Saint-Privat (Hérault)

Saint-Privat (en occitan Sant Privat) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Privat.

Saint-Privat

Vue sur le village de Saint-Privat.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Lodévois et Larzac
Maire
Mandat
Samuel Goudou
2020-2026
Code postal 34700
Code commune 34286
Démographie
Gentilé Privatois
Population
municipale
403 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 14″ nord, 3° 25′ 33″ est
Altitude 300 m
Min. 197 m
Max. 782 m
Superficie 26,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lodève
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Privat
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Saint-Privat
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Privat
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Privat

    Ses habitants sont appelés les Privatois.

    Géographie

    Carte.
    Cadastre napoléonien : tableau d'assemblage (1833).

    Communes limitrophes

    Localisation

    La commune de Saint-Privat est située au nord du Département de l'Hérault, dans le canton de Lodève. Située à une altitude de 350 mètres, elle est adossée aux contreforts du plateau du Larzac, et formée d'une succession de talus rocheux abrupts et de replats où se trouvent des terres cultivées en vigne et en prairies.

    Elle est composée de trois villages, Saint-Privat, les Salces et la Rouquette.

    Saint-Privat

    Vue sur le village de Saint-Privat.

    Ce village se distingue par la densité de ses constructions, la cohérence et la simplicité à la fois, de son urbanisation qui lui confèrent un certain cachet et donnent au promeneur l'envie de pénétrer dans ce village accroché à la montagne. Déserté il y a encore une vingtaine d'années, il doit sa renaissance aux acquéreurs étrangers (anglais essentiellement) qui, séduits par le village typique, ont souhaité lui redonner une âme. Le ruisseau de Maro prend sa source sous les falaises du Larzac, puis passe au pied du village de Saint-Privat. Le seigneur du lieu avait le droit de haute, moyenne et basse justice. Les maisons s’étagent sur la rive droite du Maro. Toutes sont construites en grès du pays et patinées par le temps. Certaines ont gardé des témoins de l'architecture de la Renaissance (fenêtres à meneaux et traverses, linteaux ouvragés, etc.). Deux artères principales traversent Saint-Privat : l'une (la rue Droite), desservant le "quartier bas" et aboutissant à la porte nord-est ; l'autre, dessert le "quartier haut" jusqu'à la porte sud-ouest.

    Les Salces

    Vue sur le village des Salces.

    C'est le plus important des trois villages, de par le nombre d'habitants, mais aussi de par le fait qu'il y ait l'école et la mairie, mais n'y cherchez pas de commerces, les plus proches se trouvent à Saint-Jean-de-la-Blaquière. Les sources sont particulièrement abondantes sur le flanc de la montagne ce qui permet l'irrigation des parcelles situées entre Saint-Privat et les Salces (appelées les Canals).

    On remarquera plus particulièrement l'église Notre-Dame des Salces du XIIe siècle, sa nef romane voûtée plein cintre, à trois travées. Elle est classée monument historique depuis le . Elle présente de plus un portail sud roman, un chevet du XIVe siècle décalé vers le nord et formé d'une coude travée d'un transept et d'une abside à sept pans, et une cloche datant de 1694.

    La Rouquette

    Situé à km environ au sud des Salces, la Rouquette est le plus petit des hameaux. Il est situé sur les pentes de la rive droite du ruisseau de Vaîrousse, Tout comme à Saint-Privat, les maisons sont orientées vers le soleil levant. D'une architecture traditionnelle, l'habitat correspond à une population laborieuse. Ses ruelles étroites, ses habitations, serrées et imbriquées, construites le plus souvent en schiste et en grès orangé, lui donnent une grande qualité architecturale ainsi qu'un caractère pittoresque et secret. On remarquera aussi son très beau four à pain.

    Nature du sol et la végétation

    La nature du sol et la végétation sont très étroitement liées.

    • Les plateaux calcaires :

    La partie la plus au nord de la commune arrive jusqu'à l'extrémité sud du causse du Larzac qui est un plateau calcaire. On y rencontre une végétation constituée de landes, de genévriers (Juniperus communis), de buis et de pins.

    • Les colluvions :

    Chêne vert et chêne pubescent, genévrier cade, buis.

    Ils sont principalement composés de chênes verts, chênes blancs et châtaigniers. Ces deniers indiquent le changement d'altitude et de nature du sol qui de calcaire argileux passe aux grès siliceux. Ce sont les grès qui forment le plateau principal où se concentrent les cultures et les habitations.

    Sismicité

    Commune classée en zone sismique très faible[1].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[2] :

    • ruisseaux du Val Durand, le Rouvignou, d'Aubaigues, la Primelle, la Marguerite, le Merdanson, le Maro, de la Tour, des Maurels, la Bouire, des Crozes,
    • ravin des Brugasses.

    Climat

    Du point de vue climatique, cette région est soumise, en majeure partie, au climat méditerranéen tempéré. La commune de Saint-Privat bénéficie d'une période chaude allant du mois de mai à la fin septembre. Sur la partie la plus au nord de la commune, sur le causse du Larzac, l'hiver est plus long et rigoureux, mais les trois villages, construits en contrebas, sont relativement protégés et bénéficient d'un hiver plus doux. La moyenne annuelle des précipitations est de 1 200 mm à 1 100 mm. Les vents sont de deux types : Les vents du nord (mistral et tramontane). Ce sont des vents dominants, violents, secs et froids, accentuant la sécheresse. Ils soufflent surtout d'octobre à avril. Les vents du sud, (marin et grec) Ces vents, qui peuvent parfois être violents, amènent, en général, des chutes de pluie.

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

    Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, le « causse du Larzac »[4]. D'une superficie de 29 556 ha, il fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques. Ce site abrite 17 espèces d'oiseaux d'intérêt communautaire pour la plupart liées pour leur reproduction et/ou leur alimentation aux milieux ouverts (dont le Bruant ortolan, le Pipit rousseline, l'Alouette lulu, la Pie-grièche écorcheur, etc… en effectifs bien représentées par rapport à la moyenne nationale)[5],[6].

    Un autre site relève de la directive habitats[4] : « les contreforts du Larzac ». D'une superficie de 5 299 ha, ils constituent les premiers reliefs du Larzac qui surplombent le bassin de Lodève. Sa richesse est liée à la conjonction des deux influences caussenarde et méditerranéenne[7].

    Un troisième site relève de la directive oiseaux[4] : les « hautes garrigues du Montpelliérais ». Occupant une superficie de 45 444 ha, ils abritent trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[8].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[9] :

    • les « bois de Maret et de la Bruyère d'Usclas » (249 ha), couvrant 4 communes du département[10] ;
    • le « chaos dolomitique de la Vacquerie » (758 ha), couvrant 3 communes du département[11] ;
    • les « coteaux des Cans » (472 ha)[12] ;
    • la « forêt du plateau de Courcol » (341 ha), couvrant 3 communes du département[13] ;
    • le « Mont Saint-Baudille » (550 ha), couvrant 4 communes du département[14] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[9] : le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Privat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[17],[18].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lodève, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), cultures permanentes (2,6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Maro[22].

    Une chapelle existait à Saint-Privat il y a environ une vingtaine d'années. Mais elle fut détruite à cause de sa fragilité et a fait place à la place du village. On peut encore remarquer des traces de démolitions sur le mur de l'église.

    Saint-Privat, le grès, les meules

    La commune de Saint-Privat se trouve au nord du département de l'Hérault. Un quart du territoire de la commune se trouve sur la causse du Larzac. De nos jours, la commune compte approximativement 200 habitants répartis sur trois villages, elle en comptait plus de 500 en 1851.

    En cette fin de XIXe siècle, les habitants de cette petite commune ont compris qu'ils pouvaient tirer parti d'une des ressources du sous-sol : le grès. Cette roche, formée par sédimentation de débris issus de l'érosion, affleure à plusieurs endroits de la commune comme en témoigne la présence de châtaigniers, d'arbousiers et surtout de bruyère. Cet arbuste témoigne de l'acidité du sol, celle-ci provenant du quartz qui constitue en grande majorité le grès.

    Le grès à cette particularité d'être un excellent abrasif (sédimentation de débris de quartz), c'est donc le matériau idéal pour affuter les outils en métal mais aussi pour polir le marbre. Taillées en forme cylindrique et montées sur un axe généralement horizontal, les meules fabriquées à Saint-Privat étaient très utilisées par les rémouleurs.

    Jusqu'au début du XXe siècle, les meules quittaient le territoire communal sur des charrettes qui les acheminaient jusqu'à Lodève (manufactures textiles) ou jusqu'à Montpellier et Sète. Les meules étaient ensuite transportées en bateau jusqu'en Italie où elles étaient utilisées pour polir le marbre. La création de la ligne de chemin de fer (1863) facilita le transport des meules vers les différents ports (Sète, Marseille, Port Saint-Louis).

    Évolution démographique

    La courbe démographique fait apparaître trois paliers repérés A, B et C et 2 fortes baisses repérées 1 et 2.

    • Palier A (1836 - 1872) :

    1836 : 516 habitants 1841 : 500 habitants (min) 1851 : 532 habitants (max) 1872 : 502 habitants

    • Palier B(1886 - 1906) :

    1886 : 405 habitants 1891 : 420 habitants 1906 : 379 habitants

    • Palier C (1921 - 1931) :

    1921 : 275 habitants 1931 : 266 habitants

    • Ces trois paliers, sont séparés par des périodes de 15 ans où les pertes en habitants sont les plus importantes.
    • Période 1 :(1872 - 1886) perte de 97 habitants en 14 ans.
    • Période 2: (1906 - 1921) perte de 104 habitants en 15 ans.
    • Alors que les pertes sont moins brutales dans les paliers :

    A : 30 habitants en 20 ans, B : 41 habitants en 15 ans. C : 13 habitants en 10 ans. Ces fluctuations démographiques coïncident avec l'évolution du vignoble languedocien et les crises viticoles.

    Le développement du vignoble (palier A)

    En effet, la progression du vignoble entre 1820 et 1850 est très lente. Mais brusquement, aux premières années de l'Empire, éclate la frénésie des plantations. Ceci est dû pour une bonne part, à l'établissement des chemins de fer, qui abaisse le coût des transports (un muid de vin de Montpellier à Lyon valait 50 francs par la route en 1840, il n'en vaut que 10 francs par le rail).

    C'est en 1858 que Lodève est reliée à Sète par le rail. D'autre part, la moyenne de la consommation nationale de vin passe de 51 litres par habitant à 77 litres en 1872.

    Enfin, prix de vente moyen de vin quadruple entre 1840 et 1856. Il passe de 9 francs par hectolitre à 35 francs et retombe en dessous de 10 francs après 1856.

    Ces augmentations correspondent aux deux points forts, 1851 et 1856 du palier A.

    Le phylloxéra (période 1)

    Ces temps heureux vont vite faire place à une crise catastrophique, résultant de l'invasion du phylloxéra. L'Hérault comptait 220 000 ha de terres plantées en vignes en 1874, il lui en reste 47 000 en 1883. Ces dates correspondent à celles de notre "période 1" de dépeuplement.

    Pour le géographe Raymond Dugrand, "les effets de cette destruction furent extraordinaires. La classe des moyens et petits propriétaires a subi une colossale hémorragie humaine. Pendant la période de quasi arrêt de la production viticole, tous les villages bas-languedociens perdirent 10 à 20 % de leurs habitants".

    Cette fuite fut celle des petits paysans dépourvus de toute réserve monétaire et des ouvriers agricoles désormais sans travail qui partirent créer le vignoble d’Afrique du Nord ou se fixèrent dans les grands creusets urbains nationaux.

    La reconstitution du vignoble (palier B)

    Le "palier B" (1886-1906) correspond à la période de reconstitution du vignoble qui amènera rapidement l’aire des crises de surproduction. "La grande crise de 1905, qui interrompt de façon brutale la prospérité post-phyloxérique, inaugure, une nouvelle période caractérisée, en année normale, par les excédents viticoles".

    La crise viticole et la Première Guerre mondiale (période 2)

    Aggravée par la grande fauche de la guerre de 1914-1918 (15 disparus), la crise de surproduction viticole correspond à la "période 1" de dépeuplement,

    Organisation de la paysannerie (palier C)

    Enfin, le dernier "palier C" correspond à une période d'organisation de la paysannerie et d’avantages fiscaux et sociaux : Caisses de Crédit, Caves coopératives, augmentation des salaires agricoles, impôts proportionnels.

    Après la grande crise économique de 1929, un nouvel exode rural s'amorcera, identique aux précédents dans son taux élevé de dépeuplement.

    Économie

    D'après les derniers rapports INSEE, le taux de chômage dans la commune (16,2 %) est très légèrement supérieur à celui de la moyenne Française (14,1 %)[23].

    Entreprises et commerces

    En 2018, la commune n'avait encore aucune entreprise de plus de 10 salariés, la majorité des sociétés sont sans salariés (75 % d'auto-entrepreneur, artisans, etc.). Voir rapport INSEE

    Les commerces sont inexistants dans la commune, hormis le snack "La Guinguette" dans le hameau des Salces et une mini-épicerie.

    Agriculture

    Culture de la vigne et de l'olivier. Il y a quelques décennies, on trouvait encore les traces d'une industrie domestique du ver à soie par la présence de mûriers du Japon à proximité des habitations. Les feuilles de cet arbre étaient utilisées pour nourrir les vers. Cette activité a subsisté, ainsi que dans les Cévennes, jusqu'au début du XXe siècle.

    Commerces

    (Sources : Les Pages Jaunes de 1905]

    Maire : F. Delmas (les Salces) Adjoints : M. Gouneaud (St Privat) Conseillers : M. Delmas, L. Giscard, L; Enjalric, E. Vernet, E. Peytavi, H. Jaumes, J. Sauclières Curé : Léotard (les Salces) Instituteur : J. Puel (les Salces) Institutrice : Mme Fulcran Secrétaire de Mairie : J. Puel Receveur Buraliste : Fronty (les Salces) Garde : F. Causse (les Salces) Cantonniers : Giscard, Teissier Télégraphe : Mme Blanc (les Salces) Affenage et auberges : Sérieys, Bellet, Jeanjean Bouchers : R. Roques, F. Guiraud (les Salces) Cafés : Serieys, Bellet, Jeanjean Coiffeurs : Delmas, Fromenty, Villa Cordonniers : E. Serres, Brun[24]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Henri Fabre    
    mars 2001 2020 Jean-Paul Goudou Rad.-UDI Administrateur de société
    2020 En cours Samuel Goudou    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Lors du Conseil des ministres du [25], sur proposition du ministre de l’intérieur (Manuel Valls), le conseil des ministres a prononcé la révocation de Jean-Paul Goudou de ses fonctions de maire de la commune[26]. Au printemps, Jean-Paul Goudou avait été condamné en première instance par le tribunal correctionnel à un an de prison ferme et 130 000 euros d'amende pour faux et escroquerie, condamnation dont il a fait appel.

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :

    • total des produits de fonctionnement : 356 000 , soit 806  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 265 000 , soit 600  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 76 000 , soit 173  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 95 000 , soit 216  par habitant.
    • endettement : 139 000 , soit 314  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 7,27 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,81 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 44,68 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 296 [28].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

    En 2018, la commune comptait 403 habitants[Note 6], en diminution de 6,5 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    465487510504505516500510532
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    531516527502480461405420389
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    384379347275262266235238216
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    202183160164197218373413403
    2018 - - - - - - - -
    403--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est située dans l'Académie de Montpellier.

    Une école primaire/élémentaire publique est en activité dans le hameau des Salces au cœur de la commune (cours moyens et élémentaires).[32].

    Selon les années, le nombre d'élèves varie entre 20 et 55 enfants[33].

    Les écoles maternelles les plus proches sont celles de : Saint-Jean-de-la-Blaquière et Saint-Étienne-de-Gourgas.

    Les collèges et lycées ceux de Lodève, Clermont-l'Hérault, ou Saint-André-de-Sangonis.

    Un bus scolaire dessert l'école de Saint-Jean-de-la-Blaquière et le collège/lycée de Lodève.

    Télécommunication

    Jusqu'au printemps 2020, le réseau mobile à Saint-Privat n'était pas vraiment développé et les habitants se plaignaient de ne pas pouvoir bénéficier d'un réseau 3G ou même GSM[34],[35].

    À la suite de cela, un relais 4G a été installé avec la collaboration d'Enédis et de l'opérateur Free Mobile.

    Le réseau Internet est quant à lui plutôt bien développé. La plupart des foyers sont éligibles au très haut débit et à la fibre optique[36].

    Santé

    Cultes

    Culte catholique. Paroisse Saint-Fulcran en Lodevois Diocèse de Montpellier.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Cloître du prieuré de Grandmont.

    Héraldique

    Les armoiries de Saint-Privat se blasonnent ainsi :

    Ecartelé : au premier d'azur au donjon d'argent, au deuxième de gueules à la Sainte Vierge d'or, au troisième de gueules à la porte fortifiée d'or maçonnée de sable, au quatrième d'azur à la meule de moulin d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[3].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Document Communal d'Information (DCI)
    2. L'eau dans la commune
    3. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    4. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Privat », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    5. « site Natura 2000 FR9112032 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    6. « site Natura 2000 FR9101385 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    7. « site Natura 2000 FR9101387 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    8. « site Natura 2000 FR9112004 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Privat », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    10. « ZNIEFF les « bois de Maret et de la Bruyère d'Usclas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « ZNIEFF le « chaos dolomitique de la Vacquerie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Voir rapport INSEE.
    24. Bibliographie : Les textes relatifs aux meules de Saint-Privat sont extraits d'une étude réalisée en 1973 par Alain Riols ainsi que de la brochure réalisée en 2003 par la Charte Lodévois-Larzac. Textes : Alain Riols, Valérie Francisquet, Charlotte Laborde, Bernard Derrieu.
    25. Conseil des ministres du 21 août 2013
    26. La révocation de M. Jean-Paul Goudou
    27. Les comptes de la commune
    28. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. Fiche education.gouv.fr : école élémentaire de Saint-Privat
    33. « Effectifs d'élèves des écoles du premier degré public et privé sous tutelle du ministère en charge de l'éducation nationale », sur data.education.gouv.fr (consulté le ).
    34. Article France-Bleu Hérault : "Zones blanches : les habitants de Saint-Privat attendent un réseau mobile"
    35. « Zone blanche : l’antenne relais n’a en vérité jamais été branchée ! », sur midilibre.fr (consulté le ).
    36. Couverture Internet - commune Saint-Privat (34).
    37. Professionnels de santé à Lodève
    38. Polyclinique à Saint-Privat
    39. Notice no PA00103711, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. Notice no PA00103713, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. Essai historique sur le château de Saint-Privat, la vallée du Pont du Gard, ses Seigneurs et ses possesseurs
    42. La nef est inscrite au titre des monuments historiques.
    43. Notice no PA00103712, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. « Eglise paroissiale Notre-Dame », notice no IA00029576, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. « Eglise paroissiale Saint-Privat », notice no IA00029572, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. Notice no PM34001417, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1694
    47. Notice no PM34001418, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Notre-Dame-des-Salces
    48. « Fortification d'agglomération », notice no IA00029569, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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