Viry (Jura)

Viry est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Viry.

Viry

Centre de Viry avec la mairie et le monument aux morts.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Saint-Claude
Intercommunalité Communauté de communes Haut-Jura Saint-Claude
Maire
Mandat
Jean-Daniel Maire
2020-2026
Code postal 39360
Code commune 39579
Démographie
Population
municipale
917 hab. (2018 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 18′ 03″ nord, 5° 44′ 21″ est
Altitude Min. 539 m
Max. 1 113 m
Superficie 25,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oyonnax
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Coteaux du Lizon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Viry
Géolocalisation sur la carte : Jura
Viry
Géolocalisation sur la carte : France
Viry
Géolocalisation sur la carte : France
Viry
Liens
Site web viry39.fr

    Ses habitants se nomment les Virysans et Virysannes.

    Géographie

    La commune de Viry est située dans le sud du département du Jura, à la lisière de celui de l'Ain, à 10 km d'Oyonnax (Ain) et à 20 km de Saint-Claude, sur la route menant à La Pesse et au nord du Haut-Jura (Les Rousses). Le village se trouve sur un plateau qui porte aussi Rogna. Il est à l'entrée du val du même nom se terminant par un lac. Un autre lac, celui de Sous-le-Rosay (un hameau de Viry), se trouve dans un vallon parallèle. Au sud-est du territoire communal, on trouve une longue paroi rocheuse ayant autrefois porté la forteresse de la Bastie. À l'extrémité nord de cette paroi s'ouvre la combe de la Vie Fourche, traversée par la route menant aux Bouchoux et à La Pesse.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Viry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oyonnax, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,7 %), prairies (26,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), zones urbanisées (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), zones humides intérieures (1,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Les appellations anciennes du village sont Viregimus, Viregium, Viresium, Vyris, Vins, Virix[8]

    Histoire

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2021). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Le village existait déjà à l'époque celtique (« Virix »), mais au bord du lac.

    Le village médiéval se trouvait au hameau de La Tour, avec ses moulins, ses battoirs, ses halles, sa tour du prévôt, son prieuré et sa chapelle. Sur la crête rocheuse déjà évoquée se trouvait du Xe siècle à 1479, date de sa destruction par les troupes de Louis XI, une forteresse ayant appartenu aux familles de Mornay et de Toulongeon. La commune de Viry dépendait de l'évêché de Lyon jusqu'en 1745, date de la création de celui de Saint-Claude. Elle appartenait au territoire de l'abbaye de Saint-Claude et ses habitants étaient presque tous mainmortables. Une léproserie se trouvait près de l'église actuelle. Mais ce village médiéval a été détruit en 1639 par le maréchal Lamothe-Houdancourt lors de la guerre de conquête de la Franche-Comté alors espagnole.

    Depuis, le village s'est installé sur son site actuel.

    En 1890, un violent cyclone s'abat sur Viry.

    Au début du XXe siècle, un projet de liaison ferroviaire entre Rochefort-lès-Saint-Claude et Viry a été avorté.

    En 1943, un parachutage d'armes a été réalisé pour les Résistants sur le site du terrain de football actuel. Pendant la Seconde Guerre mondiale, peu de maisons ont été détruites.

    En 1946, la commune de Sièges est rattachée à Viry[9].

    Vers la fin du XXe siècle, le village s'est beaucoup développé avec entre autres, la construction du lotissement des Cyclamens. Le hameau de Sièges est une ancienne commune rattachée à Viry en 1946, après que la guerre l'a presque entièrement dépeuplée.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 2008 Marcel Odobel RPR puis UMP Retraité, Ancien conseiller général du canton des Bouchoux (1973-2004)
    mars 2008 En cours Jean-Daniel Maire[10] DVG puis LREM Électricien - Conseiller général du canton des Bouchoux (2011-2015)
    puis conseiller départemental du canton des Coteaux du Lizon depuis 2015

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 917 habitants[Note 3], en diminution de 0,97 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9119551 0041 0201 0181 0121 0261 0401 017
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    945941949893855817757703703
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    703700655616651547531505526
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    545507536654788827885894902
    2013 2018 - - - - - - -
    926917-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Viry est la commune la plus peuplée du canton des Bouchoux.

    Culture et patrimoine

    Voies

    78 odonymes recensés à Viry
    au 22 décembre 2013
    Allée Avenue Chemin Cours Espace Impasse Montée Parc Passage Place Pont Route Rue Sentier Autres Total
    0 0 5 0 0 8 1 [Note 4] 0 1 [Note 5] 3 [Note 6] 0 8 27 [Note 7] 0 25 [Note 8] 78
    Notes « N »
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    4. Montée de L'Église.
    5. Passage du Gour
    6. Place de la Fontaine, Place des Écoles, Place du Chalet
    7. Dont Rue du 19-Mars-1962.
    8. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, quartiers, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

    Édifices et sites

    • Église paroissiale Saint-Romain, construite au XIe siècle (de cette période resterait une fresque redécouverte en 1822 mais recouverte depuis) entre les villages de Viry et de Rogna, reconstruite aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles après que le cyclone de 1890 l'a privée de son clocher
    • Fermes anciennes dans le village, datant surtout du XIXe siècle
    • Maison du sacré-cœur (1788)
    • Lacs de Viry et de Sous-Le-Rosay
    • Bornes-frontière de La Boissière et La Pommeraie (début XVIIe siècle)
    • Ruines du château de la Bastie
    • Ancien village de Sièges : ancien four banal, fermes anciennes, chapelle médiévale Saint-Michel, belvédère de Vaux
    • Sentier Découverte Croq'Tout entre Viry et Rogna

    Personnalités liées à la commune

    Panneau de la rue du Commandant Vallin à Viry.

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

      Références

      1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      8. Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, Alphonse Rousset, Tome VI, 1854, sur cegfc.net (consulté le 26 juin 2016)
      9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      10. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
      11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      14. « Le jumelage conté sur le site de Saint-Cornier »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).

      Voir aussi

      Articles connexes

      Liens externes

      • Portail du département du Jura
      • Portail des communes de France
      Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.