Qwant

Qwant (prononciation : /kwɑ̃t/) est un moteur de recherche français. Mis en ligne le en version bêta, puis en version définitive le , il annonce depuis son lancement ne pas tracer ses utilisateurs, ni vendre leurs données personnelles, afin de garantir leur vie privée, et se veut neutre dans l'affichage des résultats.

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Qwant

Logo de Qwant.


Page d'accueil de Qwant

Adresse qwant.com
Slogan « Le moteur de recherche qui respecte votre vie privée. »
Commercial  Oui
Type de site Moteur de recherche
Langue Multilingue
Inscription  Non
Siège social Paris
France
Propriétaire Caisse des dépôts et consignations (20 %)
Groupe Axel Springer (20 %)
Directeur de la publication Corinne Lejbowicz
Créé par Jean-Manuel Rozan
Éric Léandri
Patrick Constant
Lancement 16 février 2013
Classement Alexa 3 563 (Global, 12/2020)

200 (France, 12/2020)

État actuel  Actif

L'extension du moteur de recherche pour le navigateur Mozilla Firefox fait partie de la liste des logiciels libres préconisés par l'État français dans le cadre de la modernisation globale de ses systèmes d’information, où l'on mentionne qu'il est publié sous licence MIT/X11[1] ; toutefois, le moteur en lui-même n'est pas open source.

Historique

Création

Qwant est fondé le [2] à Nice par l'investisseur Jean-Manuel Rozan, par Patrick Constant via sa société Pertimm (qui a développé d'autres moteurs de recherche pour la grande distribution et autres services commerciaux) et par Éric Léandri[3],[4]. Le nom Qwant est, selon ses créateurs, la combinaison de la lettre Q du mot Quantités, qui évoque la masse de données que le robot d'indexation parcourt quotidiennement  cela pourrait aussi être le Q de Quantique[5]  et du mot anglais want, qui signifie « vouloir », ou wanted qui signifie « recherché »[6]. Selon Éric Léandri, Qwant se veut « la Suisse de l'Internet » en raison de son absence de traçage des utilisateurs[5].

Le moteur de recherche est officiellement lancé le en version bêta dans 15 pays et en 35 langues[7],[8],[9], puis en version définitive le dans sa version française après un an et demi de recherche et développement[10].

Le groupe d'édition allemand Axel Springer entre au capital en à hauteur de 20 %, dans le but de développer la société dans le monde[11] et surtout de faire concurrence à Google Actualités.

Entre et , Qwant comptait dans ses rangs Tristan Nitot, ancien président et créateur de la branche européenne de la fondation Mozilla[12]. Le , il prend la place de François Messager en tant que directeur général de Qwant[13], poste qu'il a quitté le [14].

Développement

Dès 2013, des doutes sont jetés après qu'un blogueur anonyme, se présentant sous le pseudonyme de Lucien Théodore[15], a découvert des similitudes entre les résultats de Qwant et ceux de Bing (le moteur de recherche de Microsoft) ; les créateurs de Qwant reconnaissent utiliser les interfaces de programmation de Bing dans un premier temps avant de basculer sur leur propre indexation, complétée par d'autres sources, bascule qu'ils annoncent commencer dès de façon progressive et démentent utiliser Kurrently pour la partie « sociale » du moteur au profit de son propre système[16],[17].

Le , Qwant dévoile la seconde version de son moteur de recherche (dont l'interface graphique a été modifiée)[18] et est mis sous le feu des projecteurs par le ministre de l'économie Emmanuel Macron, qualifiant Qwant de « Google français en marche »[19]. En , la Banque européenne d'investissement annonce un investissement de 25 millions d'euros dans la société afin d'étendre son offre en Europe[20]. En , le site revendique 21 millions de visites avec 50 % des visites venant de requêtes de France et 30 % d'Allemagne[21].

Le , Qwant annonce la signature d’un partenariat mondial avec la Mozilla Foundation. De ce partenariat résulte une nouvelle version du navigateur web Firefox, spécialement optimisée pour l’utilisation de Qwant. Outre cette version, une application mobile est également disponible depuis le [22]. À cette occasion, Qwant a déclaré vouloir atteindre « 5 % à 8 % de parts de marché sur le continent à l’horizon de 2018-2019 » et « réaliser 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires » en 2016[22].

En , Qwant se dote d'une application pour smartphones Android et iOS qui intègre le navigateur Liberty permettant, à l'instar du moteur de recherche, de naviguer sur Internet sans être pisté et qui stocke, en local, les informations enregistrées[23]. Ce partenariat est arrêté un an plus tard, à la suite de la découverte de mouchards dans l'application. L'application Qwant est depuis cette date basée sur un fork de Mozilla Firefox, entièrement open source contrairement à Liberty[24].

En , Qwant annonce avoir levé 18,5 millions d'euros, dont 15 millions de la Caisse des dépôts et consignations qui entre au capital à hauteur de 20 %, le reste venant du groupe Axel Springer afin de se maintenir au capital[25]. Qwant annonce aussi vouloir investir 300 millions d'euros en marketing dans les cinq années à venir afin de se faire connaître auprès du grand public[25].

Au mois de , selon La Lettre A, la banque d'investissement Bpifrance aurait refusé de participer à la levée de fonds en raison de doutes relatifs aux technologies utilisées par Qwant, en particulier l'usage de technologies fournies par Microsoft et de serveurs chez Huawei[26]. Éric Léandri confirma l'utilisation de résultats provenant du moteur de recherche de Microsoft, Bing, aux fins de compléter les résultats générés par l'algorithme de Qwant, ainsi que l'usage de la régie publicitaire de Bing[27] ; il conteste néanmoins que Bpifrance ait eu accès aux documents internes de Qwant.

En , Qwant annonce se doter de supercalculateurs de marque Nvidia destinés à l'apprentissage profond afin d'affiner ses résultats de recherche et de louer ses calculateurs à des startups ayant besoin de faire appel à ces technologies[28].

En , une version adaptée au contexte culturel et médiatique suisse est lancée et est disponible dans trois des quatre langues nationales[29] : allemand, français et italien. Par ailleurs, Qwant annonce qu'il sera intégré comme moteur de recherche par défaut dans le smartphone Fairphone 2 grâce à la signature d'un partenariat avec Fairphone[30].


  • Pays où Qwant est disponible
  • Pays où Qwant était disponible jusqu'en décembre 2020
  • Pays où Qwant n'a jamais été disponible

Le , Qwant rachète Xilopix, société basée en Lorraine et éditrice du moteur de recherche Xaphir, qui était en proie à des difficultés financières[31]. Dans le même temps, Qwant signe un partenariat avec l'Inria pour les recherches autour des technologies de recherche sur Internet respectant la vie privée[31].

Le , Qwant signe un partenariat avec Fleksy qui intègre le moteur de recherche dans le clavier virtuel Fleksy[32].

En , Qwant annonce son arrivée en Chine d'ici l'été 2018, en partenariat avec les autorités et entreprises locales afin de l'adapter aux spécificités locales[33].

En , Qwant Junior est transcrit en application pour Android et iOS[34]. Le , Qwant est victime de sa plus grande panne, due à la combinaison de plusieurs facteurs : hausse constante du trafic (liée en partie au lancement de l'application Qwant Junior), infrastructure (construite en interne) ne pouvant suivre la demande et « effet Cambridge Analytica »[35].

En , Qwant devient partenaire officiel du rallye automobile le Tour de Corse et annonce une première mondiale, en partenariat avec la chaîne L'Équipe qui est le diffuseur du Championnat du monde des rallyes en France, la diffusion en direct des spéciales sur sa page d'accueil[36].

Le , une nouvelle version de Qwant plus épurée est dévoilée, la version quatre ; le logo de Qwant change lui aussi à l'occasion de cette nouvelle version.

Le , un partenariat entre Qwant et Lexibook est annoncé : il consiste à offrir les produits Qwant (notamment Qwant Junior) sur les tablettes LexiTab[37].

Le , Qwant devient le moteur de recherche par défaut du navigateur Brave en France et en Allemagne[38].

Le , Qwant devient le moteur de recherche par défaut sur tous les ordinateurs du ministère français des Armées[39].

Le , la société d'aéronautique Safran standardise l'utilisation de Qwant comme moteur de recherche au sein de l'entreprise[40].

Le , un partenariat entre Qwant et Wiko est annoncé. Wiko lance une nouvelle version de son View 2 Pro mais avec Qwant comme moteur de recherche[41]. Ce smartphone devient le premier téléphone Android à ne pas utiliser Google comme moteur de recherche[42]. Cela a été rendu possible notamment grâce à la décision de Margrethe Vestager d'infliger une amende de 4,34 milliards d'euros à Google pour abus de position dominante sur son système Android en [43].

Le , le Centre national d'études spatiales (CNES) a décidé d'utiliser Qwant comme moteur de recherche par défaut pour l’ensemble des collaborateurs de ses quatre centres d’excellence dont notamment le site de lancement de l'actuelle Ariane 5 et de la future Ariane 6 ; le Centre spatial guyanais, port spatial de l'Europe[44].

Le , Qwant annonce un partenariat avec le comparateur de voyage Easyvoyage. Ce partenariat consiste dans un premier temps fin mai à proposer des résultats pour la recherche de vols. Puis dans un second temps, au début de l'été, seront proposés des résultats du comparateur pour les vols et les hôtels[45].

En , Qwant annonce migrer ses serveurs sur une infrastructure basée sur Microsoft Azure, que son vice-président Tistant Nitot justifie par le fait de rendre Qwant « performant et de meilleure qualité alors qu’il reçoit de plus en plus de demandes » et qu'ils ont d'abord « essayé de travailler avec d'autres acteurs français et européens », mais qu'Azure leur permet « de faire des calculs à l'aide de type FPGA et supporte aussi Kubernetes, ce qui est important pour [eux] et n'est pas encore suffisamment au point chez d’autres acteurs » ; toutefois, Qwant conservera une partie de sa capacité d'indexation sur sa propre infrastructure afin de ne pas être trop dépendant du même fournisseur[46].

Le , Qwant est audité par la Direction interministérielle du numérique pour établir sa part de dépendance à Bing de Microsoft qui est évaluée à 64 % pour le web[47]. Les images sont toujours 100 % en provenance de Bing Microsoft.

En , Jean-Claude Ghinozzi[48] devient le président de la société en remplacement d'Éric Léandri.

L'administration française annonce faire de Qwant son moteur de recherche par défaut dans tous ses postes informatiques d'ici le [49].

Huawei préinstalle Qwant comme moteur de recherche par défaut sur ses P40 pour la France, l'Allemagne et l'Italie[50],[51] en réponse à l'embargo imposé par les Etats-unis. En mai 2021, le président de la société demande à ses actionnaires l'autorisation d'emprunter huit millions d'euros à Huawei[52].

Le , Samsung Internet annonce un partenariat mondial avec Qwant cherchant à déployer mondialement le moteur de recherche[53].

Fin , une restructuration se dessine au sein de Qwant. La fermeture des bureaux d'Épinal et d'Ajaccio est annoncée dans la presse pour répondre à une exigence de la part des actionnaires principaux, la Caisse des dépôts et consignations et Axel Springer[54]. Au total, 25 emplois sont menacés[55].

En 2020, le chiffre d'affaires net de Qwant augmente de 28 % à 7,5 millions d'euros[56]. Les pertes (13 millions d'euros contre 23,5 millions d'euros en 2019) ont également été réduites et presque divisées par deux mais restent largement supérieures au chiffre d'affaires. Optimiste, la direction ambitionne de se rapprocher de l'équilibre en 2021, misant notamment sur son développement en Allemagne où elle compte sur le soutien du groupe de presse Alex Springer, un de ses principaux actionnaires[57].

Le 5 juillet 2021, le PDG Jean-Claude Ghinozzi en poste depuis un an et demi laisse sa place à un nouveau tandem composé de Corinne Lejbowicz (présidente) et Raphaël Auphan (directeur général)[58].

Évolution des services

En , Qwant annonce la sortie en version bêta de son moteur de recherche pour le jeune public, Qwant Junior, ciblant alors les 3 à 12 ans, et son lancement expérimental dans plusieurs écoles françaises au mois de , en partenariat avec l'Éducation nationale[59],[60]. Le , Qwant Junior est lancé en version définitive[60].

Le , Qwant présente une version Lite de son moteur de recherche. Elle se destine aux anciens navigateurs, aux terminaux vieillissants et aux connexions Internet de faible débit. Cette déclinaison du moteur de recherche présente une page plus épurée. Elle n’utilise ni JavaScript, ni CSS3, technologies jugées trop consommatrices de ressources[61].

Le est lancée la version bêta du service Qwant Music, permettant de rechercher des artistes, des albums et des titres[62]. En , Qwant Music est détaché sous forme d'une filiale dont le siège est à Ajaccio en Corse[63].

De nouveaux services ont été annoncés en 2016 : Qwant Maps et Qwant Earth, initialement pour l'automne 2016[64], qui proposeront de la recherche d'itinéraires sans pistage et un partenariat avec la société allemande OpenX pour intégrer un webmail dans le moteur de recherche[22].

En , Qwant devrait lancer un service de messagerie en ligne qui sera suivi au cours de l'année de Qwant Maps, annoncé deux ans auparavant, et de Qwant Pay, un service de payement en ligne[65]. Enfin, un service nommé Masq, dont la date de présentation n'a pas été communiquée, devrait permettre aux internautes de stocker leurs données personnelles liées au navigateur sur leur PC ou leur smartphone[65].

Deux autres variantes du moteur, destinées aux jeux (Qwant Games) et à la science (Qwant Science) sont annoncées en [63].

Au Salon VivaTech de , Qwant annonce le développement d'un moteur de recherche destiné à l'internet des objets, en partenariat avec Kuzzle (Qwant loT)[66], et également le développement d'outils qui permettront de protéger les données médicales privées, QwantMed[67].

Le , la version finale de Qwant Music est lancée[68]. Un partenariat est signé avec le service de streaming et de téléchargement de musique Qobuz, permettant, en France, l'écoute en ligne intégrale en qualité CD des titres proposés par le moteur de recherche[69].

Le , Qwant annonce, lors de l'inauguration de ses nouveaux locaux à Paris, que les services Qwant Pay, Qwant Mail et Qwant Maps sortiront en  ; Qwant Sport a aussi été évoqué[70].

Fin , Qwant crée un moteur de recherche destiné aux élus et aux agents territoriaux nommé Elunum. Ce moteur est réalisé en coopération avec Villes Internet[71].

En , Qwant confirme dans une interview[72] les raisons du report de la sortie du projet Qwant Mail prévu en  : des failles de sécurité. La sortie est reportée sine die. Le service Qwant Maps basé sur OpenStreetMap verra bien le jour dans les mois à venir.

Le , Qwant publie Qwant Maps en version alpha[73].

Lors du MWC à Barcelone du au , Qwant dévoile Qwant Causes. Le principe est le même que Lilo et Ecosia, c'est un moteur de recherche qui permet de financer un projet tout en effectuant des recherches respectant la vie privée des utilisateurs.

Qwant Causes est lancé le en partenariat avec HelloAsso qui assure le versement des dons[74].

Le , Qwant Maps sort en version bêta. Par la même occasion le service Masq by Qwant sort lui en version alpha[75].

Le , le moteur de recherche solidaire Qwant Causes est fermé car « son usage reste insuffisant à l’égard des enjeux sociétaux et associatifs adressés ».

Le le service Masq by Qwant est à son tour fermé.

Fin 2020, Qwant recentre ses services autour de son moteur de recherche et de sa carte en ligne Qwant Maps. La première version du service de cartographie est annoncée pour le printemps 2021[76]. Qwant ferme par ailleurs ses services dans plusieurs pays mais reste disponible dans plus de 30 pays à travers le monde[77].


Logotype

Différentes versions

La version 4 mise en ligne en pour les 5 ans de Qwant supprime la présentation en colonnes au profit d'une présentation en ligne; les différents types de recherche actualité/social restent accessibles par un menu latéral[78].

Le , Qwant annonce sur Twitter l'arrivée d'un nouveau design afin de « simplifier l'expérience et apporter de nouvelles expériences »[79].

En une nouvelle version est mise en ligne afin de rajeunir l'interface et la rendre plus accessible sur téléphone[80].

Caractéristiques et controverse

Qwant est un moteur de recherche qui indexe lui-même les pages web[81],[82][source insuffisante]. Ce fonctionnement est distinct de celui des métamoteurs comme Startpage, qui agrègent les résultats d'autres moteurs de recherche et sont dépendants des résultats fournis par ceux-ci.

Qwant propose lors d'une même recherche plusieurs types de résultats : sites web classiques, sites marchands, sites d'actualités ou encore réseaux sociaux[83]. Le but de Qwant est d'ailleurs d'afficher « tout le web sur une seule page Qwant » et de proposer « une nouvelle vision du web »[10]. Par ailleurs, à l'instar du moteur de recherche DuckDuckGo, un des objectifs principaux de Qwant est le respect de la vie privée de ses utilisateurs, en particulier, l'absence de traçage de ses utilisateurs[84],[85].

Selon son cofondateur Éric Léandri, Qwant ne veut toutefois pas concurrencer Google, mais tout simplement « montrer quelque chose de différent[86] ».

Après un lancement critiqué, à cause de ses résultats très proches de ceux de Bing et de Wikipédia[87],[88], une nouvelle version du moteur est publiée, en [19]. En , après une levée de fonds avec le soutien de la Caisse des dépôts et consignations (et après le refus de financement par Bpifrance[89]), de nouveaux articles de presse évoquent l'usage par Qwant de plusieurs technologies, algorithmes et régie publicitaire, fournies par l'entreprise Microsoft[26],[27].

À ses débuts sur Internet, le moteur de recherche Qwant s'appuyait sur Bing pour pouvoir fournir des résultats plus pertinents. En 2016, Qwant affirme utiliser de plus en plus ses propres résultats issus de ses propres robots d'exploration, notamment à 100 % dans la partie éducation de Qwant Junior, comme l'explique la direction de Qwant sur son blog[90]. Le Qnowledge Graph se base sur les résultats de Wikipédia (tout comme Google et son Knowledge Graph) et une mention a été rajoutée en bas du bloc pour le préciser.

À ses débuts, la ressemblance de son premier logo avec celui de Google a aussi été pointée, tout comme le manque d'originalité de la page d'accueil jugée trop proche de celle du géant américain[91]. Quelques jours après son lancement en , il a été accusé par les concepteurs du moteur de recherche canadien GooL.li, lancé en 2012, d'avoir plagié son interface[92]. Éric Léandri affirme alors que le moteur canadien a créé cette polémique pour « se faire de la pub » et que « [ils ont] changé [leur] interface lors du lancement de la version finale de Qwant et elle ne ressemble pas du tout à celle de GooL.li et la précédente était loin d’être la même »[92]. Mohamed Kahlain, cofondateur de GooL.li, annonce ne pas vouloir poursuivre Qwant et affirme qu'il n'était pas au courant du changement d'interface de ce dernier[92].

Qwant ne fait des bénéfices qu'au coût par clic, chaque clic rapporte entre 44 et 88 centimes d'euros ; Qwant dispose d'un partenariat avec l'entreprise allemande de marketing Internet Zanox[93]. Des partenariats avec eBay et TripAdvisor sont prévus à terme[93].

En , Qwant, via l'Open Internet Project dont il est membre, accuse Google de pratiques anticoncurrentielles et dépose une plainte devant la Commission européenne à Bruxelles[94].

En , une enquête de Marc Endeweld questionne les subventions dont bénéficie Qwant au regard de l'opacité de son actionnariat et du rapport critique de la DINUM[95].

Confidentialité

Qwant n'installe pas de cookies traceurs et ne piste pas ses utilisateurs, le seul cookie présent n'existe que durant la session et est supprimé immédiatement après[5],[96]. Les résultats affichés sont neutres et ne sont pas personnalisés d'après un historique de recherche comme pour Google, Qwant n'en possédant pas, mais dépendent uniquement des tendances du moment, en partie d'après les réseaux sociaux[5].

Fonctionnalités

Recherche

Contrairement à Google, la page d'accueil de Qwant (sauf en version Lite) n'est pas simplifiée à l'extrême, ce qui n'était pas le cas à ses débuts[91]. On retrouve sur toutes les pages un menu latéral, apparu en 2015 en remplacement de l'ancien menu horizontal en haut de page[97], permettant de choisir les résultats à afficher (Tous, Web, Actualités, Social…) et aussi d'accéder aux « Carnets », ou Boards (des agrégations de contenus sur des thématiques choisies par des utilisateurs, nécessitant de créer gratuitement un compte permettant aussi de gérer des « Notes », équivalents des favoris) et au service Musique[62].

Sur l'accueil, ce menu latéral permet d'afficher directement le type de résultat souhaité quand on lance une recherche. De plus l'accueil affiche en dessous de la barre de recherche les tendances du jour, les dernières actualités et les hashtags les plus utilisés sur les réseaux sociaux.

Sur les pages de résultats, l'affichage est composé de trois colonnes[97] :

  • Web ;
  • Actualités ;
  • Social (colonne recensant les derniers tweets en rapport avec la recherche)[98].

En haut, un bandeau permet d'accéder, via des onglets, aux fonctions suivantes : « À propos », avec notamment le Qnowledge Graph (ne s'affichant que lorsqu'il existe un article sur Wikipédia), « Images », « Vidéos » et « Shopping » (des liens d'affiliation, seuls revenus de Qwant).

Jusqu'à la refonte de 2015, les résultats d'une recherche s'organisaient à l'origine en cinq colonnes sur une même page[99] :

  • Images ;
  • Web ;
  • Actualités (précédemment nommé Live) ;
  • Qnowledge Graph ;
  • Social.

Il est possible d'affiner la recherche pour chaque colonne en tapant un autre mot-clé.

Jusqu'à la refonte du site en 2015, les résultats pouvaient être affichés selon trois formats : Classique (colonnes, par défaut), Mosaïque (des tuiles d'informations sont dispersées de façon homogène sur la page, reprenant le style de Windows 8) ou Liste (une liste des résultats comme sous Google, le Qnowledge Graph s'affichant à droite de la liste). Depuis, seul l'affichage de résultats en colonne a été maintenu, le Qnowledge Graph s'affichant en haut de la page. Cette refonte a aussi fait disparaître l'affichage en mode « médias » qui faisait que les résultats s'affichaient en mosaïque, proposant à la fois des images et des vidéos provenant de YouTube, Dailymotion et Vimeo, remplacé par la recherche via les onglets Images et Vidéos. La recherche « people », permettant de trouver des profils de personnes ou d'organismes sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Myspace, etc.)[100], a quant à elle été intégrée à la colonne de résultats Web.

Qwick

Qwant permet, sur le modèle des !bang de DuckDuckGo, d'effectuer des requêtes redirigeant vers d'autres moteurs de recherche ou sites en tapant la commande correspondante appelée qwick[101], par exemple :

  • la commande « &w » ou « &wikipedia » redirige directement vers le site Wikipédia. Ainsi, par exemple, la commande « &w qwant » redirige directement vers l'article « Qwant » de Wikipédia en anglais. Pour la version francophone par exemple, il faut taper « &w.fr » ou « &wikipedia.fr » ;
  • la commande « &gi » lance la recherche sur Google Images ;
  • la commande « &qwick » permet d'accéder à la liste de l'ensemble des Qwick.

Services connexes et annexes

Qwant Junior

Qwant Junior est un moteur de recherche destiné aux enfants de 6 à 12 ans. Ce moteur ne contient aucune publicité et filtre les résultats pour ne pas montrer les contenus violents ou pornographiques et les liens de commerce en ligne.

Qwant Music

Qwant Music est un moteur de recherche d'albums et d'artistes développé en collaboration avec l'Ircam et Qobuz.

Qwant Maps

Le service de cartographie Qwant Maps, basé sur OpenStreetMap, est sorti en version alpha le . Il est disponible en version bêta depuis le et possède la plupart des fonctionnalités d'une carte en ligne classique, à savoir la recherche d'itinéraires, d'adresses, d'informations concernant un point d'intérêt, etc.

Qwant Mail

Qwant Mail est présenté comme étant une messagerie web respectueuse de la vie privée de ses utilisateurs, adaptée à l'interopérabilité des données[102], basée sur la plateforme Open PaaS et équipée d'une fonctionnalité de chiffrement de bout en bout. Il n'est cependant pas certains que cette fonctionnalité sera proposée dans sa version alpha[103].

Après un audit en interne, le service, victime de failles de sécurité, a poussé Qwant à réviser le code dans son intégralité afin d'éviter toutes nouvelles vulnérabilités. Le service est actuellement encore en train de subir des audits de sécurité de la part de nombreux hackers de la plateforme YesWeHack.

Il a d'abord été annoncé qu'elle sortirait en [104]. Repoussée à de nombreuses reprises, la date de sortie du service n'est aujourd'hui plus programmée, même si Qwant Mail reste un sujet pour Qwant[76].

Masq by Qwant

Masq by Qwant était un service de stockage de données personnelles développé par Qwant qui avait pour but de personnaliser le service aux utilisateurs, sans pour autant collecter de données personnelles. Ce service a fermé ses portes le car il « ne répond pas aux attentes de la plupart des utilisateurs ».

Qwant Causes

Annoncé lors du Mobile World Congress 2019, Qwant Causes est un service lancé le permettant de financer un projet tout en effectuant des recherches, comme le propose déjà, par exemple, Lilo à la différence que la création d'un compte n'est pas obligatoire, ce qui s'inscrit dans sa ligne directrice de protection des données personnelles. Dans les pages de résultats d'une requête, davantage de publicités sont affichées afin de financer ces associations d'intérêt général, sans pour autant impacter le chiffre d'affaires de Qwant. Le service est lancé en partenariat avec HelloAsso, qui propose à ses associations bénéficiaires de bénéficier du service. Il est fermé le à cause « d'un usage [ndlr : jugé] insuffisant à l’égard des enjeux sociétaux et associatifs adressés. »[105],[106]

Qwant Boards

Qwant Boards (ou « Carnets Qwant », également disponible sur Qwant Junior sous l'appellation « Carnets Qwant Junior ») était un service de Qwant « qui permettait de partager facilement des images, des vidéos, des sites web ou des messages ». Il a été fermé le , entraînant l'impossibilité de publier de nouveaux carnets et d'accéder aux carnets des autres utilisateurs. « Une archive de vos carnets est disponible au téléchargement jusqu’au au plus tard [...]. »[107]

Voici les explications de l'entreprise sur l'arrêt de ce service : « Nous sommes conscients que ce service pouvait vous être utile, cependant la fermeture de Qwant Boards permettra à toutes les équipes de Qwant de se concentrer encore davantage sur l’amélioration du moteur de recherche Qwant et la création de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux services qui, nous le croyons, sauront également vous plaire. »[108].

Qwant School

Qwant School était une version du moteur de recherche Qwant filtrée et destinée aux adolescents notamment aux collégiens. Tout comme Qwant Junior, elle ne possédait aucune publicité ou lien de commerce en ligne et possédait des filtres un peu moins restrictifs, mais ne permettant pas l'affichage de contenus violents ou pornographiques.

Qwant Pay

Qwant Pay se caractérisait comme système de paiement instantané alternatif à Google Pay, Apple Pay ou encore Samsung Pay.

En , le service était prêt à être lancé. Mais, ne pouvant pas obtenir d'accord avec Visa ou MasterCard, l'entreprise attendait néanmoins la fin des procédures qu'elle a initiées avec les banques françaises, italiennes et allemandes pour des paiements instantanés avant de lancer son application[109].

Fin 2020, le projet est stoppé dans l'optique de la politique de recentralisation des activités de Qwant mené par le nouveau PDG Jean-Claude Ghinozzi[76].

Qwant Home

Selon Éric Léandri, Qwant travaillait sur un projet de futur assistant vocal, nommé Qwant Home[109]. L'entreprise avait pour cela recruté Olivier Hebert, ancien directeur de la technologie chez Fairphone, pour diriger l'équipe s'occupant de la partie matérielle de Qwant Home.[76].

Popularité

En , une semaine après son lancement, Qwant revendique 3,5 millions de visites mensuelles[110]. En , il a revendiqué 17,7 millions de visites mensuelles et indiqué que le trafic a doublé au cours des six mois précédents[111]. En , il revendique près de 27 millions de visites mensuelles et 37 millions au début de l'année 2017[112],[28]. Fin , Qwant revendique alors 40 millions de visites mensuelles[113].

En , Qwant prétend être le deuxième moteur de recherche le plus utilisé en France, et être entré dans le top 50 des sites web les plus visités en France et dans le top 1 000 mondialement[114]. Cette information est confirmée par le site similarweb[115], mais contredite par le site StatCounter, chiffres à l'appui : entre et , Qwant est le 5e moteur de recherche français en termes de parts de marché en France, avec 0,55 % contre 90,99 % pour Google.

En , dans une interview pour le magazine Usine nouvelle, à l'occasion du prix « Pépite de l'année », Qwant précise l'évolution de sa popularité : 2,6 milliards de requêtes en 2016, 9,7 milliards en 2017[116] et 18 milliards en 2018[117]. En 2018, cela correspondrait à 1,6 milliard de requêtes par mois.

En , près de 81 % de son trafic vient de France, suivi de l'Allemagne (5 %) et de l'Italie (2 %)[114].

Au premier semestre 2020, Qwant est le quatrième moteur de recherche le plus populaire en France, derrière Google, Bing et Yahoo, et devant Ecosia et DuckDuckGo[118].

En , 79 % de son trafic provient de France, 7 % d'Allemagne et 3 % des États-Unis[114].

En , selon SimilarWeb, 51,78% de son trafic (38,7 millions de recherches) provient de France, 10.96% des USA, 9.23% d'Allemagne, 2,81% du Canada et 2,76% d'Italie[119].

Activité, rentabilité, effectif

Chiffre d'affaires, résultats et effectif : bilans publiés[122]
Années 2011[2] 2012[2] 2013[2] 2014[122] 2015[122] 2016[122] 2017[122] 2018[123] 2019[122] 2020[124]
Chiffre d'affaires 0 212 000 -1 203 500101 750509 7882 972 819 4 600 000 5 860 285 7 500 000
Résultat -304 000 - 492 000 --1 140 118−4 057 038−3 743 953-8 583 247

−13 800 000

-23 543 507 -13 000 000
Effectif moyen annuel - 8 - 29 38 48 78 84 74

Références culturelles

Cinéma

Notes et références

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Annexes

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