Puylaroque
Puylaroque est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Puylaroque | |||||
Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Quercy caussadais | ||||
Maire Mandat |
Gilles Valette 2020-2026 |
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Code postal | 82240 | ||||
Code commune | 82148 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Puylaroquain | ||||
Population municipale |
701 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 15′ 06″ nord, 1° 36′ 41″ est | ||||
Altitude | 230 m Min. 149 m Max. 320 m |
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Superficie | 35,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Quercy-Rouergue | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.puylaroque.com/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Puylaroquains.
Géographie
Puylaroque est un village situé dans le Quercy, en limite du Lot sur la Lère.
Communes limitrophes
Géologie
Le territoire de Puylaroque est à cheval sur deux formations géologiques distinctes : le Quercy Blanc, caractérisé par des calcaires meubles d'origine tertiaire, et le causse, caractérisé par des calcaires beaucoup plus anciens d'origine jurassique (ère secondaire). De par cette différence de sous-sol, on distingue deux formations végétales :
- Le Quercy Blanc, où l'on note la présence d'espèces végétales particulières telles que le robinier (Robinia pseudoacacia) ou le peuplier (Populus sp.).
- Le causse de Limogne, est, quant à lui, caractérisé par des formations végétales beaucoup moins exigeantes en eau. On peut trouver le chêne pubescent (Quercus pubescens), le genévrier (Juniperus sp.) ou le noyer commun (Juglans regia L.).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'Autéjac, mise en service en 1993[8]et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 771,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 33 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[12] à 14 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Puylaroque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,6 %), zones agricoles hétérogènes (25,1 %), terres arables (22,6 %), prairies (9,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,7 %), zones urbanisées (1,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2018, la commune comptait 701 habitants[Note 6], en augmentation de 4,63 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Viticulture : coteaux-du-quercy (AOVDQS). Le cépage Valdiguié de la famille des Cotoïdes est lié à la commune de Puylaroque.
Vie pratique
Enseignement
École primaire Jean Moulin (80 élèves)[24].
Santé
Une pharmacie, un médecin, des infirmières, une kinésithérapeute.
Culture
Une médiathèque et un grand choix d'associations.
Services
Des commerçants, un bureau de poste.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Architecture sacrée
- Église Saint-Jacques de Puylaroque du XIIe - XIIIe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1927[25]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[25].
- Église Saint-Hugues de Saint-Hugues.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Mazerac.
- Chapelle Saint-Symphorien du XIIe siècle - XIVe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1948[26].
Architecture civile
- Plusieurs maisons gothiques.
- Château d'eau de la fin du XIXe début XXe siècle appelé « Pech Calem »[27]. Ce château d'eau est toujours en service de nos jours : il alimente Puylaroque en eau potable depuis les nappes aquifères situées dans le sous-sol calcaire.
- L'ancienne gendarmerie de Puylaroque, située au cœur du village, est aujourd'hui une propriété privée. La façade a été recrépie en 2006 grâce à un enduit à la chaux, afin de protéger les pierres utilisées pour la construction de la bâtisse originelle. Au XIXe siècle, la maison était une gendarmerie (création de la maison vers 1870). On peut encore distinguer les différentes parties de la maison (écuries, bâtiment principal destiné à l'administration). Enfin, la maison a été une boucherie-charcuterie jusqu'au milieu des années 1980, dont la vitrine a été démolie lors de la réfection de la façade en 2006.
- Église Saint-Jacques
- La citadelle
- Chapelle Saint-Symphorien
Personnalités liées à la commune
- Famille de Cardaillac.
- Ernest Dufer (1894-1972) : né le à Saint-Gilles-lez-Bruxelles (Belgique), arrive à Toulouse en 1924. Passionné de natation, il participera au développement du club sportif toulousain, Les Dauphins du TOEC. Il décroche son diplôme d'ingénieur agronome et fait l'acquisition du domaine agricole "La commanderie" à Puylaroque. Nommé haut-commissaire belge de réfugiés en 1940 à Montauban. Il s'investit aussi dans la résistance. Dénoncé en 1943, il est arrêté et incarcéré à Fresnes. A la libération, Il reprend l'exploitation de Puylaroque, devient vice-consul puis consul de Belgique à Montauban. Il a été l'un des fondateurs du Rotary Club à Montauban[28].
- Victoria Pradines alias Jeanne Saint-Hugues (1900-1981) : poétesse[29].
- Georges Delrieu (1919-1944), officier de la 1re DFL, Compagnon de la Libération, Mort pour la France le au Ponte Lucano près de Tivoli.
- Jean Bonhomme (1924-) : homme politique né à Puylaroque.
- Jean Suzanne : Sculpteur. En 1986, il obtient le prix de la ville de Montauban qui lui commande sa première sculpture monumentale "Météore"[30],[31].
Héraldique
Blason | D'azur au puits d'argent, maçonné de sable, posé sur une roche aussi d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Razoua, Notes et documents pour servir à l'histoire civile et religieuse de Puylaroque, Forestié, 1883.
- Jackye Vaïsse, Le XXème siècle à Puylaroque : Chronique d'un village du Tarn et Garonne, Lys Editions Amatteis, 2009.
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Vincent - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Puylaroque et Saint-Vincent-d'Autéjac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Vincent - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Puylaroque et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « École primaire Jean Moulin », sur Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse.
- « Eglise Saint-Jacques », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Chapelle Saint-Symphorien », notice no PA00095854, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Pech est un terme occitan issu du latin podium qui signifie hauteur ; la traduction littérale étant puy.
- « Montauban. Hommage au consul qui a secouru des milliers de réfugiés belges », sur ladepeche.fr, .
- Daniel Loddo, Al canton de Mont Pesat, Gaillac, La Talvera, , 177 p. (ISBN 2-9507560-1-8), p. 204.
- « Jean SUZANNE », sur www.jeansuzanne.com.
- « Météore - Montauban - Tarn-et-Garonne », sur patrimoines.laregion.fr.
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