Soumont

Soumont (en occitan Somont) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie.

Cet article concerne la commune de l'Hérault. Pour la commune du Calvados, voir Soumont-Saint-Quentin.

Soumont
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Lodévois et Larzac
Maire
Mandat
Daniel Valette
2020-2026
Code postal 34700
Code commune 34306
Démographie
Gentilé Soumontais
Population
municipale
180 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 43′ 43″ nord, 3° 21′ 18″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 542 m
Superficie 11,04 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lodève
(banlieue)
Aire d'attraction Lodève
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Soumont
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Soumont
Géolocalisation sur la carte : France
Soumont
Géolocalisation sur la carte : France
Soumont
Liens
Site web https://soumont.fr

    Ses habitants sont appelés les Soumontais.

    Géographie

    Plan cadastral napoléonien (1834).

    La commune est dans l'unité urbaine de Lodève.

    Hydrographie

    La Lergue, le ruisseau de Fozières, le ruisseau de Rivernoux sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Soumont
    Fozières Saint-Privat
    Lodève Le Bosc
    Carte

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 174 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records SOUMONT (34) - alt : 252m, lat : 43°42'24"N, lon : 03°20'48"E
    Statistiques établies sur la période 1991-2010 - Records établis sur la période du 01-12-1991 au 02-06-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,2 4,2 6,4 8,4 12,1 15,4 17,7 17,8 14,2 11,9 7,3 4,7 10,4
    Température moyenne (°C) 7,3 7,8 10,6 12,8 16,9 20,7 23,3 23,3 18,9 15,4 10,5 7,7 14,6
    Température maximale moyenne (°C) 10,4 11,4 14,9 17,3 21,7 26 29 28,8 23,7 18,9 13,7 10,6 18,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −6,6
    19.01.1992
    −8
    05.02.12
    −6,2
    01.03.05
    −0,2
    14.04.1998
    3,7
    01.05.04
    7,8
    12.06.1998
    10,9
    13.07.1993
    11,9
    31.08.1995
    6,8
    27.09.07
    −3
    30.10.12
    −4,6
    22.11.1998
    −6,5
    30.12.1996
    −8
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,9
    30.01.13
    23,7
    24.02.20
    27,9
    31.03.12
    30,9
    08.04.11
    34,3
    30.05.01
    42,6
    28.06.19
    38
    26.07.18
    40,8
    12.08.03
    36,2
    04.09.16
    31,5
    01.10.1997
    24,9
    15.11.15
    20,6
    14.12.1998
    42,6
    2019
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 103,1 66,4 52,2 90,1 76,7 48,9 29,8 40,7 102,4 142,8 103,4 125,1 981,6
    Source : « Fiche 34306001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « les contreforts du Larzac »[7], d'une superficie de 5 299 ha, constituant les premiers reliefs du Larzac qui surplombent le bassin de Lodève. Sa richesse est liée à la conjonction des deux influences caussenarde et méditerranéenne[8].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[9] : les « bois de Maret et de la Bruyère d'Usclas » (249 ha), couvrant 4 communes du département[10] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[9] : le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Soumont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lodève, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[15] et 9 840 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lodève dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), terres arables (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    ... 1973 ... 1980 Elisée Rouvier    
    ... 1980 ... 1984 René Valette    
    ... 1984 mars 2008 Pierre Boyer    
    mars 2008 mars 2009 Emile Munoz    
    mars 2009 En cours Daniel Valette SE Contremaître

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

    En 2018, la commune comptait 180 habitants[Note 7], en diminution de 4,76 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    355261272313298336324336326
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    316307299300338268256256255
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    259243205190161162151150232
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    153144164130126134114173188
    2018 - - - - - - - -
    180--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Créé en 2016, le café chaussette est un café associatif avec animations.

    Monuments

    Le dolmen dit de Coste Rouge

    Raymond Guilhem, évêque de Lodève cède 1194 au chapitre les églises Saint-Saturnin des Plans et Saint-Baudile de Soumont. En échange, il reçoit celle de Saint-Martin du Caylar. L'église a été agrandie fin XIIe siècle par l'adjonction d'une seconde église jumelée. Celle-ci communique avec la nef primitive par l'arc de décharge, transformé en grande arcade. Dans l'Hérault, il n'y a que l'église de Notre-Dame-de-Londres à lui ressembler.

    Au XIVe siècle, l'église Saint-Baudile de Soumont est paroissiale et curiale, à la présentation du chapitre de Lodève. En 1631, le , Jean VI de Plantavit de La Pause, évêque de Lodève, la visite. Il la trouve en bon état avec trois cloches. Elle est desservie par le vicaire perpétuel ou curé Barthélémy Oulier, dont le presbytère est réparé de neuf. Le , visite de monseigneur Bosquet, Simon Oulier vicaire perpétuel, confirmation. Il constate qu'il pleut sur la voûte parce qu'elle n'est pas couverte de lauzes. La paroisse compte 40 pascalisants (15 du mas d'Alary, 4 au mas Arnaud, 12 au mas de Souillères, 20 au Virandel). Le Monseigneur de Harlay de Cési la visite, 120 pascalisants. Le et le , monseigneur de Jouillac la visite, curé Jean Gabriel Fabre, église mal pavée, 150 pascalisants.

    L'église a été restaurée ainsi que son cimetière en 1977/78.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales de Soumont, Montpellier, , 58 p.
    • Paul Miramont, « De l'ordre de Grandmont et de son prieuré de Saint-Michel en Lodévois (commune de Soumont) », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 49-50, 1988-1989, p. 43-51
    • Jacques Thibert, « Saint-Michel de Grandmont (commune de Soumont) : à propos de la suppression de l'ordre de Grandmont », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 51-52, , p. 64-68

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[6].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    7. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Soumont », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    8. « site Natura 2000 FR9101387 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    9. « Liste des ZNIEFF de la commune de Soumont », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    10. « ZNIEFF les « bois de Maret et de la Bruyère d'Usclas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « ZNIEFF le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Lodève », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Hérault
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.