Agnès Pannier-Runacher

Agnès Pannier-Runacher, née Agnès Runacher le à Paris, est une haute fonctionnaire, cadre supérieur en entreprise et femme politique française.

Pour les articles homonymes, voir Pannier.

Agnès Pannier-Runacher

Agnès Pannier-Runacher en 2018.
Fonctions
Ministre déléguée chargée de l'Industrie
En fonction depuis le
(1 an, 2 mois et 14 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Jean Castex
Ministre Bruno Le Maire
Gouvernement Castex
Prédécesseur Christophe Sirugue (indirectement, secrétaire d'État)
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances

(1 an, 8 mois et 20 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Édouard Philippe
Ministre Bruno Le Maire
Gouvernement Philippe II
Prédécesseur Delphine Gény-Stephann
Successeur Fonction supprimée
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique LREM (depuis 2016)
TdP (depuis 2020)[1]
Conjoint Nicolas Bays
Diplômée de ENA
HEC Paris
CEMS (HEC-Köln-Universität) Master
Profession Dirigeante d'entreprise
Haute fonctionnaire

Ministres français de l'Industrie

Le , elle est nommée secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Elle devient ministre déléguée chargée de l'Industrie le , dans le gouvernement Jean Castex.

Biographie

Jeunesse et études

Fille de Jean-Michel Runacher, ingénieur et dirigeant de société, et de Renée-Christine Lassave, Agnès Pannier-Runacher est née à Paris, où elle a grandi[2].

Après une classe préparatoire à Ipésup, Agnès Runacher sort diplômée d'HEC Paris en 1995 (cursus Grande École)[3]. Élève à Sciences Po Paris, elle intègre l'École nationale d'administration (ENA) au sein de la promotion Averroès (1998-2000)[4]. À l'ENA, elle a comme camarades de promotion Alexis Kohler, Fleur Pellerin ou encore Audrey Azoulay[4]. À sa sortie de l'ENA en 2000, elle devient inspectrice des finances[5].

Carrière de haute fonctionnaire

Après avoir passé trois années au sein de l’Inspection des finances, Agnès Pannier-Runacher devient directrice de cabinet du directeur général de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris et membre du comité de direction. Elle est spécifiquement chargée de la mise en œuvre de la réforme de la tarification à l’activité et assume par ailleurs les fonctions de cabinet et d’audit interne. Elle est également administratrice du SAMU social de Paris et de la fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France[6].

En 2006, elle devient directrice adjointe de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), chargée de la stratégie et des finances. Elle est notamment chargée des acquisitions stratégiques, ainsi que du suivi actionnarial des filiales et participations stratégiques de la CDC (Accor, Veolia, Eiffage, Dexia, CNP Assurances, Icade, Transdev…). Elle est ainsi amenée à travailler à la préfiguration du Fonds stratégique d'investissement (FSI). En 2009, elle est nommée directrice exécutive du FSI dès sa création[2].

Carrière de cadre supérieur en entreprise

Agnès Pannier-Runacher rejoint le privé, en 2011, comme directrice de la division « clients recherche et développement » de l'équipementier d'automobiles Faurecia Interior Systems[7] pour des clients comme Tata-Jaguar Land Rover, General Motors Europe et Volvo. Elle met en place des plans d’industrialisation, d’amélioration de la qualité et des performances financières.

Deux ans plus tard, en 2013, elle retourne à la Caisse des Dépôts, dans sa filiale la Compagnie des Alpes, comme directrice générale déléguée chargée du développement à l’international et de la performance des domaines skiables et des centres de loisirs[8],[9].

Elle est également administratrice indépendante et présidente du comité d’audit du groupe Bourbon de 2010 à 2018, notamment lors du placement en redressement judiciaire du groupe[10] et de sa mise en examen en tant que personne morale pour « corruption d’agents publics étrangers »[11]. Elle occupe ces mêmes fonctions au sein du groupe Elis, et est membre de l’advisory board d’Ashoka France (2017), de la fondation Grameen Crédit agricole (2017) et de l’Observatoire de l’immatériel (2018).

Elle met fin à ces mandats lors de sa nomination comme secrétaire d’État, et passe de plus de 500 000 euros de rémunération par an à 115 000 euros bruts[12].

Débuts

Elle rejoint ensuite En marche en 2016 et fait partie des premiers soutiens d'Emmanuel Macron lors de sa campagne pour l'élection présidentielle de 2017. Elle confesse une culture politique « presque nulle » avant son engagement pour Emmanuel Macron, qu'elle juge « époustouflant » après l'avoir rencontré en 2007 au sein de l'Inspection des finances[12]. Référente du parti pour le 16e arrondissement de Paris, elle fait partie de la commission d'investiture des candidats aux élections législatives[13]. Lors du renouvellement des référents de LREM en 2020 et malgré sa fonction ministérielle, elle propose sa candidature pour le 16e arrondissement, dans le but d'apaiser des querelles internes[14].

Secrétaire d'État

Agnès Pannier-Runacher en 2019.

Le , elle est nommée secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, en remplacement de Delphine Gény-Stephann[15], malgré de potentiels conflits d'intérêts liés à son passé de dirigeante d'entreprises privées, à sa présence au sein de multiples conseils d'administration, et au poste de son époux[16]. Par un décret de janvier 2019[17] relatif à la prévention des conflits d'intérêts, elle se voit retirer certaines attributions liées à ces activités[18].

Chargée de la reconquête industrielle[19], elle pilote le groupe de travail consacré au volet industriel du pacte productif 2025[20] et estime que, « en matière de transition écologique, l'industrie française n'est pas le problème, c'est la solution ! » car « les industriels s'adaptent à une demande et la demande, c'est nous »[21]. Son portefeuille ministériel comprend également l'artisanat et le commerce ; c'est à ce titre qu'elle a présenté le à Chartres, la stratégie nationale pour l'artisanat et le commerce de proximité[22]. Elle pilote au ministère de l'Économie et des Finances le processus des enchères pour l'attribution des fréquences 5G qui seront déployées à partir de 2020 en France[23]. Elle a piloté l'adoption d'un nouveau Code de la commande publique[24].

Elle est candidate dans le 16e arrondissement de Paris aux élections municipales de 2020[25], en septième position sur la liste LREM[26], qui est battue au second tour avec 23,8 % des voix[27].

Crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19

Lors de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19, Agnès Pannier-Runacher est notamment en charge d'organiser et de renforcer la production et l'approvisionnement en matériels à destination des personnels et des établissements de santé (masques sanitaires, respirateurs, sur-blouses, écouvillons, etc.)[28].

Dans l’objectif de construire l’indépendance de la France voulue par le président de la République[29], elle participe à la mise en place et à la structuration d'une filière industrielle française de production de masques de protection[30]. Il s’agit notamment de renforcer les capacités de production des quatre fabricants historiques de masques sanitaires implantés en France (Kolmi-Hopen, Paul Boyé, Valmy, Macopharma) et de susciter l’entrée de nouveaux acteurs de la filière[31]. La conjugaison de ces actions permet d’augmenter considérablement la capacité de production hebdomadaire nationale. La France passe ainsi d’une production de 3,5 millions de masques chirurgicaux et FFP2 par semaine avant la crise, à une production hebdomadaire de 10 millions de masques en avril 2020[32], pour un objectif de 20 millions de masques par semaine à fin mai[33].

Une production de masques en tissu à filtration garantie est développée avec la filière textile française. Deux nouvelles catégories de masques sont ainsi créées sur la base des recommandations des autorités de santé[34]. Ces masques à usage non sanitaire se distinguent des masques chirurgicaux et FFP2 réservés en priorité aux personnels soignants[35]. À quelques jours du déconfinement, le gouvernement annonce l'approvisionnement de plus de 200 millions de masques par semaine, toutes catégories confondues, un chiffre jugé suffisant par Agnès Pannier-Runacher pour couvrir tous les besoins[36]. La production de masques en tissu s'ajoutant à un recours régulier par les entreprises à l'importation de masques chirurgicaux malgré l'objectif d'indépendance nationale, aboutit finalement à une surproduction de masques en tissu : on estime qu'en juin plus de 40 millions de masques fabriqués en France sont invendus[37]. Face aux accusations de « manque de lucidité » de la part du gouvernement[38], Agnès Pannier-Runacher promet un « plan d'action futur »[39]. Elle confie à Yves Dubief, PDG de la société Tenthorey, et Guillaume Gibault, le fondateur du Slip français, la promotion des masques textile à filtration garantie auprès des entreprises et des collectivités locales[40]

Afin de faire face aux besoins de services de réanimation face l’afflux de patients atteints de formes sévères du coronavirus, elle suscite le consortium composé de quatre industriels (Air liquide, PSA, Schneider et Valeo) qui fabriqueront 10 000 respirateurs en cinquante jours. Soit autant que la production d’Air liquide, seul fabricant national, en trois ans[41].

Elle refuse en revanche, malgré les appels émanant des oppositions et des syndicats[42], de nationaliser l'usine Luxfer de Gerzat, la seule usine de fabrication de bouteilles liquides médicales de l'Union européenne, dont les salariés occupaient le site depuis sa fermeture en 2019 pour exiger la reprise de l'activité[43]. Agnès Pannier-Runacher déclare ne pas voir un intérêt stratégique dans la nationalisation du site[43], tout en reconnaissant qu'Air liquide « préférerait avoir accès à une source d’approvisionnement intracommunautaire »[44]. Elle rappelle que l'État est engagé dans la recherche d'un repreneur, avec notamment un projet industriel relatif à l'hydrogène qui pourrait inclure une « proposition concernant l’oxygène »[44]. Un discours jugé par certains, comme Mediapart, comme étant à rebours des objectifs d'indépendance industrielle de la France, et qui laisse planer le doute sur de possibles interférences qui justifieraient de ménager la maison-mère britannique de l'usine, Luxfer Holdings[45].

Agnès Pannier-Runacher réagit aux propos du directeur général de Sanofi, Paul Hudson, selon lequel si Sanofi trouvait un vaccin contre la Covid-19, les États-Unis seraient les premiers servis. Elle juge « inacceptable » qu'il y ait un accès privilégié de tel ou tel pays sous un prétexte pécuniaire[46].

Ministre déléguée chargée de l'Industrie

Le , Agnès Pannier-Runacher est nommée ministre déléguée chargée de l'Industrie dans le gouvernement Jean Castex, sous la présidence d'Emmanuel Macron[47].

Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, elle annonce qu'un plan de soutien à la filière de production d'hydrogène sera présenté dans le plan de relance économique de la France en [48],[49].

Elle pilote la « task force » française qui participe aux négociations européennes sur les vaccins[50].

Après avoir annoncé vouloir être tête de liste pour LREM aux élections régionales de 2021 en Île-de-France[51], elle est finalement candidate en dernière position sur la liste de Laurent Pietraszewski dans les Hauts-de-France[52]. La candidature LREM est éliminée dès le premier tour en obtenant 9,13% des suffrages[53], la liste de Pannier-Runacher dans le Pas-de-Calais en obtenant 8,67%[54].

Polémiques

Lors de la réforme des retraites de 2020, elle déclenche une polémique en comparant le marché français de la capitalisation à une « boîte de Smarties » pour la société BlackRock[55], accusée d'influencer le gouvernement français en faveur d'un système de retraite par capitalisation[56]. Elle est recadrée quelques jours plus tard par Bruno Le Maire[57].

Pendant la pandémie de Covid-19, durant le krach boursier de 2020, elle déclare sur CNews que « C'est plutôt le moment de faire des bonnes affaires en Bourse aujourd'hui »[58], suscitant de vives critiques. Le PCF la qualifie alors de « secrétaire d'État à la spéculation »[59], et le sénateur Bruno Retailleau (LR) estime qu'il « faut lui rappeler qu'elle est ministre, pas trader »[60].

Le 13 avril 2020, dans le contexte de crise financière, elle estime qu'il « faudra probablement travailler plus qu'on ne l'a fait avant » pour « rattraper ce mois perdu »[61], se faisant ainsi l'écho de déclarations de Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef[62]. Ces déclarations sont vivement critiquées par les syndicats (CFDT, CGT, FO) et les oppositions[63], Laurent Berger jugeant par exemple « grossier de dire aux gens qu'ils devront travailler plus alors qu'on ne sait même pas s'ils auront un boulot demain »[64].

En octobre 2020, elle est accusée par plusieurs présidents de groupes parlementaires de gauche (Valérie Rabault du PS, Jean-Luc Mélenchon de LFI et André Chassaigne du PCF) de « pressions graves et inacceptables » sur des députés, dans le but de les dissuader de déposer un recours au Conseil constitutionnel sur le projet de loi d'accélération et simplification de l'action publique (ASAP)[65], un texte discuté en procédure accélérée et contenant de nombreux cavaliers législatifs[66],[67]. Dans une lettre adressée au Premier ministre Jean Castex, ces parlementaires dénoncent des « démarches contraires à l’esprit de la Constitution et au principe de séparation des pouvoirs et de souveraineté du législateur », ce que réfute le cabinet de la ministre, en évoquant un dialogue « strictement républicain »[68],[69]. André Chassaigne déplore une « instrumentalisation de la crise pour faire tomber des barrières démocratiques » et Mediapart alerte sur un potentiel « glissement institutionnel » à l'œuvre sous le mandat d'Emmanuel Macron[65].

Vie privée

En 2001, elle épouse Marc Pannier[réf. nécessaire] (condisciple à l'ENA[70]), également inspecteur des finances et actuellement directeur des opérations de Global Energy Management, entité du groupe ENGIE. Le couple a trois enfants[71].

En mai 2021, elle doit officialiser sa mise en couple avec Nicolas Bays, son chef de cabinet, pour se porter candidate aux élections régionales dans les Hauts-de-France[72] en se déclarant domiciliée chez ce dernier. Puisque l’article 11 de la loi de 2017 pour la confiance dans la vie politique « interdit à un membre du gouvernement de compter parmi les membres de son cabinet son conjoint (...) ou concubin », ce qui est passible de 3 ans d'emprisonnement[73], Nicolas Bays démissionne de son poste le 22 mai[74].

Distinctions

Notes et références

  1. Jérôme Lefilliâtre et Sébastien Tronche, « Les ailes gauche de LREM recrutent au gouvernement », sur liberation.fr, (consulté le ).
  2. Cardoni, Carré de Malberg, Margairaz et al. 2012, p. 855-856.
  3. « HEC Alumni », sur hecalumni.fr (consulté le ).
  4. « Agnès Pannier-Runacher, de la Compagnie des Alpes à Bercy », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Agnès Pannier-Runacher - Biographie », sur economie.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Agnès Pannier-Runacher », sur Gouvernement.fr (consulté le )
  7. « Agnès Pannier-Runacher, une fidèle de la première heure pour renforcer Bercy », L’Usine Nouvelle, 16 octobre 2018.
  8. « Agnès Pannier-Runacher, nommée secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances » , BFMTV, 16 octobre 2018.
  9. « Agnès Pannier-Runacher, de la Compagnie des Alpes à Bercy », Le Figaro, 16 octobre 2018.
  10. Thibaud Teillard, « Passe difficile pour Bourbon, le géant de l’offshore français, placé en redressement judiciaire », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  11. Antton Rouget, « Corruption et endettement: l’armateur Bourbon dans la tempête, une secrétaire d’État dans le brouillard », sur Mediapart (consulté le ).
  12. Christophe Alix, « Agnès Pannier-Runacher, marchande », sur libération.fr, (consulté le ).
  13. « Macron dispose d'experts en pagaille », sur Challenges, .
  14. « Agnès Pannier-Runacher, ministre et casque bleu du 16e arrondissement », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  15. « Retour à Bercy pour Agnès Pannier-Runacher, après 15 ans de carrière entre public et privé », sur Le Point, (consulté le ).
  16. « Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d'Etat qui gagnait plus de 500.000 euros par an », sur Le NouvelObs (consulté le )
  17. « Décret n° 2019-11 du 7 janvier 2019 pris en application de l'article 2-2 du décret n° 59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  18. Loris Boichot, « Conflits d'intérêts : des attributions retirées à la secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  19. Anne-Sophié Bellaiche, « Les défis d'Agnès Pannier-Runacher, capitaine de la reconquête industrielle - Industrie », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
  20. « Pacte productif 2025 : le gouvernement veut atteindre le plein emploi », sur La Tribune (consulté le )
  21. « Opposer industrie et écologie conduit à une impasse », sur Les Echos, (consulté le )
  22. Le JDD, « La stratégie de la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher pour les artisans et les commerçants », sur lejdd.fr (consulté le )
  23. « Agnès Pannier-Runacher : « Je ne veux pas d'une 5G des villes et d'une 5G des champs » », sur Les Echos, (consulté le )
  24. « Agnès Pannier-Runacher dévoile un nouveau Code de la commande publique », Le Figaro, (lire en ligne).
  25. Sarah Paillou, « Municipales à Paris : la ministre Agnès Pannier-Runacher annonce sa « candidature dans le 16e arrondissement » », sur Le Journal du dimanche (consulté le )
  26. Le Figaro, « Municipales: la ministre Agnès Pannier-Runacher candidate dans le XVIe arrondissement de Paris », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  27. « Élections municipales et communautaires 2020 : Paris (75) - Paris 16e secteur », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Elle gère l’approvisionnement en masques : 10 choses à savoir sur Agnès Pannier-Runacher », sur L'Obs (consulté le )
  29. « Masques : Macron souhaite « l’indépendance » de la France « d’ici à la fin de l’année » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  30. « Les Français pourront se procurer des masques à partir du 4 mai », sur Les Echos, (consulté le )
  31. « Bercy promet 26 millions de masques grand public par semaine à la fin avril », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  32. « Les Français pourront se procurer des masques à partir du 4 mai », sur Les Echos, (consulté le )
  33. Christophe Alix, « Objectif 20 millions de masques sanitaires à la fin mai », sur Libération.fr, (consulté le )
  34. Par Ludwig GalletLe 7 avril 2020 à 18h41 et Modifié Le 7 Avril 2020 À 20h57, « Coronavirus : tout savoir sur la généralisation des masques pour les professionnels », sur leparisien.fr, (consulté le )
  35. « Production de masques : le gouvernement annonce un changement de braquet », sur SudOuest.fr (consulté le )
  36. « LE SECRET LE PLUS SECRET DE LA NASA », dans Je ferme les yeux pour couvrir l'obscurité, Presses de l'Université du Québec (ISBN 978-2-7605-4403-1, lire en ligne), p. 107–110
  37. « 40 millions de masques made in France n’auraient pas trouvé preneurs », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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  39. « "Des dizaines de millions de masques" en tissu fabriqués en France invendus », sur France Bleu, (consulté le )
  40. « Masques en tissu: l’État va venir en aide aux fabricants français en difficulté », sur LA VDN, (consulté le )
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  43. « Coronavirus : Luxfer "ne figure pas sur la liste" des entreprises à nationaliser », sur France Bleu, (consulté le )
  44. « « Victime d’une stratégie financière », Luxfer, dernier producteur français de bouteilles d’oxygène à usage médical, tente de revivre », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  45. Martine Orange, « Luxfer: cette nationalisation dont le gouvernement ne veut pas », sur Mediapart (consulté le )
  46. « Vaccin: il serait "inacceptable" que Sanofi serve en premier les États-Unis, s'insurge Pannier-Runacher », sur La Tribune (consulté le )
  47. Décret du 6 juillet 2020 relatif à la composition du Gouvernement.
  48. « Agnès Pannier-Runacher: "Un plan hydrogène sera présenté dans les prochains jours" par l'exécutif », sur bfmtv.com, (consulté le ).
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  57. « La France n'est pas "une boîte de Smarties" : Bruno Le Maire revient sur les propos de sa secrétaire d'État », sur Franceinfo, (consulté le )
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  59. Par Lo CLe 10 mars 2020 à 12h46 et Modifié Le 11 Mars 2020 À 07h05, « «C’est le moment d’investir en Bourse» : les propos de d’Agnès Pannier-Runacher font polémique », sur leparisien.fr, (consulté le )
  60. Pierre Maurer, « Pour Agnès Pannier-Runacher, «c'est le moment d’investir en Bourse» », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  61. « Impact du coronavirus sur les entreprises : "On examinera au cas par cas des dégrèvements" pour les entreprises en difficulté, assure Agnès Pannier-Runacher », sur Franceinfo, (consulté le )
  62. Lilian Alemagna, « Après les beaux discours, la contreoffensive néolibérale », Libération, , p.4-6 (lire en ligne)
  63. « « Il faudra travailler plus » : le Medef déclenche un tollé », sur L'Obs (consulté le )
  64. Raphaëlle Besse Desmoulières, Bertrand Bissuel et Audrey Tonnelier, « Des aides et une prolongation du chômage partiel pour faire face », Le Monde, , p.3 (lire en ligne)
  65. Ellen Salvi, « Loi Asap: au mépris de la Constitution, une ministre fait pression sur des députés », sur Mediapart (consulté le )
  66. « Le Sénat adopte le projet de loi de simplification ASAP », sur Public Senat, (consulté le )
  67. « En catimini, le gouvernement étend le champ du secret des affaires », sur www.marianne.net (consulté le )
  68. « Loi ASAP: Les groupes de gauche de l'Assemblée dénoncent des pressions de Pannier-Runacher », sur Boursorama, (consulté le )
  69. Sébastien Tronche, « Chez Pol - 2 novembre 2020 », Libération,
  70. Arrêté du 17 avril 2000 portant affectation aux carrières des élèves de la promotion 1998-2000 « Averroès » de l’École nationale d'administration ayant terminé leur scolarité au mois de mars 2000 (lire en ligne)
  71. « Agnès Pannier-Runacher, macroniste de la première heure, reste à Bercy », sur challenges.fr, (consulté le ).
  72. Le Point.fr, « Régionales : une affaire Agnès Pannier-Runacher dans les Hauts-de-France ? », sur Le Point, (consulté le )
  73. Sophie Vincelot, « Agnès Pannier-Runacher en couple avec son ex-chef de cabinet : pourquoi c’est un imbroglio », sur Gala, .
  74. Victor Boiteau, « Régionales dans les Hauts-de-France : l’idylle pas si divine entre Agnès Pannier-Runacher et Nicolas Bays », sur Libération (consulté le )
  75. Décret du 13 novembre 2014 portant promotion et nomination.
  76. https://www.anticor.org/wp-content/uploads/2021/01/DP-CEREMONIE-2021.pdf

Voir aussi

Bibliographie

  • « Pannier-Runacher Agnès Charlotte Jeanne », dans Fabien Cardoni, Nathalie Carré de Malberg et Michel Margairaz (dir.), Dictionnaire historique des inspecteurs des finances (1801-2009) : dictionnaire biographique et thématique, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, coll. « Histoire économique et financière de la France », (ISBN 978-2-11-097521-8), p. 855-856.

Articles connexes

Liens externes

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