Parti populaire (Espagne)
Le Parti populaire (en espagnol : Partido Popular, abrégé en PP) est un parti politique libéral-conservateur espagnol.
Pour les articles homonymes, voir Parti populaire et PP.
Parti populaire (es) Partido Popular | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Pablo Casado |
Fondation | |
Siège | Rue de Gênes, 13. 28004, Madrid |
Secrétaire général | Teodoro García Egea |
Vice-secrétaires généraux | Javier Maroto Vicente Tirado (es) Marta González Isabel García Tejerina Cuca Gamarra Andrea Levy |
Positionnement | Centre droit[1],[2],[3],[4] à droite[5],[6],[7] |
Idéologie | Conservatisme[8],[9] Monarchisme[10] Libéral-conservatisme[11],[12],[13],[9] Démocratie chrétienne[11],[9] Unionisme espagnol |
Affiliation européenne | Parti populaire européen |
Affiliation internationale | Internationale démocrate centriste Union démocrate internationale |
Adhérents | 869 535 ()[14] |
Couleurs |
|
Site web | pp.es |
Présidents de groupe | |
Congrès des députés | Cuca Gamarra |
Sénat | Javier Maroto |
Parlement européen | Manfred Weber (PPE) |
Représentation | |
Députés | 88 / 350 |
Sénateurs | 97 / 266 |
Députés européens | 13 / 59 |
Il est fondé en 1989 par Manuel Fraga, ancien ministre franquiste et chef de la droite conservatrice depuis le retour à la démocratie, en 1977.
Emmené par José María Aznar, il remporte les élections générales de 1996 et de 2000. Aznar se retire en 2003 au profit de Mariano Rajoy, qui est président du gouvernement de 2011 à 2018. Après la démission de Rajoy dans un contexte de scandales de corruption entourant le parti ainsi qu'une motion de censure ayant conduit à la chute du gouvernement Rajoy II, Pablo Casado est élu président du PP.
Histoire
Fondation (1989)
Le Parti populaire est créé en par une « refondation » de l'Alliance populaire (AP).
Cette fédération de partis conservateurs a été fondée en par d'anciennes personnalités du régime franquiste qui avaient décidé de ne pas rejoindre l'Union du centre démocratique (UCD). Son principal dirigeant est l'ancien ministre franquiste Manuel Fraga.
L'AP entre en crise profonde après son congrès de , qui suit l'échec de la Coalition populaire aux élections de et la démission de Fraga. Ce dernier décide finalement de reprendre la direction du parti et d'en assurer une rénovation profonde. Le congrès de marque donc la naissance du Parti populaire, qui élargit sa base idéologique aux idéaux du libéralisme économique et de la démocratie chrétienne. Il absorbe alors le Parti libéral (PL) et la Démocratie chrétienne (DC), devenant le parti hégémonique du centre droit et de la droite en Espagne.
Le , le PP investit sur décision de Fraga le président de la Junte de Castille-et-León José María Aznar chef de file pour les élections générales anticipées du mois suivant, après avoir écarté Isabel Tocino et Marcelino Oreja. Au cours du scrutin, Aznar échoue à briser le plafond de verre qui bloque la droite espagnole depuis avec 25,8 % des voix et 107 députés sur 350. Un nouveau congrès, convoqué en , porte Aznar à la présidence du Parti populaire, tandis que Manuel Fraga reçoit le titre de président fondateur.
Ascension (1989-1996)
Le parti connaît un premier succès symbolique au cours des élections anticipées de : avec 34,7 % des suffrages et 141 députés, il réalise le meilleur score pour un parti issu du centre droit depuis l'UCD en . Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), au pouvoir depuis , se trouve contraint de former un gouvernement minoritaire.
Les élections européennes de marquent la première victoire nationale du centre droit espagnol depuis quinze ans. La liste que conduit l'ancien commissaire européen Abel Matutes rassemble 40,1 % des suffrages, soit dix points d'avance sur la liste socialiste de Fernando Morán. 1 700 000 voix séparent les deux formations, au bénéfice des conservateurs.
Moins d'un an après, les élections autonomiques et municipales de constituent un triomphe pour le Parti populaire, qui arrache au Parti socialiste la Communauté de Madrid, la Communauté valencienne, les Asturies, la Région de Murcie, La Rioja et l'Aragon, ainsi que Saragosse, Malaga, Grenade, Almería, Cadix, Vigo, Valladolid, Salamanque, Alicante ou encore Murcie. Il gagne au total 31 villes de plus de 75 000 habitants. En conséquence, le PP obtient la présidence de la Fédération espagnole des villes et des provinces (FEMP) au profit de Rita Barberá.
Années au pouvoir avec Aznar (1996-2004)
- VIe législature
Dix-neuf ans après la fondation de l'Alliance populaire, les conservateurs arrivent au pouvoir. Le Parti populaire remporte en effet 156 sièges et 38,79 % des voix aux élections générales anticipées du . Le suivant, José María Aznar, après deux mois de longues tractations avec les petits partis nationalistes, est élu président du gouvernement et forme son premier cabinet.
Parmi les mesures prises sous le premier mandat d'Aznar, on peut citer la réduction des dépenses publiques et l'accomplissement des critères de Maastricht pour adhérer à l'Euro, la libéralisation économique (augmentation de la concurrence et développement du marché des télécommunications) ou encore la fin du service militaire obligatoire et la professionnalisation des forces armées espagnoles.
Durant cette période, les bonnes relations entre le Parti populaire et le Parti nationaliste basque (EAJ/PNV), qui soutenait le Gouvernement au Congrès des députés, se sont très fortement dégradées. En effet, en 1998, un an après le pacte de toutes les forces politiques basques contre l'ETA, l'EAJ/PNV a négocié une trêve avec l'organisation indépendantiste basque, ce qui conduisit à une rupture des alliances PP-EAJ/PNV au parlement de la communauté autonome du Pays basque, à la mairie de Bilbao et, bien sûr, au parlement national (ce qui n'empêchait en rien la droite de gouverner, celle-ci bénéficiant du soutien des catalans de Convergence et Union (CiU) notamment).
De même, le ministre de l'Intérieur, Jaime Mayor Oreja, d'origine basque, renforça la lutte anti-terroriste en s'attaquant non seulement aux commandos et dépôts clandestins de l'ETA, mais aussi à toutes les structures légales, notamment les entreprises, dont elle se servait pour se financer et s'approvisionner.
Par ailleurs, en 1999, Javier Arenas, ministre du Travail et des Affaires sociales, remplace Francisco Álvarez-Cascos au poste de secrétaire général du PP.
- VIIe législature
Après quatre ans au pouvoir, le Parti populaire remporte une nette majorité absolue lors des élections générales du , avec 44,52 % et 183 députés. Réélu président, José María Aznar forme son second gouvernement le .
Durant ce second mandat, l'Espagne fut engagée dans la guerre d'Irak et connut une marée noire causée par le naufrage du pétrolier Prestige. Des régularisations de étrangers en situation irrégulière furent engagées, tandis qu'une réforme du marché du travail causa une importante grève générale. Par ailleurs, sur le front de la lutte anti-terroriste, un pacte national (« Pacte pour les Libertés et contre le Terrorisme ») fut signé entre le PP et le PSOE à l'initiative du secrétaire général de ce dernier, José Luis Rodríguez Zapatero (ce pacte excluait les questions de terrorisme des querelles électorales), tandis qu'en 2003, le parti Batasuna, vitrine politique de l'ETA fut interdit.
Le , le premier vice-président du gouvernement, ministre de la présidence et porte-parole du gouvernement, Mariano Rajoy, fut désigné secrétaire général du PP et candidat à la succession d'Aznar pour l'année suivante. Ce dernier avait en effet promis qu'il ne ferait que deux mandats à la tête du gouvernement.
Retour dans l'opposition (2004-2011)
Les élections du sont une défaite pour le Parti Populaire, notamment à la suite de la crise consécutive aux attentats de Madrid du 11 mars 2004, le président du gouvernement José María Aznar voulant imputer à l'ETA plutôt qu'à Al-Qaïda cet évènement. Les socialistes seront vainqueurs du scrutin en créant la surprise générale.
En 2007, un rapport d'enquête et un procès ont finalement reconnu, sans équivoque, la responsabilité d'Al Qaida, ce que le PP a finalement admis.
Le PP devient alors le plus grand parti d'opposition au Congrès des députés (avec 148 élus sur 350) et n'est qu'à quatre sièges de la majorité absolue au Sénat (avec 126 sénateurs sur 259). Depuis 2004, le PP s'oppose frontalement au gouvernement, en particulier contre le droit au mariage et à l'adoption pour les homosexuels, du retour des troupes de l'armée espagnole d'Irak, de la réforme du statut d'autonomie de la Catalogne, de la réforme de l'enseignement confessionnel à l'école publique, ainsi que des négociations visant à l'abandon de la violence par l'organisation séparatiste basque ETA.
Au Parlement européen, ce parti siège dans le groupe du PPE, avec 24 députés.
Lors des élections du , le PP se renforce (154 sièges sur 350) sans empêcher les socialistes de conserver le pouvoir. Au Sénat, il recule légèrement, ne comptant plus que 124 sénateurs sur 263. À la suite de ce scrutin, Mariano Rajoy, président depuis quatre ans, annonce qu'il souhaite conserver son poste. S'ensuit une crise interne, avec des rumeurs de candidature à la présidence du PP d'Esperanza Aguirre ou de Juan Costa, qui est finalement résolue lors du XVIe Congrès national de juin à Valence, au cours duquel Rajoy est réélu président et nomme María Dolores de Cospedal au poste de secrétaire général, en remplacement d'Ángel Acebes.
Le , le PP rompt son alliance permanente avec l'Union du peuple navarrais après que son président, Miguel Sanz, a demandé à ses deux représentants au Congrès des députés de s'abstenir lors du vote d'admission du projet de loi de finances (PGE), et annonce la refondation du Parti populaire de Navarre (PPN), dissous en 1991.
Lors des élections régionales du en Galice, le parti conservateur remporte 38 sièges sur 75, soit juste la majorité absolue. Environ un mois et demi plus tard, le leader régional du PP, Alberto Núñez Feijóo, devient président de la Junte de Galice. Ce même , le PP se classe troisième (avec treize députés sur 75) lors des élections au Pays basque et s'allie avec le Parti socialiste, permettant aux conservateurs d'obtenir la présidence du Parlement régional tandis que le socialiste Patxi López devient le premier lehendakari (chef du gouvernement) non nationaliste du Pays basque.
Peu après, le , le PP s'impose aux élections européennes avec 42,72 % des suffrages et 23 sièges sur 50 pour la liste de Jaime Mayor Oreja, contre 39,93 % et 21 sièges à celle du socialiste Juan Fernando López Aguilar.
Alors que plusieurs de ses cadres sont poursuivis dans le cadre de l'affaire Gürtel (un réseau de corruption d'élus en échange de contrats événementiels) depuis le début de l'année 2009, la secrétaire générale du parti accuse, au mois d'août, le gouvernement de pratiquer des écoutes illégales à l'encontre de certains dirigeants du parti[15]. À l'automne, le parti subit une grave crise interne, avec la destitution de son secrétaire général dans la Communauté valencienne, Ricardo Costa, mis en cause dans l'« affaire Gürtel », et la bataille entre les proches d'Esperanza Aguirre et d'Alberto Ruiz-Gallardón pour le contrôle de la caisse d'épargne Caja Madrid[16],[17].
Aux élections régionales et municipales du , le PP remporte une large victoire en s'imposant dans des fiefs socialistes comme l'Estrémadure, la Castille-La Manche, l'Aragón et Séville. Un mois plus tard, le président de la Généralité valencienne, Francisco Camps, démissionne à la suite de sa mise en examen dans l'affaire Gürtel, et est remplacé par Alberto Fabra.
Gouvernements Rajoy (2011-2018)
Aux élections générales anticipées du 20 novembre 2011, le parti obtient son meilleur score, avec 44,6 % des suffrages et 186 députés sur 350, soit un dixième de point et trois sièges de plus qu'au scrutin de 2000. C'est la première fois, depuis 1982, qu'un parti accède au pouvoir en remportant directement la majorité absolue des députés. Lors du 17e congrès du parti à Séville le , Mariano Rajoy est réélu président du Parti populaire.
Après quasiment deux ans de retard, le 18e congrès du Parti populaire se tient en , avec pour but d'élire une direction nationale et approuver de nouveaux statuts. Mariano Rajoy est réélu président du parti pour un nouveau mandat, obtenant 95 % des voix. María Dolores de Cospedal conserve son poste de secrétaire générale mais Fernando Martínez-Maíllo est promu coordonnateur général pour contrebalancer le pouvoir de la numéro deux du parti, un poste déjà occupé par Ángel Acebes entre et . Les vice-secrétaires généraux sont eux aussi confirmés dans leurs fonctions et les derniers soutiens d'Aznar ne sont pas renouvelés au sein de la direction nationale.
Chute de Rajoy et opposition (depuis 2018)
Après l'adoption de la motion de censure de 2018 contre Mariano Rajoy le , dans le contexte de la condamnation du PP à la responsabilité civile dans le cadre du premier volet de l'affaire Gürtel, le secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Sánchez, est investi président du gouvernement d'Espagne. Dix jours plus tard, la direction élargie convoque le XIXe congrès de manière anticipée.
Lors des élections générales espagnoles d'avril 2019, le Parti populaire sous la direction de Pablo Casado, obtient le plus mauvais score de son histoire, avec 66 députés au congrès.
Principaux membres
Présidents
Nom | Mandat | Remarque | |
---|---|---|---|
Manuel Fraga (1922-2012) |
- (1 an, 2 mois et 11 jours) |
Président de l'Alliance populaire (1979-1987) Président de la Junte de Galice (1990-2005) Président fondateur du PP (1990-2012) | |
José María Aznar | - (14 ans, 6 mois et 1 jour) |
Président de la Junte de Castille-et-León (1987-1989) Président du gouvernement (1996-2004) Président d'honneur du PP (2004-2016) | |
Mariano Rajoy | - (13 ans, 9 mois et 19 jours) |
Ministre des Administrations publiques (1996-1999) Ministre de l'Éducation et de la Culture (1999-2000) Premier vice-président du gouvernement (2000-2003) Ministre de la Présidence (2000-2001) Ministre de l'Intérieur (2001-2002) Ministre de la Présidence (2002-2003) Porte-parole du gouvernement (2002-2003) Secrétaire général du PP (2003-2004) Président du gouvernement (2011-2018) | |
Pablo Casado | Depuis le (3 ans, 1 mois et 25 jours) |
Député d'Ávila (2011-2019) Député de Madrid (depuis 2019) | |
Secrétaires généraux
Principaux dirigeants actuels
Fonction | Nom | Autres mandats |
---|---|---|
Président | Pablo Casado | Député d'Ávila |
Secrétaire général | Teodoro García Egea | Député de Murcie |
Vice-secrétaire général à l'Organisation | Javier Maroto | Député d'Alava |
Vice-secrétaire général à la Politique régionale et locale | Vicente Tirado (es) | Député régional de Tolède |
Vice-secrétaire générale à la Communication | Marta González | Députée de La Corogne |
Vice-secrétaire générale sectorielle | Isabel García Tejerina | Députée de Madrid |
Vice-secrétaire générale à la Politique sociale | Cuca Gamarra | Maire de Logroño |
Vice-secrétaire générale aux Études et aux Programmes | Andrea Levy | Députée régionale de Barcelone |
Président du comité électoral | Juan Ignacio Zoido | Député de Séville |
Président du comité des droits et des garanties | Rafael Hernando | Député d'Almería |
Porte-parole au Congrès des députés | Dolors Montserrat | Députée de Barcelone |
Porte-parole au Sénat | Ignacio Cosidó | Sénateur de Castille-et-León |
Porte-parole au Parlement européen | Esteban González Pons | Député européen |
Résultats électoraux
Élections générales
Année | Voix | % | Rang | Mandats | Tête de liste | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
1989 | 5 285 972 | 25,8 | 2e | 107 / 350 |
José María Aznar | Opposition |
1993 | 8 201 463 | 34,8 | 2e | 141 / 350 |
Opposition | |
1996 | 9 716 006 | 38,8 | 1er | 156 / 350 |
Aznar I | |
2000 | 10 321 178 | 44,5 | 1er | 183 / 350 |
Aznar II | |
2004 | 9 763 144 | 37,7 | 2e | 148 / 350 |
Mariano Rajoy | Opposition |
2008 | 10 278 010 | 39,9 | 2e | 154 / 350 |
Opposition | |
2011 | 10 866 566 | 44,6 | 1er | 186 / 350 |
Rajoy I | |
2015[19] | 7 236 965 | 28,7 | 1er | 120 / 350 |
Rajoy I (intérim) | |
2016[19] | 7 941 236 | 33,0 | 1er | 134 / 350 |
Rajoy II (2016-2018) Opposition (2018-2019) | |
avril 2019 | 4 356 023 | 16,7 | 2e | 66 / 350 |
Pablo Casado | Opposition |
novembre 2019 | 5 019 869 | 20,8 | 2e | 88 / 350 |
Opposition | |
Élections européennes
Année | Voix | % | Rang | Mandats | Tête de liste | Groupe |
---|---|---|---|---|---|---|
1987 | 4 747 283 | 24,65 | 2e | 17 / 60 | Manuel Fraga | PPE |
1989 | 3 395 015 | 21,41 | 2e | 15 / 60 | Marcelino Oreja | PPE |
1994 | 7 453 900 | 40,12 | 1er | 28 / 64 | Abel Matutes | PPE-DE |
1999 | 8 410 993 | 39,74 | 1er | 27 / 64 | Loyola de Palacio | PPE-DE |
2004 | 6 393 192 | 41,21 | 2e | 24 / 54 | Jaime Mayor Oreja | PPE-DE |
2009 | 6 670 377 | 42,12 | 1er | 23 / 50 | PPE | |
2014 | 4 098 339 | 26,09 | 1er | 16 / 54 | Miguel Arias Cañete | PPE |
2019 | 4 510 193 | 20,13 | 2e | 12 / 54 | Dolors Montserrat | PPE |
Identité visuelle
- Logo de 1989 à 1993.
- Logo de 1993 à 2000.
- Logo de 2000 à 2004.
- Logo de 2004 à 2007.
- Logo en 2007.
- Logo en 2008.
- Logo de 2008 à 2015.
- Logo de 2015 à 2019.
- Logo depuis 2019.
Notes et références
- (en) Thomas Jansen et Steven Van Hecke, At Europe's Service : the Origins and Evolution of the European People's Party, Berlin, Heidelberg, Springer Science & Business Media, (ISBN 978-3-642-19414-6, lire en ligne), p. 53 — « The right-wing Conservative AP was now transformed into a party of the centre-right: it was renamed People's Party (Partido Popular, PP) in the spring of 1989. ».
- (en) Michael T. Newton, Institutions of Modern Spain : A Political and Economic Guide, Cambridge University Press, , 379 p. (ISBN 978-0-521-57508-9, lire en ligne), p. 200 — « Since the 're-launch' of 1989, the party has established itself clearly as a party of the centre-right... ».
- (en) Madalena Meyer Resende, Catholicism and Nationalism : Changing Nature of Party Politics, Routledge, , 108 p. (ISBN 978-1-317-61061-8, lire en ligne), xix — « In 1989 the AP transformed into the Partido Popular (PP) – a coalition of center-right forces... ».
- (en) Peter Matuschek, Christian Democratic Parties in Europe Since the End of the Cold War, Leuven University Press, , 343 p. (ISBN 978-90-5867-377-0, lire en ligne), « Who Learns from Whom: The Failure of Spanish Christian Democracy and the Success of the Partido Popular », p. 243.
- Llamanzares Iván, Ramiro Luis et Saumade Frédéric, « Les espaces politiques restreints de la droite radicale espagnole. Une analyse des facteurs politiques de la faiblesse de la nouvelle droite en Espagne », Pôle Sud, vol. 2, no 25, , p. 137-152 (lire en ligne, consulté le ).
- Erwan Basnier, « Système de partis politiques et comportements électoraux en Espagne de 1977 à 2001 », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, vol. 2, no 74, , p. 43-55 (lire en ligne, consulté le ).
- José Manuel Fajardo, « Une Espagne encore malade de son passé », Le Monde diplomatique, , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
- Svante Ersson et Jan-Erik Lane, Politics and Society in Western Europe, SAGE, , 4e éd., 386 p. (ISBN 978-0-7619-5862-8, lire en ligne), p. 108
- (en) Vít Hloušek et Lubomír Kopeček, Origin, ideology and transformation of political parties : East-Central and Western Europe compared, Farnham, Ashgate, , 263 p. (ISBN 978-0-7546-7840-3, lire en ligne), p. 159 — « From its original emphasis on a 'united and Catholic Spain', in the 1980s and 1990s it gradually evolved under the leadership of José Maria Aznar into a pragmatically-oriented conservative formation, with Christian democratic and, even more strongly, economically liberal elements. ».
- (es) « El PP defiende que la monarquía es «absolutamente imprescindible» », sur La Voz de Galicia, .
- (en) Wolfram Nordsieck, « Spain », sur www.parties-and-elections.eu.
- (es) « Partido Popular, ¿el partido de los trabajadores? », sur vnavarro.org.
- (es) « Entrevista al profesor Navarro sobre el pacto PSOE-PP », sur vnavarro.org.
- (es) Iñigo Aduriz, « El PP infla el censo de los afiliados que pueden votar a su nuevo presidente: no son los 800.000 de los que presume », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Cospedal asegura que el Gobierno ha ordenado espiar a dirigentes del PP », sur El País, (consulté le ).
- (es) « Rajoy se harta del caos en el PP », sur El País, (consulté le ).
- (es) « Juan Costa cuestiona el liderazgo de Rajoy tras liquidar a su hermano », sur Público, (consulté le ).
- (es) Cristina de la Hoz, « Teodoro García Egea, nuevo secretario general del PP », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le ).
- Deux députés de l'Union du peuple navarrais et un du Forum des Asturies sont élus sur les listes du PP.