Abou Hassan al-Achari

Abou al-Hassan Alī ibn Ismāʿīl al-ʾAshʿarī (vers 873–vers 935) (arabe : ابو الحسن علي ابن إسماعيل اﻷشعري) ou Abou Hassan al-Achari était un théologien musulman arabe de la génération des Salafs (pieux prédécesseurs) et le fondateur de l'école théologique acharite qui constitue avec l'Atharisme et le Matouridisme l'une des trois écoles théologiques Sunnites.

Sa jeunesse, ses études

Abu al-Hasan al-Achʿari passa son enfance à Bassorah avant de partir poursuivre ses études à Bagdad. Il y étudia notamment le droit auprès de Ibn Surayj[1] et d'Abou Ishâq Al-Marwazi (d. 962), et le hadîth auprès de Zakariyyâ Ibn Yahyâ As-Sâjî et d'Abou Khalîfah Al-Jumahî[2].

Il se forma par ailleurs en théologie auprès de Al-Jubbâ'i (mort en 915), cheikh des mutazilites et qui marqua le parcours de son jeune disciple[3]. Initialement mutazilite, il renie au grand jour, en 912, à l'âge de 40 ans, son ancienne doctrine, pour fonder l'acharisme[4],[5]. Il aurait renoncé au mutazilisme à la suite d'une controverse avec al-Jubba'i sur les implications théologiques de la souffrance[6]. Son maître aurait été incapable de répondre à une question sur la justification du mal[7],[alpha 1].

L'imam Al-Ashʿarî se forgea une réputation de dialecticien et de controversiste. En effet, sa connaissance de leur doctrine fit de lui un redoutable adversaire pour les muʿtazilites[8]. En sus de ses aptitudes en théologie scolastique, il était également juriste, ayant un penchant pour la vie modeste de l'ascétisme.[réf. nécessaire] On est incertain quant à son adhésion à l'un des rites sunnites, il semble qu'il ne se soit rattaché clairement à aucune école juridique. Les quatre maḏâhib devaient lui paraître d'égale valeur sur l'essentiel, puisque c'est à lui que l'on prête l'affirmation selon laquelle quiconque pratique l'ijtihad (effort de réflexion pour tirer des règles des Sources de la Loi) a raison (kullu mujtahid muṣīb, propos attribué aussi à Hanifa)[7],[8].

L’imam Abou Hassan al-Achari a cité dans son livre Al-Oumadou fi Rou'ya comportant douze chapitres le nom de la plupart de ses livres. Parmi ceux-ci, Al-ʿIbanah qu'il rédigea contre les naturalistes, ceux qui prétendent que le monde n’a pas de début ou les assimilateurs. Il y a également ses répliques aux brahmah et aux mazdéens. Il fut aussi l'auteur d'Al-Moukhtasarou fi Tawhidi wa al-Qadar (Questions et réponses sur le Destin) et de Tafsir al-Qour’an (Commentaires et exégèses du Coran).

Hervé Bleuchot résume ainsi la place d'al-Ashʿari dans l'histoire de la théologie musulmane : « Avec l’acharisme le sunnisme trouva sa première formulation théologique importante face au mutazilisme et aux sectes »[9].

Témoignages de références islamiques en sa faveur

Taj Ad-Dîn As-Soubkī a dit dans son livre At-Tabaqat : « Sache que Abou l-Haçan Al-Ach’ari n’a pas innové une nouvelle voie mais il a raffermi et résumé la voie du Salaf et il a défendu ce sur quoi étaient les compagnons du Messager de Allâh. Donc se réclamer de lui est dû au fait qu’il a délimité la voie du Salaf et qu’il s’y est attaché, qu’il a amené les preuves et arguments sur cette voie. Celui qui le suit en cela dans cette argumentation est appelé Ach’arite »[10]

L'Imâm Al-Bayhaqi lui a fait un grand éloge en disant : « […] Jusqu’à ce que le tour vienne à notre Chaykh Abou l-Haçan Al-Ach’ari (رحمه الله) Il n’a pas innové dans la religion agréée par Allâh quoi que ce soit. Il n’a pas amené de mauvaises innovations mais a repris les paroles des compagnons, des successeurs (tâbi’în) et ceux qui les ont suivis parmi les Imâm dans les fondements de la religion et les a soutenus en ajoutant plus de commentaires et plus d’explications. Et ce qu’il a dit au sujet des fondements et ce qu’il a amené dans les lois est correct par la raison contrairement à ce qu’ont prétendu les gens qui suivent leurs passions. Ainsi dans ses explications, il y a eu un renfort pour appuyer Ahlou s-Sounnati wa l-Jamâ’ah et un soutien des paroles des Imâm qui l’ont précédé comme Aboû Hanîfah et Soufyân Ath-Thawri parmi les gens de Al-Koûfah, comme Al-Awzâ’i et d’autres parmi les gens de Ach-Châm, comme Mâlik et Ach-Châfi’i, des gens de deux Haram (c’est-à-dire La Mecque et Médine) et de ceux qui leur sont similaires dans le Hijâz et autres qu’eux, et des Imâm des autres contrées, et comme Ahmad Ibnou Hanbal et d’autres parmi les spécialistes du Hadîth et comme Al-Layth Ibn Sa’d et autres que lui et comme ‘Abdou l-Lâh Mouhammad Ibnou Ismâ’îl Al-Boukhâri et Abou l-Haçan Mouslim Ibnou l-Hajjâj An-Nayçaboûri, les deux Imâm spécialistes des Âthâr (Hadîth) et les Houffâdh auteurs des Sounan sur lesquels est basée la Loi agréée par Allâh, que Allâh les agrée tous. Il est devenu une sommité dans la science chez les gens de la Sounnah de son époque. Et c’est ainsi que notre maître (le prophète) al-Moustafâ (صلى الله عليه وسلم) a annoncé à sa communauté, d’après ce que rapporte de lui Aboû Hourayrah (رضي الله عنه) qu’il a dit [ce qui a pour sens : ] ” Allâh fera apparaître pour cette communauté, à la tête de chaque cent ans quelqu’un qui lui revivifiera sa religion ”  ». [rapporté par le Hâfidh Ibnou ‘Açâkir dans son livre : Tabyînou kadhabi l-Mouftarî][11]

Le Hâfidh Abou Bakr Al-Baghdadi a également donné sa biographie dans Tarikhou Baghdad en disant que : « Abou l-Haçan Al-Ach’ari, le spécialiste de la croyance, l’auteur de plusieurs ouvrages pour répliquer aux irréligieux et d’autres comme les mou’tazilah, les jahmiyyah, les khawarij et le restant des groupes des mauvais innovateurs »[10].

La doctrine acharite

La théologie d'al-Ash'ari est parfois présentée comme une voie médiane ou un juste milieu entre le mu'tazilisme et le traditionalisme hanbalite[3],[12],[13]. Cependant, si ce jugement se justifie pour certains points de la doctrine, Mohyddin Yahiya souligne qu'il est à relativiser[7]. En réalité, selon Louis Gardet, c'est un disciple d'al-Ashʿari, al-Juwaynī, qui a donné de son maître cette image de conciliateur de deux positions extrêmes[8].

Il est vrai que sa formation initiale a incité al-Ash'ari à utiliser les ressources de la dialectique pour défendre ses thèses. Il garde de ses origines muʿtazilites le besoin de justifier ses positions. Il éprouve par exemple la nécessité de démontrer l'existence de Dieu par des arguments rationnels, dont il emprunte certains aux mutazilites. Mais, sur le fond, il est souvent plus proche d'Ibn Hanbal que des muʿtazilites. Les points essentiels de sa doctrine sont les suivants.

Toute-puissance et unicité de Dieu

Tout ce qui arrive dans l'univers est dû à la Providence divine. Al-Ash'ari affirme avec fermeté la toute-puissance de Dieu. Rien n'arrive en dehors de sa volonté[12],[7].

En conséquence, aucune cause autre que Dieu n'existe dans l'univers. Dans le Kitāb al-Luma, al-Ash'ari argumente en faveur de l'unicité (tawḥīd) divine, en s'appuyant sur le verset XVII, 42 du Coran : « S'il y avait d'autres dieux à côté de Dieu, ces dieux désireraient à coup sûr évincer le possesseur du trône ». Le raisonnement d'Al-Ash'ari est qu'une pluralité de dieux implique une rivalité qui rendrait impossible leur action. Chacun empêchant l'autre d'agir, aucun n'aurait pu créer le monde. Or, le monde existe[7].

En outre, cette toute-puissance de Dieu, cause unique de tout ce qui arrive, revient à nier la causalité. Entre la cause et son effet apparent, il n'y a d'autre lien que la volonté divine, qui pourrait être autre. L'objection, c'est qu'habituellement, le monde suit un certain ordre, les mêmes événements se succèdent. Mais ce n'est justement qu'une habitude de la part Dieu, qui pourrait tout aussi bien vouloir changer cet ordre. La relation de cause à effet n'est qu'une concomitance qui repose sur le bon vouloir d'Allāh. « Toute relation de cause à effet n'est qu'une liaison coutumière établie arbitrairement par Dieu »[14].

Al-Ash'ari emprunte aux mu'tazilites une conception atomistique de l'univers. Mais, alors que dans la philosophie grecque, l'atomisme décrit un monde matérialiste, soumis au hasard et à la nécessité, les atomes sont pour al-Ash'ari les instrument de la volonté divine[15]. La discontinuité introduite par la notion d'atome, dont le modèle sert aussi à penser le temps, est dépassée par l'action de Dieu. Comment un temps composé d'instants, conçus comme des atomes temporels, peut-il durer et s'écouler ? C'est par l'intervention de Dieu que l'on « saute » d'un instant à l'autre.

Question du libre-arbitre

La thèse de la toute-puissance divine vaut aussi pour l'action humaine. Alors que les mu'tazilites défendent l'idée d'un libre arbitre, al-Ash'ari nie tout pouvoir à la volonté humaine. Dieu seul peut être cause d'une action. Quand l'individu agit, Dieu lui accorde, le temps de cette action, un pouvoir (qudra), de sorte que l'acteur « acquiert » son acte et peut en être tenu responsable. Seules les actions qui échappent à notre volonté, qui s'exécutent sans intention de notre part, comme les réflexes ou les activités corporelles purement mécaniques, ne sont pas acquises ; et nous ne pouvons en être tenus responsables. Mais même quand il y a intention de sa part, l'homme ne crée pas son acte. De sorte que quand il croit agir librement, son action est en réalité causée par Dieu. Cette négation de la causalité, conçue comme un effet de la volonté de Dieu, sera plus tard baptisée occasionnalisme lorsqu'elle sera théorisée par Nicolas Malebranche[7].

Cette thèse a des conséquences éthiques que les mu'tazilistes contestent : comment les actes humains peuvent-ils être récompensés ou punis si l'homme n'en est pas l'auteur ? Comment peut-il en être tenu responsable ? Une autre question est celle de l'origine du mal. Pour les mutazilites, Dieu ne saurait en être la cause ; c'est la liberté humaine qui est à l'origine de l'injustice. Mais la volonté d'al-Ash'ari de sauvegarder l'idée de toute-puissance divine le conduit à faire de Dieu la cause du mal. Dieu étant cause de tout, il est aussi cause de l'injustice. À refuser tout compromis concernant la toute-puissance de Dieu, al-Ash'ari en vient à négliger d'autres qualités divines comme la justice[7].

Les disciples du fondateur de l'acharisme, comme al-Juwaynī, tenteront d'apporter une solution à ce problème.

Question des attributs divins

Sur la question des attributs divins, à l'opposé des mu'tazilites, al-Ash'ari affirme leur réalité et leur éternité. Le savoir, la puissance, la volonté, la vie, l'ouïe, la vue la parole et la durée, ces huit attributs essentiels ne sont pas que des noms de Dieu, ce sont des réalités[14]. Un des arguments d'al-Ash'ari (raisonnement par l'absurde) est que la négation de ces attributs entraîne des conséquences inacceptables. Par exemple, qu'est-ce que la négation de la volonté ? La faiblesse, la paresse ? Un Dieu sans volonté est inconcevable, de même qu'un Dieu dont la volonté ne serait pas permanente dans le temps. La volonté divine, comme ses autres attributs, est donc réelle, et éternelle[7].

D'un autre côté, al-Ash'ari soutient, conformément au Texte, que Dieu ne ressemble pas à ses créatures, qu'il n'a aucun semblable (Coran, XLII, 11). Mais l'attribution à Dieu de qualités telles que le la science et la volonté incite à établir une analogie entre, par exemple, la science divine et le savoir humain. Al-Ash'ari défend son idée en affirmant que les deux ne sauraient être de même nature, mais il laisse le problème en suspens. Ses disciples, al-Baqillani et al-Juwayni, sur ce point aussi, seront des continuateurs, puisqu'ils feront avancer la doctrine pour la perfectionner[7].

Certains de ces attributs ont fait l'objet d'une querelle : il s'agit des attributs anthropomorphiques. Les ḥanbalites, refusant de prendre le Coran autrement qu'en son sens littéral, ont été accusés de corporéisme. Al-Ash'ari, en revanche, admet que la Main ou la Face de Dieu ne sauraient être semblables à des membres ou des parties d'un corps. Mais il se refuse à proposer toute interprétation des Textes. Il se borne à nier que les mains ou la face de Dieu puissent être de même nature que celles de ses créatures, car cette question transcende selon lui la compréhension humaine[7].

La Parole divine

Parmi les attributs divins, il en est un qui présente un statut particulier et a fait l'objet d'une controverse entre mu'tazilites et hanbalites, c'est la parole. Comme ses autres attributs, la Parole d'Allâh est, selon Ash'ari, éternelle et incréée. Sur ce point, il est proche de la position hanbalite.

En revanche, al-Ashٴari refuse la position des falāsifa (philosophes aristotéliciens) pour qui le monde serrait éternel, au moins dans le passé. Il n'admet pas cette pré-éternité du monde, qui a un commencement, avec sa création. Seul Dieu est éternel, et rien ne lui est semblable[14].

Par conséquent, ce n'est pas toujours un théologien du "juste milieu". Par exemple, son refus de reconnaître la moindre efficacité à la volonté humaine le conduit à une position radicale. Mais ses disciples, comme al-Baqillani et al-Juwaynī, en apportant des réponses aux objections contre la doctrine acharite, se rapprocheront davantage d'une voie moyenne.

Les disciples d'al-Ashʿari

Postérité

La doctrine d'al-Ashari se répand en Perse puis dans le reste du monde musulman grâce à ses disciples : d'abord al-Bahīli et ibn Mujahid qui constituent la première génération, puis al-Baqillânî, Ibn Furak et al-Isfara'ini, ensuite al-Juwaynī[14]. Ibn Tumart la fait connaître au Maghreb puis en Andalousie.

La théologie ash'arite fait l'objet d'une réfutation méthodique par Averroès dans Al Kashf 'an manâhij al-adilla Dévoilement des méthodes de démonstration des dogmes de la religion musulmane »)[16].

Œuvres

Manuscrit du Maqālat al-islāmiyyīn de AL-AŠʿARĪ (gallica.bnf.fr / BnF)

La plus grande partie d'entre elles ont été perdues, et l'on connaît sa doctrine par l'intermédiaire de ses disciples comme Ibn Furak ou al-Baqillani. Nous sont parvenus cependant :

Maqâlât al-islâmiyyîn (Les aphorismes de ceux qui professent l'islam ou Theological opinions of the muslims). La première partie du livre établit un recensement de tous les courants et écoles de l'islam à l'époque de al-Ash'ari. Elle est encore considérée comme une mine d'informations par les spécialistes. Les deux parties suivantes sont consacrées à la réfutation de ces écoles ; al-Ash'ari vise particulièrement les mu'tazilites, ce qui laisse supposer que la première partie du livre pourrait dater d'avant sa conversion, tandis que les deux suivantes pourraient être postérieures[17].

Al-Ibâna'an usûl al-diyâna (Exposé des fondements de la religion). Exposé des dogmes sunnites.

Kitāb al-Lumaʻ fī al-radd ʻalá ahl al-zaygh wa-al-bidaʻ (Réfutation éclairée des hérétiques et des innovateurs). Contient l'essentiel de la doctrine, que al-Ash'ari défend à la fois contre les mu'tazilites et les hanbalites.

Risâla fî istiqsân al-qawd fî 'ilm kalâm (Épître sur la validité de la science du kalâm). Cet ouvrage, destiné à justifier la théologie rationnelle, est dirigé contre ses adversaires les plus traditionalistes[7].

Notes et références

Notes

  1. Anecdote des "trois frères". On demande à al-Jubba'i quel sera le sort de ces trois frères : l'un a vécu dans l'obéissance à la Loi ; le deuxième a vécu en désobéissant ; le dernier est mort enfant, avant d'atteindre l'âge d'être responsable. Al-Jubba'i répond que le premier ira au Paradis, le deuxième en Enfer, tandis que le troisième, n'ayant pas eu l'âge de raison, ne sera ni récompensé ni puni. Mais on lui objecte : que lui répondre s'il se plaint de ne pas avoir eu le temps de mériter le Paradis ? Dieu dirait selon al-Jubba'i : tu étais prédestiné à l'Enfer, donc en mourant de bonne heure, tu y as échappé. Mais alors une nouvelle objection surgit, venant cette fois du deuxième frère, celui qui a mal vécu, qui demandera : pourquoi alors m'avoir laissé vivre, moi, puisque en mourant jeune j'aurais échappé au tourment éternel ? Al-Jubba'i, dit-on, ne sut que répondre, et c'est ce problème de théodicée qui aurait convaincu al-Ash'ari de se convertir. (Citée par Mohyddin Yahiya, La pensée classique arabe. 4, Le kalâm d'al-Ash'ari)

Références

  1. Hervé Bleuchot, Droit musulman. Ch. II : Formation des principaux rites du droit musulman, Presses universitaires d’Aix-Marseille, (lire en ligne), Section 2, §4
  2. « L’Imâm Abû Al-Hasan Al-Ash`arî », sur islamophile.org, 25 aoüt 2006
  3. Amir-Moezzi, Mohammad Ali et Schmidtke, Sabine, « Rationalisme et théologie dans le monde musulman médiéval », Revue d'histoire des religions, (lire en ligne)
  4. Hervé Bleuchot.« Droit musulman », sur Google Books (consulté le ).
  5. Louis Gardet, Introduction à la théologie musulmane. Partie I, chap. 1. 4, Le triomphe de l'acharisme (lire en ligne), p. 53 :
    « Un jour, devant le peuple assemblé dans la mosquée de Basra, il cria de sa plus forte voix : "J'ai soutenu jadis que le Coran est créé, que les yeux des hommes ne verront pas Dieu, que nous sommes les auteurs de nos actions. Maintenant je reviens à la vérité". »
  6. Farid Chairi, l'Imam Abou al Hassan al Ach'ari, Le Savoir, 2004, 122 p. (ISBN 2-8744-6058-3), p. 22-26
  7. Mohyddin Yahiya, La pensée classique arabe. 4, Le kalâm d'al-Ash'ari, (lire en ligne)
  8. Louis Gardet, Introduction à la théologie musulmane. 1re partie, chap. 1 : 4, Le triomphe de l'ashʿarisme, Paris, Vrin, (lire en ligne)
  9. Hervé Bleuchot, Droit musulman. tome 1, Presses universitaires d’Aix-Marseille, (lire en ligne), chap. III, section 1, §2
  10. « Biographie : Imam Al-Ach’ari », Islam Sunnite, (lire en ligne, consulté le )
  11. « L’Imâm Al-Bayhaqi fait l’éloge de l’Imâm Al-Ach’ari », Islam Sunnite, (lire en ligne, consulté le )
  12. Al-Juwaynī et A. Penot, Le livre du Tawhid (Kitâb al-Irshad), Alif ((extrait) https://issuu.com/sergebencheikh/docs/tazhid_kit_b_al-irsh_d_extraits), introduction, p. 11
  13. Maurice Gloton (traducteur) et Faḫr ad-Dīn ar-Rāzī (Auteur), Traité des noms divins : présentation, al Bouraq
  14. Mohyddin Yahiya, La pensée classique arabe. 5, L'ash'arisme après al-Ash'ari, Université Ouverte de Catalogne, (lire en ligne), p. 5
  15. Mohyddin Yahiya, La pensée classique arabe. 3, L'aurore du kalām, Université Ouverte de Catalogne, (lire en ligne), p. 28 sq
  16. Mokdad Arfa Mensia, « Regards d'Ibn Rushd sur Al-Juwaynī : questions de méthode », Arabic sciences and philosophy, vol. 22, , p. 199-216
  17. (en) Michel Allard, « Abū al-Ḥasan al-Ashʿarī », sur Encyclopædia Britannica (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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