Siège de Mantoue (1796-1797)

Le siège de Mantoue eut lieu du 30 mai au puis du au .

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Siège de Mantoue
Reddition de Mantoue, le 2 février 1797 : le général Wurmser se rend au général Sérurier. Peinture d'Hippolyte Lecomte présentée au salon de 1812, musée de Versailles.
Informations générales
Date puis
Lieu Mantoue
Issue Victoire française
Belligérants
 République française Saint-Empire
Commandants
Napoléon Bonaparte
Jean Mathieu Philibert Sérurier
Charles Édouard Jennings de Kilmaine
Josef Franz Canto d'Irles
Dagobert Sigmund von Wurmser
Forces en présence
16 000 hommes14 000 à 29 676 hommes
Pertes
7 000 morts ou blessés7 000 morts
6 000 blessés ou malades
15 000 prisonniers

Première Coalition

Batailles

Coordonnées 45° 10′ nord, 10° 48′ est
Géolocalisation sur la carte : Lombardie
Géolocalisation sur la carte : Italie

Contexte

Le , l'armée d'Italie de Bonaparte vient de percer la dernière ligne de défense des Autrichiens à Borghetto, sur le Mincio. Les 5 000 hommes de Colli, battus à Borghetto, se réfugient dans Mantoue, défendue par le général espagnol Canto d'Irles et 8 500 hommes environ. Mantoue est alors située au milieu d'un double lac formé par le Mincio et reliée à la terre ferme par cinq chaussées coupées par des ponts-levis.

Le siège

Le siège de la ville est confié au général Sérurier qui dispose, dans un premier temps, d'environ 9 000 hommes, que devaient venir renforcer les 12 000 du général Vaubois. Le retour offensif des Autrichiens sur les arrières de l'armée d'Italie oblige Bonaparte à lever provisoirement le siège de la ville, car sur son effectif, le général Sérurier doit envoyer 5 000 hommes en renfort à Augereau et les 4 000 restants ont pour mission de couvrir la route de Plaisance. Sérurier retourne assiéger la ville à la fin du mois d'août, qui tombe un peu plus de cinq mois plus tard, le 2 février 1797, après que la bataille de Rivoli a rendu tout espoir de secours vain pour l'armée autrichienne assiégée.

Historiographie

La stratégie adoptée par Bonaparte à Mantoue, bien qu'objet d'émerveillement à l'époque des faits, fut critiquée ultérieurement par Carl von Clausewitz, qui considéra que Napoléon aurait peut être mieux fait de se fortifier autour de Mantoue, de manière à assurer le siège de la ville tout en soutenant le siège de l'armée de secours autrichienne, plutôt que de lever le siège temporairement pour écraser l'armée de secours autrichienne imprudemment divisée en plusieurs colonnes à la bataille de Rivoli.

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