Pierre de Rigaud de Vaudreuil

Pierre de Rigaud de Vaudreuil de Cavagnial, né le à Québec (Nouvelle-France) et mort le à Paris (France[1]), quatrième fils de Philippe de Rigaud de Vaudreuil et de Louise-Élisabeth de Joybert de Soulanges et de Marson, fut marquis de Vaudreuil, officier de la Marine, gouverneur de Trois-Rivières, gouverneur de Louisiane et le dernier gouverneur général de la Nouvelle-France. De tous les gouverneurs de la Nouvelle-France, Pierre de Rigaud de Vaudreuil est le seul né dans la colonie[2].

Pour les articles homonymes, voir Rigaud et Vaudreuil.

Ne doit pas être confondu avec François-Pierre de Rigaud de Vaudreuil.

Pierre de Rigaud de Vaudreuil
Fonctions
Gouverneur général de la Nouvelle-France
Monarque Louis XV
Prédécesseur Michel-Ange Duquesne de Menneville
Successeur Jeffery Amherst
(Nouvelle-France occupée)
Gouverneur de la Louisiane française
Monarque Louis XV
Prédécesseur Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville
Successeur Louis Billouart de Kerlerec
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Québec
Date de décès
Lieu de décès Paris
Nationalité Royaume de France
Conjoint Jeanne-Charlotte de Fleury Deschambault
Profession Officier de la Marine
Religion Catholicisme

Gouverneurs généraux de la Nouvelle-France
Gouverneurs de la Louisiane française
Gouverneurs de Trois-Rivières

Seigneuries

À la mort de son père en 1725, Pierre de Rigaud de Vaudreuil hérite de la seigneurie de Vaudreuil. En 1732, il se fait concéder, avec son frère François-Pierre de Rigaud de Vaudreuil la seigneurie de Rigaud.

Gouverneur de Trois-Rivières

En 1731, après une rencontre avec le ministre de la Marine Maurepas, il espère obtenir le poste de gouverneur de Montréal après la mort prochaine du gouverneur Jean Bouillet de la Chassaigne. Mais c'est le poste de gouverneur de Trois-Rivières qu'il obtient en 1733, poste qu'il occupera jusqu'en 1742, pour devenir ensuite gouverneur de la Louisiane.

En Louisiane

Madame Pierre de Rigaud de Vaudreuil - Jeanne-Charlotte de Fleury Deschambault.

Le marquis de Vaudreuil est nommé, par Maurepas, gouverneur de la Louisiane le , il succède à Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville mais il n'arrive à La Nouvelle-Orléans que le . Cette année là, Le marquis de Vaudreuil épousa Jeanne-Charlotte de Fleury Deschambault, fille de Jacques-Alexis de Fleury Deschambault, bailli, procureur puis juge royal à Montréal, et de Marguerite de Chavigny de Berchereau, ainsi que sœur de Joseph de Fleury de La Gorgendière. Jeanne-Charlotte de Fleury Deschambault était veuve de François Le Verrier de Rousson mort en 1732.

Pierre de Rigaud de Vaudreuil se montre un administrateur entreprenant, ordonne des défrichements. La situation n'est guère favorable : la colonie est faiblement peuplée, la population étant principalement répartie entre La Nouvelle-Orléans, Bâton-Rouge, Saint-Louis du Missouri, des fermes dispersées le long du Mississippi jusqu'au Pays des Illinois, plusieurs forts et des postes de traite de fourrures . De plus, par sa situation au centre du continent, elle est entourée par d'autres puissances coloniales et diverses nations indiennes; les communications entre Québec ou la France sont lentes, le ravitaillement de la colonie est difficile; pour protéger la colonie, il obtient l'envoi de 1 850 soldats en 1750. Il sait que, pour garantir la paix intérieure à la colonie, il faut rattacher les Indiens à la cause française et les détacher des Anglais; il tentera par divers moyens de limiter l'influence anglaise à l'intérieur du continent grâce aux Indiens.

Il développe le commerce des produits coloniaux avec les colonies espagnoles proches (Cuba, Mexique) et encourage, en vue de l'exportation, la production et l'exploitation des peaux, du tabac, du riz, de l'indigo[1]… Il est remplacé par Louis Billouart de Kerlerec en 1753.

Conflits et années de guerres

Durant ses dix années comme gouverneur de la Louisiane, de 1743 à 1753, de nombreux conflits finissent par des « chevelures levées ». L'historien Guy Frégault en relate plusieurs dans Le Grand Marquis - Pierre de Rigaud de Vaudreuil et la Louisiane[3].

  • «... des sauvages, en , ont attaqué plusieurs pirogues françaises à l'embouchure de la rivière des Chérakis [riv. Tennessee] : ils y ont fait des prisonniers et laissé seize cadavres «étendus sur la place, tous la chevelure levée»»[4].
  • Au printemps de 1746, un conflit oppose Vaudreuil au Soulier Rouge, le chef d'une faction chacta favorable aux Britanniques. Le Soulier Rouge appelle les autres nations pour faire la paix entre elles et se rallier aux Anglais. Une délégation des Chicachas répond à l'appel du Soulier Rouge, mais ceux-ci rencontrent sur leur route des Chactas que Soulier Rouge n'a pas réussi à convaincre. «Ils attaquent sournoisement les quatre émissaires, en massacrent trois et expédient les chevelures à la Nouvelle-Orléans»[5].
  • Vaudreuil offre une récompense pour la tête de Soulier Rouge, pour venger la mort des trois Français que Soulier Rouge avait ordonné de tuer. On lui remet la tête du Soulier Rouge, mais il en manquait deux pour faire le compte. Le commandant de Mobile fait «savoir aux Chactas qu'il oubliera le passé du moment qu'il recevra deux testes d'anglois. Rendant compte de toute l'affaire à Maurepas, il explique : «J'exigeay de [la tribu] les deux testes qui doivent nous revenir, elle offrit en leur place deux chevelures angloises. Je les acceptay d'autant plus volontiers que je n'avois que ce moyen pour faire deguerpir Les anglois qui sont venus S'Etablir dans cette Nation»»[6].
  • En 1746, des traitants Anglais qui accompagnaient le Soulier Rouge au moment où celui-ci fut assassiné s'installent dans un village, et lèvent trois partis de guerre. «Le deuxième se répand le long de la rivière de la Mobile, saccage des plantations et, le , à quinze lieues de la ville, s'abat comme un vol d'oiseaux de proie sur un groupe de colons. Six ou sept personnes se font tuer. Geste significatif, les révoltés expédient les chevelures aux autorités de la Caroline qui, en retour, leur envoient d'énormes présents et leur donnent l'assurance d'une entière protection.» [7],[8]
  • En octobre 1747, l'embargo que Vaudreuil avait décrété sur les Chactas est en vigueur, et ils ne reçoivent plus de «présents». Après s'être arrêté à Tombecbé, une petite bande de Chactas dresse une embuscade sur la route. Ils tombent sur dix traitants anglais qui retournent en Caroline, avec un convoi de 60 chevaux chargés de fourrures . Les Chactas «se jettent sur l'homme qui marche devant la colonne, mettent ses compagnons en fuite, et reviennent à Tombecbé avec quarante chevaux et un riche butin. La contre-offensive commence. Dès qu'il apprend le raid meurtrier de la Mobile, Vaudreuil envoie à ses alliés de l'Est un message énergique : il ne les convoquera point pour les présents que l’agression ne soit vengée. Un détachement se forme. Il fond sur le village de l'Ouest où le raid s'est préparé, en brûle la moitié, laisse plusieurs adversaires sur le terrain, mais emporte, pour l'offrir au marquis, la chevelure du chef du parti levé par les Anglais.» [9]
  • Le gouverneur de la Caroline offre à ses alliés Chactas beaucoup de poudre et de balles, que le capitaine Charles McNair livrera, mais tardivement : les Anglais perdent des alliés chez les Chactas, quand les munitions arrivent. «Le , un raid audacieux conduit trois pirogues des Chactas de l'Ouest à proximité de la Nouvelle-Orléans. Le lendemain, l'ennemi se montre à la côte des Allemands, il y pille les fermes, massacre des blancs et des esclaves. Épouvantés, les paisibles agriculteurs se terrent, n'osent se défendre. Le cauchemar se prolonge durant trois jours. Il faut l'action combinée de trois détachements que le gouverneur expédie de la capitale pour déloger les assaillants, qui tombent un à un sous les balles françaises. [...] À la fin de 1748, il [Vaudreuil] se transporte à Mobile. Le , une nombreuse délégation indigène vient déposer à ses pieds plus de cent chevelures prises sur les rebelles; elle y joint la tête des chefs des trois bourgades où le Soulier Rouge avait recruté ses premiers adhérents; ces villages «ont subby la Peine Düe a leur Perffidie, Et ne Subsistent plus[10]»
  • Les Chactas finissent par perdre la guerre qui les opposent à Vaudreuil et au commandant de Tombecbé, Joseph Louis Boucher de Grandpré, un officier alors âgé de 56 ans. Il reçoit le la soumission entière des Chactas, qui s'avouent vaincus. Vaudreuil leur a préparé de dures conditions de paix, dont une clause est la guerre totale aux Chicachas «... Troisièmement, que toute la Nation chactas continuera de faire la guerre aux chikachas. Et qu'elle ne cessera point de frapper sur les perfides tant qu'ils subsisteront». Les Chactas ratifient le traité de paix en remettant «à Vaudreuil un calumet de paix en même temps que les drapeaux anglais et les commissions d'officier que le gouverneur de la Caroline avait expédié aux rebelles. [...] Conformément au troisième article, ils lancent, en l'espace de six semaines, six détachements contre les Chicachas. [...] La grande tribu a subi un châtiment terrible : six à huit-cent morts, trois villages anéantis, tel est le prix dont elle a payé sa tentative d'émancipation»[11].

Gouverneur-général de la Nouvelle-France

En 1755, le marquis de Vaudreuil devient gouverneur-général de la Nouvelle-France, il gère la colonie durant la guerre de Sept Ans. Les colonies américaines de la France sont un des théâtres de cette guerre entre la France et l'Angleterre.

Guerre de Sept Ans

Vaudreuil passe en Nouvelle-France avec Jean-Armand Dieskau, qui est nommé en 1755 commandant des troupes régulières françaises et de leurs alliés autochtones au Canada avec les premières troupes régulières françaises qui comprennent six bataillons, dont quatre sont destinés à Québec; La Reine, Languedoc, Béarn et Guyenne, alors que deux autres bataillons, Bourgogne et Artois vont à Louisbourg. La flotte qui les transportent échappent presque tous au Blocus du Saint-Laurent commencé au printemps 1755 par l'escadre britanniques d'Edward Boscawen sauf deux vaisseaux; l'Alcide et le Lys capturés dans le golfe du Saint-Laurent au Combat du 8 juin 1755.

Abandon de Québec

Après la défaite sur les plaines d'Abraham ; Montcalm est mourant, Étienne-Guillaume de Sénezergues, son second dans la chaîne de commandement à Québec est blessé mortellement et amené par les anglais vers l’hôpital de campagne dans l'église de Lévis, Fontbonne qui commandait l'aile gauche est mort au combat et est inhumé sur les plaines. Vaudreuil (qui voulait être général depuis 1756 et n'hésitait pas à contrecarrer les ordres de Montcalm) se tourne maintenant vers lui, mourant, sans même se rendre à son chevet ; il envoie une estafette comme messager.

La reddition

Le marquis de Vaudreuil laisse le commandement de la garnison de Québec à Jean Baptiste Nicolas Roch de Ramezay, avec pour instruction de résister le plus longtemps possible. Le lendemain, pendant l'absence du gouverneur général Vaudreuil, Ramezay, Bigot et les marchands se réunissent dans la maison (mairie/chambre des commerces) de François Daine [Diane] pour un conseil de guerre. La flotte navale de Maurepas se faisait attendre dans le golfe du Saint-Laurent et les commerçants se plaignaient de ne plus faire de profits en temps de guerre. Avec Bigot, il est décidé que les troupes devront se replier sur la rivière Jacques-Cartier et que Ramezay signera la capitulation de Québec pour Saunders et Townshend (illégitimement car il n'en a pas les pouvoirs réels, étant seulement lieutenant du roi)
Après la bataille des plaines d'Abraham, durant le siège de Québec, où Louis-Joseph de Montcalm trouve la mort (le marquis de Vaudreuil et lui se sont souvent opposés). Le marquis de Vaudreuil réfléchit sur l'attitude à adopter. Il envoie un message à Ramesay le vers 9 heures du soir; ne m'écrivez plus, je pars vers Jacques Cartier en amont du fleuve. Le campement de Beauport, encore monté, est abandonné, comme si Vaudreuil voulait faire croire aux Anglais que les soldats étaient toujours présents. Les équipements de l'armée, munitions, tentes,vivres et environ 50 canons sont abandonnés sur place après les avoir encloués. Ramezay sera isolé dans la ville en ruine avec les réfugiés, femmes, enfants, invalides, 400 soldats des troupes de la marine, 150 réguliers, la milice bourgeoise dont certains n'ont jamais combattu et quelques dizaines d'artilleurs. Plusieurs tentatives pour obtenir des instructions, et même quelques centaines de soldats en renforts afin de motiver les miliciens et officiers à l’intérieur des murs de Québec sont ignorées et sans réponses de Vaudreuil. Sans nouvelle de l'armée pendant que les Anglais se retranchent; le 17 ils ont installé 60 canons et 58 mortiers pour détruire les murs de Québec, le même jour l'amiral Saunders place 8 des plus gros navires de ligne près de la basse-ville et est prêt à attaquer en même temps que George Townshend la haute ville[12]. À 3 heures pm Le drapeau blanc est hissé et capitaine Armand de Joannès est envoyé pour négocier la signature de la reddition le .

Avant de partir pour Montréal se ravitailler, Vaudreuil avait estimé qu'il y avait assez de provisions pour huit jours. Louis-Thomas Jacquot a essayé de l'en empêcher et le Chevalier François Gaston de Lévis n'a jamais abandonné, comme le Colonel Louis-Antoine de Bougainville l'a fait; lui qui est le plus gradé dans la région de Québec. Il a à sa disposition plusieurs lieutenants-colonels vétérans de plusieurs guerres en Europe. Vaudreuil, pour sa part, avait envoyé un message à Ramzay, le rassurant de son arrivée imminente... qui ne se serait jamais rendu à destination. La ville de Québec capitule le .

Quelques mois après, malgré la victoire de la bataille de Sainte-Foy (), et d'une nette majorité auparavant (ex: Carillon), Vaudreuil ordonne au Chevalier de Lévis (et à ses 2400 soldats !) de se rendre et livre Montréal à Jeffery Amherst en signant la capitulation qui mena à la reddition de Montréal le contre les troupes britanniques à la veille d'assiéger la ville.

L'affaire du Canada

À son retour en France, le marquis de Vaudreuil passe devant un tribunal. Les autorités françaises cherchent un bouc-émissaire, il sera jugé en compagnie d'autres administrateurs de la Nouvelle-France, parmi lesquels l'intendant François Bigot ; Montcalm étant mort, Jean-Frédéric Phélypeaux de Maurepas fuyant toutes responsabilités, et Louis XV se refusant à condamner l'armée. On cherche les responsables de la perte de la Nouvelle-France et des dettes colossales qu'a causé la défense de la colonie.

Le marquis de Vaudreuil est embastillé le , et il sera remis en liberté provisoire le  ; il sera ensuite acquitté le au terme d'un long procès où il sera révélé que la faute ne retombait pas entièrement sur lui. En réparation des préjudices subis lors de cette affaire, le roi lui offre une compensation sous la forme d'un supplément de rentes de 6 000 livres.

Il meurt chez lui rue des Tournelles à Paris en 1778.

Distinctions et commémorations

Une plaque commémorative est posée sur une pierre, devant l'église Saint-Michel de Vaudreuil. Le nom de la municipalité de Rigaud (Québec) reprend celui de la seigneurie, tiré de son patronyme.

En 1730, il reçoit la croix de Saint-Louis. Après l'Affaire du Canada, le roi Louis XV le fait Grand Croix de l'Ordre de Saint-Louis[1].

Notes et références

  1. « Rigaud de Vaudreuil de Cavagnial, Pierre de, marquis de Vaudreuil » dans Dictionnaire biographique du Canada, Université Laval/Université de Toronto, 2003–.
  2. Auteur de l'article: W. J. Eccles RIIGAUD DE VAUDREUIL DE CAVAGNIAL, PIERRE DE, marquis de Vaudreuil. Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4 Éditeur: Université Laval/University of Toronto Année de la publication: 1980. Date de consultation: 27 juin 2019
  3. Guy Frégault, Le Grand Marquis - Pierre de Rigaud de Vaudreuil et la Louisiane, Montréal et Paris, Fides, , 481 p.
  4. Grand Marquis, op. cit., p. 150.
  5. Grand Marquis, op. cit., p. 231.
  6. Grand Marquis, op. cit., p. 241.
  7. Grand Marquis, op. cit., p. 243, 244.
  8. (en) NORMAN W. CALDWELL, Chronicles of Oklahoma THE CHICKASAW THREAT TO FRENCH CONTROL OF THE MISSISSIPPI IN THE 1740's (This paper in abstraction was read before the history section of The Southwestern Social Science Association at the meeting in Oklahoma City on April 15, 1938, and is based on materials in the author's The French in the West, 1740-1750, a doctoral dissertation presented to the faculty in history of the Graduate School of the University of Illinois in 1936.), Oklahoma, USA, Oklahoma Historical Society, (lire en ligne)
  9. Grand Marquis, op. cit., p. 246.
  10. Grand Marquis, op. cit., p. 250.
  11. Grand Marquis, op. cit., p. 257.
  12. QUEBEC, 1759: THE SIEGE AND THE BATTLE by C.P. Stacey, p.172-173

Voir aussi

Bibliographie

  • Bill Barron. The Vaudreuil Papers: A Calendar and Index of the Personal and Private Records of Pierre de Rigaud de Vaudreuil, Royal Governor of the French Province of Louisiana, 1743-1753, New Orleans : Polyanthos, 1975, 543 p.
  • Guy Frégault. Le Grand marquis : Pierre de Rigaud de Vaudreuil et la Louisiane, Montréal : Fides, 1952, 481 p.
  • Guy Frégault. La Guerre de la Conquête, Montréal : Fides, 1955, 514 p.
  • Pierre-Georges Roy. La Famille de Rigaud de Vaudreuil, Lévis, 1938, 216 p. (en ligne)
  • Louis Le Jeune, « Pierre de Cavagnal, marquis de Vaudreuil », dans Dictionnaire général de biographie, histoire, littérature, agriculture, commerce, industrie et des arts, sciences, mœurs, coutumes, institutions politiques et religieuses du Canada, volume II, Ottawa : Université d’Ottawa, 1931, p. 764-767. (en ligne)
  • Henri-Raymond Casgrain. Lettres du marquis de Vaudreuil au chevalier de Lévis, 1895, 215 p. (en ligne)
  • Henri-Raymond Casgrain. Extraits des archives des Ministères de la marine et de la guerre à Paris : Canada, Correspondance générale, MM. Duquesne et Vaudreuil, Gouverneurs-generaux, 1755-1760, Québec : L.J. Demers, 1890, 322 p. (en ligne)
  • Pierre de Rigaud de Vaudreuil. Mémoire pour le marquis de Vaudreuil, grand-croix de l'Ordre royale & militaire de Saint-Louis, ci-devant gouverneur & lieutenant général de la Nouvelle France, Imprimerie de Moreau, 1763, 46 p.
  • Laurent Veyssière (dir.) et Bertrand Fonck (dir.), La guerre de Sept Ans en Nouvelle-France, Québec, Septentrion (Canada) et PUPS (France), , 360 p. (ISBN 978-2-89448-703-7)

Articles connexes

Liens externes

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