Double (dualité)

Le double désigne tout ce qui fait référence à la dualité de l'être humain.

Pour les articles homonymes, voir Double.

Les domaines étant nombreux et variés, les faits, règles, lois, phénomènes… sont classés d’après les tableaux en usage : celui de la classification des arts de Wikipédia; pour les sciences, selon une classification comparable à venir.

La dualité résultant souvent d’oppositions, de contraires, le tableau exploite la table de vérité la plus élémentaire, l’articulation ternaire énoncé ou fait / contraire ou opposé / DUALITÉ.

DUEL : tableau

A Z DUALITÉ
DOMAINE sous-domaine genre sous-genre
ARTS TOUS réalité fiction autofiction

exofiction

perspective illusion d’optique
original remake
architecture
sculpture
arts visuels
musique
littérature TOUS oxymore
création bande de Möbius
théâtre
arts de la scène
cinéma
médias
BD
multimédias
SCIENCES mathématique bande de Möbius
astronomie soleil lune éclipse
biologie mâle femelle androgyne
sociologie ma riage inceste
frère sœur adoption
linguistique genre masculin féminin commun / duel
neu tre
psychologie

Un didacticiel en ligne, BDstyle.ca[1], illustre visuellement et de manière imagée le rapport étroit entre opposés & contraires et dualité :

antiphrase : l'énoncé verbal et son contraire abstrait sont conçus par le locuteur pensant; mais seul l'énoncé est reçu par le destinataire.




oxymore :






Arts

Arts visuels

  • peinture

Virtuose de la « superposition inversée et du faux recouvrement », dans sa peinture Le blanc-seing, l’artiste surréaliste belge René Magritte « superpose de manière impossible une cavalière avec des arbres[2] » : avant-plans et arrière-plans remis en cause, les lois de la perspective (l’art de les séparer et de les distinguer) s’en trouvent bousculées.

Littérature

  • Généralités

Le motif littéraire du double a été étudié par Michel Guiomar dans son ouvrage Principes d'une esthétique de la mort. Il comporte de nombreux aspects qui sont : le double, le sosie, l'âme, l'ombre, l'image de miroir, les êtres antagonistes et réciproques, les personnages de substitution, de remplacement, de transfert, d'emprunt, les êtres doubles, masqués. Selon cet auteur, la manifestation du Double dans l'Art doit inciter à rechercher la possibilité du franchissement d'un seuil : celui de l'Au-delà.

D'un point de vue psychologique, Clément Rosset, dans son ouvrage Le Réel et Son double, situe le double littéraire dans l'angoisse du sujet devant sa non-réalité et sa non-existence, plutôt que dans celle de la crainte de la mort suivant la thèse développée par Otto Rank.

  • Le culte des jumeaux

D'après O. Rank le motif des jumeaux concrétise le motif du double. Il est une conséquence, non pas du phénomène de la naissance gémellaire, mais de la croyance en une âme double, l'une mortelle et l'autre immortelle[3].

Les jumeaux seraient le prototype du héros. L'apparition de l'homme et de son double confère aux jumeaux des pouvoirs supranaturels, notamment sur la vie et sur la mort, du fait qu'en venant au monde l'homme amène son double immortel. Dans les cultures dites « primitives », ainsi que dans de nombreuses mythologies, les jumeaux sont associés au caractère civilisateur (constructeurs et fondateurs de villes, comme Romulus et Rémus, ou donneurs de parole, comme les Nommo des Dogons). Mais après accomplissement de leur mission, le meurtre de l'un par l'autre est typique : il est la condition de la survie de l'autre.

Le thème des jumeaux est incarné de façon intéressante dans le conte traditionnel des Deux Frères, lointain écho d'une histoire égyptienne du même nom. La version publiée par les frères Grimm constitue le plus long conte des Kinder- und Hausmärchen, et leur paraissait particulièrement satisfaisante.Car il n'y a pas de culture qui n'ait exploité ce thème à sa façon, suivant des motifs et pour des raisons propres. Ainsi, dans la religion, le double concerne l'immortalité de l'âme. Les représentations folkloriques l'ont toujours associé à la mort, et de nombreuses superstitions en témoignent. La littérature a puisé largement dans le vivier folklorique mais a traité le sujet d'un point de vue plus psychologique. Avec la psychiatrie, c'est le trouble dissociatif de l'identité qui exploite le thème du dédoublement. En philosophie, la dualité apparente de l'être humain sert de prétexte aux partisans du dualisme et à ceux du monisme, notamment le physicalisme, mais aussi au discours sur l'illusion.

D'un point de vue phénoménologique, le double peut prendre différents aspects : ils sont décrits dans le chapitre des phénomènes autoscopiques qui permet d'en faire les distinctions et de rassembler le sujet autour de lui.

Car il n'y a pas de culture qui n'ait exploité ce thème à sa façon, suivant des motifs et pour des raisons propres. Ainsi, dans la religion, le double concerne l'immortalité de l'âme. Les représentations folkloriques l'ont toujours associé à la mort, et de nombreuses superstitions en témoignent. La littérature a puisé largement dans le vivier folklorique mais a traité le sujet d'un point de vue plus psychologique. Avec la psychiatrie, c'est le trouble dissociatif de l'identité qui exploite le thème du dédoublement. En philosophie, la dualité apparente de l'être humain sert de prétexte aux partisans du dualisme et à ceux du monisme, notamment le physicalisme, mais aussi au discours sur l'illusion.

  • Le doppelgänger

Doppelgänger est un mot d'origine allemande signifiant « sosie », employé dans le domaine du paranormal pour désigner le double fantomatique d'une personne vivante, le plus souvent un jumeau maléfique, ou le phénomène de bilocation (ou ubiquité), ou bien encore le fait d'apercevoir fugitivement sa propre image du coin de l'œil.

Doppelgänger semble être un germanisme apparu sous l'influence de l'anglais. L'Encyclopædia Universalis 9 semble préconiser l'emploi du terme « double ». Quant au terme « sosie », employé dans ce sens, ce serait, toujours selon la même encyclopédie, une traduction maladroite.

Plusieurs sources font remonter le terme doppelgänger au roman Siebenkäs, en 1796, de Jean Paul qui le définit comme « ceux qui se voient eux-mêmes ».

Dans certaines légendes, voir son Double est un augure de mort, et un Double vu par des amis ou des proches est un signe de malchance ou de maladie à venir.[réf. nécessaire]

  • Littérature romantique

Le double est un des thèmes favoris de la littérature romantique, notamment en Allemagne, et de la littérature fantastique. On retrouve les Doppelgänger en particulier dans les jeux de rôle Donjons et Dragons et surtout Warhammer où ils sont décrits comme des créatures cherchant à usurper un personnage généralement haut placé[4].

  • Au théâtre
    • Sosie et le sosie

·        Sous un même titre, Amphitryon, trois œuvres abordent entre autres le thème du double : Plaute (187 av. J.-C.), Molière (1668), dans une version complètement recréée (1668), enfin Kleist (1803), dans une copie plus ou moins conforme du précédent.


  • Dans le prologue de Jean-Baptiste Poquelin, le poltron valet Sosie – que, en dépit du titre, on doit considérer comme le personnage principal -, effrayé et par la nuit et par la mission que lui a confiée son maître, Amphitryon, répète sa rencontre avec sa femme, Alcmène.
  • Dans l’écriture comme la scénographie, cette mise en abyme représente une exploitation du double : esprit simple, Sosie imagine que sa lanterne devient le personnage d’Alcmène auquel il devra s’adresser. Faire parler un objet constitue une figure de style appelée personnification.
  • Chacun des personnages fictifs du dialogue, Alcmène et Sosie lui-même, s’exprime comme si c’était la réalité : la tirade solo est donc plusieurs fois scindée en elle-même.
  • Emporté par le réalisme de sa fiction (sic!), Sosie prend soin de mettre en aparté toutes les félicitations qu’il s’adresse pour se donner du courage : ce qu’il dit à Alcmène et à soi-même constitue un autre dédoublement du discours.
  • Une diapositive présentée le 11 mars 2020 au colloque international Vivre-ensemble organisé par l’Université Blida-2 en Algérie, condense ces diverses subtilités.
  • La relative complexité de ce document-synthèse souligne la virtuosité de l’acteur censé jouer cette scène : il se trouve plusieurs fois dédoublé de lui-même. Par ses mimiques, ses intonations, bref tout son art, il doit faire percevoir à son public duquel des personnages qu'il incarne il s'agit.
  • Autre variante du double : le dieu, Mercure réussit à prendre la place du valet pour s’introduire auprès d’Alcmène en l’absence de son mari. Pour le metteur en scène se pose alors la question de savoir si l’original et son double doivent être distingués. Dans une mise en scène récente (1997), Stéphanie Tesson a choisi la ressemblance, même si les deux personnages sont antithétiques.
  • L’usurpation d’identité trouve son apogée dans deux scènes : celle (acte I, sc. 2) où Mercure, l’usurpateur, roue de coups la victime, Sosie : il prétend que le vrai Sosie, c’est lui; et non le valet d’Amphitryon qu'il malmène...;
  • ... celle où, revenu chez lui, le maître demande des comptes à son domestique. Dans une autre diapositive présentée lors d’une communication au Congrès du RIFEFF le 24 novembre 2019 à Oran (Algérie), Joseph A. Soltész[5] fait ressortir le désarroi de Sosie. Par le biais d’une anaphore et d’autres procédés stylistiques, Molière « psychanalyse » pour ainsi dire le valet avec des termes très proches de l’étude des dédoublements de personnalité : « ce (ÇA) moi qui »(SURMOI). ·        
  • Cette pièce portant de nombreuses variantes du double à leur triomphe, on ne doit pas s’étonner que le nom du valet Sosie ait fini par désigner la ressemblance physiologique fortuite.

Sciences

Mathématiques

La bande ou ruban de Möbius est une « surface compacte » à deux côtés mais une seule face. À ce titre, elle est un exemple patent de la dualité au sein d’une unité.

Outre ses réalisations mathématiques, cette bande a fait l’objet d’applications en littérature (création) ainsi qu’en musique.

Les croyances primitives

  • L'ombre, le double et l'âme

Une des plus anciennes représentations de l'âme est celle de l'ombre.

Otto Rank[6] rapporte comme exemples ceux des indigènes de Tasmanie qui ont le même nom pour ombre et esprit. Il en est de même pour les Autochtones algonquins qui désignent l'ombre pour l'âme, et dans la langue quiché par le mot nahib. Le mot loakal désigne l'ombre, l'âme, l'image, l’écho chez les Abipons. Sérit ou ombre est l'esprit qui reste après la mort chez les Basutos. En se référant à Frazer, O. Rank cite également des peuplades d'Australie qui distinguent entre une âme localisée dans le cœur et une liée à l'ombre. L’arugo en Nouvelle-Guinée britannique signifie à la fois ombre, reflet et esprit d'un mort. Nio en Mélanésie du Nord désigne l'ombre et l'âme, de même pour yalo aux îles Fidji.

D'après Homère, après la mort l'âme devient une ombre (eidolon)  : Ô dieux, alors il reste réellement aux Enfers une psyché et une ombre de l'homme (Achille). Mais chez l'homme vivant, l’eidolon se manifeste dans le royaume du rêve à l'intérieur duquel il agit. Chez les Romains on l'appelle le génius, chez les Perses le Fravauli et chez les Égyptiens le Ka.

G. Van der Leeuw[7] cite également le Ka égyptien comme représentation de l’ombre. Pour lui, la forme la plus répandue de l'âme, celle qui est unie au corps par un lien ténu, est l’ombre elle-même.

À cette croyance si répandue de l'équivalence entre l’ombre et l'âme, ces auteurs font correspondre l'équivalence ombre et double.

Ainsi, pour Van Der Leeuw, le double représente une affirmation supplémentaire du caractère d'attirance et de répulsion que constitue l’ombre par rapport à l'individu. Otto Rank assimile tout naturellement l’ombre au double et passe d'un terme à l'autre lorsqu'il disserte sur la représentation de l'âme. Pour Michel Guiomar, en parlant des aspects religieux du Double, cite l'âme, ou du moins le principe spirituel qui survit après la mort, dans les croyances de l'Égypte ancienne et chez de nombreux peuples primitifs. Edgar Morin assimile aussi au double : l'ombre, le reflet, le miroir[8].

Que ce soit dans le cadre des superstitions ou des croyances religieuses « primitives », ces auteurs sont d'accord pour attribuer à l’ombre ou au double :

  • son lien à la mort. Comme les âmes des morts sont des ombres, elles ne peuvent pas projeter d'ombre. Ou encore, le mort ne peut avoir une ombre, bien qu'il en soit une lui-même. Il en est de même pour les êtres démoniaques, les esprits, les elfes, le Diable, les spectres et les sorciers. Inversement, l'absence d'ombre chez les vivants signifie la mort imminente et la visualisation du Double est un présage de mort. Par exemple quiconque pénétrait dans le temple du Zeus lycien en Arcadie perdait son ombre et mourait dans l'année. D'après Negelein la tentative de tuer un homme par la blessure de son double est répandue et elle était déjà connue dans l'Antiquité. De même chez les peuples « primitifs », faire du tort à l'ombre frappe son possesseur. Dans la croyance populaire, la capacité de voir son Double ne signifie rien de bon. Celui qui a une ombre petite ou faible tombe malade. En Afrique occidentale on évite de sortir aux approches de midi car le corps ne projette aucune ombre. Inversement à l'absence de crainte de sortir dans l'obscurité, un africain en expliqua la raison : il n'y a aucun danger parce que la nuit, toutes les ombres se posent dans celle du grand dieu, ce qui les renforce[9]. D'après Van der Leeuw la crainte de perdre son ombre est universelle.
  • son lien avec la vie. Pour Van der Leeuw, « l'ombre est nécessaire à la vie, si elle n'est pas la vie elle-même ». D'après Otto Rank, la croyance à l'âme est issue de la division du moi en une partie mortelle et une partie immortelle. Dans le totémisme les âmes des morts pénètrent dans le corps de la femme et renaissent à la vie. Il s'agit en fait du culte des ancêtres et la littérature est abondante sur ce sujet. Otto Rank fait également de l'ombre un symbole de la force procréatrice et de la fécondité de l'homme, auquel s'ajoute celui du rajeunissement. Pour William Schnabel[10], « un désir d'immortalité se voile dans le concept du double, car l'ombre continue son existence après la décomposition du corps physique ».
  • Croyances et folklore

Dans le folklore, le doppelgänger n'a pas d'ombre et son image n'est pas reflétée par un miroir ou l'eau. Il est supposé donner des conseils à la personne qu'il imite, mais ces conseils peuvent induire en erreur et être malintentionnés. Ils peuvent aussi en de rares occasions semer la confusion en apparaissant devant les amis et proches de leur victime ou en induisant des idées dans l'esprit de leur victime.

Une vieille coutume d'Halloween veut qu'une jeune fille allume deux chandelles devant un miroir et qu'elle mange une pomme ; elle verra alors l'image spectrale de son futur mari dans le miroir comme s'il se penchait au-dessus de son épaule. Et si elle est assez courageuse, elle ira dans un cimetière et en fera le tour complet douze fois ; elle rencontrera alors le double lui-même.

Selon une autre croyance, celui qui veut savoir qui va mourir dans l'année doit se tenir près de la porte de l'église le 24 avril, la veille de la Saint-Marc. À minuit, les doubles fantomatiques de tous ceux qui décéderont entreront dans l'église en une procession solennelle. Si l'observateur se reconnaît parmi les doubles, il sait que son temps est près d'être passé.

La croyance au double peut être une des raisons de la coutume qui veut qu'autrefois les miroirs fussent couverts lorsqu'un décès advenait. C'était pour que l'âme du mort n'emporte pas dans l'au-delà le double d'une personne venant à passer devant la glace.

[réf. nécessaire]

Témoignages sur le phénomène paranormal

  • La reine Élisabeth Ire d'Angleterre rapporte avoir vu une vision sur son lit de mort juste avant de mourir. Selon une autre version, « la reine Élisabeth agonisante aurait été vue par une dame de la Cour dans une partie éloignée du palais »[11].
  • En 1845 en Livonie, une jeune institutrice française, Émilie Sagée, a été vue plusieurs fois se dédoubler devant ses élèves[12].

Les phénomènes autoscopiques

D'après Olaf Blanke et Christina Mohar[13] les phénomènes autoscopiques comprennent les expériences de sortie du corps (OBE : Out of Body Experience), les hallucinations autoscopiques (dénommées aussi : autoscopie externe, deutéroscopie ou hallucination spéculaire), et l'héautoscopie.

  • Les expériences de sortie du corps sont définies comme une impression de voir son environnement, et donc souvent son corps physique, à partir d'un point extérieur à celui qu'un sujet occupe concrètement[14]. Le point de vue extérieur le plus fréquemment cité est celui qui se situe au-dessus de son propre corps.
Notons au passage que, lorsque le phénomène d'OBE a lieu pendant le sommeil, le corps dédoublé prend différentes dénominations suivant les auteurs : corps de rêve, défini par Frederik van Eeden, dont sa description ne peut être distinguée du double astral, mais qu'il considère comme un produit de son imagination, Moi corporel imaginaire définit par Frétigny et Virel[15], qui l'expliquent comme une expérience où le sujet projette deux corps imaginaires : un qui agit et un qui demeure immobile.
  • Les hallucinations autoscopiques sont définies comme la vision de soi-même à partir de son corps physique réel. Il n'y a pas en fait de phénomène de dédoublement au sens strict. Catherine Lemaire se pose la question de savoir pourquoi la vision est décrite comme étant semi-transparente[16] dans les hallucinations autoscopiques alors qu'elle semble très concrète dans les expériences de sortie du corps. En tout état de cause, aux hallucinations autoscopiques semblent correspondre les phénomènes du doppelgänger et de la bilocation.
  • L'héautoscopie est une expérience intermédiaire entre l'OBE et l'hallucination autoscopique où le sujet ne sait pas toujours s'il est décorporé, ou si son point de vue se situe depuis son corps ou depuis son double.

[1] - En français, l’exercice des musiciens et des gens de théâtre pour parvenir à l’exécution satisfaisante de leur œuvre, se dit répétition, ce qui implique une variante du double : l’original (à atteindre) et la ou les répétitions (pour y parvenir).

Bibliographie

Mythologie
  • Amphitryon (187 av. J.-C.), Les Ménechmes (antérieurs à 215 av. J.-C.), de Plaute
XVIIIe siècle
XIXe siècle
XXe siècle
XXIe siècle
  • L'homologue et autres récits, d'Olivier Moyano, 2011
  • Maudites (2008) de Michelle Zink
  • 172 Heures sur la Lune de Johan Harstad, 2013
  • Drood, Dan Simmons, 2009

Opéra

Ballet

Cinéma et télévision

Jeux vidéo

  • Dans je jeu Devil May Cry 3, Dante affronte son double avant d'obtenir un pouvoir de duplication.
  • Dans la série The Legend of Zelda, le double maléfique du héros, Dark Link, apparaît à deux reprises : d'abord dans Adventure of Link où il est le boss final, puis dans The Legend of Zelda: Ocarina of Time, dans le niveau du Temple de l'Eau.
  • Dans la série Super Mario, Mario a souvent eu des doubles maléfiques. Dans Super Mario Land 2, Mario découvre son opposé Wario. Dans Super Mario Sunshine, il est accusé de dégradations commises par "Antimario". Dans le jeu vidéo Super Mario Galaxy, un double maléfique de Mario le défie lors de courses au travers des niveaux. Ce même double apparaît dans le jeu Super Mario 3D Land, sauf que le double copie les pas de Mario.
  • Dans le jeu vidéo Tomb Raider, premier du nom, la déesse atlante maléfique Natla envoie à Lara Croft un double d'elle même afin de la ralentir. Ce dernier n'est capable que de reproduire les mouvements de la jeune aventurière, comme un miroir.
  • Dans le jeu vidéo Tomb Raider: Underworld Natla est de retour et envoie à la poursuite un nouveau double, mais cette fois-ci doté de la capacité de penser par soi-même, en plus des propres connaissances de Lara, ainsi que d'une puissance décuplée par le pouvoir atlante.
  • Dans le jeu vidéo Pokémon, Ectoplasma est appelé Gengar en anglais; japonais : ゲンガー Gengar et vient du mot Doppelgänger.
  • Dans le MMORPG Ragnarök Online le Doppelgänger est un MVP/Boss, ayant l'apparence d'un swordman.
  • Dans le jeu vidéo Silent Hill 2, le héros est accompagné par Maria, le double hyper sexualisé de sa femme décédée Mary.
  • Dans le MMORPG Dofus, des créatures appelé Dopeul sont des incarnations des nombreux dieux/classes du jeu.
  • Dans le jeu vidéo Persona 2 : Innocent Sin, le poème Der Doppelgänger est un élément récurrent du scénario. Il fait écho à la relation entre le héros Tatsuya et l'antagoniste, le Joker.
  • Dans le jeu vidéo Strange Journey, un ennemi du jeu s'appelle Doppelganger. Il s'agit d'un clone du personnage, avec un rictus sadique.
  • Dans le jeu vidéo The Witcher, et chacun de ses opus, les créatures nommées Doppler sont des non-humains capables de se métamorphoser en d'autres humanoïdes. Geralt, le personnage principal, a pour ami un de ces Doppler, surnommé Doudou. Dans The Witcher 3: Wild Hunt, les Dopplers sont punis et brulés par l’Église du Feu Éternel.

Études

(par ordre alphabétique)

  • Régis Boyer, Le Monde du double. La magie chez les anciens Scandinaves, coll. "L'Île Verte", Berg International, 1986 (ISBN 2900269482)
  • Ernest Bozzano, Les phénomènes de bilocation. 48 cas prouvant l'existence du corps fluidique (1934), trad., JMG Éditions, 2006.
  • H. Lavignotte, L'evur. Croyance des Fan du Gabon, Société des Missions évangéliques, 1952. Pour les fans du Gabon, l'evur est une bête qui habite un homme et peut sortir de son corps pour agir à sa place.
  • Claude Lecouteux, L'Âme hors du corps ou le double au Moyen Âge, Imago, 1986 ; Fées, sorcières et loups-garous. Histoire du double au Moyen Âge, Imago, 3e éd. 2001.
  • Olivier Moyano, Le stade du double, le double originaire, perspectives psychopathologiques, Éditions Universitaires Européennes, 2010, (ISBN 978-6131508714)
  • (en) Tony Fonseca, « The Doppelgänger », dans S.T. Joshi (dir.), Icons of Horror and the Supernatural : An Encyclopedia of Our Worst Nightmares, vol. 1, Westport (Connecticut) / Londres, Greenwood Press, , 796 p. (ISBN 978-0-313-33780-2 et 0-313-33781-0), p. 187-213.
  • Wladimir Troubetzkoy, L'Ombre et la Différence : le double en Europe, Presses universitaires de France, 1996

Notes et références

  1. « Apprenez les figures de style par la BD », sur BD style (consulté le )
  2. « Magritte : "Le blanc-seing". », sur figuresambigues.free.fr (consulté le )
  3. D'après Harris Rendel il existe une corrélation entre le culte des jumeaux dans la culture de l'humanité et le caractère dualiste des grands systèmes religieux.
  4. « Joseph Soltész », sur Profweb (consulté le )
  5. Otto Rank, Don Juan et Le Double, pbp, 1973, traduction de Don Juan und Der Doppelgänger, 1932
  6. G. Van der Leeuw, La Religion dans son essence et ses manifestations, Payot, 1970
  7. Edgar Morin, L'Homme et la mort, 1951, Éd. du Seuil
  8. Kingsley, West-african studies
  9. William Schnabel, Masques dans le miroir, Le Double lovecraftien, La Clef d'Argent, 2002
  10. Michel Guiomar principes d'une esthétique de LA MORT les modes de présences immédiates, le seuil de l'Au-delà, José Corti, 1967 citant Otto Rank, une étude sur le Double, Denoël et Steele, 1932
  11. Alexandre Aksakof, Animisme et spiritisme : essai d'un examen critique des phénomènes médiumniques, spécialement en rapport avec les hypothèses de la "force nerveuse", de l'"hallucination" et de l'"inconscient", Paris, Paul Leymarie, , 697 p. (notice BnF no FRBNF31705225, lire en ligne), p. 498-503
  12. (en) [PDF] Out-of-body experience, heautoscopy, and autoscopic hallucination of neurological origin. Implications for neurocognitive mechanisms of corporeal awareness and self consciousness
  13. définition de l'OBE par la psychologue Susan Blackmore dans son ouvrage Beyond the body, an investigation of out of the body experience, Heinemann, Londres, 1982
  14. R. Frétigny & A. Virel, L'Imagerie mentale, introduction à l'onirothérapie, éd. du Mont Blanc, Genève, 1968
  15. Catherine Lemaire, Rêves éveillés, institut synthélabo, coll. les Empêcheurs de penser en rond, 1999. Catherine Lemaire est docteur en primatologie, rédactrice scientifique, enseignante et formatrice, psychothérapeute.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la fantasy et du fantastique
  • Portail du paranormal
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.