Roger Peyrefitte
Roger Peyrefitte, né le à Castres et mort le à Paris, est un écrivain français, auteur de romans, d'une anthologie de textes grecs et de biographies historiques.
Pour les articles homonymes, voir Peyrefitte.
Ne doit pas être confondu avec Alain Peyrefitte.
Naissance |
Castres (France) |
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Décès |
(à 93 ans) Paris (France) |
Activité principale |
Écrivain, diplomate |
Distinctions |
Prix Renaudot (1945) |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Roman, essai, biographie, souvenirs |
Œuvres principales
- Les Amitiés particulières (1944)
- Les Ambassades (1953)
- Les Clés de saint Pierre (1955)
- Notre Amour (1967)
- Trilogie sur Alexandre le Grand (1977 - 1981)
Citant Albert Dauzat, il indique que son patronyme signifie en occitan « pierre fichée, ou dressée », « symbole de solidité, de rectitude »[1]. Il est un cousin éloigné du ministre de l'Information gaulliste et académicien Alain Peyrefitte[2].
Biographie
Il entre à l'âge de neuf ans au collège lazariste de Saint-Benoît-d'Ardouane, à Riols dans l'Hérault, collège qui servit de modèle pour son premier roman Les Amitiés particulières. Il poursuit ses études secondaires au Caousou à Toulouse et à Foix, puis à la faculté des lettres de Toulouse, il entra à l'École libre des sciences politiques, dont il sortit major en 1930. Nommé secrétaire d'ambassade à Athènes en 1933, il quitta ce poste en 1938 à la suite d'un incident homosexuel avec le jeune protégé d'un amiral grec (l'épisode sera romancé dans Les Ambassades)[réf. nécessaire]. Revenu à Paris, il donne sa démission en pour raisons personnelles ; selon ses écrits, c'est à la suite d'une suspicion de détournement d'un adolescent[réf. nécessaire].
Réintégré en , selon lui (Propos Secrets, tome 1) grâce à l'intervention de Madame de Barante, aristocrate auvergnate, auprès de l'Auvergnat Pierre Laval, il est nommé à Paris, et travaille sous les ordres du Bourbonnais et très pro-allemand Fernand de Brinon, « ambassadeur de France à Paris » du à 1945[3][source insuffisante].
En , il sera contraint de se retirer de la carrière diplomatique, victime selon lui de la rancune tenace de sa collègue Suzy Borel[réf. nécessaire], devenue l'épouse de Georges Bidault, surnommée dans Propos Secrets (tome 1) « la hyène du Quai d'Orsay ou “Miss Crapote” ».
Finalement réintégré par décision du Conseil d'État, juge administratif suprême - décision qui fut annulée, chose exceptionnelle, par le gouvernement - il ne percevra pas pour autant les quelque cinq cent mille francs de dommages et intérêts accordés par cette juridiction pour le préjudice professionnel subi ; la même année marque le début de son activité d'écrivain et d'historien, dont il vivra désormais[réf. nécessaire].
Après cette courte carrière de diplomate, Peyrefitte se consacra entièrement à l'écriture et fut pendant la seconde moitié du XXe siècle l'un des écrivains français les plus brillants et les plus controversés.
Sa vaste culture classique, son érudition, sa connaissance des sujets qu'il abordait de façon très documentée, son style concis et percutant, au vocabulaire très riche, son ironie mordante, son abondante production, firent de lui un écrivain français de premier plan, dans la lignée de Voltaire, auquel son style doit tant, frisant souvent le pastiche, d'Anatole France et de Marcel Aymé[non neutre].
Son côté « commère mondaine »[non neutre] le rapproche également d'Horace de Viel-Castel, amateur d'art, collectionneur et conservateur sous le Second Empire du Musée des Souverains (Louvre), vipérin mémorialiste de la Cour et de la Ville sous le Second Empire, ce qui lui valut l'éloquent surnom de Fiel-Castel ; il est un des chroniqueurs de l'homosexualité sous le Second Empire.
Atteint de la maladie de Parkinson, il vit retiré à Paris, dans son appartement du 16e arrondissement, avenue du Maréchal-Maunoury (immeubles Walter), de 1993 à sa mort en 2000[4]. Il est inhumé au cimetière d'Alet-les-Bains dans l'Aude.
Les Amitiés particulières
Les Amitiés particulières est un premier roman paru en 1943 chez Jean Vigneau, qui apporta d'emblée la notoriété à Peyrefitte en obtenant le prix Renaudot pour l'année 1944 (du fait de la guerre, le prix ne sera décerné qu'en 1945). L'auteur y suscitait le scandale en révélant des tendances amoureuses peu orthodoxes : le livre décrit une « amitié particulière », une passion amoureuse entre deux garçons de quatorze et douze ans, au sein d'un internat catholique à l'atmosphère étouffante. Si la sexualité y est évoquée avec discrétion, elle est néanmoins bien présente, en filigrane, derrière les sentiments exacerbés des garçons – et parfois, aussi, ceux des adultes. Comme lorsque le jeune Alexandre pose à son ami cette question : « Georges, sais-tu les choses qu'il ne faut pas savoir ? »
On peut lire cette histoire émouvante comme l'affrontement tragique, au sein d'une communauté exclusivement masculine, de deux religions : celle du Christ et celle, païenne, du Garçon[réf. nécessaire]. Chacun des personnages principaux est peu ou prou traversé par cette lutte entre l'amour mystique et l'amour garçonnier, entre le catholicisme officiel et un amour interdit, mais secrètement triomphant. C'est ce caractère quasi mythique, joint à l'érudition de l'auteur, au classicisme du style et à une composition rigoureuse, qui a fait des Amitiés particulières un livre très remarqué.
Vingt ans après sa publication, l'œuvre a été portée à l'écran dans un film de Jean Delannoy (1964), qui reçut un accueil triomphal à la Biennale de Venise. Sans avoir la densité et la profondeur du roman, cette adaptation est remarquablement servie par le jeune Didier Haudepin (Alexandre), Francis Lacombrade (Georges), Michel Bouquet (le père de Trennes) et Louis Seigner (le père Lauzon).
C'est au cours du tournage en l'abbaye de Royaumont, en , que Peyrefitte rencontre Alain-Philippe Malagnac, alors âgé de douze ans et demi[5]. Il abusa du jeune garçon pendant plusieurs années et leur relation fut le sujet, entre autres, des récits Notre amour et L'Enfant de cœur.
C'est pour financer les diverses affaires entreprises par Malagnac, qui ouvrit « Le Bronx » rue Sainte-Anne à Paris, un des premiers night-clubs ouvertement homosexuels, et surtout pour combler ensuite les déficits qu'elles engendrèrent, que Peyrefitte livra aux enchères publiques de 1974 à 1977 ses collections de monnaies, de livres rares et de sculptures antiques, dont son célèbre « Musée secret » constitué de rares objets érotiques, ce qui inspira à Guy Hocquenghem ce titre dans Libération : « Peyrefitte brade ses vieux godemichés ».
Par la suite, Alain-Philippe Malagnac rencontra la chanteuse Amanda Lear en 1978 et l'épousa à Las Vegas. Il trouva la mort de manière accidentelle avec un ami dans l'incendie de leur maison provençale (Saint-Etienne du Grés), le , quelques semaines seulement après la mort de l'écrivain.
Reste de la mythique collection de Roger Peyrefitte, une série de douze dessins de Bonet destinés à illustrer une édition de l'Histoire de Juliette ou les Prospérités du vice de Sade (1800), comportant des commentaires autographes de ce dernier, portant son ex-libris, figurera à la vente de livres et de manuscrits organisée par Sotheby's à Paris le [6].
Historien et auteur satirique
En 1953, Les Clés de saint Pierre, où Peyrefitte brocardait le pape Pie XII, fit scandale. Par des allusions voilées, il y prêtait au souverain pontife des tendances homosexuelles – par exemple dans le passage où il montre Pie XII en train de se dépouiller de ses vêtements à la manière d'une jolie femme : comme il commence par appeler le pape « Sa Sainteté », cela lui permet d'en parler ensuite en disant toujours « Elle » ; puis il termine par cette phrase, dans laquelle Pie XII retrouve le genre grammatical masculin : « Sans doute voulait-il mettre un terme à ce déshabillage qui pouvait ne plus avoir de limites ». François Mauriac menaça de quitter L'Express si cet hebdomadaire continuait à faire de la publicité pour le livre. L'affrontement entre les deux écrivains devait encore s'exacerber au moment du tournage du film Les Amitiés particulières, ce tournage ayant fait l'objet d'un reportage à la télévision ; il s'ensuivit une féroce lettre ouverte publiée par Roger Peyrefitte en mai 1964 dans l'hebdomadaire Arts ; Peyrefitte n'hésita pas à accuser Mauriac d'être un homosexuel refoulé, ce qui est une hypothèse confirmée aujourd'hui[7], et à le traiter de Tartuffe.
Les Clés de saint Pierre faisait de nombreuses révélations sur le petit monde du Vatican. Dans Propos secrets, Peyrefitte livre le nom de son informateur, Mgr Léon Gromier, chanoine de Saint-Pierre, consulteur à la Sacrée Congrégation des rites et protonotaire apostolique[8]. Tel que le décrit Peyrefitte, ce prélat éclairé semble avoir été un homme plutôt austère, profondément croyant et de mœurs irréprochables ; mais il était scandalisé par ce qu'il voyait, et il était de ceux qui pensent que faire éclater les scandales est le seul moyen de les faire disparaître. Il pourrait avoir servi de modèle au personnage de Mgr Belloro, qui est justement Préfet de la Sacrée Congrégation des Rites.
Les romans très documentés de Roger Peyrefitte sont fondés sur des faits réels, historiques ou d'actualité (par exemple la trilogie sur Alexandre). Mais la plupart de ses ouvrages constituent essentiellement des satires, même s'ils sont parfois en deçà de la réalité (cf. Les Ambassades).
Certains de ces ouvrages s'adressent aux spécialistes (Chevaliers de Malte, Les Juifs), et même si l'humour de Peyrefitte reste attrayant, certaines de ses œuvres s'avèrent parfois un peu difficiles pour le profane (Les Fils de la Lumière).
Dans la plupart de ses œuvres portant sur des sujets contemporains, il n'eut de cesse de mettre au jour l'homosexualité ou la pédérastie de certaines personnalités qui, selon lui, dissimulaient leurs mœurs, comme Henry de Montherlant (dépeint à plusieurs reprises sous le pseudonyme transparent de Lionel de Beauséant), le secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld, ou même les papes Jean XXIII (« que les familiers du Vatican appelaient Giovanna », écrit-il dans Propos secrets) et Paul VI. De plus, Roger Peyrefitte ne manquait pas d'amuser le lecteur en dénonçant diverses turpitudes des personnes qu'il mettait en scène, ce qui le rendait redoutable à fréquenter. Bien que plus rarement, il fit aussi l'éloge de nombreuses personnalités, comme son amie la chanteuse Sylvie Vartan (cf. L'Enfant de cœur).
Alexandre le Grand
Roger Peyrefitte entreprit la biographie d'Alexandre III de Macédoine (La jeunesse d'Alexandre ; Les conquêtes d'Alexandre ; Alexandre le Grand), qui est, à n'en pas douter, l'œuvre de sa vie. Ce livre raconte, non sans humour, la vie fabuleuse du grand conquérant, non pas à la manière de toutes les biographies historiques précédentes rédigées sur le même sujet, mais en y mêlant des connaissances sociales, géographiques, et surtout mythologiques ; c'est que l'auteur avait pensé intituler initialement cette œuvre Alexandre ou le génie du Paganisme.
Au fil des pages, l'auteur a souhaité démontrer que l'amour était le fil conducteur de la vie d'Alexandre. De ce travail immense, foisonnant, Roger Peyrefitte a consacré une séance en Sorbonne, ayant en outre reçu le Prix de l'Acropole.
Orientation sexuelle
En 1954, il participe à la fondation de l'association et revue homosexuelle Arcadie, lancée par André Baudry qu'il soutient activement (avec André du Dognon, Jacques de Ricaumont, et Jean Cocteau qui offre un dessin pour le premier numéro)[9],[10].
Roger Peyrefitte est également membre du comité d'honneur de l'association homosexuelle GAGE. Il en est exclu après des propos jugés antisémites, lors d'un débat public en 1990 ; l'écrivain Renaud Camus, solidaire de Peyrefitte, démissionne[9].
Pédophilie
Plus encore que Paul Verlaine, Gide et Jean Cocteau, et au contraire d'Henry de Montherlant dont il fut longtemps un ami et un confident[11], il conçoit sa carrière littéraire comme un engagement littéraire et assidu en faveur de la pédérastie, voire de la pédophilie. Il se proclama toujours pédéraste et non homosexuel : « J'aime les agneaux, disait-il, pas les moutons[12]. »
Ce long combat pour la « liberté amoureuse » ne l'empêche d'ailleurs pas de manifester en diverses occasions de la sympathie pour la tradition catholique. Il meurt à 93 ans, « muni des sacrements de l'Église ».
Accueil critique
André Gide fait un accueil laudatif aux Amitiés particulières, dont il déclare « Je ne sais pas si vous aurez demain le prix Goncourt, mais je puis vous dire que, dans cent ans, on lira encore les Amitiés particulières. », et Peyrefitte connaît, dans l'après-guerre, une notoriété littéraire aux arrière-goûts de scandale[13].
Mais ses commérages, impliquant nombre de ses contemporains et insinuant l'homosexualité de plusieurs d'entre eux, ne lui attirent pas que des sympathies. Pour Philippe Lançon, il y avait chez Peyrefitte « un goût hâbleur, pervers, non dépourvu de vulgarité, pour la provocation publicitaire ». Pris à partie par Peyrefitte, François Mauriac le qualifie d'« assassin de lettres voué à l'oubli », et Pierre Brisson, directeur du Figaro exaspéré par ces dénonciations, commente alors en reprenant la phrase de Saint-Simon « il est arrivé à un tel point d'abjection qu'on avait honte de l'insulter »[13].
Bertrand Poirot-Delpech, devenu depuis Académicien, écrit dans Le Monde du : « Dénoncer les hypocrisies relève, pour les minorités sexuelles, de la légitime défense. Du moins est-ce de bonne guerre, après ce qu'elles ont subi et qu'elles subissent encore. ».
Autobiographie
Pour Le Dictionnaire, littérature française contemporaine, Jérôme Garcin, avait demandé, en 1988, à 250 écrivains français de rédiger leur propre autobiographie nécrologique. Roger Peyrefitte était de ceux-là, son texte se termine de la façon suivante :
« L’œuvre de Roger Peyrefitte, aussi variée et aussi hardie, écrite dans une langue dont la qualité est universellement appréciée, touche un vaste public, non moins varié, qui est à la fois celui d’une certaine élite et celui des esprits libres. Bien qu’il soit classé à droite, une enquête du Figaro Magazine en mars 1983 a signalé qu’il est ...plus lu chez les communistes qu’Hervé Bazin, prix Lénine. Autre témoignage bien différent dans le même journal : Jean Ferré, en avril 1988, relate ce que disait de lui le cardinal Tisserant, doyen du Sacré Collège, membre de l’Académie française : ...Peyrefitte frappe fort, mais rarement à côté. Vous verrez qu’un jour ses écrits apporteront des lumières pour ceux qui voudront comprendre notre temps »[14].
Œuvres
Ses œuvres ont été publiées dans de nombreuses langues, en particulier l'italien, l'anglais, et le grec (à la fin des années 1970, sous la forme de feuilleton dans un journal à grand tirage d'Athènes, Ta Néa, sous le nom de Rozé Perfit).
Œuvres principales
- Les Amitiés particulières, roman, Jean Vigneau, illustrations de Gaston Goor 1943
- Mademoiselle de Murville, roman, Jean Vigneau, 1947
- Le Prince des Neiges : drame en trois actes, Jean Vigneau, 1947
- L'Oracle, roman, Jean Vigneau, 1948 (éd. définitive en 1974)
- Les Amours singulières, roman, Jean Vigneau, 1949
- La Mort d'une mère, Éd. Flammarion, 1950
- Les Ambassades, roman, Éd. Flammarion, 1951
- Du Vésuve à l'Etna, récit, Éd. Flammarion, 1952
- La Fin des ambassades, roman, Éd. Flammarion, 1953
- Les Amours de Lucien de Samosate (traduit du grec), Éd. Flammarion, 1954
- Les Clés de saint Pierre, roman, Éd. Flammarion, 1955
- Jeunes proies, Éd. Flammarion, 1956
- Chevaliers de Malte, Éd. Flammarion, 1957
- L'Exilé de Capri, Éd. Flammarion, 1959 (rééd. Le Livre de Poche, 1974, avec un chapitre supplémentaire[15])
- Le Spectateur nocturne, dialogue dramatique, Éd. Flammarion, 1960
- Les Fils de la Lumière, Éd. Flammarion, 1961
- La Nature du prince, Éd. Flammarion, 1963
- Les Secrets des conclaves, Éd. Flammarion, 1964
- Les Juifs, Éd. Flammarion, 1965
- Notre amour, Éd. Flammarion, 1967
- Les Américains, Éd. Flammarion, 1968
- Des Français, roman, Éd. Flammarion, 1970
- La Coloquinte, roman, Éd. Flammarion, 1971
- Manouche, récit, Éd. Flammarion, 1972
- L'Enfant Amour, essai, Éd. Flammarion, 1972
- Un Musée de l'amour, illustré de photographies de Marianne Haas, Éd. du Rocher, 1972
- La Muse garçonnière, textes traduits du grec, Éd. Flammarion, 1973
- Tableaux de chasse, ou La vie extraordinaire de Fernand Legros, Éd. Albin Michel, 1976
- Propos secrets (tome 1), Éd. Albin Michel, 1977.
- Trilogie sur Alexandre le Grand, Éd. Albin Michel :
- I. - La Jeunesse d'Alexandre, 1977
- II. - Les Conquêtes d'Alexandre, 1979
- III. - Alexandre le Grand, 1981
- L'Enfant de cœur, Éd. Albin Michel, 1978
- Roy, Éd. Albin Michel, 1979
- Propos secrets 2, Éd. Albin Michel, 1980.
- L'Illustre écrivain, Éd. Albin Michel, 1982
- Correspondance Henry de Montherlant–Roger Peyrefitte [1938-1941] (tome 1), présentation et notes de R. Peyrefitte et Pierre Sipriot, Éd. Robert Laffont, 1983. (Les tomes prévus suivants ne paraîtront pas.)
- La Soutane rouge, Éd. du Mercure de France, 1983
- Voltaire, sa jeunesse et son temps, Éd. Albin Michel, 1985
- L'Innominato : nouveaux propos secrets, Éd. Albin Michel, 1989
- Réflexion sur De Gaulle, Paris, Éd. Régionales, 1991
- Voltaire et Frédéric II, Éd. Albin Michel, 1992
- Le Dernier des Sivry, Éd. du Rocher, Monaco, 1993
- Retours en Sicile, Éd. du Rocher, Monaco, 1996
Œuvres secondaires
- Les Œuvres libres / Roger Peyrefitte, etc. Éd. Arthème Fayard, 1951
- « Le petit Arabe », in Arcadie, no 1, Paris,
- « Les Clés de saint Pierre », in Arcadie, no 16, Paris,
- « Message de vœux », in Arcadie, no 25, Paris,
- « Les Clés de saint Pierre, chapitre inédit », in Arcadie, no 25, Paris, (republié dans le no 130, )[16]
- « Amour en Arcadie », in Arcadie, no 37, Paris,
- « Les jeunes gens de Pompéi », in Arcadie, no 49, Paris,
- « La Rome des papes », in Paese Sera, 1958[17]
- « Allocution prononcée au banquet du cinquième anniversaire », in Arcadie, no 61, Paris,
- « L'enfant, poème de Gabriel d'Annunzio, présentation et traduction par Roger Peyrefitte », in Arcadie, no 64, Paris,
- « Pietro Fortini », in Arcadie, no 86, Paris,
- « La confession d'un Arcadien sous la Renaissance italienne », in Arcadie, no 111, Paris,
- « Lettre ouverte à M. François Mauriac, Prix Nobel, membre de l'Académie française », in Arts, Paris, [18]
- « Arcadie et Les Amitiés particulières. Allocution de Roger Peyrefitte », in Arcadie, no 133, Paris,
- Préface de Paris bleu-tendre, Jacques-Louis Delpal, avec la collaboration de Georges Debot, Paris, Éd. du Mont-Cenis, 1973, coll. Ultra-guide
- Préface du catalogue de vente publique Collections Roger Peyrefitte, Paris, Jean Vinchon,
- « Roger Peyrefitte », interview par Jacques Chancel (), in Radioscopie vol. 1, Paris, J'Ai Lu, 1975
- « Peyrefitte descend Malraux », in Sortir, [19]
- Texte de présentation de La Grèce, notre mère, Yves Brayer, Paris, Éd. Michèle Trinckvel, 1982
- Texte de présentation de Paris, raconté par Louis Doucet, photographié par Rosine Mazin, Paris, Sun, 1985
- Tony Agostini, Éditions Play Time, La Varenne, 1987.
- « Les Trois roses », in La Nouvelle Revue Française, Paris, Gallimard[20]
- Quelques images pour la jeunesse d’Alexandre, textes de Roger Peyrefitte, dessins de Gilbert Garnon. Éditions La Vue, 1982, tirage 3000 ex. (ISBN 2705004475)
Théâtre
- 1947 : Le Prince des Neiges, pièce en III actes, mise en scène Jean Vernier au Théâtre Hébertot
- 1960 : Les Ambassades (adaptation théâtrale d'André-Paul Antoine), mise en scène André Barsacq au Théâtre des Bouffes-Parisiens
- 1960 : Le spectateur nocturne, pièce en IV actes
Notes et références
- Propos secrets, volume 2, éd. Albin Michel, 1980, page 105.
- Roger Peyrefitte: enfance fuxéenne, La Dépêche du midi, 11 novembre 2000.
- « Peyrefitte sur Babelio ».
- Antoine Deléry, Roger Peyrefitte, le sulfureux, éd. H&O, 2012.
- R. Peyrefitte, Propos secrets, 1977, p. 285-289 ; L'Enfant de cœur, 1978, p. 9 et 29.
- Reproduction en couleur dans La Gazette Drouot, n° 20, 19 mai 2017, p. 32.
- J.L. Barré, François Mauriac : biographie intime 1885-1940, Paris, Fayard, , 645 p. (ISBN 978-2-213-62636-9).
- Cet ecclésiastique semble avoir été très au courant de ce qui se passait au Vatican, comme en témoigne Mgr François Ducaud-Bourget : désirant écrire un livre sur la canonisation de Pie X, il avait demandé la communication d'un document au futur cardinal Antonelli, qui refusa en expliquant qu'il s'agissait d'une pièce secrète (il ne s'agissait pas de l'actuel cardinal Ennio Antonelli, qui n'avait que dix-huit ans à l'époque, mais du futur cardinal Ferdinando Giuseppe Antonelli, qui en avait près de soixante). Le visiteur éconduit alla voir son vieil ami Mgr Gromier, lequel lui fournit immédiatement ce qu'il désirait : il avait dans sa bibliothèque le document interdit (in François Ducaud-Bourget, La Maçonnerie noire ou La vérité sur l'intégrisme, Éd. Nicolas Imbert, Niort, 1974). Voir aussi Propos secrets, 1977, p. 243.
- Frédéric Martel, Le Rose et le Noir, Les homosexuels en France depuis 1968, Paris, Le Seuil, , (voir le chapitre III entièrement consacré à Arcadie ; Martel a longuement interviewé André Baudry à deux reprises en 1995)..
- D'après le biographe Antoine Deléry, c'est lui qui oriente vers ce titre André Baudry qui avait pensé à L'Homophile, Peyrefitte aurait dit « ce mot pue la pharmacie ! » (page 181).
- La publication partielle [de 1938-1941] de la correspondance intime et secrète entre lui et Henry de Montherlant fit découvrir aux nombreux d'admirateurs de l'auteur des Jeunes Filles sa pédophilie obsessionnelle exclusivement masculine. Le scandale provoqué fit que la suite de cette correspondance s'arrêta à ce premier tome, la suite prévue ne fut jamais publiée.
- Propos secrets, 1977, p. 188.
- Roger Peyrefitte, mort d'un perfide, Philippe Lançon, Libération, 7 novembre 2000.
- .Jérôme Garcin, Le Dictionnaire, éditions François Bourin, 1989.
- Dans l'édition originale de 1959, Peyrefitte avait supprimé ce chapitre, ainsi qu'un autre, à la demande de René d'Uckermann, directeur littéraire chez Flammarion (voir infra Propos secrets, 1977, p. 230-231).
- Peyrefitte avait supprimé ce chapitre, dans l'édition originale de 1955, à la demande de d'Uckermann, directeur littéraire chez Flammarion (Propos secrets, 1977, p. 230-231).
- Article mentionné – sous son titre traduit en français – dans Propos secrets, 1977, p. 221.
- Le texte intégral de cette lettre ouverte figure dans le Peyrefitte démaquillé d'André du Dognon, 1976, p. 145-158.
- Article mentionné dans Propos secrets, 1977, p. 197.
- Nouvelle mentionnée dans Propos secrets, 1977, p. 230.
Annexes
Bibliographie
- Jacques Touchard, « Visite à Roger Peyrefitte », Clartés : l'hebdomadaire de combat pour la résistance et la démocratie, vol. première année, no 2, , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
- Denise Bourdet, Roger Peyrefitte, dans: Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957.
- Arcadie : revue littéraire et scientifique, no 130, Paris, . [Numéro entièrement consacré à Roger Peyrefitte]
- Paul Xavier Giannoli, Roger Peyrefitte ou les clés du scandale, Fayard, 1970
- André du Dognon, Peyrefitte démaquillé, Paris, Éd. Jean-Pierre Ollivier, 1976
- Maurice Périsset, Roger Peyrefitte ou La boutiquière de Castres, Nice, Éd. Alain Lefeuvre, coll. Pamphlets, 1979
- Antoine Deléry, Roger Peyrefitte le sulfureux, biographie, Montpellier, H&O,
- Justinus Tim Avery (dir.), Roger Peyrefitte, Cel Publishing, 2011.
- Christian Gury, Roger Peyrefitte et ses Arcadiens, Ed. Non Lieu, 2012.
- Luc Aldric (Christian Gury), Roger Peyrefitte et compagnie. Pages de journal, Ed. Non Lieu, 2012.
Filmographie
- Les Amitiés particulières, film de 1964 de Jean Delannoy : scénario original
- Êtes-vous fiancée à un marin grec ou à un pilote de ligne ?, film de 1971 de Jean Aurel : Le Ministre de la culture
Liens externes
- Bibliopoche : Toutes ses parutions au format poche
- Interview à Radioscopie par Jacques Chancel
- (en) Roger Peyrefitte sur l’Internet Movie Database
- Participation à une émission d'Apostrophes le : « Les écrivains sont de drôles de zigues », Ina, .
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