régional de l'inventaire de Poitou-Charentes, septembre 2005, consulté .
    6. patrimoine industriel, consulté .
    7. « Emmanuel Aubry, nouveau Préfet des Deux-Sèvres / Actualités / Accueil - Les services de l'État dans les Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le )
    8. Populations légales millésimées 2011 entrées en vigueur le 1er janvier 2014.
    9. H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne [PDF]).
    10. « Bulletin France - Météo-France », sur le site de Météo-France (consulté le ).
    11. « Normales et records 1986-2013 à Niort-Souche », sur le site d'Infoclimat (consulté le ).
    12. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - fiche historique du département
    13. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
    14. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018
    15. Chambre d'agriculture des Deux-Sèvres, « La filière caprine en Deux-Sèvres », sur https://deux-sevres.chambre-agriculture.fr/, (consulté le )
    16. Source CCI 79
    17. Insee, chiffres au .
    18. Terre de festivals, Conseil général des Deux-Sèvres
    19. Frédérique Roussel, « Les contes à rebours de Pougne-Hérisson », Libération, (lire en ligne).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Étienne Dupin, Statistique du département des Deux-Sèvres, Imprimerie des Sourds-Muets, Paris, an IX (lire en ligne)
    • Étienne Dupin, Mémoire statistique du département des Deux-Sèvres adressé au ministre de l'intérieur, d'après ses instructions, Imprimerie de la République, Paris, an XII (lire en ligne)
    • Étienne Dupin, Second mémoire sur la statistique du département des Deux-Sèvres, chez P. Plisson, Niort, an X
    • Étienne Dupin, Dictionnaire géographique, agronomique et industriel du département des Deux-Sèvres, chez P. Plisson, Niort, an XI (lire en ligne)
    • Henri Gelin, « La destruction des loups dans les Deux-Sèvres », dans Mémoires. Société historique et scientifique des Deux-Sèvres 1905, 1re année, 1906, p. 87-100 (lire en ligne)
    • Louis Merle, La formation territoriale du département des Deux-Sèvres. Étude de géographie historique, Mémoire de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 1938
    • Philippe Contamine, « Les Deux-Sèvres monumentales : introduction géographique et historique », dans Congrès archéologique de France. 159e session. Monuments des Deux-Sèvres. 2001, Société française d'archéologie, Paris, 2004, p. 7-17

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