Place du Général-Catroux
La place du Général-Catroux est une voie du 17e arrondissement de Paris.
17e arrt Place du Général-Catroux
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La place du Général-Catroux vue du boulevard Malesherbes. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 17e | ||
Quartier | Plaine-de-Monceaux | ||
Morphologie | |||
Longueur | 230 m | ||
Largeur | 95 m | ||
Historique | |||
Création | 1862 | ||
Dénomination | 1977 | ||
Ancien nom | Place Malesherbes | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4057 | ||
DGI | 4024 | ||
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Cette place rectangulaire est traversée par le boulevard Malesherbes et l'avenue de Villiers ; elle reçoit les rues Henri-Rochefort, de Phalsbourg, de Thann, Georges-Berger, Legendre et Jacques-Bingen.
Ce site est desservi par la ligne à la station de métro Malesherbes.
Origine du nom
Panneau square Maurice-Gardette Elle porte le nom du général Georges Catroux (1877-1969).
Historique
Jusque dans les années 1850-1860, la plaine Monceau reste un terrain agricole traversé par des chemins ruraux. Dans le cadre de l'urbanisation de cette zone par les frères Pereire, le boulevard Malesherbes, prévu à l'emplacement d'un chemin existant, et le boulevard de Neuilly (actuel avenue de Villiers) sont tracés et une place rectangulaire est prévue à leur croisement[1]. Ouverte en 1862 sur l'emplacement d'un parc, cette place est officiellement nommée en 1864 « place Malesherbes »[2]. Toutefois elle est longtemps surnommée « place des Trois Dumas », en raison des trois statues des Dumas, qui ornent le centre de cette place. Elle prend son nom actuel en 1977.
Le , la maire de Paris Anne Hidalgo et Jacques Martial ancien directeur de Mémorial ACTe et conseiller de Paris délégué chargé des Outre-mer, inaugurent le jardin Solitude, formé par les pelouses nord de la place, qui devrait également recevoir une statue de Solitude[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 1 : hôtel Gaillard, construit par Jules Février pour Émile Gaillard, régent de la Banque de France, collectionneur d'art, pour y abriter ses collections de meubles, bibelots, tableaux, etc. Le bâtiment en briques rouge s'inspirant de l'architecture des châteaux de Blois et de Gien est construit de 1878 à 1882. Après la mort d'Émile Gaillard en 1902, ses collections furent dispersées et l'hôtel racheté par la Banque de France en 1919 pour en faire une succursale, à la suite des travaux de l'architecte Alphonse Defrasse et du décorateur Jansen. Une entrée existe par le no 11 ter, rue Georges-Berger, où le bâtiment est désigné sous le nom d'hôtel Berger. L'ensemble est classé aux monuments historiques depuis le [4]. L'hôtel est occupé par la Cité de l'Économie depuis mai-.
- No 6 : immeuble construit en 1907 par l'architecte Georges Hennequin, en retour sur le no 31 avenue de Villiers.
- No 12 : ambassade du Libéria. Cet immeuble fut le siège du service de propagande de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) sous l'occupation de Paris dont le siège social était 19, rue Saint-Georges.
- No 14 : agence de presse russe RIA Novosti (aujourd'hui Rossia Segodnia).
- No 20 : hôtel particulier où vécut le compositeur Charles Gounod (1818-1893) de 1878 à sa mort.
Panneau Histoire de Paris « L'hôtel Gaillard » Le no 1, hôtel Gaillard. Immeuble du no 2. Le no 8 et les numéros pairs suivants. Le no 14.
- La Douleur d'Orphée, 1894, statue en bronze de Raoul Verlet. Elle a été envoyée à la fonte sous le régime de Vichy en 1942 pour la mobilisation des métaux non ferreux destinés à l'armement.
- Le Monument au général Thomas Alexandre Dumas, érigé par Alphonse Emmanuel de Moncel de Perrin en 1912. Il est représenté prenant appui sur un fusil. Il a été envoyé à la fonte sous le régime de Vichy en 1942. La ville de Paris l'a remplacé par Fers, réalisé en 2008 par Driss Sans-Arcidet, représentant une chaîne brisée monumentale en mémoire du général Dumas, né esclave à Haïti[5].
- Le Monument à Alexandre Dumas (père), par Gustave Doré. Il est inauguré le en présence d'une foule immense. Une statue de D'Artagnan cantonne la face arrière du piédestal[6].
- Le Monument à Alexandre Dumas fils du sculpteur René de Saint-Marceaux est érigée en 1906. Alexandre Dumas fils est un des premiers écrivains à habiter dans la plaine Monceau, lieu des peintres, acteurs et musiciens. Il résidait au no 98 avenue de Villiers.
- Le Monument à Sarah Bernhardt, du sculpteur François Sicard (1926), représente l'actrice dans le rôle-titre de Phèdre de Racine. Elle avait un hôtel au bout de la place, à l'angle de l'avenue de Villiers et de la rue Fortuny.
- Fers, 2009, de Driss Sans-Arcidet.
Gustave Doré, Monument à Alexandre Dumas (père) (1883). René de Saint-Marceaux, Monument à Alexandre Dumas fils (1906). François Sicard, Monument à Sarah Bernhardt (1926). Fers est une œuvre de l'artiste français Driss Sans-Arcidet. Créée en 2009, il s'agit d'une sculpture en hommage au général Dumas.
Article connexe
Notes et références
- « La Plaine Monceau », sur Atlas historique de Paris
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Arrêté du 19 août 1864 », p. 352
- Denis Cosnard, « Une première statue de femme noire bientôt à Paris », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Hôtel Gaillard, monument historique ».
- Alias Musée Khômbol, construction de Dominique Tillard.
- Vues actuelles et 1900 des statues, notamment de la statue détruite du général Dumas sur le site paris1900.lartnouveau.com.
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