Saint-Laurent-des-Combes (Charente)
Saint-Laurent-des-Combes est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Pour l’article homonyme, voir Saint-Laurent-des-Combes (Gironde).
Pour les articles homonymes, voir les autres communes Saint-Laurent de Charente.
Saint-Laurent-des-Combes | |||||
Les collines du Montmorélien à Saint-Laurent-des-Combes. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat |
Christophe Damour 2020-2026 |
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Code postal | 16480 | ||||
Code commune | 16331 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Laurentais | ||||
Population municipale |
90 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 21′ 23″ nord, 0° 02′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 74 m Max. 174 m |
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Superficie | 7,67 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.saint-laurent-des-combes.fr | ||||
Ses habitants sont les Saint-Laurentais et les Saint-Laurentaises[1].
Géographie
Localisation et accès
Saint-Laurent-des-Combes est une commune du Sud Charente située à 8 km à l'est de Brossac et 34 km au sud d'Angoulême.
Le bourg de Saint-Laurent est aussi à 9 km au sud-ouest de Montmoreau, 9 km au nord de Chalais, 13 km au sud de Blanzac et 20 km au sud-est de Barbezieux[2].
À l'écart des grandes routes, la commune est traversée par la D 70 et la D 137 qui se croisent au bourg. La D.20 de Chalais à Blanzac limite la commune à l'ouest. La D 674, route d'Angoulême à Libourne, passe à l'est de la commune à 3,5 km du bourg, à Montboyer et Peudry[3].
Les gares les plus proches sont celle de Chalais et celle de Montmoreau, desservies par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
La commune ne comporte pas de hameau en dehors du bourg. Il y a cependant de nombreuses fermes disséminées, comme dans de nombreuses communes du Sud-Ouest[3].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Elle est dans les collines du Montmorélien, paysage de collines de calcaire crayeux datant du Crétacé supérieur, à polyculture (céréales, tournesol, vigne) et bois sur les sommets. On trouve le Campanien sur une grande partie de la commune, mais aussi du Santonien dans les parties basses au sud et à l'ouest sous la forme de formation de recouvrement due aux glaciations du Quaternaire, et dont la présence témoigne aussi de la présence d'un anticlinal[4],[5],[6].
Le relief est assez vallonné, particulièrement sur la bordure orientale de la commune. Des combes, ou têtes de vallées, sont dirigées vers le sud : Combe de chez Caillaud, Combe Priot, Combe des Galeries, Come Rouzeau, Combe du Puits, Combe Peuchaud...
La ligne de crête principale à l'est s'élève jusqu'à 174 m d'altitude en limite nord. Le point le plus bas de la commune est à 74 m, situé à l'extrémité sud-ouest. Le bourg, construit dans la vallée du Reteuil, est à 95 m d'altitude[3].
La commune est assez boisée, et les bois sont localisés au centre et sud-ouest de la commune.
Hydrographie
La commune est sur le bassin versant de la Dordogne. Le Reteuil, ruisseau intermittent, naît au nord de la commune de la Petite Font et la Grand Font, et la traverse du nord au sud. Il passe au bourg, et s'appelle le Neuillac dans la commune voisine de Montboyer avant de se jeter dans la Tude (affluent de la Dronne) en amont de Chalais.
L'Auzance, sous-affluent de la Tude par la Viveronne, prend naissance à l'ouest de la commune et en fait la limite ouest. La Font Saint-Jean fournit un filet d'eau permanent, car tous ces ruisseaux sont à sec en été[3].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
Typologie
Saint-Laurent-des-Combes est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), forêts (14,7 %), cultures permanentes (4,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Une forme ancienne est Sanctus Laurentius de las Combes (non datée, Moyen Âge)[13].
La paroisse tire son nom de Laurent de Rome (Laurentius), archidiacre, martyrisé à Rome en 259[14].
Les « combes » sont des vallées sèches, appellation courante dans le Sud-Ouest, dérivant du bas latin comba signifiant vallon, qu'on retrouve en occitan[Note 2]. À noter que la paroisse de Saint-Laurent-de-Cognac a aussi porté ce même nom[15].
Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Les Combes[16].
Histoire
Sous l'Ancien Régime, Saint-Laurent-des-Combes était une dépendance de la principauté de Chalais[17].
Héraldique
Blasonnement :
Une grue avec sa vigilance.
Commentaires : Blason de Saint-Laurent-des-Combes. |
Administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2018, la commune comptait 90 habitants[Note 3], en diminution de 6,25 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Économie
Agriculture
La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »[24] et de l'AOP Noix du Périgord[25].
Industrie
Une scierie est installée aux Gealles.
Commerces
- restaurant
- gîtes ruraux
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-Laurent était un ancien prieuré cure bénédictin dépendant de l'abbaye de Brantôme. L'église date du XIe siècle; en partie restaurée au XVe siècle (nef) puis au XIXe siècle. Les bras du transept ont disparu[26].
- Le chevet et le clocher.
- La façade.
- Le portail.
- Plusieurs fontaines sont sur la commune :
- la Font Saint-Jean, à la limite ouest
- la Petite Font et la Grand Font, à 500 m au nord du bourg
- Un ancien moulin à vent en ruines domine le bourg, au Portail.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Avant les repeuplements du XVe siècle à la suite des ravages de la guerre de Cent Ans en Aquitaine, Angoumois et Saintonge étaient en langue d'oc et la toponymie dans les Charentes en garde de nombreuses traces.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Nom du club de basket-ball communal en 1937, journal officiel de la République française du 9 décembre 1937, p.1995.
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Cartulaire du prieuré Notre-Dame de Barbezieux (1201-1300), , 426 p. (lire en ligne), p. 156
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 610.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, Bulletins et mémoires, Société archéologique et historique de la Charente, , « Toponymie révolutionnaire en Charente », p. 272-278 [lire sur le site d'André J.Balout (page consultée le 19 juillet 2012)] [PDF]
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 337
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Evolution et structure de la population à Saint-Laurent-des-Combes en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
- « Délimitation géographique de l'AOP Noix du Périgord », sur www.noixduperigord.com, (consulté le )
- « Église de Saint-Laurent », notice no IA00041166, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Manoir », notice no IA00041168, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la mairie de Saint-Laurent-des-Combes
- Catillus Carol, « Saint-Laurent-des-Combes », (consulté le )
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