Poilly-lez-Gien

Poilly-lez-Gien est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Gien (homonymie).

Poilly-lez-Gien

L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté des communes giennoises
Maire
Mandat
Alain Chaborel
2020-2026
Code postal 45500
Code commune 45254
Démographie
Gentilé Poillisson
Population
municipale
2 402 hab. (2018 )
Densité 72 hab./km2
Population
agglomération
23 143 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 40′ 43″ nord, 2° 36′ 00″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 182 m
Superficie 33,29 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Poilly-lez-Gien
(ville-centre)
Aire d'attraction Gien
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sully-sur-Loire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Poilly-lez-Gien
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Poilly-lez-Gien
Géolocalisation sur la carte : France
Poilly-lez-Gien
Géolocalisation sur la carte : France
Poilly-lez-Gien

    Géographie

    Localisation

    Carte de la commune de Poilly-lez-Gien et des communes limitrophes

    La commune de Poilly-lez-Gien se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole du Berry[1] et l'aire urbaine de Gien. À vol d'oiseau, elle se situe à 57,3 km d'Orléans[2], préfecture du département, à 37,3 km de Montargis[3], sous-préfecture, et à 2,8 km de Gien, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Gien[4].

    Les communes les plus proches sont : Gien (2,8 km), Nevoy (km), Saint-Gondon (4,8 km), Saint-Martin-sur-Ocre (km), Saint-Brisson-sur-Loire (7,1 km), Autry-le-Châtel (8,9 km), Saint-Florent (9,3 km), Lion-en-Sullias (9,8 km), Coullons (10,1 km) et Dampierre-en-Burly (11,1 km)[5].

    Paysages

    Une partie de son territoire appartient à la zone de protection spéciale vallée de la Loire du Loiret du réseau Natura 2000[6].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Poilly-lez-Gien.

    La commune est traversée par la Loire (2,685 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 29,77 km, comprend deux autres cours d'eau notables, la Notreure (7,945 km) et le Rousson (8,332 km), et huit petits cours d'eau[7].

    Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse le sud du département du Loiret depuis Beaulieu-sur-Loire jusqu'à Beaugency, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées[8]. Son débit est régulé par des barrages amont (Naussac en amont sur l’Allier et Villerest). Ces barrages interviennent pour le soutien d’étiage (débit minimum de 60 m3/s en étiage à Gien) et Villerest permet également d’écrêter les crues. La Loire est un cours d’eau domanial classé en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). La station hydrométrique la plus proche de la commune et servant de référence en cas de crue est celle de Gien. Le débit mensuel moyen (calculé sur 82 ans pour cette station) varie de 102 m3/s au mois d'août à 593 m3/s au mois de février. La Loire connaît toutefois en cas d'intempéries exceptionnelles des pics de débits très importants, le maximum ayant été atteint sur cette station le avec 3 320 m3/s et une hauteur de 5,03 m[9],[10]. Le débit maximum de la Loire ayant été atteint lors des crues de 1856 ou 1866 avec une valeur de l'ordre de 7 000 m3/s, la hauteur maximale ayant été atteinte le avec 7,19 m[11].

    Le Notreure, d'une longueur totale de 36,2 km, prend sa source à Sury-ès-Bois dans le Cher et se jette dans la Loire à Poilly-lez-Gien, après avoir traversé 6 communes[12]. Le Rousson, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune d'Autry-le-Châtel et se jette dans la Notreure à Poilly-lez-Gien, après avoir traversé 3 communes[13].

    La Notreure et le Rousson sont classés dans la liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Ce classement est réservé aux des cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire. Aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux[14]. Sur le plan piscicole, ils sont classés en première catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[15].

    Lieux-dits et écarts

    les Avoins - Les 4 chemins

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[16],[17]. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Poilly-lez-Gien sont au nombre de deux[INPN 1].

    Désignation Numéro Type Arrêté Description
    « Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire » FR2400528 SIC (Directive "Habitats") [18] Le site de la « Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire », d'une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats[INPN 2]. Elle se situe dans la frange nord de la commune[19].
    « Vallée de la Loire du Loiret » FR2410017 ZPS (Directive "Oiseaux") [20] Le site de la « Vallée de la Loire du Loiret » s'étend sur 7 684 ha et concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur[INPN 3]. Elle se situe dans la frange nord de la commune[19].

    Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Poilly-lez-Gien comprend trois ZNIEFF[INPN 4].

    Désignation Type Superficie Description
    « Loire berrichonne » type 2[Note 1] 7 058 hectares Cette zone s'étend sur 31 communes dont 19 dans le Cher et 12 dans le Loiret[DREAL 1]. La Loire berrichonne (on pourrait dire nivernaise ou bourguignonne) se caractérise par un lit mineur tressé avec de nombreuses îles et grèves. La forêt alluviale occupe une surface bien plus importante que dans les autres sections de la Loire moyenne. Le cours grossièrement orienté nord-sud assure à la fois une fonction de corridor écologique et d'étape migratoire. C'est aussi un secteur important de reproduction de l'avifaune[INPN 5].
    « Plage de la Turquie » type 1[Note 2] 9 hectares Cette zone s'étend sur deux communes : Gien et Poilly-lez-Gien[DREAL 2]. Son altitude est de 125 m[INPN 6]. Il s'agit d'une vaste plage de graviers et sables, soumise régulièrement à submersion et donc peu végétalisée. Ce site abrite une population relativement importante de sternes naines nicheuses (24 couples en 2005), malgré sa situation en pleine ville et les risques de dérangement. Cette zone occupée depuis au moins 1997 fait l'objet d'une gestion conservatoire, en concertation avec la Ville de Gien depuis 2001[INPN 7].
    « Prairies de Fort Bois » type 1 14 hectares Cette ZNIEFF s'inscrit dans la vallée de la Notreure[DREAL 3]. Son altitude varie entre 137 et 139 m[INPN 8]. Elle est composée de trois noyaux distincts. Le noyau situé au nord, près du lieu-dit « Fort Bois », est le plus ouvert et le plus riche en espèces déterminantes. Les deux autres noyaux, situés au sud du lieu-dit « l'Ermitage », plus fermés, sont occupés par de la prairie à Reine des prés et de la magnocariçaie[Note 3]. Entre ces deux noyaux, la prairie centrale abrite une population de Renouée bistorte (Polygonum bistorta), protégée et très rare en région Centre-Val de Loire. Enfin, le noyau le plus au sud est occupé par le même type d'habitat[INPN 9].

    Toponymie

    Bas latin Paulliacus. Gentilice Paullius et suffixe acus. Le domaine de Paullius.

    Histoire

    À l'époque gallo-romaine une chaussée élevée aurait protégé le village contre les crues de la Loire et placé la voie Orléans-Sancerre à l’abri du flot.

    On a retrouvé des vestiges très anciens, notamment une hache de bronze à talon de 16,5 cm, dans les sables de la Loire. Des objets gallo-romains attestent également une activité humaine importante : des agrafes, des clefs, des monnaies ont été trouvées à Chézeau, Lucy et la Vilaisie. Des terrassiers ont mis au jour, entre la poste et la mairie, des morceaux de tuiles à rebords et de briques romaines. Une belle poterie du Ier ou IIe siècle a, par ailleurs, été découverte au-dessous du niveau des sarcophages.

    L'habitat subsiste sous les Mérovingiens et au Moyen Âge. Un pont a sans doute existé entre Poilly et Gien-le-Vieil ; toujours est-il que l’on devait traverser la Loire largement en aval de l’actuel pont. Une église est construite ; les protestants la détruiront en partie en 1567. La paroisse, comme celles du Giennois du sud de la Loire appartient au diocèse de Bourges.

    Placée à proximité de Gien, la paroisse groupe au cours des temps modernes plus d’un millier d’habitants, plus que Briare en 1665, ce qui lui vaut de devenir en 1790 le chef-lieu d’un canton qui regroupe alors Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Firmin-sur-Loire, Saint-Brisson-sur-Loire et Autry-le-Châtel. En 1801, Poilly-lez-Gien appartient au canton de Gien. En 1804, le hameau du « Bout des Ponts » l’actuel quartier du Berry, est rattaché à Gien : Poilly-lez-Gien perd de fait 350 habitants et ne retrouvera sa population du début du XIXe siècle qu'en 1872.

    À la fin du XIXe siècle, on loue encore la qualité de ses terres ; la mairie construite en 1858, est toute neuve ainsi que l’école (1874). La scolarité des enfants n’est pas encore généralisée : sur 108 conscrits de 1868 à 1878, 26 sont illettrés. À cette époque, la bibliothèque scolaire compte 89 volumes.

    L’église restaurée et agrandie en 1836 subit la terrible crue de 1846 et recouvre les rues du bourg. Reconstruite après cette date, une levée la protège des crues de 1856 et 1866. De 1884 à 1893, on édifie une voie ferrée qui relie Gien à Argent-sur-Sauldre par Poilly-lez-Gien et Coullons. Le trafic ne sera jamais intense mais cette ligne laisse l’un des viaducs les plus longs d’Europe avec 1 866 mètres et ses 92 arches.

    Au cours de la première moitié du XXe siècle, la commune se maintient entre 1 200 et 1 300 habitants malgré la Première Guerre mondiale et l'exode rural.

    Entre le et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[21], dont un à Poilly-lez-Gien[22]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[23]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[22].

    Après 1960, la proximité de Gien permet à Poilly-lez-Gien un développement spectaculaire. La commune passe de 1 366 habitants en 1962 à 2 104 en 1982 puis 2 301 habitants en 1990.

    Pour cette raison, un collège qui regroupe principalement les élèves du sud de la Loire est édifié en 1978.

    Urbanisme

    Typologie

    Poilly-lez-Gien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Poilly-lez-Gien, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[27] et 3 646 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[28],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gien, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[30],[31].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,1 %), prairies (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), zones urbanisées (7 %), forêts (6,4 %), eaux continentales[Note 6] (1,5 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    SCoT du pays giennois

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir à l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvé, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dérogation, être ouvertes à l’urbanisation. Tel est le principe posé par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l'article L.122-18 du Code de l'urbanisme, le Schéma Directeur de la Région de Gien approuvé le avait été maintenu avec valeur de Schéma de Cohérence Territoriale. Le Schéma regroupait les communes de Coullons, Gien, Nevoy, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Gondon, Saint-Martin-sur-Ocre. En l'absence de délibération de la communauté des communes giennoises, dont fait partie Poilly-lez-Gien, sur son évolution à l'échéance du délai de 10 ans à compter du , ce SCot est devenu caduc à compter du [33].

    En se dotant de la compétence « élaboration, gestion et suivi d’un Schéma de Cohérence Territoriale à l’échelle du Pays du Giennois » par arrêté préfectoral du , le Syndicat mixte du Pays du Giennois s'engage en faveur d’un projet global d’aménagement et de développement durable du territoire du pays du Giennois. Le schéma de cohérence territoriale du pays giennois, qui regroupe 31 communes dont Gien, a ainsi été prescrit le . Le projet de schéma a été arrêté le puis soumis à l'enquête en et approuvé le et est opposable depuis le [33],[34].

    Voies de communication et transports

    Réseau routier principal de la commune de Saint-Firmin-sur-Loire (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routières

    La commune est traversée par cinq routes départementales : la RD 951, la RD 940, la RD 943, la RD 956 et la RD 53.

    La RD 951 est l'ancienne route nationale 751, qui avait été créée en 1933 et était définie comme la route de Cosne-sur-Loire à la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire[35]. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire à Lailly-en-Val, a été transférée au département du Loiret par arrêté du [36]. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de 2 461 véhicules/jour[37].

    La RD 940 est l'ancienne route nationale 140, qui reliait avant 1973 Boismorand (Loiret) à Figeac dans l'Aveyron. Comme la RD 951, elle a été transférée au département du Loiret par arrêté du [36] et relie Boismorand à Coullons. En 2014, elle supporte un trafic de 7 642 véhicules/jour[37]. Des travaux d'élargissement à 2+1 voies sont entrepris de 2010 à 2013 du Sud de Gien à la limite du département du Cher[38]. Le montant global des travaux s'établit à 38 millions d'euros dont 26,6 pris en charge par la région Centre-Val de Loire[39].

    La RD 956 (813 véhicules/jour), qui relie la commune à Coullons et la RD 53 (356 véhicules/jour), qui la relie à Cernoy-en-Berry sont des routes à faible trafic[Note 7]. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    Poilly-lez-Gien est desservie par deux lignes régulières du réseau d'autocars interurbains Ulys : la ligne 7B qui relie Pierrefitte-ès-Bois à Sully-sur-Loire et la ligne 2 qui relie Viglain à Gien, correspondances SNCF à la gare de Gien[40]. Depuis le , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [41]. Dans ce cadre, le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux de transports interurbains départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du [42].

    Risques naturels et technologiques majeurs

    La commune de Poilly-lez-Gien est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à deux risques technologiques : le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[43]. Six arrêtés ministériels portant ou ayant porté reconnaissance de l'état de catastrophes naturelles ont été pris entre 1989 et 2016 dont 4 pour des inondations par débordement de cours d'eau ou par ruissellement et coulée de boue[44].

    Risque d'inondation

    Zone inondable de la commune de Poilly-lez-Gien.

    La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[45].

    La commune est inondée via différents phénomènes : par remous de la Loire dans le ruisseau de la Notreure dès la crue de période de retour de 20 ans, par contournement aval de la digue de protection du val de Gien (le val n'étant pas fermé en aval) et enfin, par les eaux en provenance du déversoir de Saint-Martin-sur-Ocre, qui entre en fonctionnement dès crue de période de retour de 20 ans, inondant par l'amont la commune de Poilly-lez-Gien[46].

    Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plans de prévention du risque d'inondation (PPRI) du val de Gien[47].

    Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 8], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[48].

    Risque de mouvements de terrain

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[49].

    Par ailleurs la commune a été reconnue sinistrée au titre des catastrophes naturelles durant ces dernières années à la suite des mouvements de terrain liés à la sécheresse (aléa moyen). Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[50]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), particulièrement au niveau du cente-bourg et de la vallée de la Trézée et du canal de Briare, le reste est en aléa « faible »[51].

    Risque sismique

    La totalité du département est classée en zone de sismicité « très faible »[52]. À ce titre aucune réglementation spécifique ne s'applique aux constructions dites « à risque normal »[53].

    Transport de matières dangereuses

    Ce risque peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matières dangereuses (toxique, inflammable...). Une matière dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. Poilly-lez-Gien est concerné par la circulation sur le réseau routier (RD 940 en particulier) de camions chargés de matières dangereuses (livraison de gaz, livraison de matières dangereuses...) et par le passage sur son territoire d'un gazoduc haute pression enterré[43].

    Risque nucléaire

    En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. C'est en particulier le cas de la centrale nucléaire de Dampierre dont la partie occidentale de la commune se situe à l'intérieur du périmètre de 10 km du Plan particulier d'intervention relatif à cette installation. A ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 10 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, la commune peut être considérée, en tout ou partie, comme zone de confinement ou comme zone d'évacuation et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[54].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Poilly acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[55] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[56]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[57].

    La commune est orthographiée Poily dans l'arrêté de 1801. En 1918, la Chambre de Commerce de Paris émet le souhait « qu'un nom de complément soit donné aux localités qui portent une dénomination identique » afin d'éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Le gouvernement accueille favorablement cette demande et le le préfet du Loiret invite 82 communes du Loiret ayant des homonymes dans d'autres départements à compléter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux refusent. La commune de Poily, quant à elle, prend le nom de Poilly-lez-Gien à la suite du décret du [58].

    La commune est membre de la communauté des communes giennoises depuis sa création le , une intercommunalité qui remplace le district de Gien, créé par arrêté préfectoral du [59].

    Circonscriptions de rattachement

    La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Poilly est alors incluse dans le canton de Poilly, le district de Gien et le département du Loiret[60].

    La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[61]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[62]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[63]. L'acte II intervient en 2003-2006[64], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Poilly-lez-Gien aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
    DistrictGien1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[65],[60]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[66].
    CantonPoilly1790-1801Administrative et électoraleLe , la municipalité de Poilly est rattachée au canton de Poilly[67],[65]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[66]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[68]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Gien1801-2015Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[69]. Poilly est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Gien, sous le nom de Poily[70],[65].
    Sully-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [71] et ses décrets d'application publiés en février et [72] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Sully-sur-Loire[72]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[73].
    ArrondissementGien1801-1926AdministrativePoily est rattachée à l'arrondissement de Gien par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[65],[70].
    Montargis1926-Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du [74]. Poilly-lez-Gien est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui de Montargis[75],[76].
    Circonscription législative3e circonscription2010-ÉlectoraleLors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[77],[78]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[79]. Poilly-lez-Gien, initialement rattachée à la quatrième circonscription, est, après 2010, rattachée à la troisième circonscription[80].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Poilly-lez-Gien est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[81], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Poilly-lez-Gien, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[82], pour un mandat de six ans renouvelable[83]. Il est composé de 19 membres[84]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Alain Chaborel est maire depuis 2014.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    26 janvier 1790 7 août 1790 Mathieu Meneau    
    8 août 1790 20 août 1791 Alexis Saget    
    21 août 1791 17 août 1800 André Nibelle    
    18 août 1800 3 août 1816 Claude Jacques Gaudeau    
    4 août 1816 5 janvier 1820 Charles Saget    
    6 janvier 1820 4 novembre 1843 Augustin Janson de Couët    
    5 novembre 1843 12 août 1848 Alfred Gabriel Janson de Couët    
    13 août 1848 6 octobre 1849 Joseph Parendeau    
    7 octobre 1849 18 août 1860 André Alexandre Cœur    
    19 août 1860 20 janvier 1878 Victor Janson de Couët    
    21 janvier 1878 17 mai 1884 Leon Menager    
    18 mai 1884 19 mai 1888 Jules Fouchard    
    20 mai 1888 14 mai 1892 Charles Plessis    
    15 mai 1892 14 mai 1904 Jules Fouchard    
    15 mai 1904 19 juillet 1920 François Marin    
    20 juillet 1920 16 mai 1925 Jean Cur    
    17 mai 1925 18 mai 1945 Sylvain Couillard    
    19 mai 1945 1 novembre 1947 Gaston Dumais    
    2 novembre 1947 13 mars 1971 Henri Cirade    
    14 mars 1971 mars 2001 Lucien Villoing   Agriculteur
    mars 2001 mars 2014 Jean Rivier DVD  
    avril 2014 En cours Alain Chaborel[85],[86]   Ancien cadre

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères des cantons de Gien, Châtillon Coligny, Briare et Châtillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 9] en porte à porte, des emballages ménagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire[87]. Un réseau de sept déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…)[88],[89]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[90].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté des communes giennoises en application de la loi NOTRe du [91].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[92]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[93]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[94],[95].

    Assainissement

    La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[96], est assurée par la communauté des communes giennoises[97]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 5 000 EH, soit 1 000 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »[98],[99].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[100]. La Communauté des communes giennoises a créé un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vérification de la conception et de l’exécution des ouvrages pour les installations neuves ou réhabilitées et la vérification périodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[101],[102].

    Enseignement

    Poilly dispose d'une école élémentaire primaire et d'un collège.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[103]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[104].

    En 2018, la commune comptait 2 402 habitants[Note 10], en augmentation de 0,8 % par rapport à 2013 (Loiret : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2541 2018598829801 0341 0881 0821 122
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1331 1671 1741 2191 2271 2631 3521 4201 349
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3641 3751 3771 2651 2401 2161 2811 3321 310
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 3661 5501 8492 1042 2812 1892 2702 3702 413
    2018 - - - - - - - -
    2 402--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[75] puis Insee à partir de 2006[105].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Culture

    • Fête des Brandons, chaque deuxième samedi du mois de juin ;
    • La fête du foot, tournoi de sixte, organisé chaque année au mois de juin par l'association « US Poilly ».

    Patrimoine gastronomique

    La commune de Poilly-lez-Gien est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 11] ou appellation d'origine contrôlée (AOC)[Note 12] du Chavignol, un fromage au lait cru fabriqué à base de lait de chèvre entier, à pâte molle à croûte fleurie, de forme cylindrique très légèrement bombé à la périphérie[106].

    Le territoire de Poilly-lez-Gien est également intégré aux aires de productions de 24 produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : volailles du Berry, volailles de l’Orléanais, vins du Val de Loire, de l'Allier, du Cher, du Loir-et-Cher, de l'Indre, du Pays de Retz et primeur[107].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Végétation de grandes laîches, semblable aux prairies et aux mégaphorbiaies en termes de structure et de hauteur.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Une route est dite à faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic inférieur à 1 500 véhicules/jour.
    8. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
    9. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    11. Nomenclature européenne.
    12. Nomenclature française.
    • Cartes
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    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

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    22. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
    23. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
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    Voir aussi

    Ouvrages

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).

    Rapports d'études

    Étude des vals du Giennois - Diagnostic des risques d’inondation, AnteaGroup, Établissement public Loire

    • Volets hydrologique et hydraulique, , 61 p. (lire en ligne)

    Articles connexes

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