Briennon

Briennon est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Briennon
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Charlieu-Belmont Communauté
Maire
Mandat
Jean Fayolle
2020-2026
Code postal 42720
Code commune 42026
Démographie
Gentilé Briennonais [1]
Population
municipale
1 705 hab. (2018 )
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 00″ nord, 4° 05′ 11″ est
Altitude Min. 253 m
Max. 345 m
Superficie 23,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charlieu
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Briennon
Géolocalisation sur la carte : Loire
Briennon
Géolocalisation sur la carte : France
Briennon
Géolocalisation sur la carte : France
Briennon
Liens
Site web briennon.fr

    Géographie

    La commune est située au nord du département de la Loire, aux confins de l’Allier, du Rhône et de la Saône-et-Loire. Le village est situé au bord du canal de Roanne à Digoin et à côté de la Loire. Le pont du fleuve rejoint Pouilly-sous-Charlieu sur l'autre rive. Roanne est à 14 km.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Briennon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,4 %), terres arables (18 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), forêts (6,9 %), zones urbanisées (5,1 %), eaux continentales[Note 3] (3,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Du mot gaulois Briennos corbeau »), accompagné du mot gaulois magos. Le mot gaulois magos a d'abord désigné un simple champ, puis un champ de foire, un marché et enfin le village ou la ville qui se développe autour de ce marché.

    Histoire

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2017). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    À l'époque gallo-romaine, le site s'appelait Briennonum et son port, sur les rives de la Loire, était un centre d'activité important. Une voie romaine de Roanne à Autun et Nevers passait à Briennon où l'on a trouvé des monnaies gauloises[9]. Au Moyen Âge s'y croisaient le "Grand Chemin " de Belleville à Vichy et le " Chemin Ferré " de l'Hôpital de Malle- val à Roanne et Nevers établi sur l'ancienne voie romaine.

    Vers 1066, un monastère de l'ordre de Cluny s'y installe. Le clocher et le chœur de l'église paroissiale de Briennon en son aujourd'hui les vestiges. Briennon faisait alors partie du Brionnais[10].

    Briennon était sous la suzeraineté des comtes du Lyonnais et Forez.

    La commune fut chef-lieu de canton pendant la Révolution.

    Le canal fut construit de 1830 à 1836 et relie Roanne à Digoin (on comptait environ 3200 péniches environ par an en 1938).

    À cette époque et grâce à la construction du canal de Roanne à Digoin, le travail de la terre cuite (tuilerie-briquerie) se développe à Briennon.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1803 1804 Verne   Maire en l'an XII
    1822 1830 Duroing    
    1835 1835 Seguin    
    1840 1848 Robelin    
    1875 1875 Alfred Helle    
    1876 1880 Étienne Valendru    
    1881 1898 Claude Marie Thoral    
    1923 1925 Auguste Belot    
    1997 mai 2020 Christiane Longère   Sénatrice de la Loire
    (du 17 avril 2010 au 30 septembre 2011)
    mai 2020 En cours Jean Fayolle [11]    

    La commune est jumelée avec celle de Lassee (Autriche).

    La mairie

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2018, la commune comptait 1 705 habitants[Note 4], en diminution de 0,93 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8008651 0551 1541 1671 2631 3121 3291 163
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2051 1941 2451 3051 3211 3791 3111 3191 348
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3921 4071 3151 2521 2751 1981 1041 1011 172
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 2451 2371 2361 5801 6521 6811 7051 7211 709
    2018 - - - - - - - -
    1 705--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les 1 709 habitants de la commune, en 2014, ont moins de 30 ans pour 523 d'entre eux, 654 ont entre 39 et 59 ans et 532 ont 60 ans ou plus[16]

    Parmi les 1 006 personnes qui, en 2014, ont entre 15 et 64 ans. 74,9 % sont des actifs ayant un emploi, 7,6 % sont chômeurs, 7  % sont élèves ou étudiants, 13,9 % sont retraités ou préretraités et 4,3 % sont d’autres inactifs.

    Logement

    Le nombre de logements existants dans la commune en 2014 est de 754 ; 701 sont des résidences principales, 15 des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 38 sont des logements vacants. Le nombre de maisons est de 659 et celui des appartements de 94[17].

    Économie et emploi

    Sur le territoire communal il existe, au , 126 établissements actifs qui emploient 304 salariés au total[18].

    • 15 appartiennent au secteur de l’agriculture ( 0 salariés).
    • 10 au secteur de l'industrie (115 salariés) dont 1 entreprise de plus de 70 salariés.
    • 19 sont du secteur de la construction (38 salariés au total)
    • 72 sont du secteur du commerce, des transports et des services divers (74 salariés au total)
    • 10 sont du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale (77 salariés au total).

    Lieux et monuments

    • Péniche-Musée : c'est une péniche à visiter le long du Parc des Canaux : logement du marinier, timonerie, salle des machines, espace d'exposition et de projection.
    • Port de plaisance.
    • Église Saint-Irénée : l'église comporte un vaisseau moderne et un chœur ancien.

    La partie ancienne est datée de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle et comprend l’abside voutée en cul de four et précédée d’un avant-chœur qui est la base du clocher à 3 étages. Le deuxième étage du clocher est pourvu de deux baies géminées par face. À l'origine, ce clocher ne comportait que 2 étages.

    La nef obscure et étroite fut remplacée en 1837 par la nef actuelle et ses collatéraux.

    La chaire, œuvre du sculpteur Picaud de Roanne, est en marbre blanc et date du XIXe siècle ainsi que la décoration polychrome de l'intérieur exécutée par Zachéo.

    Le chœur et le clocher sont inscrits aux Monuments historiques depuis le [19].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Grande encyclopédie du Forez et des communes de la Loire, Horvath,, , 517 p., Roanne et son arrondissement.
    10. J.B. Derost, « Essai historique sur le Brionnais », Bulletin de la Société d'études du Brionnais, (BNF/Gallica ark:/12148/bpt6k9707970f).
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « Dossier complet Commune de Briennon (42026) », sur insee.fr, .
    17. Cf. INSEE dossier complet
    18. Cf.INSEE dossier complet
    19. « Base Mérimée », sur http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/ (consulté le ).

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

    • Portail du département de la Loire
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Loire
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.