Yvette Andréyor

Yvette Andréyor, née Yvette Royé le à Paris (14e[1]) et morte le à Paris (16e[1]), est une actrice de théâtre et de cinéma française.

Yvette Andréyor
Yvette Andréyor.
Nom de naissance Yvette Louise Pauline Royé
Naissance
Paris, Île-de-France
Nationalité Française
Décès
Paris
Profession Actrice
Films notables Judex

Biographie

Yvette Andréyor dans Judex.

Fille de Jean-Baptiste André Royé, artiste, et de Marie-Louise Carcel, Yvette voit le jour à la maternité de Port-Royal dans le quatorzième arrondissement de Paris. À six ans, elle fait ses débuts sur la scène du Théâtre de l’Odéon. Elle poursuit son apprentissage artistique au conservatoire où elle sera primée en 1913. Puis elle joue notamment au théâtre Antoine et en Belgique.

Yvette Andréyor fait ses débuts au cinéma chez Gaumont dès 1910. Pour Léonce Perret elle est, entre autres, la fille du Haleur en 1911, pour André Heuzé elle joue dans Le Bossu (1913) où elle est la première interprète d'Aurore de Nevers.

Louis Feuillade la remarque et lui fait tourner de nombreux courts métrages aux côtés de Renée Carl, René Navarre, André Luguet ou Suzanne Grandais. Tout au long des années dix, la ravissante jeune femme acquiert une certaine gloire en étant l’une des interprètes favorites de Feuillade. Fin 1912, elle est Joséphine la pierreuse dans Fantômas, film en douze épisodes avec René Navarre dans le rôle-titre. En 1916, elle est la douce Jacqueline Aubry dans Judex, la jeune veuve dont tombe éperdument amoureux le populaire héros incarné par René Cresté. Le , elle épouse le comédien Jean Toulout (ils tourneront plusieurs films ensemble et divorceront en 1926). L’année suivante, avec le tournage du dernier épisode de La Nouvelle Mission de Judex, prend fin sa collaboration avec Louis Feuillade.

Yvette travaille alors pour d’autres cinéastes : Gaston Ravel, Jacques de Baroncelli, Robert Péguy et Germaine Dulac. En 1921, la comédienne est Sava Toronthal dans Mathias Sandorf, une adaptation du roman d’aventure de Jules Verne par Henri Fescourt avec Romuald Joubé, mais aussi son époux Jean Toulout et Gaston Modot. En 1923, elle retrouve l’Odéon, le théâtre de ses débuts, et se consacre pour quelques années exclusivement à la scène. En 1928, elle retrouve cependant les plateaux de cinéma pour tourner un dernier film muet sous la direction de René Clair, Les Deux Timides avec Jim Gérald et Pierre Batcheff.

Le cinéma parlant ne s’intéresse guère à cette artiste pourtant dotée d’une belle voix et d’un talent certain. Dans les années trente, Yvette Andréyor tourne seulement des courts métrages et ne se voit confier que des seconds rôles sous la direction de Alberto Cavalcanti ou Robert Péguy. Après la deuxième guerre mondiale, elle partage entre autres l’affiche avec Georges Marchal dans Torrents (1946) et Bourvil dans Pas si bête (1946). Elle incarne l'infirmière résistante dans Un ami viendra ce soir de Raymond Bernard. L’actrice se consacre par la suite essentiellement à la scène où elle est notamment l’interprète de Luigi Pirandello pour Six personnages en quête d'auteur et de François Mauriac pour Le Feu sur la terre. Elle achève sa carrière cinématographique en 1962 en incarnant la gouvernante de Yves Vincent dans La Planque de Raoul André.

Yvette Andréyor décède à Paris le dans un total anonymat, douze jours après Jean Toulout. Elle repose au cimetière de Saint-Ouen (33e division).

Filmographie

Doublage

Théâtre

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. (taper) ANDREYOR Yvette sur les gens du cinéma.com, consulté le 8 avril 2017
  2. Film en 4 parties
  3. Contrairement à certaines sources, elle n'apparait pas dans l'épisode 8.
  4. Ciné roman tourné en 12 épisodes : "Le mystère d'une nuit d'été" (1350m), "L'adieu au bonheur" (686m), "L'ensorcelée" (720m), "La chambre aux embûches" (860m), La forêt hantée" (840m), "Une lueur dans les ténèbres" (715m), "La main morte" (830m), "Les captives" (810m), "les papiers du docteur Howzy", "Les deux destinées" (860m), "Le crime involontaire" (820m), "Châtiment"
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