Saint-Pierre (Bas-Rhin)
Saint-Pierre est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Pierre.
Saint-Pierre | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Sélestat-Erstein |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Barr |
Maire Mandat |
Denis Ruxer 2020-2026 |
Code postal | 67140 |
Code commune | 67429 |
Démographie | |
Population municipale |
638 hab. (2018 ) |
Densité | 199 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 23′ 05″ nord, 7° 28′ 18″ est |
Altitude | Min. 169 m Max. 208 m |
Superficie | 3,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Obernai |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ses habitants sont appelés les Saint-Pierrois.
Géographie
Saint-Pierre fait partie du canton d'Obernai et de l'arrondissement de Sélestat-Erstein. Le village, arrosé par l'Andlau, se trouve à 4 km d'Eichhoffen et à 2 km de Stotzheim. La commune comporte un écart, Ittenwiller.
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44 %), cultures permanentes (31,3 %), zones urbanisées (16,3 %), prairies (8,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Des vestiges de l'époque romaine, notamment un atelier de poterie, ont été découverts à Ittenwiller, annexe de Saint-Pierre. Pendant tout le Moyen Âge le bourg appartient à l'évêque de Strasbourg. Au cours du XIXe siècle, l'Andlau est aménagé afin d'alimenter plusieurs moulins, une tannerie, des scieries et une fabrique de parquets. Située dans la plaine, le village vit essentiellement de la polyculture, en particulier la plantation du tabac et de vigne d'appellation d'origine contrôlée. À 1 km se trouve Ittenwiller, qui dépend de la commune de Saint-Pierre. Il existait autrefois dans ce hameau un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin, fondé en 1137 par un chanoine de l'église de Strasbourg, nommé Conrad. Il fut ruiné pendant la guerre des paysans et forme aujourd'hui une propriété particulière.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale, la commune a porté le nom d'Oberstossen[8].
Héraldique
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Les armes de Saint-Pierre se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2018, la commune comptait 638 habitants[Note 3], en augmentation de 7,59 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Arbogast.
- Chapelle du XIXe siècle : la chapelle de style néo-roman se trouvant à Ittenwiller avait été construite par les comtes d'Andlau. Elle est entourée d'un petit cimetière privé dans lequel on remarque plusieurs pierres tombales.
- Château d'Ittenwiller, qui a appartenu à Ignace Pleyel.
- Puits.
- Pont de 1736.
- Brasserie La Saint-Pierre.
Église Saint-Arbogast (1852). Presbytère (XVIIIe). Maison de maître dite la Roseraie (XIXe), 37 route Nationale. Puits de 1786. La brasserie « La Saint-Pierre ».
Voir aussi
Articles connexes
- Communes du Bas-Rhin
- Saint-Pierre-Bois, commune du canton de Villé (Bas-Rhin)
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Pierre », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- Commune de Saint-Pierre sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 26 janvier 2012.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- « Résultats municipales 2020 à Saint-Pierre », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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