XIXe congrès du Parti populaire
Le XIXe congrès du Parti populaire (en espagnol : XIX Congreso Nacional Extraordinario del Partido Popular) est un congrès du Parti populaire (PP) espagnol, organisé les et , afin d'élire le président et la direction du PP.
XIXe congrès du Parti populaire | ||
Logo du Parti populaire. | ||
Date | et | |
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Lieu | Madrid (Espagne) | |
Pablo Casado, élu président du Parti populaire. | ||
Présidence | Pablo Casado : 57,6 % | |
Junte directive | Pablo Casado : 57,5 % | |
Rapport d'activité | Adopté | |
Site internet | pp.es | |
Convoqué à la suite du retrait de la vie politique de Mariano Rajoy, président du parti depuis , ce congrès se tient dans le contexte du renvoi du PP dans l'opposition après l'adoption d'une motion de censure et de sa condamnation dans l'affaire Gürtel. Il est le premier de l'histoire du parti à voir s'affronter plus de deux candidats et à prévoir un vote des militants pour la désignation du président.
À l'issue du vote direct, Soraya Sáenz de Santamaría et Pablo Casado arrivent en tête devant María Dolores de Cospedal. Aucun d'entre eux n'ayant reçu plus de 50 % des voix et une avance de 15 % sur son concurrent le plus proche, Santamaría et Casado se qualifient pour le second tour, qui a lieu uniquement devant les 3 000 délégués du congrès.
Le , Pablo Casado est élu à la tête du PP par 57,6 % des voix des délégués du parti face à Soraya Sáenz de Santamaría.
Contexte
Affaire Gürtel et motion de censure
Le , l'Audience nationale rend son verdict dans le premier volet de l'affaire Gürtel. Dans ce scandale de corruption qui éclabousse le Parti populaire (PP) depuis neuf ans, le parti est condamné comme « participant à titre lucratif ». La justice dénonce un « système institutionnel de corruption » qui remet en cause l'axe de défense choisi depuis par Mariano Rajoy, selon qui « [l'affaire Gürtel] n'est pas une intrigue du PP, mais une intrigue contre le PP »[1].
Dès le lendemain, le secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) Pedro Sánchez annonce le dépôt d'une motion de censure dans l'objectif de renverser Rajoy et envoyer le PP dans l'opposition[2]. Après deux jours de débat, la motion est approuvée par 180 voix pour le , notamment grâce au soutien du Parti nationaliste basque (EAJ/PNV) qui avait pourtant voté une semaine plus tôt la loi de finances pour proposée par le gouvernement de Rajoy[3],[4].
Retrait de la vie politique de Mariano Rajoy
Ayant quitté le palais de la Moncloa, Mariano Rajoy indique le devant le comité exécutif national du Parti populaire sa volonté d'abandonner la direction du parti, qu'il occupe depuis , ce qui oblige à la tenue d'un congrès extraordinaire[5]. Lors de la réunion de la junte directive nationale du , le président sortant du PP annonce que le XIXe congrès national — convoqué de manière extraordinaire — se réunira les et [6].
Quelques heures plus tard, l'Audience nationale prononce les peines dans le cadre du « volet valencien » de l'affaire Gürtel. Les magistrats considèrent que le Parti populaire de la Communauté valencienne (PPCV) a bénéficié d'un réseau de corruption pour financer ses campagnes pour les élections régionales de et législatives de . L'ancien secrétaire général du PPCV Ricardo Costa est condamné à quatre ans de prison[7].
Le renoncement du favori
Bien que présenté comme le favori, le président de la Junte de Galice Alberto Núñez Feijóo — vu depuis des années comme le successeur naturel de Rajoy — annonce dans la soirée du qu'il ne déposera pas sa candidature car « [il ne peut] pas laisser tomber les Galiciens car cela serait me décevoir moi-même »[8].
Déroulé
Toute personne souhaitant postuler à la présidence du PP doit présenter, entre le et le sa pré-candidature, à condition de bénéficier de 100 parrainages de militants. Les pré-candidats sont proclamés le et — s'il y en a plus qu'un seul — la campagne électorale commence le lendemain. Elle prend fin le et le vote se tient le jour suivant. Les militants — s'ils se sont enregistrés personnellement et physiquement entre le et le — voteront deux fois : pour la présidence et pour leurs délégués. Si un candidat remporte au moins 50 % des voix, dans au moins 50 % des circonscriptions et avec au moins 15 % d'avance sur le candidat qui le suit, il est proclamé président. Dans le cas contraire, les deux candidats arrivés en tête se soumettent au vote des délégués du congrès le suivant[9].
Le , la commission d'organisation annonce que 66 384 militants se sont physiquement enregistrés pour pouvoir voter, ce qui représente 7,6 % des 869 535 adhérents officiellement revendiqués. Relativement à leur nombre de membres, les fédérations les plus mobilisées sont celles de La Rioja, Navarre et Melilla, tandis que celles ayant le plus faible taux d'engagement sont la Catalogne, les îles Canaries et la Galice. Ce chiffre est le plus faible des derniers scrutins au sein des partis politiques espagnols : en , l'assemblée générale de Podemos avait mobilisé 155 190 personnes, tandis que 149 951 adhérents avaient pris part aux primaires du PSOE[10],[11]. Ce très faible taux d'inscription suscite une polémique entre les différents candidats et interroge la répartition des délégués par fédération régionale. Celui-ci se faisant sur la base du nombre d'adhérents officiellement inscrits, certains territoires se trouvent surreprésentés ou sous-représentés. Si la distribution était fonction des adhérents enregistrés, la Galice compterait 94 délégués de trop et la Communauté valencienne 67, tandis qu'il en manquerait 73 à la Castille-et-León et 69 à la Communauté de Madrid, sur les 1 718 attribués à la proportionnelle des militants[12].
Dates | Processus |
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– | Présentation des pré-candidatures |
– | Campagne des différents candidats retenus |
Élection du président et des délégués | |
– | Réunion du congrès |
Commission d'organisation
Au cours de sa réunion du , la junte directive nationale approuve la composition de la commission d'organisation du congrès (en espagnol : Comisión Organizadora del XIX Congreso Nacional del PP). La présidence revient au député européen Luis de Grandes, ancien porte-parole parlementaire. Les trois postes de vice-président sont confiés à Alfonso Fernández Mañueco, Vicente Tirado et Juan Carlos Vera[13].
Alors que les proches de Soraya Sáenz de Santamaría cherchent à présenter Grandes comme un soutien de la première heure de Rajoy, celui-ci est en réalité un inconditionnel de María Dolores de Cospedal, ainsi qu'une majorité des membres de la commission d'organisation. Le choix de Luis de Grandes est également issu des manœuvres de l'ancien ministre des Affaires étrangères José Manuel García-Margallo, opposant de premier ordre à Santamaría[14].
Candidats
Déclarés
Candidat | Fonction politique récente | Logo | Annoncé | ||
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José Ramón García Hernández (46 ans) |
Député aux Cortes Generales (depuis 2014) Secrétaire aux Relations internationales du PP (depuis 2012) |
[15] | |||
José Manuel García-Margallo (73 ans) |
Député aux Cortes Generales (depuis 2015) Ministre des Affaires étrangères (2011-2015) |
[16] | |||
Pablo Casado (37 ans) |
Député aux Cortes Generales (depuis 2011) Vice-secrétaire général du PP (depuis 2015) |
[17] | |||
José Luis Bayo (40 ans) |
Président de Nuevas Generaciones dans la Communauté valencienne (2000-2008) |
[18] | |||
Soraya Sáenz de Santamaría (47 ans) |
Députée aux Cortes Generales (depuis 2004) Vice-présidente du gouvernement, ministre de la Présidence (2011-2018) |
[19] | |||
María Dolores de Cospedal (52 ans) |
Députée aux Cortes Generales (depuis 2015) Ministre de la Défense (2016-2018) |
[20] | |||
Elio Cabanes (43 ans) |
Conseiller municipal de La Font de la Figuera (depuis 2011) |
[21] | |||
Proclamés
Le , Luis de Grandes annonce lors d'une conférence de presse la proclamation de six candidatures. Il s'agit de celles de Pablo Casado, Elio Cabanes, María Dolores de Cospedal, José Ramón García Hernández, José Manuel García-Margallo et Soraya Sáenz de Santamaría. En revanche, la candidature de José Luis Bayo n'est pas validée et un délai supplémentaire de 24 heures lui est octroyé afin que celui-ci puisse faire parvenir la centaine de parrainages requis[22]. Le président de la commission d'organisation du congrès annonce également la mise à disposition des moyens du parti afin que l'ensemble des pré-candidats puissent bénéficier d'une égalité des chances ainsi que l'obligation pour les dirigeants locaux de mettre les différents sièges du parti à disposition de ceux-ci[23]. Bien que l'idée d'un débat public télévisé ait été envisagée et explicitement demandée par les « petits candidats »[24], la commission d'organisation juge l'idée trop complexe à mettre en place au vu du caractère exceptionnel du scrutin.
Le même jour, María Dolores de Cospedal et Pablo Casado présentent leur démission de la direction du PP[25].
Le , la commission d’organisation rejette définitivement la candidature de José Luis Bayo[26]. Critiquant un congrès vicié « dès le début », Bayo annonce l'introduction d'une action en justice si le parti n'enquête pas sur les obstacles posés sur sa candidature par le Parti populaire de la Communauté valencienne (PPCV)[27].
Résultats
Élection du président
Candidats | Militants | Délégués | |||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||
Soraya Sáenz de Santamaría | 21 513 | 36,95 | 1 250 | 42,36 | |
Pablo Casado | 19 967 | 34,30 | 1 701 | 57,64 | |
María Dolores de Cospedal | 15 090 | 25,92 | |||
José Manuel García-Margallo | 680 | 1,17 | |||
José Ramón García Hernández | 668 | 1,14 | |||
Elio Cabanes | 185 | 0,32 | |||
Votes valides | 58 103 | 99,65 | 2 951 | 99,26 | |
Votes blancs/nuls | 202 | 0,35 | 22 | 0,74 | |
Total | 58 305 | 100 | 2 973 | 100 | |
Abstention | 8 079 | 12,17 | 111 | 3,60 | |
Inscrits/participation | 66 384 | 87,83 | 3 082 | 96,40 | |
Comité exécutif
Fonction | Titulaire | Remarque |
---|---|---|
Président | Pablo Casado | Député d'Ávila |
Membre | Emma Buj | Maire de Teruel |
Membre | Javier Campos Monrreal | Ancien conseiller d'Aragon |
Membre | Begoña Carrasco García | Porte-parole du PP à la mairie de Castellón de la Plana |
Membre | Rafael Catalá | Député de Cuenca Ancien ministre de la Justice |
Membre | Diego Calvo Pouso | Vice-président du Parlement de Galice |
Membre | Concha de Santa Ana | Députée de Grenade |
Membre | Alejandro Fernández Álvarez | Porte-parole du PP au Parlement de Catalogne |
Membre | Reyes Fernando Hurlé | Conseillère municipale d'Avilés |
Membre | Manuel Fernández Vega | |
Membre | Teodoro García Egea | Député de Murcie |
Membre | Javier Aureliano García | Vice-président de la députation provinciale d'Almería |
Membre | Isabel García Tejerina | Députée de Madrid Ancienne ministre de l'Agriculture et de l'Environnement |
Membre | Raquel González Diez-Andino | Présidente du PP de Biscaye |
Membre | Antonio González Terol | Maire de Boadilla del Monte Député de Madrid |
Membre | Carmen Hernández Bento | Députée de Las Palmas |
Membre | Carlos Izquierdo Torres | Conseiller à l'Environnement de la Communauté de Madrid |
Membre | Andrea Levy | Députée régionale de Barcelone |
Membre | José Miguel Luengo Gallego | Maire de San Javier |
Membre | Fernando Jesús Manzano Pedrera | Député régional de Cáceres Ancien président de l'Assemblée d'Estrémadure |
Membre | Javier Maroto | Député d'Alava Ancien maire de Vitoria-Gasteiz |
Membre | María Martín Díez De Valdeón | Conseillère à la Santé de La Rioja |
Membre | Dolors Montserrat | Députée de Barcelone Ancienne ministre de la Santé |
Membre | Diego Movellán | Député de Cantabrie |
Membre | Francisco Javier Núnez Núñez | Président de la députation provinciale d'Albacete |
Membre | Esperanza Oña | Ancienne maire de Fuengirola Vice-présidente du Parlement d'Andalousie |
Membre | Juan Parejo Fernández | |
Membre | Margarita Prohens Rigo | Porte-parole du groupe PP au Parlement des îles Baléares |
Membre | Rosa Romero Sánchez | Députée de Ciudad Real Ancienne maire de Ciudad Real |
Membre | Alfonso Rueda | Vice-président de la Junte de Galice |
Membre | Elena Samaniego | |
Membre | César Sánchez Pérez | Président de la députation provinciale d'Alicante |
Membre | Antonio Silván Rodríguez | Maire de León |
Membre | Ana Belén Vázquez Blanco | Députée d'Ourense |
Membre | Juan Ignacio Zoido | Député de Séville Ancienne ministre de l'Intérieur Ancien maire de Séville |
Membre | Elio Cabanes | Conseiller municipal de La Font de la Figuera |
Membre | José Manuel García-Margallo | Député d'Alicante Ancien ministre des Affaires étrangères |
Membre | José Ramón García Hernández | Député d'Ávila |
Élection de la junte directive nationale
Liste de | Délégués | ||
---|---|---|---|
Voix | % | ||
Pablo Casado | 1 689 | 57,45 | |
Soraya Sáenz de Santamaría | 1 251 | 42,55 | |
Votes valides | 2 940 | 98,96 | |
Votes blancs/nuls | 31 | 1,04 | |
Total | 2 971 | 100 | |
Abstention | 111 | 3,60 | |
Inscrits/participation | 3 082 | 96,40 | |
Notes et références
- (es) Fernando J. Pérez, « La red ilegal de Gürtel condena al PP », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Jaume Pi, « ¿Cómo podría prosperar la moción de censura de Pedro Sánchez contra Rajoy? », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Fernando Garea, « Sánchez tumba a Rajoy y llega a Moncloa con el Gobierno más débil de la democracia », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Pedro Gorospe, « El Congreso aprueba los Presupuestos con el apoyo de última hora del PNV », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Juan José Mateo, « Rajoy anuncia su dimisión como líder del PP y deja en manos de su sucesor la renovación », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Iñigo Aduriz, « Rajoy pide a los candidatos a sucederle que eviten el juego sucio », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Nacho Herrero, « La sentencia de la 'Gürtel' confirma que el PP de Valencia también tenía 'caja b' », El Periódico de Catalunya, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Feijóo no optará a presidir el PP: "No puedo fallar a los gallegos porque sería fallarme a mí mismo". », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Luis B. García, « El PP emprende el “complicado proceso” de elección del sustituto de Rajoy », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Iñigo Aduriz, « Fracaso de participación en el PP: solo se inscribe el 7,6% de los afiliados para votar al sucesor de Rajoy », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Raúl Sánchez, « Solo los cargos electos del PP representan en número a más de un tercio de los inscritos para votar en sus primarias », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Juan José Mateo, « El censo obsoleto del PP provoca un choque entre los favoritos a suceder a Rajoy », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Ángel Collado, « Luis de Grandes, de la vieja guardia marianista, presidirá el congreso del PP », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Cospedal se hace con las riendas del Congreso Extraordinario », El Plural, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Juan José Mateo, « El diputado José Ramón García Hernández anuncia su candidatura a presidir el PP. », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Leonor Mayor Ortega, « Margallo confirma que se presentará para liderar el PP. », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Juan José Mateo, « Pablo Casado anuncia su candidatura para presidir el PP. », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Leonor Mayor Ortega, « El valenciano José Luis Bayo también aspira a presidir el PP como candidato del “cambio generacional”. », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Iñigo Aduriz, « Soraya Sáenz de Santamaría anuncia su candidatura para presidir el PP », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Cospedal da el paso y anuncia que optará a liderar el PP. », europapress.es, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Iñigo Aduriz, « Elio Cabanes, concejal valenciano que acusó a Rajoy de entregar "España a los separatistas", séptimo candidato a presidir el PP », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Luis B. García, « El PP reduce de momento a seis los candidatos y renuncia a organizar debates », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Jorge Sáinz, « El PP pagará la campaña de los candidatos y descarta organizar un debate », Vozpópuli, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Ángel Collado, « El debate a 7 para suceder a Rajoy, pendiente de la decisión de los principales candidatos », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Casado y Cospedal dimitirán de sus cargos en el PP para competir en igualdad de condiciones », ABC.es, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « El PP rechaza candidatura de José Luis Bayo por no cumplir requisitos », EFE, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Bayo irá a los tribunales si el PP no investiga “obstáculos” para ser candidato », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Iñigo Aduriz, « Sáenz de Santamaría gana por la mínima a Casado, que puede ser presidente del PP si le apoya Cospedal », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).
- « Espagne : Pablo Casado élu à la tête du Parti populaire - France 24 », sur France 24 (consulté le )
- (es) « La lista de los miembros del Comité Ejecutivo Nacional del PP anunciados por Pablo Casado », RTVE, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Parti populaire, « Pablo Casado es elegido presidente del PP con el voto de 1.701 compromisarios », sur pp.es, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
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