Usclas-du-Bosc

Usclas-du-Bosc en occitan Usclats del Bòsc, est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les "Usclasiens".

Ne doit pas être confondu avec Usclas-d'Hérault.

Usclas-du-Bosc

Stèles discoïdales d'Usclas-du-Bosc.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Lodévois et Larzac
Maire
Mandat
Caroline Desmaretz
2020-2026
Code postal 34700
Code commune 34316
Démographie
Gentilé Usclasiens
Population
municipale
222 hab. (2018 )
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 43′ 26″ nord, 3° 24′ 12″ est
Altitude Min. 160 m
Max. 445 m
Superficie 4,51 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Usclas-du-Bosc
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Usclas-du-Bosc
Géolocalisation sur la carte : France
Usclas-du-Bosc
Géolocalisation sur la carte : France
Usclas-du-Bosc
Liens
Site web https://usclasdubosc.eu

    Géographie

    Carte
    Plan cadastral napoléonien (1834)

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Usclas-du-Bosc
    Saint-Privat
    Le Bosc Saint-Jean-de-la-Blaquière

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 114 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soumont », sur la commune de Soumont, mise en service en 1991[6]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 981,6 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 43 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[13] : les « bois de Maret et de la Bruyère d'Usclas » (249 ha), couvrant 4 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[13] : le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Usclas-du-Bosc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), cultures permanentes (10 %), zones urbanisées (6,3 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Héraldique

    Les armes de Usclas-du-Bosc se blasonnent ainsi : écartelé, au premier d'azur à trois coquilles d'or, au second d'or à un corail de gueules posé sur une terrasse de sinople, au troisième de gueules à une biche d'argent couchée sur une terrasse de sinople, blessée au poitrail d'un flèche d'or ensanglantée de gueules, au quatrième d'azur à une meule à grains d'argent.[22].

    Histoire

    Stèles discoïdales du cimetière (entreposées au musée de Lodève), photo B

    Connu sous la variante Usclas, la commune prend le nom de Usclas-de-Plaux vers 1740 puis de Usclas-du-Bosc depuis 1912.

    Les stèles discoïdales

    Le cimetière communal possédait 52 stèles discoïdales.

    Une stèle discoïdale est un monolithe découpé en arrondi, en forme de disque souvent décoré et reposant souvent sur un collet ou pied. Pierre dressée au chevet d'une tombe, elle permettait de l'identifier. Ce type de monument est assez répandu en Europe occidentale et plus particulièrement en Languedoc, mais aussi au Pays basque.

    En 1967, B.Dusan s'intéresse pour la première fois aux stèles discoïdales. Entre les deux guerres mondiales, le docteur Jean Herber en fit un recensement et dès 1953 l'abbé Joseph Giry, découvreur du site d'Usclas-du-Bosc, commença un inventaire des stèles de l'Hérault, poursuivi ensuite par Robert Aussibal.

    Ces stèles porteraient les marques distinctives des grands ordres monastiques et seraient des restes de tombes de pèlerins décédés sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle et de religieux. Elles dateraient des XIe et XIVe siècles, mais leur origine a donné lieu à diverses interprétations. On peut cependant noter que la fleur de lys figurant sur un certain nombre de stèles représente non pas la monarchie capétienne mais Marie mère de Jésus.

    La municipalité d'Usclas-du-Bosc, dans un souci de préservation, a accepté le regroupement des stèles au musée de Lodève mais une vingtaine d'entre elles ont été moulées et placées dans leur cimetière d'origine, à Usclas-du-Bosc[23].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 2014 Eugène Cavaille    
    mars 2014 En cours Michel Druène SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

    En 2018, la commune comptait 222 habitants[Note 7], en augmentation de 32,14 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    132146157160155139135132134
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    136150161143146131121128119
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1181271281131111001009187
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    80755969576791119190
    2018 - - - - - - - -
    222--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Monument aux morts

    La commune comporte un monument aux morts de la Première Guerre mondiale.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Robert Aussibal et Joseph Giry, Les stèles gothiques d'Usclas-du-Bosc, St Léger Vauban, Ateliers de la Pierre-qui-vire, [1987], 34 p.
    • Maurice Louis, « Documents pour servir à l'étude de la préhistoire lodévoise : la Bruyère d'Usclas du Bosc (commune d'Usclas du Bosc, Hérault) », Cahiers d'Histoire et d'Archéologie, t. 3, nos 09-10, , p. 25-37

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Soumont - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Usclas-du-Bosc et Soumont », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Soumont - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Usclas-du-Bosc et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Usclas-du-Bosc », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF les « bois de Maret et de la Bruyère d'Usclas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « ZNIEFF le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 71.
    23. Notice d'information du musée de Lodève
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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