Saint-Pierre-du-Vauvray

Saint-Pierre-du-Vauvray est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Saint-Pierre-du-Vauvray

Le pont sur la Seine.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Communauté d'agglomération Seine-Eure
Maire
Mandat
Laetitia Sanchez
2020-2026
Code postal 27430
Code commune 27598
Démographie
Gentilé Saint Pierrois
Population
municipale
1 264 hab. (2018 )
Densité 242 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 58″ nord, 1° 13′ 19″ est
Altitude Min. 7 m
Max. 128 m
Superficie 5,22 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Louviers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Louviers
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-du-Vauvray
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Saint-Pierre-du-Vauvray
Liens
Site web https://www.levauvray.fr/

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes de Saint-Pierre-du-Vauvray[1]
    Val-de-Reuil Saint-Étienne-du-Vauvray Val-de-Reuil (enclave)
    Louviers Andé
    Vironvay

    Hydrographie

    La commune est riveraine de la Seine.

    Voies routières

    La commune est desservie par la D313 sur l'axe Louviers - Les Andelys.

    Un pont routier reconstruit après la Seconde Guerre mondiale traverse la Seine entre la rive gauche et l'île du Bac, frontière avec la commune d'Andé. C'est le seul pont existant avant le barrage de Poses entre Le Manoir et Les Andelys.

    Transport ferroviaire

    La commune est traversée par la ligne ferroviaire de Paris à Rouen.

    Le bâtiment voyageurs de la gare de Saint-Pierre-du-Vauvray est implanté sur son territoire.

    Avant 1940, la gare était le point de passage obligé des trains de la ligne Louviers - Les Andelys.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 719 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 723,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 17 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pierre-du-Vauvray est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,2 %), zones urbanisées (18,2 %), forêts (16,6 %), eaux continentales[Note 7] (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), prairies (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Wavrey en 996 et 1026[23], Saint Pere de Vauvrey en 1372[24], Saint pierre de Vauvray de 1587 à 1719, Saint Pierre du Vauvray en 1741[23].

    L'examen des formes anciennes de Saint-Pierre-du-Vauvray montre que la structure avec l'article, du Vauvray, ne s'est instauré qu'au XVIIIe siècle, sans doute par attraction des deux paroisses voisines de Notre-Dame-du-Vaudreuil et Saint-Cyr-du-Vaudreuil[23].

    Saint-Pierre est un hagiotoponyme faisant référence à l'église Saint Pierre dédiée à Pierre (apôtre).

    Vauvray (de Waurei, dans une charte de Richard II), est un toponyme dérivant du gaulois vabero ruisseau »).

    Histoire

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la barre partie de gueules et d'argent, accompagnée en chef d'une étoile d'or et en pointe de deux clés d'argent passées en sautoir.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Le , le tribunal administratif de Rouen décide d'annuler l'élection de la maire sortante, Laëtitia Sanchez ainsi que ses adjoints. En effet, cette décision survient après que Laëtitia Sanchez se soit présentée comme maire sur le site internet du village ainsi que sur les réseaux sociaux, avant le conseil municipal.[25]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de 1789 à 1944
    Période Identité Étiquette Qualité
    an 3   J.P. Lequeu   nommé par le préfet
    an 8   P. Hache  
    1814   Dannequin  
    1832   J.B. Labelle  
    1838   Lequeu  
    1848   E. Labelle  
    1852   N. Laquerrière  
    1866   E. Labelle  
    1874   F. Laquerrière  
    1876 1880 Labourmène   élu
    1880 1908 Paul Labelle   industriel
    1908 1914 A. Labelle   industriel
    1914 1919 Ch. Labelle   industriel
    1919 1922 Ed. Morisot    
    1922 1944 Ch. Labelle   industriel
    Liste des maires de 1944 à nos jours
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Auguste Clément    
    1947 1977 J. Riquier    
    1977 1997 Jean Recher DVG Conseiller général du canton de Louviers-Nord (1982-1998)
    1997 2008 P. Clérout    
    mars 2008 2020 Alain Loeb DVG Retraité
    2020 En cours Laetitia Sanchez EELV  

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

    En 2018, la commune comptait 1 264 habitants[Note 8], en diminution de 3,44 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    486316347415408404396504485
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    460542529553550598574599685
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    662665647741773752720722864
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9119299291 2011 1131 3461 3331 3291 307
    2018 - - - - - - - -
    1 264--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    Site inscrit

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Louviers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Pierre-du-Vauvray et Louviers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Louviers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Pierre-du-Vauvray et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. François de Beaurepaire - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Page 187.
    24. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1572.
    25. « Saint-Pierre-du-Vauvray : le tribunal annule l'élection de la maire Laetitia Sanchez et de ses adjoints », sur actu.fr (consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. Le dire de l'architecte des bâtiments de France - Les essentiels - n° 119 du 31 juillet 2014.
    31. « Église Saint-Pierre », notice no IA00019236, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Monument aux morts », notice no IA00019573, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. « Château Saint-Pierre », notice no IA00019234, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « Château fort », notice no IA00019230, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. « Les Falaises de l'Andelle et de la Seine », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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