Presles-en-Brie

Presles-en-Brie (prononcé [pʁɛ.lɑ̃ bʁi]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Presles.

Presles-en-Brie

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Val Briard
Maire
Mandat
Dominique Rodriguez
2020-2026
Code postal 77220
Code commune 77377
Démographie
Gentilé Preslois
Population
municipale
2 313 hab. (2018 )
Densité 133 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 55″ nord, 2° 44′ 30″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 107 m
Superficie 17,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontenay-Trésigny
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Presles-en-Brie
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Presles-en-Brie
Géolocalisation sur la carte : France
Presles-en-Brie
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Presles-en-Brie
Liens
Site web preslesenbrie.eu

    Géographie

    Localisation

    Au cœur de la Brie, le village se situe à km au sud de Gretz-Armainvilliers.

    Communes limitrophes

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Presles-en-Brie.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

    • la Marsange, longue de 30,39 km[1], affluent de l'Yerres en rive droite, traverse la commune du nord au sud ;
      • le ru des Monbarres, 12,66 km[2], et ;
      • le ru de la Queue Mahot, 1,43 km[3], et ;
      • le ru de la Berthélerie (cours d'eau naturel et chenal non navigable), 4,97 km[4], affluents de la Marsange ;
        • le canal de la Berthélerie, 2,30 km[5], et ;
        • le fossé 01 de l'Étang de Tizard, 1,13 km[6], qui confluent avec le ru de la Berthélerie ;
    • la rivière Barbançonne, longue de 12,10 km[7], irrigue également l'est de la commune ;
      • le cours d'eau 01 de la Commune de Presles-en-Brie, 1,37 km[8], affluent de la Barbanconne.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 11,69 km[9].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].

    La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[12].

    Réseau de communication et transports

    Au bord de la RN4, Presles est desservie par le bus Sol'R03409.

    Les gares les plus proches sont les gares (RER , Transilien ) de Gretz et Tournan

    Le village est traversé par la LGV Interconnexion Est.

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,2 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,3 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 714 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,9 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[15]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[16], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[17] à 11,6 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Presles-en-Brie comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2],[19],[Carte 1], la « forêt de la Léchelle et de Coubert » (2 069,22 ha), couvrant 9 communes du département[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Presles-en-Brie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[21],[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 102 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés[26] dont les plus importants sont Autheuil, Gagny, la Brosse, Les Fontaines, Villepatour.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,1% ), forêts (34,2% ), zones urbanisées (4% ), zones agricoles hétérogènes (3,7% ), prairies (2,8% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[27].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[28],[29],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[30]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 900 dont 84,6 % de maisons et 15 % d'appartements[Note 6].

    Parmi ces logements, 93,7 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 78,3 % contre 20,1 % de locataires[31] dont, 0,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 1,6 % logés gratuitement.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Ecclesia de Praeriis vers 1150[32] ; Praheriae en 1182[33] ; Praieres vers 1222 (Livre des vassaux)[34] ; Praesles en 1276[35] ; Parrochia de Praeriis en 1289[36] ; Praelles en 1347[37] ; Praelles lez Tournan en Brie en 1364[38] ; Presles en Brye en 1579[39].

    Le nom de Presle proviendrait du latin pratum, « prairie »[40].

    En 1915, la commune, jusqu'alors nommée Presles, devient Presles-en-Brie[41]. Cette modification est faite pour montrer l'attachement de la commune à la région et pour la différencier des autres communes homonymes.

    Histoire

    Les informations de cette section sont issues d'un site web[42].

    Préhistoire

    La découverte de silex (haches et lames) datant du Néolithique témoignent de la présence d'une population bien avant l'Âge du bronze.

    Moyen Âge

    Après la découverte récente d'un habitat datant de l'époque mérovingienne, les documents les plus anciens retraçant l'histoire du village de Presles-en-Brie remontent au temps des Capétiens. La commune est caractéristique des campagnes briardes, bâtie autour d'une église romane en pierre.

    La construction de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption aurait été effectuée au cours du XIIIe siècle. Toutefois, la présence d'appareillage en Opus Spicatum (dispositions de pierres en épis de blé sur le côté droit du portail) est caractéristique des constructions réalisées bien plus tôt du IXe au XIe siècle. Il est fait état de deux nefs du XIIIe siècle, dont les piliers rectangulaires reposeraient sur des bases carrées datées du XIe siècle. Le portail serait, quant à lui, daté du XIIe siècle, mais son origine reste encore une énigme, car en parfaite contradiction avec son environnement. La tour de grès qui y est accolée aurait été bâtie bien après la construction principale, vers la fin du XVe, début du XVIe siècle.

    Cette église est l'un des témoignages principaux de l'histoire passée de la commune. On y trouve aujourd'hui encore, de nombreuses gargouilles, culs-de-lampe et tombeaux.

    XVIIe – XIXe siècles

    Trois cloches ont été fondues au XVIIe siècle pour l'église : Marie Élisabeth en 1713, Maire Anne Josèphe en 1727 et Françoise en 1776.

    À la Révolution française, la commune compte 550 habitants. Durant cette période, Presles sort de l'anonymat par le biais d'une riche famille de la noblesse française : les comtes et marquis de Jaucourt. Ils se domicilient au château de Presles (aujourd'hui détruit) jusqu'au XXe siècle.

    Sous le Premier Empire, la légende dit que Napoléon serait passé par la commune, et qu'un soldat russe se serait noyé dans un lac. Depuis, ce lac se nomme Mare aux Russes. Napoléon Ier aurait également surveillé la bataille de Mormant du haut du clocher de l'église.

    En 1834, tout comme le reste de la région, la commune est frappée par l'épidémie de choléra.

    Au XIXe siècle, Presles est un village prospère. Des arbres fruitiers, notamment de la vigne, sont cultivés le long de la Marsange. Le 25 avril 1857, la gare de Presles est construite au hameau de Villepatour. Elle se situe sur la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville.

    La guerre franco-prussienne de 1870 frappe la commune. De nombreux combats eurent lieu sur son territoire.

    En 1889 est ouverte une scierie qui débite le arbres en planches, qui sont ensuite expédiées vers Paris. La scierie Mondloque de Villepatour ferme vers 1930.

    XXe siècle

    Entre 1911 et 1914, la famille Jaucourt vend son château à monsieur Paillet, qui, lui-même le revend à un Polonais du nom d'Anders, qui disparaît sans laisser de traces. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le château est placé sous tutelle du consulat de Pologne. En 1959, le maire Pierre Boullery fraîchement élu tente de faire racheter le domaine par la commune, mais cela se solde par un échec car la vente nécessite l'accord du propriétaire, introuvable. Trente ans après, le château devient propriété du consulat, qui le vend à un promoteur. Ce dernier le fait détruire.

    Les années 1960 sont pour Presles une période de prospérité, à l'image des Trente Glorieuses. La commune possède une caserne de pompiers et une gare. Le lotissement de la Marsange est construit, agrandissant considérablement la commune. L'école des Quatre -Vents est construite.

    Dans les années 1980, un projet de construction d'un golf est établi, les travaux débutent mais le projet est abandonné. L'école incluse dans le projet est tout de même construite, financée par le promoteur. Après des années de procédures judiciaires, la mairie remporte le procès contre le promoteur qui réclamait le remboursement des travaux de l'école.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Presles-en-Brie se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[41], elle intègre le l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[43].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.

    Presles-en-Brie appartenait depuis 1793 du canton de Tournan-en-Brie[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, [elle est désormais rattachée au canton de Fontenay-Trésigny[44].

    Intercommunalité

    Presles-en-Brie faisait partie de la communauté de communes du Val Bréon, créée en 1995.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de Seine-et-Marne a approuvé un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes de la Brie boisée, de la communauté de communes du Val Bréon et de la communauté de communes les Sources de l'Yerres, avec rattachement de la commune de Courtomer[45]. Cette fusion entraîne d'importantes tensions entre les présidents de la CCVB et la CCCB[46].

    Par arrêté préfectoral du 23 décembre 2016[47], le Val Bréon fusionne le avec d'autres communautés de communes pour former la nouvelle intercommunalité du Val Briard, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[40]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1804 1808 M. Lepape    
    1809 1817 Baudin de Saint-Laurent.    
    1819 1830 O. de Montigny    
    1831   Jean François Monjovis   Comte de Montigny Jaucourt, marchand de vins
    1834   Charles de Montigny-Jaucourt   Comte, propriétaire
    1836   Comte de Montigny Jaucourt    
    1837 1855 Charles de Montigny Jaucourt   Propriétaire, maître de requête
    1855   Pierre Levesque   Propriétaire
    Adjoint, supplée le maire absent
    1870 1871 Armand, baron de Machau   Cultivateur
    1871 1878 Pierre François Levesque   Comte de Jaucourt
    Secrétaire d’Ambassade
    1878   M. Lepape    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1932 1947 Albert Paillet    
    octobre 1947 mars 1959 Marcel Poisson    
    mars 1959 1968 Pierre Boullery    
    1968 mars 1971 François Legendre   Cultivateur
    mars 1971 1972 Jacques Munier    
    1972 mars 1989 François Legendre   Cultivateur
    mars 1989 En cours
    (au 12/08/2020)
    M. Dominique Rodriguez UDF puis
    UMPLR
    Chef d'entreprise retraité
    Vice-président de la CC du Val Briard (2017 → )
    Président du SIETOM de Tournan[48]
    Réélu pour le mandat 2014-2020[49]

    Jumelages

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [50],[51].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Presles-en-Brie gère le service d’assainissement collectif (collecte et ) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[52].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[53]. Le Syndicat mixte Centre Brie pour l'ANC (SMCBANC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[52],[54].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la région de Tournan-en-Brie qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [52],[55],[56].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

    En 2018, la commune comptait 2 313 habitants[Note 8], en augmentation de 3,07 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    551559562603637660666642643
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    654697654611584561487525540
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    508480474423498511427472614
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    6285961 5061 5261 6201 6801 9762 2492 227
    2018 - - - - - - - -
    2 313--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Équipements

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    • École maternelle et élémentaire Maurice-André
    • Centre de loisirs
    • Terrain de basket-ball
    • Terrains de football
    • Stade Bixente-Lizarazu, doté d'un terrain synthétique et inauguré en 2017[60]
    • Courts de tennis
    • Bibliothèque municipale
    • Salle polyvalente
    • Associations : atelier poterie, chorale, danse et gymnastique, école de dessin, comité de jumelage, école de musique et de chant, société préloise d'histoire, judo, randonnées, presloisir tandem, tennis, yoga, football.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête de la pomme chaque année le deuxième dimanche d'octobre, dont la 27e édition a eu lieu en 2017[61].
    • Brocante/vide-grenier le 1er mai
    • Fête des Arts chaque année autour de la fête de la musique.

    Économie

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    • Grandes exploitations agricoles.
    • Zone d'activités : gardiennages de véhicules de loisirs, fournisseur de bois.
    • Commerces : épicerie-bar-tabac-presse-restaurant, coiffeur, boulangerie, médecin généraliste.

    Agriculture

    Presles-en-Brie est dans la petite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[62].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[63]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 11 en 1988 à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 71 ha en 1988 à 85 ha en 2010[62]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Presles-en-Brie, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Presles-en-Brie entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[62],[Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 11 8 9
    Travail (UTA) 39 14 22
    Surface agricole utilisée (ha) 784 744 768
    Cultures[64]
    Terres labourables (ha) 752 719 761
    Céréales (ha) 482 442 418
    dont blé tendre (ha) 329 295 350
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 108 s s
    Tournesol (ha) 36
    Colza et navette (ha) 63 117 216
    Élevage[62]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 88 37 98

    Culture locale et patrimoine

    L'église Notre-Dame.
    Le pavillon de garde de l'ancien château.
    Le château de Villepatour.

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption datée du XIIe siècle pour les parties les plus anciennes non remaniées, avec un clocher en grès de 45 m de haut construit aux XIVe et XVe siècles par Quentin le charpentier, curé de la paroisse.
    Les vitraux, dont l'état nécessite une réhabilitation, datent de 1855[65].
    • Château au centre de Presles, détruit en 1959 car en ruine. Des vestiges trônent encore au sein du lotissement construit en lieu et place, notamment un bassin avec des colonnes, et une maison de gardiennage à l'entrée de l'ancien domaine.
    • Château à Villepatour (aujourd'hui centre de la Croix-Rouge française).

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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