Carole Cerasi

Biographie

Cerasi a une enfance inhabituelle : elle naît en Suède dans une famille d'origine turco-séfarade et avec le français comme langue maternelle ; à partir de 1982, elle vit à Londres[1].

Elle commence à s'intéresser au clavecin à l'âge de onze ans. Trois ans plus tard, elle devient élève de Kenneth Gilbert au Vleeshuis d'Anvers. L'influence musicale la plus importante qu'elle a connue est celle de Jill Severs. Elle a également pris des cours avec Gustav Leonhardt et Ton Koopman[1].

En 1992, elle remporte le quatrième prix du Concours international de piano-forte dans le cadre du Festival de musique ancienne de Bruges.

À Londres, elle devient professeure de clavecin à la Yehudi Menuhin School et professeur de piano-forte et de clavecin à la Guildhall School of Music and Drama et à la Royal Academy of Music[2] .

Ses tournées de concerts l'amènent un peu partout en Europe. Elle se produit au Wigmore Hall, lors de la cérémonie de remise du prix Nobel à Stockholm, lors des festivals du Périgord et d'Istanbul. Elle joue avec l'Orchestre du Siècle des Lumières à South Bank et donne des récitals dans des festivals à Harrogate, Warwick, Brno, Dieppe, Tallinn et Ludwigsburg. Elle joue également au Musée des instruments de musique de Berlin. Elle se produit également en France ( La Roque-d'Anthéron, Sablé-sur-Sarthe, Ambronay ), Belgique, Israël, Norvège, Allemagne, Danemark, Japon, Colombie et Suisse.

Avec son propre groupe, 'Ensemble Türk', un trio extensible, fondé en 1999, elle interprète le répertoire classique pour piano-forte.

Elle crée une œuvre contemporaine pour clavecin du compositeur sud-africain Kevin Volans.

Discographie (sélection)

Références

  1. « Carole Cerasi : portrait et biographie sur France Musique », sur France Musique (consulté le )
  2. Carole Cerasi Hon ARAM Historical Performance- Harpsichord et Fortepiano Soloist, « Staff - Carole Cerasi - Royal Academy of Music », sur www.ram.ac.uk (consulté le )
  3. (en-US) Jean-Charles Hoffelé, « Carole Cerasi », sur ARTAMAG'
  4. Lors de sa sortie ce disque a reçu 4 étoiles par Philippe Vanturini, dans le magazine Classica no 144, juillet 2012, p. 108–109 « Voici sans conteste un des meilleurs programmes Scarlatti… » aux côtés de Hantaï, Staier, Leonhardt et Zylberajch.

Liens externes

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