Prix Nobel

Le prix Nobel (en suédois Nobelpriset) est une récompense de portée internationale. Remis pour la première fois en 1901, les prix sont décernés chaque année à des personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à l'humanité », par leurs inventions, découvertes et améliorations dans différents domaines de la connaissance, par l'œuvre littéraire la plus impressionnante, ou par leur travail en faveur de la paix, suivant ainsi les derniers vœux d'Alfred Nobel, inventeur de la dynamite.

Prix Nobel

Alfred Nobel

Nom original Nobelpriset
Prix remis Prix Nobel de physique
Prix Nobel de chimie
Prix Nobel de littérature
Prix Nobel de la paix
Prix Nobel de physiologie ou médecine
-
Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, remis par la fondation Nobel
Description Contributions majeures dans les domaines visés
Organisateur Académie suédoise
Académie royale des sciences de Suède
Institut Karolinska
Comité Nobel norvégien
Pays Suède
Norvège (prix Nobel de la paix)
Date de création 1901
Site officiel http://nobelprize.org/

Au XXIe siècle, les prix sont décernés au cours du mois d'octobre de chaque année. La cérémonie de remise des prix a lieu le 10 décembre, jour de l'anniversaire de la mort d'Alfred Nobel.

Testament d'Alfred Nobel

Page autographe du testament d'Alfred Nobel établi le .

À sa mort, le Suédois Alfred Nobel laisse un héritage de 31,5 millions de couronnes suédoises de l'époque, ce qui est estimé à 1,7 milliard de couronnes suédoises de 2013 (179 millions d'euros)[1]. Cette fortune vient de son invention : la dynamite. Dans son dernier testament, rédigé le  au Cercle suédois et norvégien de Paris, 242, rue de Rivoli, dans des locaux où son bureau est toujours conservé[2]  Alfred Nobel demande que soit créée une institution qui se chargera de récompenser chaque année des personnes qui auront rendu de grands services à l'humanité, permettant une amélioration ou un progrès considérable dans le domaine des savoirs et de la culture dans cinq disciplines différentes : paix ou diplomatie, littérature, chimie, physiologie ou médecine et physique.

Le testament précise que la nationalité des savants primés ne doit jouer aucun rôle dans l'attribution du prix. La fondation Nobel voit le jour le . C'est elle qui gère l'exécution des dernières volontés du testateur, contrôle le respect des règles dans la désignation des lauréats et vérifie le bon déroulement de leur élection. Elle est également chargée, par la voie d'un comité propre à chaque branche et selon les propositions de personnalités éminentes dans les cinq domaines, d'établir des listes préalables de nominations communiquées aux différentes instances qui attribuent le prix.

La première cérémonie pour attribuer le prix Nobel eut lieu, cinq ans après la mort de son fondateur, à Stockholm dans l'ancienne Académie royale suédoise de musique, le . À partir de 1902, les prix furent remis des mains du roi de Suède, le de chaque année hormis le prix Nobel de la paix qui est remis par le roi de Norvège car, jusqu'en 1905, la Suède et la Norvège relevaient de la même Couronne ; c'est à compter de la séparation de ces deux nations en 1905 que cette répartition des prix Nobel entre les deux pays fut arrêtée.

Montant du prix

Le montant du prix et l'organisation sont financés par les revenus provenant du legs d'Alfred Nobel, mort sans enfant, ce patrimoine étant placé en actions « de père de famille ».

Les lauréats de chaque prix Nobel se partagent un montant de 8 millions de couronnes suédoises (environ 740 000 euros), dont ils disposent librement, mais qui leur permet surtout de continuer leurs recherches ou travaux sans subir de pressions financières.

Le montant de la récompense a été diminué en 2012 par la fondation Nobel, afin de garantir la pérennité financière du prix[3]. L'évolution du montant de la récompense financière est la suivante

  • 1901 : 150 782 couronnes suédoises ;
  • 1994 : 7 millions de couronnes ;
  • 2000 : 9 millions de couronnes ;
  • 2001 : 10 millions de couronnes ;
  • 2012 : 8 millions de couronnes (environ 900 000 euros au moment du changement).

Prix

Les prix Nobel sont attribués depuis 1901 dans les domaines suivants :

En 1968, avec l'accord de la fondation Nobel, la Banque de Suède a institué un prix en économie, le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, communément appelé « prix Nobel d'économie » bien que n'étant pas formellement un prix Nobel[4]. Il est financé par la banque centrale de Suède, et il est décerné chaque année par l'Académie royale des sciences de Suède, comme les prix de physique et chimie. En 2007, il a été attribué à Leonid Hurwicz, âgé de 90 ans, qui devint ainsi le plus vieux lauréat, jusqu'à 2019, où il est supplanté par John Goodenough, Nobel de chimie âgé de 97 ans.

Depuis 1968, il a été décidé de ne plus ajouter de nouvelle catégorie de prix, bien qu'ait été suggérée la création d'un prix consacré à l'écologie et à l'environnement[4].

Règles d'attribution

Le prix Nobel a quelques contraintes concernant son attribution, mais est globalement assez souple. Dans chaque discipline, les nominations sont issues des propositions d'académies ou instituts de Suède (le comité norvégien pour le Nobel de la paix) et de figures d'autorité internationales. Les propositions sont élaguées en début d'année par un comité spécial, composé de cinq académiciens élus pour trois ans. Avant l'été, les académies fixent une liste finale de cinq noms (ou groupe de noms). Le lauréat est élu en clôture des débats, tout début octobre. Les quatre recalés sont réinscrits d'office pour les sélections de l'année suivante. L'identité du ou des récipiendaires est révélée, discipline par discipline tout au long de la première semaine ouverte d'octobre, lors de conférences de presse journalières.

Le prix ne peut pas être remis en principe à titre posthume depuis 1974[5]. Auparavant, le prix Nobel de littérature fut ainsi attribué en 1931 à l'ancien secrétaire perpétuel de l'Académie suédoise Erik Axel Karlfeldt, décédé six mois avant l'annonce officielle du lauréat et celui de la paix, en 1961, fut également décerné à Dag Hammarskjöld, secrétaire général des Nations unies, mort moins d'un mois avant le vote final. Toutefois, l'interdiction du prix posthume connaît une exception : l'intervention de la mort du nommé, en effet le prix Nobel n'est pas annulé quand le récipiendaire meurt avant de le recevoir. Le Prix Nobel de médecine est co-décerné en 2011 au canadien Ralph Steinman, mort trois jours avant sa nomination à l'insu du jury. S'il peut ne pas être attribué une année alors il pourra l'être l'année suivante en même temps que celui de l'année en cours[réf. souhaitée]. Le prix Nobel, comme le prix Abel, n'a pas de contrainte liée à l'âge des personnes auxquelles il est remis, contrairement par exemple à la médaille Fields. Enfin, le prix ne peut être co-décerné à plus de trois lauréats. Toutefois, l'absence de remise collective est palliée par la possibilité de l'attribuer à une institution (en particulier, le prix Nobel de la paix a été codécerné à quatre reprises, au cours de la décennie 2000, à une personne morale et à une institution).

Les nominations et le contenu des délibérations sont gardés secrets durant 50 ans.

Le « quatrième homme »

La règle de trois lauréats au maximum pour un même prix a conduit à des cas où un membre-clé de l'équipe ayant réalisé les travaux récompensés ne reçoit pas le prix. D'où l'expression de « quatrième homme » pour désigner quelqu'un qui n'a pas été récompensé alors qu'il a joué un rôle important pour des travaux primés. Les exemples les plus cités sont pourtant des cas dans lesquels il n'y a même pas eu trois lauréats cette année-là. Lise Meitner, non récompensée alors qu'Otto Hahn reçut (seul) le prix Nobel de chimie 1944, et Jocelyn Bell, non récompensée alors que son directeur de thèse Antony Hewish le fut (prix décerné à deux personnes)[6].

Le cas de Rosalind Franklin est également célèbre, mais un peu différent : décédée en 1958, 5 ans après la découverte de la structure de l'ADN, elle n'a pas pu être associée à Watson, Crick et Wilkins qui reçurent le Prix Nobel en 1962. Le Prix n'est en effet pas décerné à titre posthume.

Le cas de Jean-Claude Chermann a provoqué un émoi assez important dans la presse française, se traduisant même par des appels à modifier la règle sur le nombre maximum de lauréats[7] (cette année-là, en 2008, ses collègues de recherches furent primés et lui non, la limite de trois personnes ayant effectivement été atteinte).

Lors de l'attribution du prix Nobel de chimie pour la découverte de la synthèse asymétrique (décerné à William Knowles, K. Barry Sharpless et Ryōji Noyori), la non-attribution du prix à Henri Kagan a donné lieu à des articles dans les journaux quotidiens[8] et même donné lieu à une polémique impliquant le ministre de la Recherche français de l'époque, Roger-Gérard Schwartzenberg[9].

Mathématiques

Les mathématiques ne sont pas récompensées par un prix Nobel. Leur absence est source de discussion, car Alfred Nobel ne s'en est jamais expliqué.

Outre l'explication par l'influence de la conception utilitaire et pratique des découvertes qui prédominait à l'époque de Nobel  conception exclusive de la recherche fondamentale, donc des mathématiques , une rumeur a prétendu qu'Alfred Nobel a refusé de rendre honneur aux mathématiques pour empêcher que le prix ne revienne un jour à Gösta Mittag-Leffler, un mathématicien suédois qui lui aurait volé le cœur de sa femme, Sophie Hess. En 1985, Lars Gårding et Lars Hörmander ont montré que cette histoire était dénuée de fondement[10]. Tout d'abord, Nobel n'a jamais été marié : Sophie Hess était sa maîtresse, une Viennoise âgée de 20 ans qu'il avait rencontrée alors que lui-même en avait 42, en 1876[11]. Enfin, il est peu probable que Nobel et Mittag-Leffler se soient réellement connus, Nobel ayant quitté la Suède en 1865[réf. nécessaire]  donc onze ans avant sa rencontre avec Sophie Hess  alors que Mittag-Leffler était encore étudiant. En outre, le séjour à Paris  où Nobel a résidé de 1873 à 1891  de Mittag-Leffler en 1873 est antérieur à la rencontre de Nobel et Hess[N 1].

La médaille Fields, décernée depuis 1936, est parfois présentée comme l'équivalent  pour le prestige et la reconnaissance  du prix Nobel : néanmoins, le prix Nobel récompense une carrière aboutie alors que la médaille Fields est plutôt un encouragement à une carrière en cours, qui n'a pas atteint son terme. Elle est décernée tous les quatre ans à un maximum de quatre lauréats par l'Union mathématique internationale, et est doté de 15 000 dollars canadiens, soit 10 000 euros.

Le prix Abel, décerné depuis 2003, récompense une carrière mathématique aboutie, étant à ce titre sans doute plus proche du prix Nobel[13]. Il est décerné une fois par an par l'Académie norvégienne des sciences et des lettres, et est doté de 6 millions de couronnes norvégiennes, soit 600 000 euros.

Informatique

Depuis 1966, le Prix Turing récompense une contribution majeure et durable en informatique, et depuis 2014 il est doté d'un million de dollars de récompense, ce qui est supérieur à la dotation d'un Nobel.

Musique

Le Prix Ernst-von-Siemens est considéré comme l'équivalent du prix Nobel pour la musique[14]. Il récompense depuis 1974 un compositeur ou un interprète pour sa contribution majeure au monde de la musique. Il est décerné par l'Académie bavaroise des beaux-arts au nom de la Fondation de musique Ernst von Siemens, et sa dotation est de 250 000 euros.

Le Concours international Tchaïkovski est un des concours internationaux d'interprètes instrumentistes solistes les plus réputés. Créé en 1958 pour le piano et le violon, il récompense aussi le violoncelle depuis 1962, et les cuivres et instruments à vents depuis 2019. Sa dotation est de 30 000 $ par catégorie, auxquels s'ajoutent 100 000 $ pour le grand prix toutes catégories confondues.

Transdisciplinarité

La biologie, qui au début du XXe siècle était pleinement associée à la physiologie ou à la médecine pour faire la distinction avec les sciences naturelles que sont la zoologie et la botanique qu'Alfred Nobel ne souhaitait pas récompenser explicitement, est le champ de recherche le plus concerné par la transdisciplinarité dans les attributions des prix depuis les années 1960 et tout particulièrement depuis les années 1990 avec le développement majeur de la biologie moléculaire et de la génétique. Ainsi, compte tenu du nombre de découvertes et travaux essentiels dans ce domaine publié en biologie moléculaire a été très souvent récompensée par le prix Nobel de chimie[15]. Pour ce qui concerne les trente dernières années, ce fut le cas pour les prix de 1980 et 1989 puis de 1993 et 1997, mais surtout 2003, 2004, 2006, 2008 et 2009, soit 50 % des prix de la décennie 2000. Les chimistes non organiques en viennent à se plaindre d'être trop rarement récompensés[réf. nécessaire].

Lauréats

Par nationalité :

Par genre ou sexe:

Autres :

Statistiques ()
  • Nombre total de lauréats : 950
    • Femmes lauréates : 54
    • Hommes lauréats : 896
    • Organisations : 27
  • Âge des lauréats au moment de leur nomination
Lauréats ayant reçu plusieurs fois le prix Nobel
Familles ayant reçu plusieurs prix Nobel
Familles ayant reçu à la fois un prix Nobel et le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel

Refus

Les refus du prix Nobel sont exceptionnels. Le premier refus de plein gré est celui de Jean-Paul Sartre, opposé à toute distinction décernée à une personne vivante[16].

À la question : « Peut-on refuser le prix Nobel pour échapper à la médiatisation ? », la réponse est clairement non : Paul Dirac, ayant soumis l'idée à ses proches, s'est vu répondre que la médiatisation d'un refus serait beaucoup plus importante encore[17].

Refus volontaires

Deux lauréats déclinèrent personnellement le prix Nobel :

Refus sous contrainte

Adolf Hitler contraignit trois lauréats allemands à refuser ce prix, mais ils en prirent possession après la Seconde Guerre mondiale :

Le gouvernement soviétique contraignit Boris Pasternak à décliner le prix Nobel de littérature 1958.

L'« effet Prix Nobel »

Un récipiendaire du prix Nobel devient instantanément une « star » médiatique bien au-delà de son champ disciplinaire, et jouit d'un prestige qui a peu d'égal chez les chercheurs et universitaires, d'autant que ce prestige touche largement le grand public. Un tel événement a donc de quoi faire basculer toute une vie, pour le meilleur comme pour le pire : c'est, dans le dernier cas, ce qu'on appelle l'« effet prix Nobel (en) ».

L'effet prix Nobel touche notamment la perception qu'a le public du lauréat, amplifiée par l'exposition mondiale dont il bénéficie. Ainsi, un lauréat du prix Nobel sera facilement considéré comme un « génie », doté de capacités intellectuelles hors du commun qui lui donneraient autorité sur tout sujet en dehors du domaine dans lequel il a gagné le prix. Le lauréat du prix Nobel Klaus von Klitzing a décrit cet effet comme un fardeau personnel, car les autres ont tendance à croire que la compétence d'un lauréat du prix Nobel s'étend à tous les domaines. En même temps, il y reconnaît aussi quelque avantage, car les personnes en position d'autorité prêteront plus attention aux opinions des lauréats du prix Nobel[18]. Comme l'a décrit le physicien Hubert Curien dans une conférence du Conseil de recherche sur l'environnement naturel :

« Si quelqu'un remporte le prix Nobel, il est immédiatement bousculé par toutes sortes de personnes qui lui posent toutes sortes de questions sur toutes sortes de sujets dont il ne sait rien. Il est très difficile de résister à la tentation de répondre – de donner n'importe quelle vieille réponse sur des sujets dont on ne sait rien. Nous avons vu des collègues qui ont remporté un prix Nobel dire des bêtises sur telle ou telle question politique, sur laquelle ils n'ont vraiment aucune connaissance. »

 Hubert Curien, 1992[19]

Ainsi, plusieurs lauréats du prix, devenus des personnages médiatiques, ont pu se servir de leur aura scientifique pour prendre des positions politiques sans aucun rapport avec leurs recherches, ou tenir des propos tendancieux sur des thèmes sur lesquels ils ne sont pas compétents. Par exemple, certains prix Nobels américains (notamment des chrétiens évangéliques) ont ouvertement fait la promotion du créationnisme (comme John Eccles [Médecine, 1963], Brian Josephson [Physique, 1973], Abdus Salam [Physique, 1979], ou encore Richard Smalley [Chimie, 1993][20]), et en France le professeur Luc Montagnier (Médecine, 2008) s'est illustré après sa retraite pour ses nombreuses déclarations controversées sur des champs parascientifiques souvent bien éloignés de son domaine de compétence, comme la Téléportation de l'ADN et la Mémoire de l'eau (support de la théorie de l'homéopathie), et a également tenu des propos proches du complotisme sur les vaccins et le Coronavirus SARS-CoV-2[21].

Comparaisons

La comparaison aux prix Nobel est régulièrement utilisée pour souligner l'importance d'autres prix, par exemple les surnoms suivants :

Notes et références

Notes

  1. La relation de Nobel et Hess a duré 18 ans, soit de 1876 à 1894[12].

Références

  1. « Alfred Nobel : une invention explosive et des prix révolutionnaires », sur http://geopolis.francetvinfo.fr, Géopolis, .
  2. « Alfred Nobel », sur Cercle norvégien de Paris.
  3. Dotations en baisse pour les prix Nobel dépêche AFP du 16 juin 2012.
  4. « Économie : un prix Nobel qui n'en est pas un », Le Monde, 11 octobre 2010.
  5. « Biographie de Dag Hammarskjöld », sur nobelprize.org.
  6. Yves Sciama, « L'injustice faite au « quatrième homme » », La Recherche, (lire en ligne).
  7. Marc Mennessier, « L'amertume des « oubliés » du prix Nobel », Le Figaro, (lire en ligne).
  8. « Chimie: le Nobel de la discorde », Libération, 7 novembre 2001.
  9. « Nobel de chimie : le ministre de la Recherche persiste », Libération, (lire en ligne).
  10. (en) Lars Gårding et Lars Hörmander, « Why is there no Nobel prize in Mathematics? », Mathematical Intelligencer 7:3, 1985.
  11. Pascal Riché, « Pourquoi pas un Nobel de maths ? Une (fausse) histoire de cul », Rue89.com, 10 octobre 2007 (page consultée le 8 juin 2009).
  12. (en) John Merriman, Europe 1789 to 1914 : Encyclopedia of the Age of Industry and Empire, Detroit (Mich.), Charles Scribner's Sons, coll. « Scribner Library of Modern Europe », , 2500 p. (ISBN 978-0-684-31359-7), article « Alfred Nobel » rédigé par Thomson Gale.
  13. Mathématiques : quelle pérennité pour le prestige français ? Intervention de Michel Broué dans l'émission Science publique du 1er septembre 2010 (7 min 40 dans le podcast).
  14. Sofia Anastasio, « L'altiste Tabea Zimmermann lauréate du prix Ernst Von Siemens 2020 », sur France Musique, (consulté le ).
  15. Michel Morange, « La Biologie moléculaire à tout prix », La Recherche, (lire en ligne).
  16. Jean-Paul Sartre et le Prix Nobel.
  17. Étienne Klein, Il était sept fois la révolution, Albert Einstein et les autres, Coll. « Champs », éditions Flammarion, 2007.
  18. Mike Donachie, « Metro's guide to quantum physics: Nobel Prize winner explains all during London visit », Metro London, (lire en ligne)
  19. Curien, Hubert, « The contribution of space research to knowledge and control of the environment: 1991 NERC annual lecture », NERC News, vol. 20, , p. 16–17 (lire en ligne)
  20. (en) « Seven Nobel Laureates in science who either supported Intelligent Design or attacked Darwinian evolution », sur uncommondescent.com, .
  21. Chloé Hecketsweiler, « Coronavirus : le SARS-CoV-2 est-il sorti d’un laboratoire ? », sur lemonde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  22. [PDF] Le Stockholm International Water Institute (SIWI), sur www.developpement-durable.gouv.fr.

Annexes

Bibliographie

  • (en) Elisabeth T. Crawford, The Beginning of the Nobel Institution, 1984 (ISBN 0521265843)
  • (en) Robert Marc Friedman, The Politics of Excellence, 2001 (ISBN 0641523238)
  • Josepha Laroche, Les Prix Nobel. Sociologie d’une élite transnationale, Montréal, Liber, 2012
  • Antoine Jacob, Histoire du prix Nobel, Bourin éditeur, 2012 (ISBN 978-2849413388)

Articles connexes

Liens externes

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