Saint-Pabu

Saint-Pabu [sɛ̃paby] est une commune du nord du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

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Saint-Pabu

La rive gauche de l'aber Benoît.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Abers
Maire
Mandat
David Briant
2020-2026
Code postal 29830
Code commune 29257
Démographie
Gentilé Saint-Pabusiens
Population
municipale
2 072 hab. (2018 )
Densité 208 hab./km2
Population
agglomération
37 226 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 52″ nord, 4° 35′ 47″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 56 m
Superficie 9,94 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Pabu
(ville isolée)
Aire d'attraction Brest
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plabennec
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Saint-Pabu
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Saint-Pabu
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pabu
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pabu
Liens
Site web saint-pabu.bzh

    Ses habitants sont appelés les Saint-Pabusiens.

    Géographie

    Localisation

    Carte de la commune de Saint-Pabu.

    Saint-Pabu est située à 27 km au nord-ouest de Brest et à km au nord-est de Ploudalmézeau. La commune, en bordure de la mer Celtique (ouest de la Manche) est située sur la rive gauche de l'embouchure de l'aber dénommé Aber-Benoît ; la péninsularité est accentuée par l'anse du Moulin, anse annexe de l'Aber Benoît, qui est accentuée et très découpée, qui sépare la commune de celles de Plouguin et Tréglonou.

    La commune fait partie traditionnellement du Pays des Abers et de la Côte des Légendes.

    Communes limitrophes de Saint-Pabu
    Landéda
    Lampaul-Ploudalmézeau
    Plouguin Tréglonou

    Géologie, relief et hydrographie

    La commune forme un plan incliné descendant assez régulièrement vers la mer, l'altitude maximale (54 mètres) se trouvant dans l'angle sud-ouest du finage communal, à Kerdonval, qui est l'endroit le plus éloigné du littoral.

    Deux minuscules fleuves côtiers limitent la commune côté terre : le ruisseau du Ribl à l'ouest, sépare Saint-Pabu de Lampaul-Ploudalmézeau et celui de Saint-Ibiliau sépare au sud la commune de celle de Plouguin.

    Le littoral, assez peu découpé, alterne pointes peu accentuées (Corn ar Gazel, Kervigorn, Stellac'h) et larges baies peu prononcées ; seul l'extrême sud-est de la commune a un littoral très découpé en raison des deux petits fleuves côtiers qui se jettent dans l'anse du Moulin et enserrent la presqu'île de Meznaot. Ce littoral est formé de dunes atteignant jusqu'à 22 mètres de hauteur sur une largeur de plusieurs centaines de mètres de Corn ar Gazel à la limite communale avec Lampaul-Ploudalmézeau dans sa partie ouest, d'une côte rocheuse de hauteur modeste (jusqu'à 36 mètres quand même vers Kervigorn) partout ailleurs.

    L'estran découvre largement à marée basse au large de Corn ar Gazel et Kervigorn, jusqu'à une série d'îlots rocheux dont les plus importants sont les îles de Trévorc'h : Trévorc'h Vraz, An Dord et Trévorc'h Vihan ; leur accès est interdit entre le et le pour permettre aux oiseaux, notamment les sternes, d'y nicher en toute tranquillité[1]. L'estran est largement découvert aussi dans l'anse du Moulin ; par contre il est peu large dans la partie centrale de la commune entre Kervigorn et Porz ar Vilin.

    Transports

    Saint-Pabu est resté longtemps très isolé par voie de terre compte-tenu de sa situation géographique entre la mer et l'Aber Benoît[2].

    Longtemps, jusqu'au milieu du XXe siècle, des générations de passeurs ont assuré, à partir du lieu-dit "Le Passage", la traversée de l'Aber Benoît entre Saint-Pabu et Landéda, transportant hommes, animaux et marchandises. Une cale en pierre datant du XIXe siècle, et sa jumelle sur la rive opposée, témoignent encore de cette activité[3].

    Pors ar Vilin (l'Anse du Moulin en français) où, en dépit de la toponymie, aucune trace de moulin ne subsiste, fut, en l'absence de quai, un port d'échouage où les marchandises étaient débarquées (ou embarquées) pour être transportées ensuite (ou avant) par des charrettes, l'attelage pénétrant dans l'eau jusqu'au poitrail. Ce fut aussi un port goémonier[4].

    Le principal axe routier, la route départementale 28, venant de Tréglonou et se dirigeant vers Ploudalmézeau, passe seulement par l'extrême-sud du territoire communal. Le bourg n'est desservi que par des routes secondaires.

    Le littoral a été peu propice à l'établissement d'un port, même si la commune a créé un port modeste au Stellac'h (ce port, situé à 1 mille nautique de l'embouchure de l'Aber Benoît, sur sa rive sud, dispose d'un quai de 50 mètres de long et d'une cale de mise à l'eau ; il dispose de 533 mouillages pour bateaux de plaisance)[5], et si celui de Porz ar Vilin a pu être actif par le passé.

    Le GR 34 longe pour l'essentiel la totalité de ce littoral, s'en écartant toutefois quelque peu par endroits.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 12 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 8,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 898 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudalmezeau », sur la commune de Ploudalmézeau, mise en service en 1998[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 006,4 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à 21 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[16], à 11,5 °C pour 1981-2010[17], puis à ,7 °C pour 1991-2020[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pabu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pabu, une unité urbaine monocommunale[22] de 2 074 habitants en 2017, constituant une ville isolée[23],[24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[25],[26].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[27]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[28],[29].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,6 %), zones urbanisées (24,1 %), terres arables (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,6 %), prairies (2,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %), eaux maritimes (0,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].

    Morphologie urbaine

    Le territoire de la commune se répartit sur trois zones :

    • un espace dunaire en bordure de la côte de la Manche. Cet espace se poursuit sur les communes voisines de Lampaul-Ploudalmezeau et Ploudalmezeau (massif dunaire de Tréompan) et constitue l'un des plus importants massifs dunaires du Léon ; cet espace est resté à l'état naturel, modifié toutefois par les importantes extractions de sable survenues par le passé ;
    • une zone agricole dans la partie sud et sud-ouest de la commune, sur la bordure nord du plateau du Léon ; l'habitat rural y est dispersé en fermes isolées ;
    • une frange côtière étroite le long de l'Aber Benoît où se succèdent prairies et versants boisés.

    L'urbanisation s'est développée en rive gauche de l'Aber Benoît, du Porz ar Vilin à l'embouchure, et s'est étendue sur une partie du plateau. Toute cette zone située à l'ouest du petit bourg traditionnel est caractérisée par une rurbanisation faite de résidences principales et secondaires liées à la proximité du littoral.

    Les îlots de Trévors (ou Trevorc'h), au nord de la commune, furent habités jusqu'au XIXe siècle et restent accessibles à basse mer par très grandes marées.

    Toponymie

    Attesté sous la forme Sainct Pabu en 1544[32]. De saint Tugdual, Papu Tutwal en ancien breton, papu signifiant « père » ou « évêque »[33]. Pabu, venant de papu variante du vieux breton papa ou « père », est le titre ancien de supérieur monastique. Pabu est le génitif de Papa, d'où vient la confusion avec le mot « pape » que la légende attribua faussement à Tugdual de Treguier.

    Saint-Pabu a été aussi le nom de Tréguier du XIe siècle au XIIIe siècle.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    En 1927 des ossements de deux chevaux (cousins des chevaux de Przewalski), quelques ossements humains et divers objets en bronze (dont 6 haches à douille et des pointes de lance) et poteries furent trouvés près de la ferme de Kerch'leus dans les restes d'une sépulture datant de l'âge du bronze vers 1 100 à 1 000 avant J.-C[34].

    La stèle de Poullédan, de section octogonale et haute de 1,80 m pour, sa partie visible, se trouve à la limite occidentale de la commune de Saint-Pabu ; elle date de l'âge du fer et est façonnée dans un granite grossier à deux micas dit "granite de Ploudalmézeau"[35]. C'est en fait une stèle gauloise surmontée d’une croix monolithe à branches pattées et en portant une autre sur son socle, gravée en creux sur le revers[36]. Une autre stèle datant aussi de l'âge du fer, haute de 1,80 mètre pour sa partie visible, se trouve à Kerascoul ; elle a une forme de pyramide tronquée.

    Un tronçon d'une autre stèle en granite a été découvert en à Poullédan dans le front de taille d'une carrière de sable en fin d'exploitation. Il a été transféré devant la mairie de Saint-Pabu où il est désormais visible[37]

    Un coffre en bois, totalement décomposé, recouvert d'une brique à crochets, fut découvert le dans une parcelle près du village de Meznaot. Il contenait un nombre considérable (plus de 10 000) de monnaies romaines, les plus anciennes remontant à Valérien II, les plus récentes datant de Constance II, ce qui laisse penser que ce trésor a été enfoui vers le milieu du IVe siècle, ainsi que trois vases en argent dont un seul resté intact[38].

    Moyen Âge

    Saint Pabu (ou Tugdual, ou Tuwal, ou Tual) est un des sept saints fondateurs de la Bretagne. Il aurait fondé un ermitage à Saint-Pabu.

    Le manoir de Mesnaot date du Moyen Âge ; seul subsiste de nos jours le colombier. Un aqueduc long de km, partant de la fontaine de Saint-Ibiliau en Plouguin, aboutissait au manoir de Mesnaot[39].

    Une légende concerne ce manoir : « Le seigneur de Mesnaot, la terreur du Bas-Léon, avait une fille unique, belle comme le jour. Le diable en devint amoureux. Ce père barbare consentit à céder sa fille à Lucifer, à la condition que celui-ci ferait venir, en une seule nuit, l'eau de la fontaine Saint-Ibiliau dans l'intérieur du château de Mesnaot. Heureusement pour la jeune fille, il ne put terminer l'aqueduc à temps, car le lendemain matin au lever du soleil, l'eau de la fontaine n'arrivait que dans la cour du château »[39].

    Ce manoir fut acheté à la fin du XVIIe siècle par Jean de Kergorlay[Note 6], seigneur de Kersalaün, en Plouvien, époux de Marie de Kerlech, de la maison de Roscervo en Lampaul-Ploudalmézeau, aussi propriétaire du manoir de Trouzilit en Tréglonou[40].

    Époque moderne

    Au XVIe siècle, Saint-Pabu faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan[41].

    L'évêque du Léon l'édifie en trève de Ploudalmézeau par ordonnance le [42]. Les Saint-Pabusiens avaient argumenté que « le terroir dudit Aber Beniguet [Aber Benoît] est de grande étendue, muni d'affluence de peuple, toutefois éloigné d'une grande lieue de l'église paroissiale [de Ploudalmézeau], occasion que, particulièrement en hiver, à raison des mauvais chemins et rigueurs du temps, lesdits paroissiens n'assistent au demi service en ladite église paroissiale, et que, en outre (...), quelquefois, les enfants meurent sans baptême »[43].

    Le un procès-verbal constate l'état de vétusté et de décadence de l'église tréviale à la demande de Jean Moyot, marchand à Porz ar Vilin. Avant d'être démolie, la vieille église tréviale servit toutefois d'église de remplacement pour les paroissiens de Ploudalmézeau, dont la propre église fit l'objet d'une interdiction épiscopale en raison de sa vétusté le . La nouvelle église de Saint-Pabu fut inaugurée en 1767[44].

    Révolution française

    François Jacob[Note 7] et Olivier Calvarin[Note 8] furent les deux députés élus pour représenter la trève de Saint-Pabu à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Brest[45]. Le cahier de doléances de Saint-Pabu fut rédigé le par Jean Marie Coum, notaire royal et signé par 22 hommes de Saint-Pabu[46].

    Saint-Pabu devient commune et paroisse indépendantes en 1790[42].

    Tanguy Jacob, né le à Plouguin, fut le dernier prêtre guillotiné dans le Finistère (le 24 Vendémiaire an III, à Brest) pendant la Révolution française[47]. Nommé en 1785 recteur de Saint-Pabu, il refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtre réfractaire et continua à célébrer des messes, baptêmes, etc. dans la clandestinité. Il fut arrêté sur dénonciation, en même temps que Claude Chapalain[48], vicaire à Sizun, et la sœur de ce dernier, Marie Chapalain[49], qui les hébergeait[50] ; tous les trois furent guillotinés à Brest le 24 vendémiaire an III ()[51]. Le , l'évêque de Quimper et de Léon célébra une messe en leur mémoire en présence d'une foule immense où figuraient 2 500 descendants de Marie Chapalain[52].

    Le XIXe siècle

    En 1838, un arrêt de la Cour de cassation affirme qu'il y a bien lieu de condamner des habitants de Saint-Pabu qui ont coupé du goémon dans la commune de Ploudalmézeau alors que ce droit est réservé aux seuls habitants de la commune[53].

    Le pillage de la cargaison du navire naufragé Cygne, échoué à l'entrée de l'Aber-Wrac'h, par des marins de Plouguerneau, Landéda et Saint-Pabu en novembre 1839 (Bulletin colonial : supplément à la Revue du XIXe siècle).

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Pabu en 1853 :

    « Saint-Pabu : commune formée de l'ancienne trève de Ploudalmézeau ; aujourd'hui succursale. Cette commune, située sur le bord de la mer, a pour industrie principale la pêche ; elle contribue à alimenter le marché de Brest. L'église, située dans un bas-fond, non loin de la rivière de l'Aber-Bénoit [Aber-Benoît], et à 2 km de l'embouchure de ce cours d'eau, n'a rien de remarquable. Il y a un pardon chaque année vers la fin du mois d'avril. C'est à cette époque qu'on coupe le goémon. On se fait difficilement une idée des peines que donne cette récolte, qu'il faut opérer par un temps froid et en entrant dans la mer quelquefois jusqu'à la poitrine ; mais c'est un important produit pour les habitants, qui le transportent par bateaux dans les communes situées sur l'Aber-Bénoit, à plus de trois lieues dans les terres. Celui qui est employé dans la commune elle-même est encore plus péniblement récolté en hiver. Alors on sèche aussi le goémon pour le vendre en été. Ce goémon, dit de jet, ou flottant, est parfois commun, et parfois rare. Il se vend, quand il est sec, 10 à 12 fr. la charretée ; 1 fr. 50 quand il est vert (en automne) ; et 2 fr.50 en février. On emploie par hectare cinquante charretées de goémon vert, ou six de sec. Le seigle, semé avec cet engrais dans des terres toutes sablonneuses, donne de très belles récoltes. Le bois de chêne est rare ; celui d'orme abondant. On parle le breton[54]. »

    Benjamin Girard décrit ainsi Saint-Pabu en 1889 :

    « La commune de Saint-Pabu est située sur la rive gauche et à l'embouchure de la rivière l'Aberbenoît, qui forme à cet endroit un estuaire assez profond, accessible aux navires d'un fort tonnage. Le bourg, qui compte seulement une population agglomérée de 26 habitants, n'a aucune importance ; il possède cependant une école publique de garçons et une école publique de filles. L'église paroissiale est placée sous le patronage de saint Tugdual, que les Bretons nomment saint Pabu, et dont le pardon a lieu le dimanche après l'Ascension[55]. »

    La Belle Époque

    Description d'un sauvetage concernant deux bateaux de Saint-Pabu (journal Le Matin du ).

    Le naufrage d'un bateau de pêche monté par trois hommes fit trois morts et 8 orphelins à Saint-Pabu en [56]. En , le naufrage de la barque de pêche Mousse au large de Portsall lors d'une tempête fit quatre noyés, tous de Saint-Pabu[57]. En , la gabare Léon-Brest, de Saint-Pabu, chargée de moules, fit naufrage lors d'une tempête près de Roscoff (l'équipage fut sauvé)[58] ; En le naufrage du bateau goémonier Elan, qui revenait de Portsall, fit deux noyés originaires de Saint-Pabu[59].

    Le , le journal La Croix écrit que « les autorités de Saint-Pabu signalent que de nombreux pêcheurs n'ont pas de pain à donner à leurs familles » et le même journal indique le lendemain que « le comité brestois a distribué des secours aux pêcheurs », notamment à ceux de Saint-Pabu[60].

    Pilleurs d'épaves condamnés en 1910 (journal L'Univers).

    Début , huit marins-pêcheurs de Portsall et Saint-Pabu furent poursuivis par le parquet de Brest, sur plainte du consul anglais, pour vols à bord de l'Unzumbi[61], navire naufragé[62].

    En une dizaine d'enfants de Saint-Pabu âgés de 8 à 12 ans succombèrent victimes d'une épidémie de rougeole compliquée de broncho-pneumonie ; les écoles furent fermées et désinfectées[63].

    Victor-Eugène Ardouin-Dumazet écrit en 1909, évoquant Saint-Pabu et ses environs : « En amont du Passage, l'Aber Benoît est bordé de beaux bouquets d'ores qui donnent un gracieux caractère à la vallée. Mais (…) les chemins creux qui vont entre les frênes et les saules sont empuantis de fange, un fumier à demi liquide entoure les habitations. Le village de Saint-Pabu, par sa disposition sur la pente d' une colline, échappé un peu à cette misère (…), mais les hameaux voisins sont affligeants avec leurs toits de chaume ravagés et leurs ruelles immondes[64].

    En 1910, n'obtenant pas du directeur de l'école le retrait de manuels scolaires condamnés par les évêques de France, le recteur fait construire à ses frais une école privée de garçons qui ouvre en  : c'est l'école Saint-Maudez. Celle-ci devint en 1938 une école de filles, une nouvelle école privée de garçons étant construite. En 1968 les deux écoles privées fusionnèrent, devenant l'école primaire mixte Saint-Martin[65].

    En janvier 1910 trois hommes de Saint-Pabu furent poursuivis par la gendarmerie de Ploudalmézeau pour vol d'épaves, en l'occurrence un madrier trouvé sur la grève[66].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Saint-Pabu.

    424 soldats et marins (pour une population de 1 375 habitants à la veille de la guerre) de Saint-Pabu ont été mobilisés entre la déclaration de guerre et l'armistice de 1918[67].

    Le monument aux morts de Saint-Pabu porte les noms de 54 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale; parmi eux 5 au moins sont de marins disparus en mer (Jean Mazé, quartier-maître, disparu le lors du naufrage du cuirassé Bouvet ; Victor Le Néven, quartier-maître, disparu en mer le lors du naufrage du cuirassé Suffren ; Jean Arzel, quartier-maître, disparu en mer lors du naufrage du chalutier réquisitionné comme dragueur auxiliaire Kerbihan, victime d'une mine devant Marseille le  ; Yves Pallier, quartier-maître, disparu en mer le lors du naufrage de la goélette Madeleine III coulée par un sous-marin allemand entre Bizerte et Bône et Yves Perrot, disparu en mer le lors du naufrage du patrouilleur auxiliaire Méduse près de Corfou). Yves Laot, matelot au 2e régiment de fusiliers marins est tué à l'ennemi dès le à Dixmude (Belgique). La plupart des autres sont morts sur le sol français : parmi eux, Jean Floch, prêtre, sous-lieutenant au 219e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Saint-Clément-à-Arnes (Ardennes), décoré de la Médaille militaire, de la Croix de guerre et chevalier de la Légion d'honneur[68].

    L'abbé Pierre Nicolas, vicaire à Saint-Pabu, fut cité à l'ordre de l'armée pour son action héroïque de secours à un blessé sous le feu ennemi le [69].

    L'Entre-deux-guerres

    Le lavoir de Béniguet vers 1920 (carte postale).
    Entrefilet du journal L'Ouest-Éclair indiquant un chargement de soude obtenue par brûlage du goémon à Saint-Pabu en juillet 1921.

    La construction navale était alors active à Saint-Pabu : le journal L'Ouest-Éclair cite par exemple 4 sloops construits à Saint-Pabu pour la seule période du 1er au  ; en le sloop Jeanne, de 3 tonneaux 93 de jauge, armé pour pratiquer la petite pêche, est lancé à Saint-Pabu ; le même journal indique le que « les chantiers de constructions navales de Saint-Pabu ont construit et livré cette semaine trois barques de pêche Hortense, Louis et Saint-Pierre, destinées par leurs propriétaires à l'industrie de la pêche côtière » ; , etc.[70].

    Le brûlage du goémon afin d'obtenir de la soude était encore pratiqué comme l'illustre par exemple un entrefilet du journal L'Ouest-Éclair en date du [71]. Le le naufrage d'une barque montée par deux hommes partis pêcher le goémon à l'île Trévoarch [Trévorc'h], située à trois milles en mer, fit un noyé[72].

    En décembre 1922 une mission est organisée : « Le recteur, Athanase Jezequel[Note 9] a vu tous ses paroissiens sans exception répondre avec empressement à son appel. (...) Pendant trois grandes semaines, dès avant l'aurore, l'église était prise comme d'assaut, pour ne plus désemplir avant 6 heures du soir  » écrit "La semaine religieuse de Quimper et Léon"[73].

    Victor Corfa[Note 10] a décrit Saint-Pabu vers 1925[74].

    Des régates étaient organisées à Saint-Pabu : par exemple celles d' sont décrites par le journal L'Ouest-Éclair[75]. Ces régates étaient déjà organisées en 1891[76].

    Le la barque de pêche Yvette, de Saint-Pabu, chavire près des roches de Portsall ; le naufrage fit deux morts et un rescapé[77].

    La Deuxième Guerre mondiale

    Les Allemands occupent Saint-Pabu le , s'installant notamment dans l'école publique, puis au lieu-dit "Le Camp" où ils installent un centre de détection aérienne (comprenant notamment 4 radars[78]) et un siège de l'organisation Todt[79]. Plusieurs blockhaus sont construits, notamment à la pointe de Corn ar Gazel, à celle de Kervigorn, ainsi qu'à Erléach et au Passage, permettant notamment de surveiller l'accès à l'Aber Benoît[80]. Le camp allemand est encerclé par les résistants FFI le du bataillon de Ploudalmézeau et les 300 soldats allemands encore présents se rendent le à l'armée américaine[81].

    Le monument aux morts de Saint-Pabu porte les noms de 19 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Pierre Feunteun[Note 11], avait été instituteur à l'école privée de garçons de Saint-Pabu et est mort alors qu'il était déporté en Allemagne (son nom n'est pas inscrit sur le monument aux morts de Saint-Pabu)[65].

    L'après Deuxième Guerre mondiale

    Deux soldats originaires de Saint-Pabu sont morts pendant la Guerre d'Indochine et un pendant la Guerre d'Algérie.

    Les années 80 sont marquées par le passage du Festival Elixir à Saint-Pabu en 1982 et 1984[82].

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[83]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1791   Vincent Bizien[Note 12]   Cultivateur à Brendu Bras.
    1793   Joseph Gourvénec[Note 13]   Cultivateur à Landégarou Bian.
    1795 1799 Vincent Bizien   Déjà maire en 1791.
    1800 1801 René Calvarin[Note 14]   Cultivateur à Mesnaot.
    1801 1814 Jean François Mazé[Note 15].   Cultivateur à Landégarou.
    1814 1835 Jean François Moyot[Note 16]   Maître de barque ; commerçant à Pors ar Vilin.
    1835 1837 René Calvarin   Déjà maire en 1800-1801.
    1837 1843 Pierre Jaouen[Note 17]   Cultivateur à Kerglidy, puis à Kerouent.
    1843 1851 Gabriel Gourvénec[Note 18]   Cultivateur au bourg. Fils de Joseph Gourvénec, maire en 1793.
    1853 1857 Gabriel Deménitroux[Note 19]   Douanier en retraite à Prat Coum
    1857 1863 Jean Marie Jaouen[Note 20]   Cultivateur à Kerlagadoc.
    1864 1904 Gabriel Gourvénec[Note 21]   Fils de Gabriel Gourvénec, maire entre 1844 et 1851. Célibataire. Propriétaire.
    1904 1909 Sylvère Le Roux[Note 22]   Vétérinaire à Kervigorn[84].
    1909 1912 Guillaume Jaouen[Note 23]   Cultivateur et pêcheur au bourg.
    1912 1935 Jean François Pellen[Note 24]   Eleveur de chevaux à Kergleus.
    1935 1944 Joseph Bégoc[Note 25]   Cultivateur à Recevean.
    1945 1945 François Jaouen[Note 26]   Résistant pendant la Deuxième Guerre mondiale. Président de la Délégation spéciale.
    1945 1945 Jean Marie Gustave L'Hostis[Note 27]   Gendarme en retraite
    1947 1959 Jean-Marie Bégoc[Note 28]   Cultivateur à Recevean.
    1959 1969 Étienne Riou[Note 29]   Forgeron à Kertanguy.
    1969 1969 Albert Croguennec[Note 30]   Retraité de la marine.
    1969 1983 Joseph Pallier[Note 31]   Retraité de la Gendarmerie
    1983 1995 Georges Morvan    
    1995 2001 Joseph Le Gléau    
    2001 2008 Anne-Marie Laot PS  
    2008 2020 Loïc Guéganton DVG Professeur. Démissionne en août 2020 en raison d'un départ aux États-Unis.
    09/10/2020 En cours David Briant[85]   Agent de maîtrise de grande distribution

    Tendances politiques

    En 2002, Saint-Pabu place Jacques Chirac en tête au premier tour avec 28,9 % des voix exprimées, soit près de 14 points d'écart avec le deuxième, Lionel Jospin. Le second voyant s'affronter Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen, y montre un très fort rejet du Front national. Le score du candidat du RPR est de 90,2 %, huit points de plus qu'au niveau national.

    En 2007, Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 31,8 % des voix exprimées, Ségolène Royal est deuxième. Cela se confirme au second tour où le candidat UMP fait 51,4 %.

    En 2012, François Hollande devance Nicolas Sarkozy au premier tour avec 31,6 % des voix exprimées ainsi qu'au second tour avec 51,3 %.

    En 2017, Emmanuel Macron arrive premier avec 28,4 % des voix exprimées devant François Fillon. Au second tour, le candidat En Marche ! y bat largement Marine Le Pen par 75,9 % - dix points de plus qu'au niveau national - malgré une forte abstention (17,8 %) et un fort taux de votes blancs ou nuls (11,8 % des voix). Au premier tour, la candidate du Front national avait fini quatrième, derrière Jean-Luc Mélenchon.

    Abstention

    L'abstention au premier tour de l'élection présidentielle est particulièrement marquée en 2002, tout comme dans le reste de la France, avec un taux de 23,5 % (France : 28,4 %). Au second tour de 2017, elle est de 17,8 % des inscrits contre 25,44 % dans toute la France.

    Vote blanc ou nul

    L'élection présidentielle de 2017, voit un record de votes blancs (9,0 %) et nuls (2,8 %) proche de la moyenne nationale (8,5 % et 3,0 %).

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[86]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[87].

    En 2018, la commune comptait 2 072 habitants[Note 32], en augmentation de 0,58 % par rapport à 2013 (Finistère : +0,86 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1401 0641 4211 1851 2381 2961 2841 2901 320
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2531 2191 2561 2041 2651 1981 2091 2041 226
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2701 3621 3751 3161 3091 3771 1651 2591 280
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 3411 2831 2781 3801 3921 4791 6861 9992 077
    2018 - - - - - - - -
    2 072--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[88] puis Insee à partir de 2006[89].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Langue bretonne

    L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .

    Économie

    La récolte du goémon

    Dans leur cahier de doléances du , les Saint-Pabusiens cherchent à protéger leurs récoltes de goémon :

    « Supplions aussi Sa Majesté […] de continuer d’accorder à chaque trêve et paroisse en particulier l’herbe appelée varech, ou vraicq ; sart ou gouemon, croissant en mer à l’endroit de leur territoire, conformément au titre dixième et articles premier, deux, trois et quatre de l’ordonnance de la Marine du mois d’août mille cent quatre vingt une, de fixer une amende de cent livres contre chaque personne qui sera trouvée en contravention à ladite ordonnance, qui seront surpris à faire des pillages, rapines et voleries de ladite herbe hors l’étendue de leur paroisse comme concussionnaires, et ce au profit des habitants de la paroisse qu’ils auront pillée et en l’amende ordinaire envers vous ou l’amiral de France[90]. »

    Le , l’Yvonne, un bateau goémonier parti de Porz ar Vilin en Saint-Pabu, chavira en chargeant du goémon d’épave dans une crique près de Trémazan, ce qui provoqua la noyade du patron du bateau, Yves Pailler. Le , le caseyeur Marie-Yvonne, de Saint-Pabu, fit naufrage dans les parages de l’île Guenioc (3 noyés)[91].

    Jusque vers 1970, le port d'échouage de Pors ar Vilin abrita aussi une flottille de bateaux goémoniers naviguant à la voile (et au moteur à partir de 1950). « Autrefois l'équipement des goémoniers comprenait un bonnet large pour se protéger les oreilles du soleil, des sabots de bois à semelle garnie de clous, d'un pantalon en laine et d'une chemise en coton à manches longues. Armés par deux hommes, les bateaux appareillaient le matin à marée descendante vers les champs d'algues et revenaient avec le flot lourdement chargé. Les charrettes, tirées par un ou deux chevaux, les attendaient dans l'eau pour les décharger. Les algues transportées sur un terrain à l'herbe rase étaient étalées pour sécher avant d'être brûlées dans les fours à soude ou transportées dans les usines »[92]

    Culture locale et patrimoine

    Maison ancienne à Porz ar Vilin.

    Lieux et monuments

    • L'église paroissiale Saint-Tugdual, construite en 1767, mais a été rénovée et transformée à la fin du XIXe siècle ; son chœur lambrissé a été inscrit au titre des objets mobiliers au patrimoine historique en 1989[93]. « Le mur de soutènement du cimetière et la charpente – couverture sont des travaux aujourd'hui considérés comme étant d’urgence extrême tant leur état est jugé très préoccupant »[94]. Une souscription a été lancée par la Fondation du patrimoine pour financer les travaux indispensables de restauration, qui ont été engagés en 2020[93].
    • Plages, dunes et bord de mer.
    • La Maison des Abers est un lieu d'exposition et d'animation ouvert en et dédié aux trois abers (Aber Wrac'h, Aber Benoît, Aber Ildut)[95].
    • 11 croix et calvaires dont les deux croix de Kerlagadoc (datant du Haut Moyen Âge), de Poullédan, de Recevean et les deux croix de Saint-Ibiliau (Haut Moyen Âge également), de Mezmérot (Moyen Âge), de Kerascoul et Kergrac'h (toutes deux du XVIe siècle). Le calvaire du cimetière date de 1870 environ[96].
    • 8 fontaines et lavoirs (de Kergrac'h, du bourg, de Pen-ar-Prat (situé en haut du bourg et associé à une fontaine), de Beg-an-Enez (tout petit lavoir à une place où l'eau sourd de partout), de Recevean, du Cosquer, de Beniguet, de Poulledan)[97].

    Patrimoine naturel

    • Dunes de Corn-Ar-Gazel. Ce massif sauvage a été rudement frappé par la tempête de mars 2008. Le paysage est estampillé Natura 2000, une disposition européenne qui vise à préserver les sites naturels.
    • Les îlots de Trévors sont classés en ZPS (Zone de Protection Spéciale) « îlot du Trévors »[98].
    • L'essentiel des zones naturelles dunaires et riveraines de l'aber sont classées en site Natura 2000 « abers - côtes des légendes »[99].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Yohann Sparfel et Yvan Pailler, Les mégalithes de l'arrondissement de Brest, Saint-Malo/Rennes, Centre régional d'archéologie d'Alet / Institut culturel de Bretagne = Skol-Uhel ar vro, coll. « Patrimoine archéologique de Bretagne », , 290 p. (ISBN 978-2-86822-111-7, notice BnF no FRBNF42125551), p. 274-276
    • Armelle Jaouen, Anthony Amil et Mimi Morvan, Saint-Pabu dans la Grande Guerre : Parcours des soldats et marins mobilisés d'une commune littorale du Finistère, Saint-Pabu, Association Ancêtres Terres Abers, , 306 p. (ISBN 978-2-9570511-0-6)
    • le "Kannadig", bulletin municipal[104].

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Jean de Kergorlay, né en 1637 à Plouguin, décédé le à Brest.
    7. François Jacob, né le à Plouguin, cultivateur à Mesnaot, décédé le à Mesnaot en Saint-Pabu ; il était le frère de Tanguy Jacob, prêtre qui fut guillotiné sous la Terreur.
    8. Olivier Calvarin, né le à Lesteven en Ploudalmézeau, décédé le à Kerascoul en Saint-Pabu.
    9. Athanase Jezequel, recteur de Saint-Pabu de 1915 à sa mort en juin 1935.
    10. Victor Corfa, né le à Saint-Pabu.
    11. Pierre Feunteun, né le à Quimper, arrêté à Quimper, transféré de Rennes à Compiègne le , déporté « NN » le vers le camp de concentration de Neuengamme, décédé le à Brême (Allemagne)
    12. Vincent Bizian, né le à Saint-Pabu, décédé le à Saint-Pabu.
    13. Joseph Gourvénec, né le à Plouguin, décédé le à Landégarou Bian en Saint-Pabu.
    14. René Calvarin, né le à Ploudalmézeau, décédé le à Brélès. Frère du député Olivier Calvarin
    15. Jean François Mazé, né le à Kervao en Ploudalmézeau, décédé le à Landegarou en Saint-Pabu.
    16. Jean François Moyot, né le à Porz ar Vilin en Saint-Pabu, décédé le à Lannilis.
    17. Pierre Jaouen, né le à Kerglidy en Saint-Pabu, décédé le à Kerouent en Saint-Pabu.
    18. Gabriel Gourvénec, né le à Landegarou Bian en Saint-Pabu, décédé le au bourg de Saint-Pabu.
    19. Gabriel Deménitroux, né le à Guissény, décédé le à Saint-Pabu.
    20. Jean Marie Jaouen, né le à Saint-Pabu, décédé le à Kerlagadoc en Saint-Pabu.
    21. Gabriel Gourvénec, né le à Saint-Pabu, décédé le à Saint-Pabu.
    22. Joson Marie Sylvère Le Roux, né le à Lézardrieux (Côtes-du-Nord), décédé après 1918.
    23. Guillaume Jaouen, né le à Saint-Pabu, décédé le à Saint-Pabu.
    24. Jean François Pellen, né le à Kerchleus [Kergleus] en Saint-Pabu, décédé le à Paris (7e arrondissement).
    25. Joseph Bégoc, né le à Stréat Veur en Saint-Pabu, décédé le à Saint-Pabu.
    26. François Jaouen, né le à Saint-Pabu, décédé le à Saint-Pabu.
    27. Jean Marie Gustave L'Hostis, né le à Plouguin, décédé le 24 décembre 1947 à Saint-Pabu, Bourg.
    28. Jean Marie Bégoc, né le à Kerlagadec en Saint-Pabu, décédé le à Brest.
    29. Étienne Riou, né le à Kertanguy en Saint-Pabu, décédé le à Saint-Pabu.
    30. Albert Croguennec, né le à Lannilis, décédé en 1969.
    31. Joseph Pallier, né le à Saint-Pabu, décédé.
    32. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.bretagne-vivante.org/Agir-ensemble/Nos-reserves-naturelles/Iles-de-Trevorc-h
    2. http://estran.infini.fr/spip/spip.php?article125
    3. « Passeurs de l'Aber Benoît », sur Histoire de Saint-Pabu et alentours (consulté le ).
    4. Notice d'information touristique se trouvant à Pors ar Vilin.
    5. « Port Stellac'h Saint-Pabu Aber Benoît (29 - Finistère) - Informations maritimes sur le port de plaisance », sur Bateaux.com (consulté le ).
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    9. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    12. « Station Météo-France Ploudalmezeau - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre Saint-Pabu et Ploudalmézeau », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Ploudalmezeau - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    15. « Orthodromie entre Saint-Pabu et Guipavas », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Brest-Guipavas - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Brest-Guipavas - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Brest-Guipavas - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Unité urbaine 2020 de Saint-Pabu », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    23. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    24. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
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    30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    31. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    32. infobretagne.com, « Saint Pabu », sur Infobretagne.com (consulté le ).
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    36. http://estran.infini.fr/spip/spip.php?article125.
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    38. Paul du Châtellier, Le trésor de Saint-Pabu, "Revue archéologique", juillet 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203627d/f191.image.r=Ploudalm%C3%A9zeau?rk=5794020;0 et https://www.saint-pabu.bzh/fr/histoire-et-patrimoine/le-tr%C3%A9sor-de-st-pabu
    39. « Séance du 28 août 1875 », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, , p.126 (v).
    40. http://www.manoir-trouzilit.com/histoire-de-trouzilit.htm
    41. Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.
    42. « L'église | Saint-Pabu (29 finistère) - Site officiel de la commune », sur www.saint-pabu.bzh (consulté le ).
    43. Cité par Éric Kerreneur, L'église de Saint-Pabu : prééminence, vétusté et ferveur, revue "Le Lien du Centre généalogique du Finistère", n° 157, mars 2021.
    44. Éric Kerreneur, L'église de Saint-Pabu : prééminence, vétusté et ferveur, revue "Le Lien du Centre généalogique du Finistère", n° 157, mars 2021.
    45. « L'élection des 2 députés en 1789 », sur Histoire de Saint-Pabu et alentours (consulté le ).
    46. « Cahiers de doléances », sur Histoire de Saint-Pabu et alentours (consulté le ).
    47. Louis Ségalen. Tanguy Jacob curé de Saint Pabu, Claude Chapalain, Marie Chapalain "Martyrs de la Révolution" 1994
    48. Claude Chapalain, né le à Bourg-Blanc
    49. Marie Chapalain, née le à Bourg-Blanc
    50. « Marie Chapalain immortalisée sur CD », sur Letelegramme.fr, Le Télégramme, 25/06/1996 00:00:00.
    51. « Prêtres et laïcs victimes de la Révolution française - Diocèse de Quimper », sur Quimper.fr (consulté le ).
    52. Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1).
    53. "Bulletin des arrêts de la Cour de cassation rendus en matière criminelle", 1838, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5860388z/f20.image.r=Pabu?rk=2553660;4
    54. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, (lire en ligne).
    55. Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f244.image.r=Ploudalm%C3%A9zeau
    56. Journal La Lanterne, n° du 17 novembre 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7501701r/f1.image.r=Pabu?rk=665239;2
    57. Journal La Croix, n° du 30 avril 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219370f/f3.image.r=Pabu?rk=643780;0
    58. Journal Le Temps, n° du 21 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2384390/f3.image.r=Pabu?rk=729617;2
    59. Journal La Croix, n° du 30 juillet 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2583662/f5.image.r=Pabu?rk=2017177;2
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    61. L' Unzumbi, un vapeur anglais chargé de bananes et avec 65 personnes à bord, s'échoua le sur une roche proche de l'île de Bannec ; toutes les personnes à bord furent sauvées et recueillies à l'Île-Molène.
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