Acharisme

L'acharisme est une école théologique de l'islam sunnite, fondée par Abu Al-Hasan al-ʾAshʿarī (873-935), descendant d'Abu Musa al-ʾAshʿarī, compagnon de Mahomet. Les adhérents à cette école sont nommés les acharites (الأشعرية al-ʾAšʿarīyya ou أشاعرة, ʾašʿarīa)[1].

En 2016, un concile, inauguré par le grand imam de l'Azhar, Ahmed al-Tayeb, rassemblant 200 personnalités sunnites du monde entier, s'est réuni dans le but de définir l’identité de ceux qui se font connaître comme « les gens du sunnisme » par opposition aux différents groupes considérés égarés. À l'issue de leurs travaux, les dignitaires sunnites sont convenus qu'au niveau du credo, les acharites sont bien des gens du sunnisme [2],[3].

Origines

D'abord adepte du mu'tazilisme en tant qu'élève d'Al-Jubbâ`î, Abû Al-Hasan Al-Ach`arî s'en sépara au moins sur deux points essentiels :

  • Il récuse la thèse qui affirme que les actes de l'homme sont créés par celui-ci, il affirme que l'homme est libre de ses actions mais c'est Dieu qui crée ses actes (bons ou mauvais) ; ces deux affirmations étant difficiles à concilier, on observera une évolution progressive de ses disciples sur ce point[4].
  • Il réfute la thèse des mutazilites affirmant que le Coran est contingent et créé : Il reprend alors et théorise la position de Ahmad Ibn Hanbal et de l'ensemble des traditionalistes en déclarant que le Coran est incréé, à savoir la Parole de Dieu en tant qu'Attribut propre à lui. En effet, l'être étant sans début, il est indispensable que son Attribut soit sans début[1].

Sa croyance fut influencée par des théologiens comme Ahmad Ibn Hanbal, 'Abdu Llâh Ibn Kullâb, Hârith Al Muhâsibî et Abul 'Abbâs Al Qalânisî. Ibn Khaldoun (XIVe siècle) a dit dans son livre Muqaddima : « Il suivait les opinions de 'Abdu Llâh Ibn Sa'îd Ibn Kullab, d'Abûl 'Abbâs Al Qalânisî et d'Al-Hâtith Al Muhâsibî, tous partisans de l'attitude des salafs en accord avec la voie Sunnite. Il fortifia ces doctrines par des arguments tirés de la théologie dialectique »[réf. nécessaire]. Ibn Taymiyya a dit aussi : « Al-Ash'arî fut le plus proche de l'Imâm Ahmad Ibn Hanbal, notamment sur les questions se rapportant au Coran et aux Attributs Divins[5]. ». Il se différencia de la majorité des salafs par l'utilisation du raisonnement logique afin de prouver la justesse de la révélation contenue dans le Coran et la sunna lorsque le besoin s'en fait ressentir lors d'un débat ou une réfutation. Ce raisonnement lié à la théologique est appelé kalâm qui est accusé d'être scolastique par les non partisans dont la mouvance salafiste.

L'acharisme ne se réduit pas à la doctrine de son fondateur al-Ash'ari, dont la pensée a été reprise et renouvelée par ses disciples Al-Baqillani puis Al-Juwaynī. Ce dernier a renouvelé l'asharisme. Ibn-Khaldūn distingue deux périodes dans l'histoire de la doctrine : celle des anciens, dont la figure dominante est Al-Baqillani ; Al-Juwaynī, en introduisant la logique d'Aristote dans le kalam, inaugure la période moderne dont le principal représentant est Al-Ghazalī[6]. Abû Hamid Al-Ghazali (mort en 1111), sur le point de la prédestination, prend le contre pied de la position des mutazilites. Dieu n'a de compte à rendre à personne et n'a à se soumettre à aucune loi, l'univers est parfait comme il est sans que rien puisse y être amélioré. La condition de chaque humain n'est l'objet d'aucune injustice car ce serait contraire au principe de la justice divine : les misères de la vie terrestre sont certes des pertes sur terre, mais elles sont aussi des gains dans l'au-delà. Sans la nuit, le jour n'aurait pas de valeur. Sans la maladie, la santé ne serait pas si appréciable. Si l’imperfection n’avait pas été créée, la perfection resterait inconnue.

Dans son ouvrage intitulé L'incohérence des philosophes (Tahafut al-falasifa), Al-Ghazali prend le contre-pied de la philosophie rationnelle grecque et attaque principalement Avicenne et Al-Farabi. Averroès (1126-1198) riposta avec l’Incohérence de l'Incohérence (Tahāfut al-Tahāfut). L'influence d'al-Ghazali reste cependant encore très profonde dans le monde musulman depuis cette époque.

L'acharisme a été surtout propagé par la dynastie des Almohades (XIIe siècle-XIIIe siècle) au Maghreb et la dynastie ayyoubide (XIIe siècle-XIVe siècle) au Machrek. Ibn Tumert, instigateur de l'État almohade, qui prit le pouvoir à partir de 1121, a imposé cette doctrine au Maghreb par la force[7]. Tous ceux qui ne partageaient pas sa croyance étaient considérés comme mécréants et étaient tués[8].

Lorsque Atatürk renversa le califat ottoman en 1924, il se méfiait tellement de la pensée acharite[pourquoi ?] qu'il fit interdire l'édition en turc moderne (en caractères latins) des œuvres d'Abû Hamid Al-Ghazali[réf. nécessaire].

Libre arbitre et prédestination

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Une question conflictuelle fut celle de la prédestination et du libre arbitre[9]. Les Mu`tazilites soutenaient que l’homme dispose d’une totale liberté d’agir et qu’il est le propre créateur de ses actes, de sorte que Dieu ne prend connaissance des actes de l’homme qu’au moment de leur survenue. L’Imâm Al-Ash`arî réfuta cette idée et réaffirma la doctrine coranique selon laquelle la Science de Dieu embrasse toute chose passée et future, que Dieu est le Créateur de tout, y compris des actions bonnes et mauvaises, et que l’homme dispose d’une liberté de choix qui fait qu’il agira de telle ou telle manière, qu’il choisira telle bonne action créée par Dieu ou telle mauvaise action tout aussi créée par Dieu. Sa Connaissance éternelle des actions des hommes ne contredit en rien la liberté de choix relative de ces derniers. Par ailleurs, dire que Dieu est le Créateur des actions ne contredit en rien le fait que c’est bien l’homme qui prend le parti de commettre telle ou telle action.

L'argument principal des Mu'tazilites affirmant que l'homme était créateur de ses actes était que dans le cas contraire, l’idée du Jugement dernier n’aurait plus aucun sens, puisque l’homme serait jugé pour des actes dont il ne serait pas responsable. Mais dans le même temps, la conclusion des Mu`tazilites induisait que Dieu ne détient pas un savoir absolu, puisqu’il ne prendrait connaissance des actions des hommes qu’après-coup. La faille de ce raisonnement par l’absurde opéré par les Mu`tazilites était qu’ils partaient du postulat implicite selon lequel Dieu obéirait à la loi chronologique qui dit que le conséquent ne peut précéder l’antécédent. Ainsi, selon eux, Dieu ne connaîtrait les actions des hommes qu’après que celles-ci se sont effectivement réalisées. La conséquence de cette affirmation est en outre que ce sont les hommes qui créent leurs actions bonnes ou mauvaises, non Dieu. Ainsi, les Mu`tazilites soutenaient non seulement que Dieu n’était pas Savant de toute chose, mais également qu’Il n’était pas Créateur de toute chose. La vision de l'Imâm Al-Ash`arî sur ce sujet donne à Dieu la connaissance des actions des hommes et affirme que c'est Dieu qui crée ses actions (bonnes comme mauvaises), mais c'est bien l'homme qui décide de les effectuer.

L'Imâm Al-Ash`arî s'oppose également aux Jahmites qui affirment que l'homme n'a aucun choix, qu'il est contraint de faire ses actes.

Attributs d'Allah

'Abd al-Hayy Ar-Rajshahi a résumé le dogme acharite concernant les attributs d'Allah en disant : « Selon les Ash'arites, Allâh est Un, Unique, Éternel et est un Être existant. Il n'est pas une substance, ni un corps, ni un accident, ni limité par une quelconque direction et ni contenu par un quelconque espace. Il possède des Attributs tels que l'omniscience, la toute-puissance, la vie et la volonté. Il est entendant, voyant et est doué de la parole[10]».

Personnalités acharites

Les disciples d'Abou Hassan Al Ash'ari les plus connus sont :

  • Abul Hasan Ad Dummal (m.360/971)
  • Abû Bakr Ibn Mujâhid At Tâ'î (m.368/979)
  • Muhammad As Su'lukî (m.369/980)
  • Abul Hasan Al Bâhilî Al Basrî (m.370/981)
  • Muhammad Al Marwazî (m.371/982)
  • Abu Bakr El Isma'ili (auteur d'un livre sur le dogme des traditionnalistes Ahl El Hadith)

Exemples de savants et imams opposés à l'ash'arisme

Averroès (Ibn Rushd) critique les asharites dans son Discours décisif. Il leur reproche d'avoir trop interprété les Textes et, surtout, d'avoir diffusé ces interprétations qui risquent de fragiliser la foi populaire sans la remplacer par des croyances solides. Il vise particulièrement Al-Ghazali [11].

Cette critique est plus longuement développée dans Al-Kashf 'an manahij al-'adilla où il se livre à une réfutation méthodique des thèses asharites. Il déconstruit notamment leurs preuves rationnelles de l'existence de Dieu pour revenir, de façon paradoxalement plus littéraliste, à l'argument qui est celui des Écritures : l'argument téléologique, celui du Prophète, à savoir l'ordre harmonieux de l'univers qui témoigne de l'action d'une Providence. Dans la logique de cet argument, il leur reproche de surévaluer cet attribut qu'est la Toute-puissance aux dépens de la Sagesse divine.

Les mutazilites soulignent la Justice de Dieu, au risque d'en limiter l'omnipotence. Averroès, lui, conteste l'idée asharite d'un Dieu tout-puissant dont la liberté lui aurait permis de créer un monde tout à fait différent s'Il l'avait voulu. Pour lui, Dieu n'a pas créé ce monde arbitrairement mais, dans sa sagesse, il a créé le meilleur possible[12].

Outre les mutazilites, les anthropomorphistes[précision nécessaire] et les qadarites, les acharites furent également l'objet de vives critiques provenant d’oulémas du courant athari tels qu'Ibn Taymiyya ou Ibn Al-Qayyim par rapport à leur crédo théologique. Ce dernier a consacré plusieurs volumes à la critique de l'acharisme avec son livre : "Réfutation de l'opposition entre raison et révélation"

  • Ibn Hazm (XIe siècle) semble avoir été assez critique à leur égard, mais il serait possible qu'il eut de mauvaises informations sur l'acharisme, les accusant de choses qui ne sont trouveraient nulle part dans les ouvrages d'oulémas acharites[réf. souhaitée].
  • Ibn Qudama al-Maqdissi (XIIe siècle) était fermement opposé à l'acharisme[13].
  • Ibn Taymiyya (XIIIe siècle) a écrit plusieurs réfutations sur l'acharisme, dont un livre en plusieurs tomes intitulé Daru' Taʿâruḍ al-ʿaql wa an-naql (Réfutation de la contradiction entre la raison et la révélation) ou encore Muwāfaqat sahîh al-manqoūl li sarīh al-maʿqoūl (Conformité entre la tradition authentique et la raison explicite).
  • Ibn Al-Qayyim (XIVe siècle), disciple d'Ibn Taymiyya, réfuta les opinions des acharites dans plusieurs ouvrages, notamment dans Al-sawâʿiq al-moursala ʿalâl-jahmiyya wa al-mouʿattila (il nommait souvent les acharites Jahmiyya du nom d'une groupe plus radical, proche des mutazilites,), Ijtimâʿ al-jouyoûsh al-islâmiyya li ghazw al-muʿattila wa al-jahmiyya (livre consacré à démontrer, par d'innombrables citations, le dogme selon lequel Dieu est au-dessus des cieux, récusé par les acharites qui eux, ne donnent aucun lieu, ni direction à Dieu). Il écrivit également un poème intitulé Qasîdat an-noûniyyah dans lequel il expose sa croyance et critique l'acharime. Ce poème était diffusé en secret par peur de représailles[réf. souhaitée], étant donné que l'école acharite était plus répandue[14].
  • L'imam Abou Nasr As-Sijzî était opposé au Ash'arisme. Il composa une épître pour les réfuter connu sous le titre de "risâla ilâ ahl zoubayd" ainsi que d'autres livres moins connu [15]
  • L'imam Ibn Aqil était un opposant notable du Ash'arisme [16]
  • L'imam Abd al-Ghani al-Maqdisî fut persécuté par les Ash'arites à cause de ses positions doctinales en opposition avec le Ash'arisme.
  • Ibn Kathir était contre la doctrine asharite qui dénonça de nombreuses fois dans son ouvrage Al Bidaya wa Nihayah [17]
  • Le Shaykh Al Barbahari l'un des plus grands opposant à la croyance asharites selon la légende ce serait lui qui aurais fait changer

la croyance du fondateur du asharisme Abu Hassan Al Ashari vers sa doctrine à lui qui était le atharisme.

  • Ibn Muflih Al Hanbali savant de renom dans la jurisprudence hanbalite, il aurais été l'un des élèves de l'imam Ibn taymiyyah
  • L'imam Abu Bakr al-Khallal pilier centrale de l'école de jurisprudence hanbalite élève de Ahmad Ibn Hanbal [18]
  • Abdullah Ibn Ahmad Ibn Hanbal, fils de Ahmad Ibn Hanbal fondateur de l'école de jurisprudence hanbalite il été contre la croyance asharites car fortement influencé par la croyance de son père. [19]
  • Adh-Dhahabi élève de Ibn taymiyyah, il aurait suivie la doctrine de son professeur.[20]
  • Al-Bazzar savant opposée au asharisme du a sa proximité avec le professeur Ibn taymiyyah
  • Le Shaykh Al-Islam Abd Al-Qadir Al-Jilani, savant soufi très respecté réfuta la doctrine asharite dans son livre "Al ghunyâ li talibi Tariq Al haqq" où il s'en prend au crédo asharite pour sa doctrine concernent la foi [21],[22]
  • Shaykh Mohammed ben Abdelwahhab savant sunnite fondateur du wahabisme, critiquait l'asharisme car son crédo était que la croyance ne devait découler que du Coran, de la Sounnah et des compagnons du prophète de l'islam.
  • L'imam Ibn Badis était fortement contre le asharisme et les tariqa soufi durant la colonisation française de l'Algérie car certaine taqira était connu pour soutenir la France. [23]

Notes et références

Notes

    Références

    1. L'ash'arisme, l'école théologique sunnite fondée par l'Imâm Abu-l-Hasan Al Ash'arî sur www.at-tawhid.net
    2. « Schisme en Islam : le Wahhabisme exclu du sunnisme », sur Metamag (consulté le )
    3. "Islamic conference in Chechnya: Why Sunnis are disassociating themselves from Salafists" Sep, 09 2016 | He stated: “Ahluls Sunna wal Jama’ah are the Ash’arites or Muturidis (adherents of Abu Mansur al-Maturidi's systematic theology which is also identical to Imam Abu Hasan al-Ash'ari’s school of logical thought). In matters of belief, they are followers of any of the four schools of thought (Hanafi, Shaf’ai, Maliki or Hanbali) and are also the followers of pure Sufism in doctrines, manners and [spiritual] purification.
    4. Mohyddin Yahiya, La pensée classique arabe. 4, Le kalâm d'Al-Ash'Ari, (lire en ligne), p. 30-34
    5. Al Mu'taqad[réf. incomplète].
    6. Mokdad Arfa Mensia, « Regards d'Ibn Rushd sur Al-Juwaynī », Arabic sciences and philosophy, vol.22, , p. 199-216 (Résumé : https://www.cambridge.org/core/journals/arabic-sciences-and-philosophy/article/abs/regards-dibn-rushd-sur-aljuwayni-questions-de-methode/B17E6D6DE6C03B5B10DC3DEA45FBF7FC#)
    7. (ar) Mubarak Al Mili, Tarikh al Jaza'ir, page 338
    8. (ar) Ahmed Ibn Khalid al Nasiri, Kitab al Istiqa li Akhar duwwal al Maghrib al Aqsa, page 196
    9. « L'Imâm Abû Al-Hasan Al-Ash`arî - islamophile.org - L'islam en français », sur www.islamophile.org (consulté le )
    10. A History of Muslim Philosophy du Professeur 'Abd al-Hayy Ar-Rajshahi[réf. incomplète].
    11. Averroès, Discours décisif sur la connexion entre la religion et la philosophie, GF-Flammarion, , 247 p. (ISBN 9782080708717)
    12. Averroès, L'islam et la raison : Dévoilement des méthodes de démonstration des dogmes de la religion musulmane, GF-Flammarion, , 218 p. (ISBN 9782080711328), p. 95 sq
    13. Hikaayat ul-Munaadhara Fil-Qur'an p.51
    14. Voir la biographie de Jibrîl al-Haddâd consacrée à Ibn Al-Qayyim[réf. incomplète].
    15. Risâla As-Sijzi ilâ Ahli Zabid Ar-Râdd ‘Alâ Man Ankara Al-Harf Wa As-Sawt
    16. George Makdissi Ibn ʿAqīl et la résurgence de l’islam traditionaliste au XIe siècle
    17. [chapitre 12/241.
    18. AS-SOUNNAH DE L'IMAM AL-KHALLAL
    19. KITAB AS-SOUNNA
    20. al-'oulouww al-'aliyy al-ghffâr
    21. [Sheikh Al-Islâm Abû Muhammad ‘Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî Al-Hanbalî ~ Al-Ghunyâ Lî Tâlibî Tarîq Al-Hâqq Vol.1 (p.241-242)]
    22. {´Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî Al-Hanbalî ~ Al Ghunya Li Talîb Tarîq Al Haqq Page 135}]
    23. Ibn Badis édition Al-Bayyinah

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Histoire des philosophes et des théologiens musulmans (de 632 1258 J.-C.). Scènes de la vie religieuse en Orient, Gustave Dugat, Adegi Graphics LLC, (ISBN 978-1-4212-2215-8), (ISBN 978-1-4212-2215-8).
    • Les schismes dans l'Islam: introduction à une étude de la religion musulmane, Volume 1 de Bibliothèque historique. Collection d'histoire des religions, Bibliothèque historique, Collection d'histoire des religions, Henri Laoust, Payot, 1983.
    • L'Enseignement, La Doctrine Et La Vie Dans Les Universités Musulmanes D'Égypte, Pierre Arminjon, BiblioBazaar, LLC, 2008, (ISBN 978-0-559-35760-2), (ISBN 9780559357602).
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