Selonnet

Selonnet est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Selonnet

Le Courbons, montagne à Selonnet.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Benoît Cazeres
2020-2026
Code postal 04140
Code commune 04203
Démographie
Gentilé Selonnois
Population
municipale
478 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 22′ 20″ nord, 6° 18′ 43″ est
Altitude Min. 846 m
Max. 2 028 m
Superficie 29,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Seyne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Selonnet
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Selonnet
Géolocalisation sur la carte : France
Selonnet
Géolocalisation sur la carte : France
Selonnet
Liens
Site web selonnet.fr

    Le nom de ses habitants est Selonnois[1].

    Géographie

    Localisation

    Le village est situé à 5 km de Seyne et 8 km de Saint-Martin-lès-Seyne, à une altitude de 1 062 m[2].

    Voies de communications et transports

    Selonnet et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Voies routières

    D 900 depuis Seyne-les-Alpes[3].

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Ligne du réseau SE1 Selonnet > Seyne-les-Alpes[4].

    Géologie

    Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est presque entièrement recouverte par le glacier de la Durance. La Tête Grosse à l’ouest dépasse des glaces, et le glacier de Würm est moins épais[5].

    Reliefs

    Sommet :

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Les gorges de la Blanche, au nord de Selonnet, forment un étroit défilé par lequel la rivière de la Blanche (appelé aussi à cet endroit « le Rabious », c’est-à-dire l’Enragé) va rejoindre la Durance.

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[6] :

    • La commune est traversée par les torrents la Blanche, de valette, sasse.
    • ravins de chabanon, des clapes,
    • ruisseau des sagnières.

    Selonnet dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 2 000 équivalent-habitants[7].

    Environnement

    La commune compte 1 304 ha de bois et forêts[1].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Seyne auquel appartient Selonnet est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[8], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[9]. La commune de Selonnet est également exposée à quatre autres risques naturels[9] :

    • avalanche ;
    • feu de forêt ;
    • inondation ;
    • mouvement de terrain.

    La commune de Selonnet est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[10]. La départementale RD 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[11].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[10] et le Dicrim n’existe pas[12].

    La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 2009[9]. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[13] :

    • le séisme du , d’une intensité ressentie à Selonnet de V et demi et dont l’épicentre était situé au Lauzet[14],
    • le séisme du , avec une intensité ressentie de V et un épicentre également situé au Lauzet[15],
    • le séisme du , avec une intensité ressentie de V et un épicentre situé à La Bréole[16].
    • le séisme du , avec une intensité ressentie de V et un épicentre situé à Seyne[17],

    Toponymie

    Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1222 (de Salon), fait l’objet de différentes interprétations :

    Urbanisme

    Typologie

    Selonnet est une commune rurale[Note 1],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[22],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24],[25].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41 %), zones agricoles hétérogènes (24,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,9 %), prairies (6,6 %), zones urbanisées (1 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].

    Économie

    Agriculture

    • Culture et élevage associés[28].

    Activités tertiaires

    • Le bistrot Les Drailles[29], qui porte le label Bistrot de pays[30],[31], adhère à une charte dont le but est de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village ».
    • La commune exploite la station de ski de Chabanon[32] qui surplombe le village : elle compte 11 remontées mécaniques (10 téléskis et 1 télésiège) et 30 pistes (8 vertes, 7 bleues, 11 rouges, 4 noires) pour un total de 40 km de pistes de ski alpin et de 25 km pour le ski de fond.
    Le village de Selonnet en hiver

    Histoire

    Moyen Âge

    L’abbaye de l’Île-Barbe détenait le prieuré Saint-Domitien à Sélonnet, et possédait en plus le château[33]. L'Abbaye, située sur une île de la saone près de Lyon appartenait à l'ordre des bénédictins. Les moines construisirent un prieuré qui se situait dans l'actuelle Grande Rue, près de la plius haute maison dite des Romacks (R. Du Colombier: "Selonnet, hier, aujourd'hui, demain", Vial, Digne, 1965, p 9), qui cite une histoire inédite de Selonnet, rédigée entre 1897 et 1905 par l'Abbè Laurent, curé du lieu). L'abbaye céda une partie de ses droits au chapitre d ela cathédrale Saint-Jean de Lyon (R. Du Colombier, Op.cit. p 17) L’abbaye de Boscodon possédait le prieuré Sainte-Madeleine[33]. L'ordre des Hospitalier de Saint-Jean possédait les terres du hameau de Villaudemard (R. Du Colombier, Op.cit., p 10). Le comte de Provence Raymond IV Bérenger accorde une administration consulaire à la communauté en 1228[34] et place les biens de l’abbaye sous sa protection : la communauté de Selonnet bénéficie ainsi d’une protection supplémentaire[33]. Les abbés de l’abbaye de l'Ile-Barbe étaient coseigneurs de Selonnet. Ont également été seigneurs du fief de Selonnet les Jarente (XIVe – XVe siècles), les Bonne de Lesdiguières aux XVIe siècle, et les Ripert-Moclar au XVIIIe siècle[34]. La communauté relevait de la baillie de Seyne[33]. Selonnet est érigée en commune au XIII° siècle et obtient d'être dirigée par des consuls élus en 1228 (R. Du Colombier, p 11 et 12). La commune désignait alors quatre consuls qui dirigent les affaires communales et rendent lea justice (idem, p 12). Ils portent dans l'exercice d eleurs fonctions un "chaperon"sur l'épaule, c'est à dire une épitoge (idem p 12) comme en portent les juristes, préfiguration de l'écharpe portée aujourd'hui.

    Au plan religieux, Selonnet relevait jusqu'à la Révolution du diocèse d'Embrun, sis en Dauphiné (aujourd'hui: Hautes-Alpes). La commiune fut ensuite rattachée au diocèse de Digne.

    XVIe – XVIIIe siècles

    La Réforme connaît un certain succès à Selonnet, et une partie des habitants se convertissent. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au XVIIe siècle, bien que l’édit de Nantes (1598) ne lui ait pas accordé de temple. Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatal, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force[35].

    Au milieu du XVIIIe siècle, le village de Villaudemar est doté d’une paroisse[33].De 1750 à la fin du XIX° siècle, il exista à Selonnet une Confrérie des Pénitents blancs, placée sous la protection du Saint-Sacrement, autorisée par le prince-Evêque d'Embrun. Elle était notamment chargée de l'enterrement des morts et de la célbration des offices les plus solennels. Elle comprenait divers grades: recteur, chantres, infirmiers, porteurs de cloches, coupeurs de pain...Il est amusant de relever que l'autorisation de création de la Confrérie fut subordonnée à l'engagement des confrères d'éviter les repas trop copieux et les beuveries, seul le repas suivant l'élection du recteur étant admis (R. Du Colombier, Op.cit., p 28).

    Le villagede Selonnet a subi un incendie en 1785. A la fin du XVIII° siècle, la paroisse comprend environ 500 habitants (R. Du Colombier, "Selonnet, Op.cit., p 25)

    Révolution française

    Au début de la Révolution française, la nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque un phénomène de peur collective d’une réaction aristocratique. Localement, la Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Seyne dans la nuit du 31 juillet 1789. Les consuls de Seyne préviennent ensuite les communautés de la viguerie, dont Selonnet, qu’une troupe de 5 à 6 000 brigands se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillé le Dauphiné. Le 1er août, les habitants de Selonnet se réfugient derrière les murs de la place forte de Seyne avec leurs meubles et leur bétail, et les hommes y reçoivent des armes tirées de l’arsenal de la citadelle[36].

    Dès le 2 août, l’affolement retombe, les faits-divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir les gardes nationales (R. Du Colombier, op cit, p 25). Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer les ouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales[36].

    Les habitants de la commune créent leur société patriotique après la fin de 1792[37].

    Époque contemporaine

    Diplôme d’honneur remis à une habitante ayant soutenu les maquisards luxembourgeois pendant la Seconde Guerre mondiale.


    Selonnet ne parait pas avoir participé au soulèvement contre le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851, sans doute parce que la vallée de la Blanche était trés isolée du reste du département et ne futr avertie que tardivement des évènements. De plus, Seyne avait une importante garnison au Fort. Néanmoins, quelques habitants ont été poursuivis pour leur opposition au coup d'Etat. En particulier, Jean-Joseph Astoin, né en 1796 à Selonnet,propriétaire terrien et ancien notaire, ancien sous-préfet républicain de Barcelonnette en 1848, directeur d'un journal d'opposition, fut arrêté le 17 janvier 1852 pour avoir pactisé avec les insurgés et visité les chefs des sociétés secrètes à Barrême et Castellane (R. Du Colombier, op cit, p 27). Le docteur Honoré Margaillan, officier de santé originaire de la commune mais résidantà La Motte du Caire lors des évènements, fut également poursuivi.

    Le nom de Margaillan était très répandu au Vernet. Aussi, chaque famille accolait un sobriquet à son nom (Margaillan-Joselet; Margaillan-Joselon; Margaillan-la loi; Margaillan-fortune...).

    Le réseau routier, auparavant limité à des chemins muletiers dans la vallée de la Blanche, fut développé sous Louis-Philippe et Napoléon III: en 1835, construction d'une route carrossable entre Digne et Seyne (Les communes du canton, dont Selonnet, ont participé à son financement) et de là des chemins jusqu'à Selonnet; en 1855: tracé de la route à partir de Selonnet au travers des Gorges de la Blanche par La Garde en direction de Gap; en 1864, allongement du tronçon construit en 1835 jusqu'à Coni, en Italie et passant par le territoire de Selonnet (R. Du Colombier, op cit, p 32 et 33). Sous la III° République, plusieurs routes furent construites à proximité qui ont contribué à désenclaver la commune (route des Tourniquets).

    Comme de nombreuses communes du département, Selonnet se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède deux, installées au chef-lieu et à Villaudemard, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[38]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, mais Selonnet n’est pas concernée par cette loi[39]. La première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, concerne elle Selonnet, mais la commune n’applique pas la loi[40]. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve au chef-lieu[41], ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Selonnet sont régulièrement scolarisées. L'école ayant brulé lors de l'incendie de 1886 fut reconstruite dans le bâtiment abritant également la mairie.

    En effet, le 18 août 1886, le village de Selonnet fut à nouveau la proie des flammes. Le sinistre éclata au milieu du village, semble-t-il parce que étincelles parties de brandons mal éteint dans une cheminée ont mis le feu à de la paille. Les maisons étaient couvertes de chaumes et serrées les unes contre les autres, de sorte les flammes se sont rapidement propagées et que le village est devenu un brasier. Les secours intervinrent tardivement car la population était presque toute occupée à moissonner aux alentours. Le village fut presque entièrement détruit, seuls l'église et quelques bâtiments furent épargnés. le maire, Arnoux Savornin, demanda des secours au département et des aides furent versées aux sinistrés (Le Figaro, 20 août 1886). La reconstruction du village prit en compte les conditions du sinistre et les maisons furent davantage espacées avec des rues permettant la circulation pour faciliter le déplacement des secours et limiter la propagation des flammes. Les toits furent couverts de tuiles et non de chaume. Ange Alini et Joseph Frangi, qui exploitaient une briquêterie et tuilerie aux Sagnières, aux Chapeliers et à Saint-Marin (R. Du Colombier, Op cit, p 30 et 31), participèrent à la reconstruction de nombreux bâtiments (M. Frangi: "Les tuileries de Selonnet de saint-Martin les Seyne", Annales de haute Provence n° 347 et 348; L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, p 26, 30-32, 36, 79-80). Une section (commune avec Monclart) de la Ligue des droits de l'Homme fut créée à Selonnet ("La Petite République", 2 avril 1905). Son bureau état composé de MM. Valeri Turrel, Cyprien James, M. Isnard, Antoine Lantelme, Jules James et Joseph Frangi.

    L'activité industrielle était très limitée: un moulin (Joseph Chabot puis Bernard Caratti) et une scierie (Michel Margaillan) étaient exploités sur le cours de la Blanche, depuis le XIX° siècle; la tuilerie et briqueterie dont il a déjà été parlé; l'entreprise de travaux publics et de matériaux de construction Fernand Frangi. Dans les années 1930, il existait aussi un dépôt de la société de transports Bourgogne (Chorges, Hautes-Alpes), qui assurait notamment des transports en direction de la gare de Prunières (Hautes-Alpes). La commune de Selonnet avait essentiellement une vocation pastorale et agricole, dans le cadre d'une agriculture vivrière et de l'élevage de chevaux, mulets et bovins. Les pommes et les pommes de terre cultivées sur le terroir de Selonnet étaient également réputées sur les marchés locaux. la production laitière était principalement envoyée vers des laiteries sur Gap, Marseille ou Nice, sans donner lieu à la fabrication de fromages commercialisés (on fabriquait seulement des fromages à usage domestique). A la fin des années 1930, une laiterie fut créée à Selonnet pour traiter la production locale mais ne prospéra pas (Maurice Turrel: " La production laitière dans les Basses-Alpes", Lyon, 1939). La foire aux bestiaux et fête des moissons se tenait le 15 août.

    L'électricité fut installé au village, grâce au prolongement de la ligne venue de l'usine de la Vesaraille de Seyne, en 1925 permettant l'éclairage avec deux ampoules par maison (une pour le logis, l'autre pour l'écurie, utilisables alternativement) dans un premier temps puis généralisée et étendue aux hameaux en 1933 et 1934 à l'initiative du Syndicat intercommunal d'électrification des cantons de Seyne, Turriers et Le Lauzet.

    Avec la mécanisation de l'agriculture et l'exode rural, de nombreux habitants originaires de Selonnet ont quitté le pays. La plupart sont allés dans les villes de Basses Provence, Lyon (ancienne immigration en région lyonnaise en raison des liens avec l'Abbye de l'Ile-Barbe) ou Paris, mais nombreux sont ceux qui sont partis en Amérique, non seulement au Mexique, à l'instar de leurs voisins de Barcelonnette, mais aussi en Argentine, aux Etats-Unis, notamment au Nevada, dans la ville de Winnemucca (notamment Eugène, Antoine, Zébulon, Prosper et Jules Silve, éleveurs), Humboldt county, où vivait une importante communauté originaire de la région de Seyne (M. Frangi: "L'émigration seynoise au Nevada: duel à Savornin corral", Annales de Haute-Provence, n° 351 (2004); L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, p 282 et suivantes). Il y eut également des départs pour l'Algérie (notamment Auguste Margaillan, propriétaire cultivateur à Constantine, et ses soeurs, qui tenaient une pâtisserie dans cette ville). A l'occasion de la reconstruction de Selonnet après 1886 puis du développement des infrastructures routières, plusieurs familles de maçons originaires d'Italie et du Tessin se sont installées à Selonnet et y ont fait souche (voir les recensements mis en ligne sur le site des Archives départementales).

    La commune fut fortement touchée par la guerre de 1914 puisque 22 habitants, presque tous agriculteurs, ont été tués (voir la plaque commémorative, note 75), sans parler de ceux qui sont décédés des suites de leurs blessures. Un habitant est décédé en 1940. Pendant l'Occupation, un maquis était installé dans les montagnes de Selonnet. Soutenu par le Réseau britannique Buckmaster, il était notamment chargé de réceptionner les parachutages alliés d'armes et de matériels lors de la préparation du débarquement de Provence. Plusieurs réfractaires au Service du Travail Obligatoire se sont regroupés dans la région et ont rejoint le maquis. Il existait aussi un maquis luxembourgeois.

    Comme toute la vallée de la Blanche, Selonnet a été d'abord un lieu de séjours d'été, fréquenté principalement par des estivants originaires de basses provence et par des personnes ayant quitté le village pour aller travailler en ville. De ce fait, il existait dès la fin du XIX° siècle plusieurs hôtels au village (Hôtel de la Poste, Hôtel Ange, Pension Roche...), de nombreuses locations et quelques résidences secondaires. Le village possédait en son chef-lieu quelques commerces : épicerie-alimentation-mercerie-journaux ( Esprit Silve puis Raymond Roche); une modiste et mercière (Mme MacFarlane), plusieurs cafés (Alini, Frangi, Reynaud,Bayle Margaillan, Barles), un marchand de vin (Frangi) un bureau de tabac (Joseph Isnard, Anterre Alini, Armide Frangi puis Jean Reynaud), deux puis un maréchal ferrant fabriquant de machines agricoles (Jean Reybaud, Eugène, Valeri et AndréTurrel, Frédéric Barles), un garage et poste à essence (M. Michel puis M. Savornin), une boulangerie pâtisserie (Joseph Michel puis M. Turrel), le boucher de Seyne venant deux fois par semaine (R. Du Colombier, op cit, p 40 et 41 et L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, p 26 et suivantes et annuaire départemental des Basses-Alpes, diverses éditions), un cordonnier (Fortuné Reynier).

    La station de ski de Chabanon est créée par la commune en 1969, à l’initiative du maire, avocat[42]. Une société anonyme est créée, la Société d’aménagement touristique de Selonnet, pour gérer la station[42]. La commune concède des terrains à la SATOS par bail emphytéotique et construit une route d’accès de km[42], financée en partie par des ventes de bois communaux[43]. Une Zone d'aménagement concerté est créée[44] et un pompage de fond de vallée mis en place pour l’adduction d’eau (avec une dénivelée de 400 m). Le coût de l’eau, trois fois plus élevé qu’au village, est compensé par une péréquation tarifaire[43]. C’est une station de faible altitude (remontées entre 1500 et un peu moins de 2 000 m[42]) mais bien située à l’ubac[42]. De petite taille, isolée et ne pouvant se coordonner avec les voisines qui sont ses plus sévères concurrentes (station de Saint-Jean-Montclar et station de Seyne-le-Grand-Puy), la station de Chabanon a souffert dans les années 1980 du manque d’enneigement. La municipalité a dû racheter un lotissement privé en 1984 (créant au passage un jardin d’enfants proche de la maternelle)[44].

    Parmi les difficultés liées à la création de la station de ski, on peut citer l’entretien des km de route d’accès, qui mobilisait en 1989 la moitié du budget communal d’entretien des routes[43], et la première station d'épuration n’a jamais fonctionné. La commune a dû en construire deux autres[43].

    L’hébergement est assuré dans un village vacances et des maisons familiales[45]. Un camping de 40 places complète[45].

    À partir des années 1980, la station a misé sur la relative préservation de l’environnement, que les travaux n’ont pas bouleversé comme dans les grandes stations de Savoie, en essayant d’attirer les adeptes du tourisme doux. Une piscine chauffée est construite, ainsi que des courts de tennis. Des sentiers balisés et cartographiés au 1/25000e sont créés à la fin des années 1980 et au début des années 1990[46].

    Grâce à la station, l’exode rural est stoppé précocement à Selonnet, qui conserve ainsi ses classes d’âges de jeunes adultes. Une grande part des actifs sont pluriactifs[46].

    Héraldique

    Blasonnement [47] :
    « d'azur, à une tour d'argent, surmontée d'une étoile d'or »[48]

    Politique et administration

    Municipalité

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        Germain Arnoux Margaillan   Propriétaire cultivateur
    1844 1871 Jean-Antoine Dou   Propriétaire cultivateur
    1871 1877 Joseph Louis Désiré Chabot   Propriétaire cultivateur
    1877 1881 Jean-François Roux   Propriétaire cultivateur
    1881 1889 Arnoux Etienne Savornin Républicain  
    1889 1892 Ferdinand Magnan   Propriétaire cultivateur
    1892 1896 Eugène Turrel   Maréchal ferrant et fabriquant de machines agricoles
    1896 1900 Jean-Pierre Reybaud   forgeron
    1900   Honoré Firmin Rougon   Ministre plénipotentiaire et Consul général de France honoraires, Officier de la Légion d'honneur
      1906 Eugène Turrel   Maréchal ferrant et fabriquant de machines agricoles
      1914 Honoré Firmin Rougon   Ministre plénipotentiaire et Consul général de France honoraires, Officier de la Légion d'honneur
    mai 1924 19 mai 1935 Fernand Frangi Républicain Entrepreneur de travaux publics,président du Syndicat intercommunal d'électrification des cantons de Seyne, Turriers et Le Lauzet, Médaillé militaire
    119 mai 1935   Paul Jean Margaillan, Parti communiste ouvrier agricole
    20 février 1938,   Bernard Caratti Parti communiste meunier
    1946,   Louis Barles   Propriétaire cultivateur et hotelier
    mars 1951[49] mars 1977 Henri Cazères   avocat[42]
    mars 1977 mars 1989 Robert du Colombier   Procureur de la République
    mars 1989 mars 2001 Pierre Turrel PS Ingénieur
    mars 2001 mars 2008 André Collomb[50]    
    mars 2008 avril 2016 Michel Grambert[51],[52] PCF[53] Retraité
    avril 2016 en cours Benoit Cazères[54]   Notaire[55]
    Les données manquantes sont à compléter.

    En 2014, Michel Grambert est élu conseiller municipal de justesse, largement devancé par Benoît Cazeres, petit-fils d'Henri Cazères, qui refuse le poste de maire par manque de temps. Selon l'accord passé en 2014, Michel Grambert démissionnera en 2016. L'esprit de coopération et le sens de l'intérêt général du conseil municipal est confirmé par l'élection à l'unanimité d'un troisième adjoint issu de la liste d'opposition[49].

    Intercommunalité

    Selonnet fait partie :

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[56] :

    • Écoles maternelles à Seyne, Le Lauzet-Ubaye,
    • La commune est dotée d’une école primaire[57].
    • Collège à Seyne,
    • Lycée à Gap.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[58] :

    Cultes

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[62].

    En 2018, la commune comptait 478 habitants[Note 2], en augmentation de 9,13 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,33 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    520587570598665616585607620
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    627549550527510504473482460
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    404398403389332292297294300
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    304276289258274331404424427
    2008 2013 2018 - - - - - -
    430438478------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    145 feux64 feux

    L’histoire démographique de Selonnet, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié du siècle. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[65]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance enregistrée a permis de retrouver les hauts niveaux de population d'il y a un siècle.

    Lieux et monuments

    Clocher dit Tour Lesdiguières
    • L’église Notre-Dame-et-Saint-Antoine est construite au XIXe siècle sur l’emplacement d’une ancienne église, construite au XVIIe siècle puis reconstruite en 1871 pour un coût de 25.000 francs-or au milieu de l’emplacement du château avec les pierres du château de Lesdiguières, capitaine catholique des guerres de religion. Le clocher de Selonnet ou Tour Lesdiguières est installé dans une ancienne tour du château qui aurait été conservée comme clocher détaché. Bien que la chose ne paraisse pas certaine à Raymond Collier[66], la tour, datée des XVe et XVIIe siècles[67], est un monument historique inscrit[68]. Les fresques du chœur, représentant les douze apôtres, douze autres saints et le Christ dans un camaïeu de beige, sous des arcatures ogivales, ont été restaurées en 1976-1977[69]. Ces fresques datent de 1903. Un vitrail représente l’Assomption de la Vierge[70]. Elles ont été peintes par le peintre Arnaud, lauréat de l'Académie de Turin, grâce à une souscription auprès des paroissiens (R. Du Colombier, Op.cit., p 27)
    • L’église[71] du XIXe siècle[72] est l’ancien prieuré de Boscodon[33].
    • La chapelle Notre-Dame-des-Champs[73], vers le col des Filly a été construite par les habitants en 1902, et restaurée en 2004[33].
    • La chapelle Sainte-Thérèse-d'Avila à la Liberne daterait de 1844[74].
    • Plaque commémorative à la mairie[75].
    • La Grosse Pierre, à Selonnet : curiosité géologique de plus de 500 tonnes et d’une hauteur de m, c’est un bloc erratique. Un circuit balisé y conduit[76].

    Évènements

    Snow trail

    Initié en 2007 par l'association Athl'éthique dans le cadre de l'Endurance & Snow Week-End, le Snow Trail[77] est une épreuve de course pédestre en nature sur neige qui attire chaque année plus de 500 participants. Inscrite dans une politique de développement durable exemplaire, la manifestation a été récompensée en 2011 du trophée interrégional Sport et nature.

    Alpinonaise

    Epreuve nocturne de ski alpinisme sur les pistes éclairées de la station.

    Personnalités liées à la commune

    • Guigonnet de Jarente, mort à Aix en 1402, né à Selonnet, maître rational et conseiller de la reine Marie de Blois[78]
    • François de Bonne, duc de Lesdiguières (1543-1626), dernier Connétable de France nommé par Louis XIII, pair de France, lieutenant-général du Dauphine, gouverneur de Grenoble, co-seigneur de Selonnet et chef protestant durant les guerres de Religions, qui séjourna fréquemment à Selonnet (R. Du Colombier, Op.cit., p 17). Le clocher de l'église de Selonnet est l'une des anciennes tours du Château de Lesdiguières.
    • La famille Ripert, barons de Montclart, seigneurs de Selonnet dont Jean-Pierre François de Ripert-Monclart, procureur général au Parlement d'Aix au XVIII° siècle, Jean-Baptiste de Ripert (mort en 1791), lieutenant-colonel au régiment de Provence et bibliophile et Jules de Monclart (mort en 1794), capitaine de cavalerie partie en émigration, qui participa à la bataille d'Alsace, guillotiné à Paris à son retour (R. Du Colombier, Op.cit., p 22-24).
    • Jean-Joseph Astoin (1796-), propriétaire terrien et notaire puis avocat, il fut sous-préfet de Barcelonnette en 1848 et dirigea un journal de tendance républicaine et socialiste, l'Indépendant, et fut arrêté en 1852 pour son opposition au coup d'Etat de napoléon III et avoir entretenu des relations avec des chefs de sociétés secrètes. Il avait rédigé des ouvrages d'agriculture, portant notamment sur l'élevage des mulets (dossier de poursuite devant le conseil de guerre). Il fut condamné à l'expulsion de France puis gracié en 1852 et placé sous surveillance (Registre 7J67 et BB/22/134, conseil de guerre des Basses-Alpes). Son fils, Léon Astoin, né à Selonnet en 1846, fut magistrat en Algérie.
    • Honoré Margaillan (1803-1882) né à Selonnet, il devint officier de santé (médecin non pourvu d'un doctorat) à La Motte du Caire et fut poursuivi pour son opposition au coup d'Etat de 1851 et avoir marché en armes sur Sisteron et avoir été un chef républicain: condamné à la déportation en Algérie, il fut en définitive placé en résidence surveillée (dossier, Conseil de guerre des Basses-Alpes, 722, n°17384 de demande d'indemnisation, 1881, F/15/3987). Son fils, Jules Margaillan, était médecin en Indochine.
    • Honoré Firmin Rougon (1837-1914), né à Selonnet, Consul général de France et ministre plénipotentiaire, chargé de cours de langue turque à l'école des langues orientales, maire de Selonnet (dossier de la Légion d'honneur, site Leonore).
    • André Turrel (1888-1957), instituteur puis maréchal-expert à Selonnet et commerçant à Seyne. Il fut conseiller général et conseiller d'arrondissement du canton de Seyne dans l'entre-deux-guerres, maire de Seyne (1944-1945) (Dictionnaire Maitron du mouvement ouvrier).
    • Joseph Margaillan (1891-1935), né à Selonnet, journaliste au "Républicain du Gard" puis au "Travailleurs des Alpes", auteur de poésies sur son expérience au front ("La vie douloureuse", , Imprimeries réunies de Lyon, 1919) et d'un journal de guerre ("Les marches du calvaire", Imprimeurs réunis, Lyon, 1922), militant socialiste (Dictionnaire Maitron du Mouvement ouvrier).
    • Maurice Turrel (1914-1940), né à Selonnet, diplômé de l'Ecole vétérinaire de Lyon, auteur de " La production laitière dans les Basses-Alpes", thèse de médecine vétérinaire, Lyon, 1939, sous-lieutenant vétérinaire, mort pour la France, Croix de guerre 1939-1940 (E. Dumas: "Les vétérinaires militaires mort pour la France durant la guerre 1939-1945, Bulletin de la Société Française de Médecine Vétérinaire, 2010, p. 78). Il participa à la création d'une laiterie à Selonnet un peu avant la déclaration de guerre.
    • Roger Frangi (1922-1992), ingénieur de l'Ecole centrale de Paris (génie civil), né à Selonnet, ayant dirigé et coordonné la construction de divers ouvrages, dont le bâtiment du Centre Georges Pompidou à Paris, la gare de Saint-Germain en Laye et la centrale nucléaire de Saint-Laurent -les-eaux (L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003), ancien chargé d'enseignements à l'Institut Supérieur du Béton Armé. Il est notamment l'auteur de "The influence of the construction method on the design", IABSC symposium, Londres, 1981 (site Structure.net).
    • Fortune Jean Barles (1922-1967), né à Forth Worth (Texas) de parents originaires de Selonnet et de Monclart, fut Lieutenant-colonel dans l'US Air Force. Pilote d'essais, il participa, sur B 29 puis B 52, à la guerre du Pacifique, au pont aérien lors du Blocus de Berlin (1948) et à la guerre de Corée. Il a collaboré travailla ingénieur sur le projet des fusées Titans.
    • Claire Clarion (1923-2019), professeur de physique à l'Université d'Aix-Marseille II, docteur es sciences, née à Seyne mais ayant passé son enfance à Selonnet. Elle a fait une donation à la commune en faveur de l'école (en hommage à ses instituteurs de l'époque: Emile Michel et Ida Turrel-Frangi). Elle est, notamment, l'auteur de "Mouvement oscilatoire avec viscosité d'inertie" (Thèse, Marseille, 1955) et de "Alban Rémusat et sa descendance" (Naturalia, 2013) ainsi que d'autres travaux de généalogie.
    • Gérard Rauzy (1938-2010), mathématicien, ancien élève de l'Ecole normale supérieure d'Ulm, agrégé de mathématiques et docteur es sciences, professeur à l'Université de Marseille, spécialiste des suites algébriques, auteur de la Fractale de Rauzy, qui étudie les suites de la Substitution de Fibonnacci, dont une partie de la famille était originaire du hameau de la Chaumette (famille Reynier).
    • Peter "Pierre" Prosper Silve (1943-2008), lieutenant-colonel dans l'US Air-Force, engagé au Viet-Nam, né à Saint-Louis (Missouri), dont le père était originaire de Selonnet.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    3. Lieux et itinéraires.
    4. Carte du réseau régional.
    5. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
    6. L'eau dans la commune.
    7. Description de la station Selonnet.
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    9. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 19 août 2012.
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 98.
    11. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
    12. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 19 août 2012.
    13. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Selonnet », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 19 août 2012.
    14. BRGM, « fiche 40082 », Sisfrance, consultée le 19 août 2012.
    15. BRGM, « fiche 40092 », Sisfrance, consultée le 19 août 2012.
    16. BRGM, « fiche 40136 », Sisfrance, consultée le 19 août 2012.
    17. BRGM, « fiche 40163 », Sisfrance, consultée le 19 août 2012.
    18. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 252.
    19. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 24..
    20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 15090, p 859.
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    27. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    28. Agriculteurs, éleveurs.
    29. Bistrot de Pays de Selonnet.
    30. La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays.
    31. Fédération nationale des bistrots de pays.
    32. Station de ski de Chabanon.
    33. Daniel Thiery, « Selonnet », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 19 août 2012.
    34. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017), p. 200.
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    36. G. Gauvin, « La grande peur dans les Basses-Alpes », Annales des Basses-Alpes, tome XII, 1905-1906.
    37. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298.
    38. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
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    40. Labadie, op. cit., p. 18.
    41. Labadie, op. cit., p. 11.
    42. André de Reparaz, « Les stations de ski «communales» et leur insertion dans le monde rural des Alpes du Sud. Le cas de St- Michel-de-Chaillol, Chabanon, Montclar-Col-St-Jean », Méditerranée, Troisième série, Tome 69, 4-1989. « Tourisme rural en montagne: les Hautes-Alpes et les Tatry »,. p. 10.
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    64. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    65. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
    66. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 388.
    67. « Tour Lesdiguières », notice no PA00080480, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    68. Arrêté du 9 novembre 1984, notice de la Base Mérimée, consultée le 22 février 2009.
    69. Raymond Collier, op. cit., p 487.
    70. Raymond Collier, op. cit., p 522.
    71. La chapelle Sainte-Madeleine à Villaudemard.
    72. à Villaudemard.
    73. Notre-Dame aux Champsaurs.
    74. Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR).
    75. Plaque commémorative de la mairie.
    76. La Grosse Pierre.
    77. Snow Trail.
    78. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 144.
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