Noailly

Noailly est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Noailly

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Roannais Agglomération
Maire
Mandat
Patrick Meunier
2020-2026
Code postal 42640
Code commune 42157
Démographie
Gentilé Noaillerots, noaillerottes [1]
Population
municipale
798 hab. (2018 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 08′ 10″ nord, 4° 00′ 47″ est
Altitude Min. 268 m
Max. 363 m
Superficie 31,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Renaison
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Noailly
Géolocalisation sur la carte : Loire
Noailly
Géolocalisation sur la carte : France
Noailly
Géolocalisation sur la carte : France
Noailly
Liens
Site web www.noailly.fr

    Géographie

    un écrin de verdure
    Le parc de la MTL

    Noailly, est située dans une plaine de la Côte Roannaise, à une altitude de 320 m et s’étend sur une superficie de 3145 ha où sont implantées de grandes fermes élevant du charolais. 

    Noailly se trouve sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, tronçon secondaire de Cluny au Puy, entre La Bénisson-Dieu et Saint Romain-la-Motte.

    Noailly est à 14 km de Roanne et à 12 km d'Ambierle.

    La forêt de Lespinasse s'étend pour plus de 250 ha sur la commune.

    La commune est traversée par la rivière la Teyssonne, affluent de la Loire.

    Panorama vu de l'église de Noailly.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Noailly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68 %), forêts (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), terres arables (2,3 %), zones urbanisées (0,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Le toponyme « Noailly » issu de « Novaliacu » désigne à l'origine des terres du fisc gallo-romain défrichées et mise en culture[9],[10].

    Seigneurie des Le Blanc, vicomtes de Mâcon, jusqu'au premier quart du XIIIe siècle, vassaux des comtes du Forez pour cette terre. À l'extinction des Le Blanc, elle passe aux Lespinasse au XIIIe siècle. Vers 1300, Noailly appartient à Étienne de Lespinasse. Enfin Noailly revient au XVe siècle aux Marcilly puis aux Talaru-Chalmazel.

    Vestiges néolithiques et gallo-romains

    Prieuré de l'abbaye de Savigny au XIe siècle.

    Architecture civile

    • Le château de La Motte XVIIe siècle, restauré XIXe siècle en style néo-médiéval ; parc de 8 hectares (Hôtel 3 étoiles et chambres d'hôtes).
    • Le château de Briquelandière, toiture XVIIe siècle.
    • Le manoir rustique de Joux.

    Architecture sacrée

    Forte église XIXe siècle néo-romane : clocher en façade, chevet polygonal ; autel en bois doré. Ruines du prieuré XVIe siècle. Chapelle mortuaire de la famille Alcock, datant de 1878, elle se situe dans le parc de la MTL.

    XXIe siècle

    Depuis le , la communauté de communes de la Côte roannaise dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération.

    Blasonnement

    Blasonnement :
    De sable semé de molettes d’or au lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant.

    Politique et administration

    Petit village de la Loire dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, Noailly fait partie du canton de Renaison.

    Située à 310 mètres d'altitude et voisine des communes de La Bénisson-Dieu et de Saint-Germain-Lespinasse, 750 habitants (appelés les Noaillerots et les Noaillerottes) résident sur la commune de Noailly sur une superficie de 31,5 km² (soit 23,8 hab/km²).

    La plus grande ville à proximité de Noailly est la ville de Riorges située au sud-est de la commune à 11 kilomètres. Les rivières la Teyssonne et le Cacherat sont les principaux cours d'eau qui traverse le village de Noailly.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1871 1875 Antoine Paire    
    juin 1980 juin 1995 Noël Morin    
    juin 1995 mars 2008 Jean-Paul Philip    
    mars 2008 En cours Alain Bardet[11]    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2018, la commune comptait 798 habitants[Note 3], en diminution de 1,48 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0001 1581 0091 0901 0891 0821 1711 222821
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8628519338969699269289841 038
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    942922840678697642577548568
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    561553526624727719735737804
    2017 2018 - - - - - - -
    802798-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    312 des 812 habitants de Noailly ont, en 2014, moins de 30 ans, 327 ont entre 30 et 59 ans et 172 ont 60 ans et plus[16].

    Les personnes âgées de 15 à  64 ans sont (en 2014) au nombre de 526 ), 64,3 % sont des actifs ayant un emploi, 6,9 % des chômeurs, 7,7 % des élèves, étudiants ou stagiaires, et 5,8 % d’autres actifs.

    Les 340 personnes qui résident dans la commune et qui ont un emploi sont des salariés pour 269 d’entre eux et pour 72 des non salariés.

    Logement

    Il existe 341 logements dans la commune, 306 sont des résidences principales, 17 des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 12 sont des logements vacants[16].

    École

    Il existe une école primaire au bourg de Noailly.

    Lieux et monuments

    Vous allez découvrir à Noailly :

    • Le Centre équestre Les Attelages du Bois Rond.
    • La Forêt départementale de Lespinasse.
    • Le Bois de Briquelandière.
    • L’église de Noailly et son clocher datant de 1868.
    • La chapelle de la famille Alcock, construite en 1878, qui se situe dans le parc de la MTL.,elle a été construite pour servir de chapelle mortuaire par Clémentine Alcock. . Elle est propriété de la commune depuis 1983. 
    • Les Vallées de la Teyssonne et du Cacherat.
    • le Parc de la MTL.
    • Le Château de la Motte est un Hôtel 3 Etoiles/Gîte d'Hôtes.
    • Le Château de la Briquelandière (privé).
    • le Manoir de Joux (Veillas Dumarest)

    Services

    • École primaire publique.
    • Mairie.
    • Location de la salle « MTL » Maison du Temps Libre.

    Commerces

    • Épicerie Au Panier Garni ouverte tous les jours
    • Boutique de vêtements PEPONE au lieu-dit Garambeau.

    Loisirs

    • Bibliothèque ouverte chaque premier samedi du mois (à côté du terrain multi-sports)
    • Poney-club de Joux (au hameau Joux)
    • Club de marche
    • Balades dans la forêt de Lespinasse (10 min en voiture du bourg)
    • Terrain multi-sports (en face de l'église)

    Manifestations

    • Marché de printemps (sous des écoles) dimanche  ;
    • Marche du  ;
    • Fête patronale (comité des fêtes)1er week-end de juillet ;
    • Quiz (sous des écoles) ;
    • Fête de classes le 1er week-end de septembre ;
    • Bourse des placomusophiles du Roannais début octobre.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. ""Au premier chef, Dufour (1950, 51-7) a démontré de manière définitive que l’abondante série des "Noailly" représentait un prototype (PREDIU) NOVALIACU, toponyme ayant désigné un “domaine nouvellement défriché” : formée sur le lexème NOVALE “défrichement, novale ; jachère”, ce type s’intègre au paradigme ‘prédial’ tout en se rattachant à la catégorie délexicale. La logique du système paraît indiquer que les référents de NOVALIACU furent initialement des établissements agricoles (connotation générale de -ACU), mais à vocation collective et relevant de la propriété publique (connotation générale des délexicaux). Le fait qu'il s'agisse précisément de novalia, c’est-à-dire de terres essartées, gagnées sur le saltus (qui était, à Rome, propriété inaliénable de l’État) éclaire la raison d’être de cette série toponymique". Xavier GOUVERT, Problème et méthodes en toponymie française, Thèse ss. la direction de Jean-Pierre Chambon, 2008, p. 748
    10. Dufour (1950, 51-7).
    11. « NOAILLY », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « Dossier complet Commune de Noailly (42157) », sur insee.fr, (consulté le ).

    Liens externes

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