Yves d'Alègre

Yves d'Alègre, né en 1653 et mort le , cinquième du nom, marquis de Tourzel et seigneur de Montaigu, de Champeix, de Saint-Flour-le-Châtel, de Saint-Cirgues, de Cordès (dans le Puy-de-Dôme), et de Salzuit, d'Aurouze et d'Aubusson, comte de Flageac (en Haute-Loire), maréchal de France en 1724.

 Yves d'Alègre

Naissance 1653
Décès  80 ans)
Origine Français
Allégeance Royaume de France
Dignité d'État Maréchal de France
Commandement Gouverneur et commandant de Metz
Conflits Guerre de Hollande
Guerre de Succession d'Espagne
Distinctions Chevalier du Saint-Esprit
Autres fonctions Commandant en chef en Bretagne (1724-1726)

Biographie

Garde du corps en 1675, il participe aux sièges de Limbourg, qui se rend le , de Condé, prise le , de Valenciennes, emportée le , de Cambrai, qui capitule le , sauf le château qui tient jusqu’au 17.

Capitaine au régiment de cavalerie de Biran par commission du , il sert dans l’armée d’Allemagne sous le maréchal de Créquy. Lors de la Bataille de Rheinfelden (1678) il contribue à la défaite du comte de Staremberg retranché à la tête du pont de Rhinfeld le , à la défaite du duc de Lorraine au passage de la Kintz le 23, à l'assaut du fort de Kell où il entre avec les grenadiers le 27.

Il est colonel du régiment Royal-Dragons le .

Il est au siège de Luxembourg qui se rend le . Il participe à la bataille de Walcourt en 1689, est fait brigadier le , et participe à la bataille de Fleurus le 1er juillet.

En 1692, il commande un corps séparé de 25 escadrons de cavalerie sous le maréchal de Luxembourg. Le , à la bataille de Steinkerque, il a le bras cassé d’un coup de feu.

Le , il est nommé maréchal de camp et quitte son régiment.

Lieutenant-général le , il sert à partir du à l’armée de Flandre sous le duc de Bourgogne.

À la mort du comte du Coigny, il commande l’armée de la Moselle par pouvoir du .

Alors qu’il sert dans l’armée de Flandre, il est pris par les ennemis le . Conduit en Hollande, il obtient de Louis XIV les pleins pouvoirs pour traiter la paix avec cette République. Après l'échec des négociations, il est réincarcéré.

Il obtient le gouvernement de Saint-Omer le , et la lieutenance générale du haut Languedoc le .

Il est échangé en 1712 après l’affaire de Denain. La même année, il participe aux sièges de Douai, qui se rend le , du Quesnoy, qui se rend le , et du Bouchain dont la garnison se rend le .

En , il se démet de la lieutenance générale du Languedoc et sert à l'armée du Rhin sous le maréchal de Villars, puis commande l’armée d’observation dans le Palatinat pendant le siège de Landau qui se rend le . Il passe le Rhin à fort Louis pour couvrir le siège de Fribourg, qui se rend le 1er novembre, sauf le fort et les châteaux le 19.

Il est nommé, à la suite de la démission du maréchal d'Estrées, le , commandant en chef en Bretagne. Il y restera en poste jusqu'au où il sera remplacé, à nouveau, par le maréchal d'Estrées[1].

Il est gouverneur de Metz et de Verdun le . Il est fait maréchal de France le et Chevalier du Saint-Esprit le .

Mariage et descendance

D'Alègre épouse le Jeanne (1658-1723), fille de Jean de Garaud, seigneur de Doneville. Ils auront 5 enfants :

Il épouse en secondes noces, le  : Madeleine Ancezune

Armoiries

Figure Blasonnement

Armes modernes

De gueules, à une tour carrée d'argent, maçonnée de sable, accostée de six fleurs-de-lis d'or, rangées en deux pals.[2]

On trouve aussi

D'azur, à une tour d'argent, accostée de six fleurs-de-lis d'or, rangées en deux pals.[3]

Notes et références

  1. Armand Rébillon, Les États de Bretagne de 1661 à 1789, Rennes, Plihon, , 825 p., p. 184
  2. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com
  3. Michel Popoff (préf. Hervé Pinoteau), Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X)

Annexes

Bibliographie et sources

  • Nicolas Viton de Saint-Allais, De l'ancienne France, 1834, p. 499
  • M. Pinard, Chronologie historique-militaire, tome troisième « Contenant la suite des Maréchaux de France depuis 1675. jusqu'à présent, les Grands Maîtres de l'artillerie, les Colonels généraux de l'infanterie Françoise tant delà que deçà les monts & ceux des troupes étrangères. », Paris 1761, p. 221

Article connexe

Liens externes

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