Noms des Roumains

Les noms des Roumains sont les dénominations données au fil du temps et selon les territoires, aux locuteurs de la langue roumaine.

Un Roumain dessiné par Dieudonné Lancelot au milieu du XIXe siècle.

Les populations romanophones d'Europe du Sud-Est n'avaient initialement pas de nom spécifique et étaient comptées parmi les « Romées » (Ῥωμαίοι) par les chroniqueurs byzantins, tout comme les hellénophones, tandis qu'elles-mêmes s'auto-désignaient comme Roman, Român, Rumân, Aromân ou Armân et quelques autres variantes conservées dans leurs langues romanes orientales (et attestées par écrit à partir du XVIe siècle)[1]. Un autre terme, l'exonyme « Valaques » (d'origine germanique : voir l'histoire du terme Valaque) entre en usage au Xe siècle (et devient fréquent dans le cadre du royaume bulgaro-valaque du XIIe siècle, pour les distinguer des Grecs, restés fidèles à l'Empire byzantin).

Endonyme

En roumain, l'endonyme « Rumân » ou « Român » est attesté au XVIe siècle[2], mais c'est seulement au XIXe siècle qu'il commence à être traduit dans d'autres langues par « Roumains », « Rumänen », « Romanians », « Румынь », « Rumeni » ou « Rumanos ». Simultanément, sous l'influence des « Lumières », il change de sens en roumain. Jusqu'au XVIIIe siècle il signifiait « Romains » dans le sens d'une lointaine origine romaine devenue quasi-légendaire et aussi en référence à l'Empire romain d'Orient dont la dénomination officielle était « Romanía »[3] (Ῥωμανία, terme repris par les Ottomans sous la forme « Rûm » ou « Roum » désignant tous les chrétiens orthodoxes). À partir du début du XIXe siècle il signifie « Roumains » dans le sens d'une nation, telle qu'elle émerge dans le cadre du nationalisme romantique, aspirant comme les Italiens ou les Allemands à constituer son propre État unitaire.

Exonymes

Avant le milieu du XIXe siècle, les Roumains étaient connus par les autres peuples à travers des exonymes comme « Valaques », « Moldaves » et « Moldo-Valaques », ainsi que sous des noms régionaux comme « Diciens » en Dobrogée ou « Timocènes » en Serbie. Mais « Valaques » est un terme général désignant non seulement les Roumains, mais aussi les locuteurs, minoritaires, d'autres langues romanes orientales : Aromounes, Aromans, Aroumains, Ciciens, Istriotes, Istriens, Istro-romans, Istro-roumains, Moglénites, Mégléniotes, Mégléno-romans, Mégléno-roumains, Valaques, Vlaques, Vlachs, Vlachos, Vlakhos, Koutso-vlaques, Koutso-valaques, Tchipanes, Cipans, Farsherotes, Gramoshtènes, Zinzares et bien d'autres encore[4].

Histoire

En français et dans les autres langues, occidentales ou voisines de la Roumanie, le terme « Roumains » comme exonyme (ainsi que le terme « Roumanie » pour désigner les « Valachies ») est un néologisme du XIXe siècle. Il existait toutefois longtemps avant l'apparition de l'État roumain[5]. En français, le journal « Mercure de France » de juillet 1742 emploie pour la première fois l'expression Valachie ou pays Roumain lorsqu'il présente le texte de la Constitution octroyée par le Prince Constantin Mavrocordato en 1746. Mais ce sont Émile Ollivier, Edgar Quinet et Élysée Reclus qui ont introduit dans le langage courant le nom de « Roumains » à la place de Valaques, de Moldaves et Moldo-Valaques.

Historiographie

1916 : Koutso-Valaques de la Macédoine grecque rentrant dans leurs foyers, après l'expédition de Salonique pendant la Première Guerre mondiale (le premier attelage comporte un taurillon et un buffle domestique).

Les dénominations des ancêtres des Roumains et des Aroumains sont également diverses : Thraco-Romains, Thraces romanisés, Thraco-romans, Romains orientaux, Est-romains, Proto-Roumains, Valaques... La première mention des Thraces romanisés date des chroniqueurs Théophane le Confesseur et Théophylacte Simocatta, dans la chronique d'une bataille de 579 contre les Avars, les Thraces romanisés faisant alors partie de l'armée byzantine. La plus ancienne mention écrite du terme Valaques est celle du chroniqueur grec Kedrenos en 976 quand il raconte l'assassinat par des Valaques du frère du tsar bulgare Samuel. Auparavant, il n'y avait pas chez les chroniqueurs byzantins de terme spécifique pour leurs compatriotes romanophones, dénommées « Romains » (Ῥωμαίοι) au même titre que les hellénophones.

Les historiens roumains emploient couramment le terme de Roumains pour désigner les roumanophones longtemps avant la fondation de la Roumanie moderne, y compris avant la fondation des principautés de Valachie et Moldavie, arguant du fait que l'historiographie moderne procède de même pour les Allemands et les Italiens avant l'apparition des états modernes d'Allemagne et d'Italie.

Mais dans la plupart des atlas historiques modernes, l'existence de ces populations romanes anciennes est tout simplement ignorée, ce qui donne au lecteur l'impression que les roumanophones apparaissent par « génération spontanée » au XIIe siècle, voire au XIVe siècle (et, pour les ouvrages, nombreux, qui incluent indûment les principautés de Valachie et de Moldavie parmi les provinces ottomanes, seulement au XIXe siècle). Les historiens non-roumains, notamment ceux issus des pays voisins ou d'Europe centrale ou occidentale[6] préfèrent, pour désigner ces populations romanophones anciennes, employer exonyme « Valaques » (dans leurs langues), arguant du fait que l'endonyme « Roumains  » n'est attesté qu'à partir du XVIe siècle (voire du XIXe siècle pour les historiens qui ignorent les sources citées en note 1) et qu'il serait une « construction artificielle ». Ces controverses sur la dénomination sont un héritage du passé récent des roumanophones, lorsque l'histoire servait de réserve d'arguments dans les revendications territoriales entre la Roumanie et ses voisins, motivées par l'irrédentisme roumain au XIXe siècle, puis, au début du XXe siècle, par le révisionnisme de la Hongrie et de l'URSS qui ne reconnaissaient pas l'agrandissement de la Roumanie sur des territoires peuplés par des roumanophones et perdus par l'Autriche-Hongrie et la Russie en 1918.

Utilisations actuelles

Selon le droit du sol qui est aussi le droit international, « Roumains » est aujourd'hui l'exonyme désignant l'ensemble politique des citoyens de la Roumanie, indépendamment de leurs origines, langues et particularités. Leur nombre est de 23,5 millions. Selon le droit du sang, « Roumains » est aujourd'hui l'endonyme désignant en Roumanie l'ensemble linguistique, culturel et historique des populations, vivant en Europe de l’Est, de part et d'autre des Carpates, du Danube et du Prut, locuteurs de la langue roumaine. Dans ce sens, usuel en Roumanie, « Roumains » identifie la fois le gentilé de la Roumanie et l'ethnonyme des roumanophones, vivant principalement en Roumanie où ils sont 89,5 % de la population (recensement roumain de 2002), et en République de Moldavie où ils sont 71,2 % de la population (recensement moldave de 2004). On estime leur nombre total à 24 millions.

Mais en Roumanie, « Roumains » peut fréquemment désigner non seulement les communautés roumanophones hors-frontières, mais souvent aussi les Aroumains, soit l'ensemble des locuteurs des langues romanes orientales au sens large. Qui plus est, « Roumains » dans son acception courante en Roumanie, n'inclut pas les citoyens de la Roumanie appartenant à des communautés non-roumanophones.

La plupart des langues d'Europe occidentale, mais aussi la plupart des pays voisins de la Roumanie, distinguent quant à eux le gentilé de l'ethnonyme, et, selon le Droit du sol, réservent le terme Roumain à l'ensemble politique des citoyens roumains, pour désigner les roumanophones hors-frontières par d'autres noms comme Valaques ou Moldaves.

En République de Moldavie, dont la Constitution, par son article 13, dénomme « Moldaves » et « Moldave » les autochtones et leur langue, considérés comme une ethnie[7], ceux-ci peuvent se définir, lors des recensements, soit comme « Moldaves », soit comme « Roumains » (alors qu'en Moldavie roumaine, ils peuvent être les deux à la fois, « Moldaves » désignant leur appartenance géographique à la région de Moldavie, et « Roumains » leur appartenance ethnique à l'ensemble roumanophone). S'ils se désignent comme « Moldaves », les autochtones sont considérés comme des « citoyens titulaires » (cetățeni titulari) mais perdent le droit de se référer librement à la culture et l'histoire des Roumains par-delà les frontières, comme peuvent le faire leurs concitoyens Russes ou Ukrainiens en lien avec la Russie ou avec l'Ukraine. En revanche, s'ils se désignent comme « Roumains », les autochtones peuvent se référer librement à la culture et l'histoire des Roumains par-delà les frontières mais perdent le statut de « citoyens titulaires » et sont considérés comme « minorité nationale » dans leur propre pays, conformément à la législation de celui-ci[8].

Roumains et Roms

Le terme « Ròms » (en Romani : Ròma, en Roumain : Rromi) est phonétiquement proche de « Roumains » et désigne une communauté, mi-ethnie, mi-classe sociale, présente dans de nombreux pays mais plus nombreuse en Roumanie qu'ailleurs. « Ròms » n'a pourtant aucun lien étymologique ou sémantique avec « Roumains » : Ròm signifie simplement être humain en romani. Les Ròms, aussi dénommés « Tsiganes » (intouchables en grec) ou « Romanichels » (du romani Ròmani çel : « groupe d'hommes ») sont initialement originaires de l'Inde ; en Roumanie ils seraient, selon le recensement de 2011, 619 007, soit 3,25 % de la population du pays[9]. Ces chiffres sont cependant considérés par les démographes et les sociologues comme sous-évalués pour deux raisons : le nombre important de mariages mixtes et de familles totalement intégrées (sédentaires, salariées, scolarisées, parlant roumain) et le souhait de nombre de ces Ròms intégrés (qui, en général, n'émigrent pas) d'être officiellement comptabilisés comme « Roumains »[10],[11]. Cependant, une autre source non officielle estimerait le nombre total de Roms, intégrés inclus, à 2 millions[12].

En Roumanie comme ailleurs, la citoyenneté (cetățenie) est la même pour tous, mais la Constitution, par son article 62, reconnaît aussi l'appartenance à une ethnie (naționalitate) et le droit pour les ethnies d'être représentées en tant que telles au Parlement. Le terme Ròma a donc une existence légale : il a été adopté par l'Union romani internationale (IRU)[13] et s'écrit « Rromi » en roumain, avec deux r, pour éviter les confusions avec les nombreux mots dérivant de Rome. Ce terme de Rromi, mis en avant de manière relativement récente, savante et politiquement correcte, n'a pas encore supplanté « Țigani » (Tsiganes) dans le langage courant. En France en revanche, les distinctions ethniques ne sont pas reconnues, citoyenneté et nationalité se confondent[14], et par conséquent les Ròms ayant un passeport roumain sont officiellement dénommés « Roumains », même si certains hommes politiques dérogent parfois à cette règle[15] et même si cela suscite parfois des protestations de la part des Roumains, lorsqu'ils sont tous sans distinction assimilés à des mendiants sans domicile fixe[16].

Notes et références

  1. Ernest Gellner a écrit que « ce sont les états qui créent les nations » : comme la notion de Roumain ou Aroumain n'apparaît pas avec la Roumanie moderne (comme l'affirment des ouvrages occidentaux, austro-hongrois et soviétiques) mais la précède, cet « état » fut l'Empire romain. Les premières attestations écrites des roumanophones se désignant eux-mêmes par le nom de “romain” datent du XVIe siècle, lorsque des humanistes notamment italiens commencent à décrire leurs voyages dans les zones habitées par des « Valaques ». Ainsi :
    • Tranquillo Andronico écrit en 1534 que les roumains (« Valachi ») « s’appellent eux-mêmes romains » (« nunc se Romanos vocant » in: A. Verress, Acta et Epistolae, I, p. 243).
    • En 1532; Francesco della Valle accompagnant le gouverneur Aloisio Gritti à travers la Transylvanie, Valachie et Moldavie note que les « roumains » ont préservé leur nom de « romains » et qu'« ils s’appellent eux-mêmes roumains (Romei) dans leur langue ». Il cite même une phrase en roumain : « Sti rominest ? » (« sais-tu roumain ? », (en roumain : știi românește ?)) : « …si dimandano in lingua loro Romei … se alcuno dimanda se sano parlare in la lingua valacca, dicono a questo in questo modo: Sti Rominest ? Che vol dire : Sai tu Romano… » (in: Cl. Isopescu, Notizie intorno ai romeni nella letteratura geografica italiana del Cinquecento, in Bulletin de la Section Historique, XVI, 1929, p. 1- 90).
    • Ferrante Capeci écrit vers 1575 que les habitants des "provinces valaques de Transsylvanie, Moldavie, Honfro-valaquie et Mésie" s’appellent eux-mêmes roumains (romanesci) (“Anzi essi si chiamano romanesci, e vogliono molti che erano mandati quì quei che erano dannati a cavar metalli...” in Maria Holban, Călători străini despre Țările Române, vol. II, p. 158 – 161).
    • Pierre Lescalopier remarque en 1574 que Tout ce pays la Wallachie et Moldavie et la plupart de la Transilvanie a esté peuplé des colonies romaines du temps de Trajan l’empereur… Ceux du pays se disent vrais successeurs des Romains et nomment leur parler romanechte, c'est-à-dire romain… (in : Voyage fait par moy, Pierre Lescalopier l’an 1574 de Venise a Constantinople, fol. 48 in Paul Cernovodeanu, Studii și materiale de istorie medievală, IV, 1960, p. 444).
    • Le saxon transylvain Johann Lebel note en 1542 que les roumains se désignent eux-mêmes sous le nom de « Romuini“: Ex Vlachi Valachi, Romanenses Italiani, /Quorum reliquae Romanensi lingua utuntur… /Solo Romanos nomine, sine re, repraesentantes./Ideirco vulgariter Romuini sunt appelanti (Ioannes Lebelius, De opido Thalmus, Carmen Istoricum, Cibinii, 1779, p. 11 – 12).
    • Le chroniqueur polonais Orichovius (Stanislaw Orzechowski) observe en 1554 qu’en leur langue les roumains s’appellent romin, selon les romains et valaques en polonais, d’après les italiens» ("qui eorum lingua Romini ab Romanis, nostra Walachi, ab Italis appellantur in : Stanislaus Orichovius, Annales polonici ab excessu Sigismundi, in I. Dlugossus, Historiae polonicae libri XII, col 1555).
    • Le croate Anton Verancsics remarque vers 1570 que les roumains vivant en Transylvanie, Moldavie et Valachie se nomment eux-mêmes romains (roumains): …Valacchi, qui se Romanos nominant… et Gens quae ear terras (Transsylvaniam, Moldaviam et Transalpinam) nostra aetate incolit, Valacchi sunt, eaque a Romania ducit originem, tametsi nomine longe alieno (in : « De situ Transsylvaniae, Moldaviae et Transaplinae », in Monumenta Hungariae Historica, Scriptores II, Budapest 1857, p. 120).
    • Le hongrois transylvain Martinus Szent-Ivany cite en 1699 les expressions roumaines : Sie noi sentem Rumeni nous aussi, nous sommes roumains », pour le roum. Și noi suntem români) et Noi sentem di sange Rumena nous sommes de sang roumain », pour le roum.: Noi suntem de sânge român): Martinus Szent-Ivany, Dissertatio Paralimpomenica rerum memorabilium Hungariae, Tyrnaviae, 1699, p. 39.
    • À la même époque, Grigore Ureche (Letopisețul Țării Moldovei, p. 133-134) écrit : În Țara Ardealului nu lăcuiesc numai unguri, ce și sași peste seamă de mulți și români peste tot locul….
    • Dans son testament littéraire, Ienăchiță Văcărescu écrit : Urmașilor mei Văcărești!/Las vouă moștenire:/Creșterea limbei românești/Ș-a patriei cinstire (littéralement « A mes descendants Vacaresques/je laisse en héritage/la croissance de la langue roumanesque/et la patrie en hommage »).
    • Dans son Istoria faptelor lui Mavroghene-Vodă și a răzmeriței din timpul lui pe la 1790, Pitar Hristache versifie : Încep după-a mea ideie/Cu vreo câteva condeie/Povestea mavroghenească/De la Țara Românească Je commence selon mon idée/avec quelques plumiers/l'histoire Mavroghénie/de la Valachie »).
  2. Voir note 1.
  3. Les expressions communément employées aujourd’hui : « Byzantins » ou encore « Empire byzantin » sont d'origine occidentale : elles ont été inventées en 1557, par l'historien allemand Hieronymus Wolf.
  4. Gilles De Rapper, Pierre Sintès et Kira Kaurinkoski, Nommer et classer dans les Balkans : les Valaques, E.F.A. [efa.gr] et De Boccard, Paris, (ISBN 978-2-86958-202-6) ; Karl-Markus Gauss, La Nation disparue. Chez les Aroumains de Macédoine, in Voyages au bout de l'Europe, L'Esprit des péninsules, 2003 (trad. Valérie de Daran) (ISBN 2-84636-048-0) ; Gheorghe Zbuchea, Cezar Dobre, "Românii timoceni", Bucarest, 2005 (ISBN 973-86782-2-6).
  5. Parmi les premières références explicites à un « territoire ethnolinguistique roumain » comprenant la Valachie, la Moldavie et la Transylvanie on trouve l’ouvrage « De la nation des Moldaves » du chroniqueur Miron Costin au XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle, le prince érudit Dimitrie Cantemir désigne d’une manière systématique les trois principautés habitées par les roumanophones (la Moldavie, la Transylvanie et la Valachie) sous le nom de « Pays Roumain » (Țara Românească). Le nom « Roumanie » dans son acception moderne est attesté pour la première fois dans un ouvrage datant de 1816 dans un ouvrage, publié à Leipzig, de l'érudit grec Demetrios Daniel Philippidès, mais ce nom était déjà entré dans le langage courant au début du XIXe siècle, puisqu'on peut le lire sur la pierre tombale de Gheorghe Lazăr à Avrig en 1823
  6. Comme par exemple le « Westermann Grosser Atlas zur Weltgeschichte », 1985, (ISBN 3-14-100919-8), le « DTV Atlas zur Weltgeschichte », 1987 traduit chez Perrin, (ISBN 2-7242-3596-7), le « Putzger historischer Weltatlas Cornelsen » 1990, (ISBN 3-464-00176-8), l'« Atlas historique Georges Duby » chez Larousse 1987, (ISBN 2-03-503009-9), la série des « Atlas des Peuples » d'André et Jean Sellier à La Découverte : « Europe centrale » : 1992, (ISBN 2-7071-2032-4), « Orient » : 1993, (ISBN 2-7071-2222-X), ou encore le « Történelmi atlasz a középiskolák számára » (« Atlas historique pour les collèges ») de Kartográfiai Vállalat Szerkesztőbizottsága, Budapest 1991, (ISBN 963-351-422-3).
  7. Voir Controverse identitaire en République de Moldavie.
  8. Gheorghe Negru: Politica lingvistică din R. S. S. Moldovenească ("Politique ethnolinguistique en R.S.S. Moldave"), ed. Prut international, Chișinău 2000, (ISBN 9975-69-100-5), 132 pp., et site historique .
  9. (en) « Romanian 2011 census ».
  10. Article "Mais combien sont les Roms ?" publié dans le journal Jurnalul Naţional, traduit en français sur le site Presseurop.eu, le 20/10/2011 - Mais combien sont les Roms ?
  11. Les caractéristiques démographiques des minorités nationales dans certains États européens, Volume 1, Werner Haug, Youssef Courbage, Paul Compton Conseil de l'Europe, Collection Minorités, (ISBN 92-871-3768-4) - Livre in extenso disponible sur Google Books
  12. (fr) « Les Tsiganes (ou Roms) », sur www.tlfq.ulaval.ca (consulté le ).
  13. Article Rom, site Encyclopædia Universalis
  14. L'article 8 de la loi Informatique et libertés de 1978 interdit « de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques » : Un amendement au projet de loi sur l'immigration autorise la statistique ethnique Le Monde
  15. Cas entre autres de Nicolas Sarkozy et de Manuel Valls en 2011 et 2013, qui ont tous deux affirmé que « Les Roms n'ont pas vocation à rester en France, mais à rentrer dans leurs pays », contredisant ainsi les porte-parole de ces communautés comme Nicolae Păun du Partida le Romange (parti Ròm) qui affirment, eux, que « Les Roms ont depuis toujours vocation à voyager et à s'intégrer là où ils choisissent de vivre ».
  16. Cas du cinéaste Cristian Mungiu représenté en mendiant plaintif dans l'émission Les Guignols de l'info lors du festival de Cannes de 2013.

Voir aussi

Bibliographie

  • Gilles Veinstein et Mihnea Berindei : L'Empire ottoman et les pays roumains. EHESS, Paris, 1987
  • Demetrie Cantemir : Chronique de l'ancienneté des Romano-Moldo-Valaques (Berlin, 1708, réédité Bucarest 1901).
  • Georges Castellan : Histoire des Roumains. PUF, Paris (plusieurs rééditions).
  • Neagu Djuvara : Les Pays roumains entre Orient et Occident. PUF, Paris, 1989.
  • Catherine Durandin : Histoire des Roumains. Fayard, Paris. (ISBN 2-213-59425-2).
  • Nicolae Iorga : Histoire des Roumains et de la romanité orientale. Université de Bucarest, 1945.
  • Nicolae Iorga : Histoire des (A)roumains de la péninsule des Balkans. Université de Bucarest, 1919.
  • Claude Karnoouh: L'Invention du peuple, chroniques de la Roumanie. Arcantère, Paris, 1990; seconde édition revue, corrigée, et augmentée d'une longue postface traitant des années 1989-2007, L'Harmattan, Paris, 2008.
  • Jules Michelet : Légendes démocratiques du nord. PUF, Paris, 1968.
  • Gilles de Rapper et Pierre Sintès : Valaques, Aroumains, Sarakatsanes. CNRS-IDEMEC, Aix, 2003.
  • Kristian Sandfeld-Jensen : Linguistique balkanique. Klincksieck, Paris, 1930.
  • Alexandre Xenopol : Histoire des Roumains de la Dacie Trajane. Cartea Româneasca, Bucarest 1925.

Articles connexes

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