Sonate K. 429

La sonate K. 429 est une charmante barcarolle italienne mue à
. Elle contraste fortement avec la sonate précédente qui lui est liée. Scarlatti crée un climat lyrique fait d'arabesques à la basse, d'oscillation sinueuses de la polyphonie et de gammes conclusives descendantes sur deux octaves[1]. Après plus de 400 sonates, le compositeur réserve encore « bien des surprises et des plaisirs »[2].

Début de la Sonate en la majeur K.429, de Domenico Scarlatti.

Le manuscrit principal est le numéro 12 du volume X de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XII 19, Münster II 36[3].

• 
  Parme XII 19.
• 
  Venise X 12.

Cette sonate est défendue par Inger Södergren (Calliope/Saphir, 1988), Ievgueni Zarafiants (1999, Naxos vol. 6), Ievgueni Soudbine (BIS, 2004) et Angela Hewitt (2017) ; au clavecin, elle est enregistrée par Wanda Landowska (1934), Blandine Verlet (1976), Colin Tilney (1979), Scott Ross (1985)[4], Colin Booth (1994, Olympia), Luc Beauséjour et Carole Cerasi (2010, Metronome) notamment.

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

• Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », 1982 (1^re éd. 1953 (en)), 493 p. (OCLC 954954205, notice BnF n^o FRBNF34689181). 
•  Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti : Intégrale des sonates — Scott Ross », p. 221, Erato 2564-62092-2, 1985 (OCLC 891183737).

• Notices d'autorité :

  • Fichier d’autorité international virtuel
  • Bibliothèque nationale de France (données)
• Ressource relative à la musique :
  • (en) International Music Score Library Project
• [vidéo] Sonate K. 429 (Luc Beauséjour, clavecin) sur YouTube
• [vidéo] Sonate K. 429 (Karel Vrtiška, piano — 2018) sur YouTube

• Portail de la musique classique
• Portail du clavecin
• Portail du baroque