Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (également orthographié de Peyresc), né le à Belgentier et mort le à Aix-en-Provence, est un érudit universaliste de l'époque baroque, conseiller au Parlement de Provence, polymathe, scientifique, homme de lettres, astronome et antiquaire collectionneur.
Il écrira que les « gens de l'inquisition sont des bestes indignes de l'humanité ».
Il est connu notamment pour avoir été l'avocat de Galilée, ami proche de Rubens, conseiller en art auprès de Marie de Médicis, précurseur de l'égyptologie, et d'avoir entrepris de dresser la première carte de la Lune fondée sur des observations télescopiques. Il était le prince de la République des Lettres.
Biographie
Jeunesse et formation
Claude Fabri naît à Belgentier, où ses parents, aixois, se sont réfugiés afin d’échapper à la peste qui sévit à Aix. Il prend en 1604 le nom de Peiresc, terroir des Alpes-de-Haute-Provence (aujourd'hui Peyresq) qui lui vient de son père et où il n'a jamais mis les pieds[2].
Il fait des études de philosophie et ressent de l’intérêt pour l'astronomie, les mathématiques, les langues, etc.[3].
Appartenant à une famille de robe, il apprend le droit et est attiré par l'archéologie, ce qui lui permet de poursuivre ses études en Italie. Il revient en France en 1602 afin de préparer son doctorat à l'université de Montpellier et en 1604 il soutient sa thèse, obtenant le grade de docteur en Droit.
Il fait de nombreux voyages (Paris, Londres, région des Flandres) avant d'être nommé conseiller au parlement de Provence[2].
Un éminent collectionneur d'art
Peiresc est un exemple de grand intellectuel, à la charnière de la Renaissance et de l'essor scientifique moderne, ce qui lui vaut le titre de « Prince de la république des Lettres ».
Peiresc constitue dans ses demeures d'Aix-en-Provence et de Belgentier, un cabinet, véritable musée où se côtoient sculptures antiques, peintures modernes, médailles, bibliothèque, et un jardin d'acclimatation et de botanique (un des plus anciens de France). Il est un des premiers français à s'intéresser à l'œuvre du Caravage. Il découvre les tableaux de la chapelle Contarelli à Rome en 1600 à l'âge de 20 ans. Il initiera un véritable « atelier du midi caravagesque » avec Louis Finson, Martin Hermann Faber, Trophime Bigot, et d'autres peintres. Ses textes sont les premiers écrits en français connus sur l'œuvre du Caravage. Il défendra les artistes caravagesques jusqu'à sa mort.
Le cabinet de Peiresc était considéré comme un des plus beaux de toute l’Europe. Il comptait notamment : près de 6 000 ouvrages les plus rares, souvent annotés de sa main, certains provenant des collections Médicis, Barberini, Rubens, Galilée, Malherbe, etc. La majorité richement reliés dans un maroquin rouge avec le chiffre de Peiresc doré par Corberan ou Le Gascon. Peiresc est le premier à marquer la date de parution de ses livres sur la tranche de leur reliure. De nombreux manuscrits (partitions manuscrites offertes par la famille Barberini tel qu’Euridice de Jacopo Peri, le codex luxemburgensis mérovingien, copie du calendrier, ou Chronographe de 354, un évangéliaire grec en onciale du IXe siècle, le manuscrit de Constantin Porphyrogénète sur les vices et les vertus, papyrus antiques, plus de 40 000 pages d’analyses, recherches), etc.
Plus de 200 tableaux, portraits et grisailles (Caravaggio, Annibale Carracci, Rubens, Simon Vouet, Dürer, Jacopo Bassano, Van Dyck, Francesco Cozza, Battistello Caracciolo, Le Tintoret, Titien, Nicolas Poussin, Louis Finson, Nicolò dell'Abbate, Frans Pourbus le Jeune, Fancesco Apollodoro, Daniel Dumonstier, Trophime Bigot, Abraham de Vries etc), plusieurs primitifs italiens, des peintures sur coton provenant d’Inde, une caricature des membres de l’inquisition représentés en renards habillés en prêtres dévorants des images et le globe terrestre, des « peintures en plume » etc.
Un riche cabinet de gravures et dessins (la carte de l’Etna par Antoine Leal, de nombreuses cartes annotées dessinées ou piquées, un recueil de copies de vases, œuvres et monuments antiques de Pietro Testa, Nicolas Poussin, Charles Errard, Adrien de Vries etc), sanguines d’après des camées, dessins d’architectes de Baccio del Bianco, Onorio Longhi, près de 800 dessins de Philibert Delorme, dessins piqués de Rubens d’après des hiéroglyphes, etc.
Plus de 18 000 monnaies médailles, amulettes, talismans, camées, poids et mesures antiques (sans compter les empreintes en cire) certains disposés dans de riches présentoirs en cuir rouge marqués de lions de Rians, d’étoiles et du chiffre doré de Peiresc. Collecte immense malgré deux vols importants (la plus grande collection de camée en Europe est de 24 000 pièces selon Antoine Schnapper).
Il fait représenter les objets précieux de sa collection, dont de nombreux vases antiques, sous forme de dessins réunis dans deux recueils ; l'un d'eux, cédé avec sa collection par l'abbé de Marolles à Louis XIV, intègre en 1667 la bibliothèque royale et est inventorié en 1684 (mention de 158 pièces) ; l'autre, légué par Henri du Bouchet à l'abbaye de Saint-Victor et qui est utilisé en 1719 par dom Bernard de Montfaucon pour son Antiquité expliquée et représentée en figures, transite vers 1797 par l'hôtel de ville de Paris.
En 1766 Joly, garde du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque du Roi, en dresse un inventaire détaillé; réunis, les deux volumes sont reliés "de façon uniforme" (Guibert) sous le Premier Empire (Bibliothèque Nationale de France). En 1910 le premier des deux volumes en fut publié par Joseph Guibert, du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de Paris, dans un ouvrage tiré en 125 exemplaires intitulé "Les dessins du Cabinet Peiresc au Cabinet des Estampes,...etc Antiquité- Moyen-Age - Renaissance(Paris, Honoré Champion), dont l'album final comprend 24 planches hors-texte reproduisant des dessins aquarellés, estampes ou photographies d'éléments de la collection.
Des bas-reliefs, épigraphies grecques, romaines, étrusques et égyptiennes, sculptures en bronze et en marbre (un jeune éphèbe, une Cybele, les fragments du tombeau de Borysthènes le cheval d’Hadrien, une statue de Bouddha etc), des sculptures et statuettes en terre cuite (une petite victoire ailée, une huitre avec une petite tête étrusque, de nombreuses statuettes étrusques etc), verres antiques (lacrymatoires), lampes à l’huile, vases de bézoard minéral, “Marmozets d’Egypte“, coffres remplis de bijoux antiques et du moyen-âge, la colonne en marbre rouge du roi René, au moins deux momies égyptiennes (avec leur sarcophage monumental respectif en basalte et marbre blanc), des plastrons de momies, des vases canopes, les fameux trépied d’Apollon en Bronze de Fréjus et l’ivoire byzantin Peiresc / Barberini, de nombreux objets des cabinets de Federico Cesi, de François Ranchin, Lelio Pasqualini, Gian Vincenzo Pinelli, Cassiano dal Pozzo, etc. Une collection d’armes et d’armures (casques, glaives, lances, boucliers etc). Nombreux objets du monde entier (casses-tête de Guyane, statues océaniennes, objets tribaux d’Afrique du Nord, panoplie et flèches à plume et pointes empoisonnées d’indiens d’Amérique, Incas et Arawak etc). De nombreux instruments de musiques provenant de toute la Méditerranée, Orient, Chine, Japon, Inde, Amérique, etc. De nombreux fossiles, « animaux et plantes pétrifiés » (étoiles de saint Vincent offertes par Gassendi, ammonites, etc), cristaux et roches volcaniques de Java, Vésuve, Etna, etc.
Un observatoire qu'il fait construire sur le toit de Belgentier, richement outillé (lunettes offerte par Galilée, sphères de Copernic et Ptolémée, nombreuses cartes, baromètre à mercure, globes terrestres et célestes, nombreuses sphères armillaires, compas etc). Un laboratoire complet de dissection (instruments de chirurgie, microscope etc). Un véritable zoo (un éléphant, espèces innombrables d’oiseaux et perroquets, alzarons, caméléons, un crocodile, chats angoras, grues royales, flamands rose etc). De nombreux animaux empaillés (crocodile, ibis, tatou, caméléon, iguane, chauve-souris, chats persans et angoras, toucans, « papillons illuminés », cornes de lièvres, phénicoptères à aile rouge, dent de narval, etc), coquillages, « pierres flottantes » de Mersenne, coraux (rouge, blanc, noirs etc), mandragores, styrax, arbres et plantes « les plus rares et exquis » (jasmin jaune de Chine et d’Inde, néflier du Japon, Laurier rose, papyrus d’Egypte, lilas de Perse, patate douce d’Afrique, tulipes, hyacinthes, oeillets, bézoard minéral, bananiers, gingembre, plus de 60 espèces de pommiers, etc).
Une collection de souliers, « un pour chaque matin » : chrétien, égyptien, turc, chinois, africain, mahométan, bouddhiste, etc.
Un épistolier infatigable
S'il fut un politique remarqué dans sa région, Fabri de Peiresc est aussi un infatigable épistolier avec ses plus de 15 000 lettres. Il est en correspondance régulière avec plus de 1500 personnes dont Malherbe, Hugo Grotius, les frères Jacques Dupuy et Pierre Dupuy, avec le cardinal de Richelieu et son frère, Jean Barclay, Rubens, Gassendi, dont il est le grand ami, mais aussi Galilée[4] et Campanella pour lesquels il lutte afin de les défendre des attaques de l'Inquisition.
Sans qu’on sache comment il se l’est procuré, il offre l’ivoire Barberini, une exceptionnelle œuvre byzantine en ivoire, au cardinal Francesco Barberini, œuvre qui appartient au Louvre depuis 1899.
Sa correspondance avec Malherbe permet de mieux comprendre la personnalité du fils de celui-ci, tué en duel par Pierre-Paul de Fortia de Piles avec l’aide de Gaspard de Covet de Marignane le . Ce drame ravage Malherbe de douleur, qui en meurt l'année suivante.
Le chercheur
Début juillet 1608, les faubourgs d'Aix-en-Provence sont recouverts d'une pluie de « sang ». Quelques moines désireux d'exploiter la crédulité humaine n'hésitent pas à voir dans cet évènement des influences sataniques. Peiresc fait des relevés de cette pluie en recueillant quelques gouttes sur la muraille du cimetière de la cathédrale. Il découvre que ce liquide est laissé par les chrysalides des vanesses lorsqu'elles se muent en papillons (papillons qui avaient été observés)[3]. Le centre ville n'ayant pas été envahi, il est resté épargné. Cette explication scientifique ne calme pas la terreur populaire[5].
Peiresc et l'astronomie
Son talent ne s'arrête pas là. Peiresc est aussi un brillant astronome. Il fait construire une tour d'observation sur le toit du château de Belgentier et monte sur le sommet de la montagne de sainte Victoire pour y observer les astres. Il invente le mot de nébuleuse après avoir découvert la nébuleuse d'Orion. À la suite de son ami Galilée, il observe les satellites de Jupiter dont il laisse des croquis montrant qu'il a très bien compris qu'il s'agit de satellites de cette planète. Il veut utiliser les disparitions de ces satellites pour améliorer la connaissance des longitudes et commence à dresser des tables très précises. Apprenant que Galilée a le même projet, il l'abandonne par déférence envers celui qu'il admire[6]. Les premières analyses des manuscrits de Peiresc ont montré que ses formules étaient plus précises que celles de Galilée.
Entre la fin novembre et le début décembre 1610, il découvre la nébuleuse d'Orion qu'il décrit dans ses manuscrits par ces mots :
- « In Orione media ... Ex duabus stellis composita nubeculam quarundam illuminatam prima fronte referabat coelo, non omnino sereno » (observation du ).
Il s'aperçoit que la méthode des satellites de Jupiter pour améliorer la connaissance des longitudes n'est pas commode à utiliser, notamment pour les marins. Il tente alors une méthode bien connue des astronomes qui consiste à observer un même phénomène depuis deux lieux distants (par exemple une éclipse de Lune). Pour cela, il coordonne l'observation de l'éclipse de Lune du en répartissant des observateurs tout le long de la Méditerranée ; ceci lui permet de constater que cette mer est en réalité plus courte de près de 1 000 km que ce que l'on croyait jusqu'alors[6].
Avec l'appui de Gassendi qui l'avait baptisé « le prince des curieux », Peiresc demande au graveur Claude Mellan de dresser la première carte de la Lune fondée sur des observations télescopiques réalisées depuis l'observatoire personnel qu'il a mis en place sur le toit de sa demeure et sur le sommet de la Montagne Sainte-Victoire qu'il gravit avec Gassendi et Claude Mellan, mais sa mort, alors qu'il est le commanditaire et le mécène du projet, va l'empêcher de mener à bien cette tâche.
Un savant éclectique
Peiresc est encore numismate[7] (avec son médaillier de plus de 18 000 pièces), archéologue, amateur d'art, historien (il montre que Jules César, lors de sa conquête de l’Angleterre, n’est pas parti de Calais, mais de Saint-Omer), égyptologue, botaniste, zoologue (études sur les caméléons, les crocodiles, l'éléphant et l'alzaron, sorte de gazelle à tête de taureau venant de Nubie et aujourd'hui disparue), physiologiste, géographe (projet de construction d'un canal de Provence reliant Aix à Marseille), et écologiste.
Il s'intéresse également à la géologie (notamment à une grotte sur le mont Coyer) et à la paléontologie[8]
Cet humaniste s'éteint à l'âge de 57 ans.
Hommages et reconnaissance
Des milliers d'hommages sont lisibles dans les textes de grands personnages qui continueront de faire vivre la mémoire de Peiresc. En voici quelques-uns :
Galilée décrit son ami et protecteur Peiresc comme « un maître de tout ». Pour Rubens, ami de Peiresc,« de son visage émanait une grande noblesse, propre à son génie, avec un je-ne-sais-quoi de spirituel qu’il n’est pas facile de pouvoir rendre en peinture ». « Notre maître Peiresc » se remémore Cyrano de Bergerac. « Il a fait dans cette patrie de toutes les nations, un nom honorable. Il est doué pour acquérir l’espérance de la dignité céleste… » écrivait le pape Urbain VIII. C’était le « Prince des curieux » pour Gassendi. « Il a toutes les vertus des anciens et les grâce de la jeunesse » avouait Cassiano dal Pozzo, que l’on surnommait le “Peiresc italien“. « L’un des beaux génies françois, et des plus savants hommes du XVIIe siècle» lit-on dans l'encyclopédie universelle de Diderot et Jean Le Rond d'Alembert. Je me « sens un nouveau Peiresc » écrivait le Marquis Giampietro Campana. « Ça revigore de se rappeler, quand la besogne flanche, qu’il y a à côté de vous, dans la même ville, un bougre comme lui » soupirait Cézanne, au pied de la statue de Peiresc d’Aix-en Provence. Umberto Eco, admirateur de Peiresc, lui rendra hommage dans « L'Île du jour d'avant ». Antoine Schnapper a qualifié les fonds Peiresc de « montagne d'or de l'histoire ». David Bowie était admiratif de la maison de Rubens et des recherches sur l'Egypte de Peiresc, etc.
L'astéroïde 19226 Peiresc, découvert en 1993, a été nommé en son honneur.
En son hommage, un buste en bronze a été élevé sur la place de l'université à Aix-en-Provence, en face de la cathédrale Saint-Sauveur.
Par ailleurs, sa demeure, qui était située près du Palais de Justice, a complètement disparu, abattue lors de la construction de l'actuel palais ; une rue bordant cet édifice porte aujourd'hui son nom et une plaque commémorative a été apposée en 1981 au numéro 8 de cette rue Peiresc.
Le petit « ermitage » qu'il possédait à Belgentier fut doté à la fin du XVIe siècle d'un canal afin d'irriguer le domaine seigneurial et alimenter le village et de jardins qui furent représentés par Israel Silvestre et où il reçut en 1625 son ami l'érudit et antiquaire romain Girolamo Aleandro, membre de la légation du cardinal Neveu Francesco Barberini.
Il fut transformé au XVIIe siècle en un pavillon rectangulaire avec escalier à double révolution par son neveu, le chevalier de Rians.
En février 1660, Louis XIV, de passage en Provence, y fit halte.
Le musée du village de Peyresq, situé près de Digne, dans les Alpes-de-Haute-Provence, est entièrement consacré à son œuvre[9].
À titre d'hommage, un genre d'ammonite provençale lui a été dédié par Bert et al., 2006 : Peirescites.
Œuvres (sélection)
- Histoire abrégée de Provence[11];
- Lettres à Malherbe (1606-1628);
- Traitez des droits et des libertés de l'Église gallicane (1639);
- Mémoires;
- Bulletin Rubens;
- Notes inédites de Peiresc sur quelques points d'histoire naturelle.
Notes
- « Amiel de Fabri », sur roglo.eu (consulté le )
- Merlin 1951, p. 49-58.
- Maggiori 2015.
- Henriot 1951.
- Nicolas-Claude Fabri de Peiresc sur le site peiresc.org.
- Rapporté par Gassendi dans sa biographie de Peiresc : Viri illustris Nicolai Claudii Fabricii de Peiresc, senatoris aquisextiensis, Vita, Paris 1641, nouvelle édition traduite du latin par Roger Lassalle avec la collaboration d'Agnès Bresson, Belin, Paris 1999.
- Ph. Tiollier, Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, numismate, Provence numismatique, numéro hors série, 1987.
- Il fait notamment des supputations sur l'orientation des chaînes de montagne, la formation des cailloux, l'origine de fossiles et, notamment, l'énigme du Theutobocus. Il s'intéresse au volcanisme (notamment du Vésuve). Voir : Peiresc, Gassendi... : Un cercle méconnu de « géologues » au début du dix-septième siècle par Gaston Godard, 1996.
- Musée de Peyresq
- collège Peiresc
- Elle ne sera publiée qu'en 1982, par Jacques Ferrier et Michel Feuillas chez Aubanel.
Annexes
Bibliographie
Par ordre chronologique de parution :
- Nicolas Claude Fabri de Peiresc, dans Charles Perrault, Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, chez Antoine Dezallier, 1697, tome 1, p. 45-46 (lire en ligne).
- Léopold Delisle, Un grand amateur français du dix-septième siècle, Fabri de Peiresc, étude extraite des Annales du Midi, Toulouse, Privat, (lire en ligne).
- Joseph Guibert, Les dessins du cabinet Peiresc au cabinet des estampes de la Bibliothèque Nationale, Honoré Champion, (SUDOC 020155913) ; l'album (tiré à 125 exemplaires) reproduit son portrait gravé par Claude Mellan et en 24 planches, certaines en couleurs, les plus importants objets de la collection (arch. pers.).
- Pierre Humbert, Un amateur : Peiresc (1580-1637), vol. 1, Paris, Desclée de Brouwer et Cie, , 324 p. (SUDOC 009031049).
- Émile Henriot, « Le Grand Siècle avant Louis XIV », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Georges Cahen-Salvador, Peiresc (1580-1637) un grand humaniste, Albin Michel, , 316 p. (SUDOC 007304803).
- Alfred Merlin, « G. Cahen-Salvador. Un grand humaniste, Peiresc (1580-1637) », Journal des savants, , p. 49-58 (lire en ligne, consulté le ).
- F. Masai, « Une lettre inédite de Peiresc à Gevartius, secrétaire de la ville d'Anvers pendant la peste d'Aix (1629) », dans Provence historique, 1952, tome 3, fascicule 9, p. 75-82 (lire en ligne).
- Roger Becriaux, « Le manuscrit de Fabri de Peiresc retrouvé », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- André Bailly, Défricheurs d'inconnu (Peiresc, Tournefort, Adanson, Saporta), Édition Edisud, (présentation en ligne).
- Jean-Michel Faidit, « Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, découvreur de la nébuleuse d'Orion », L'Astronomie, novembre 2010, 26-31.
- Sabine du Crest, À Belgentier, la maison du grand Peiresc, coll. « Vieilles maisons françaises » (no 262), (présentation en ligne), p. 44 et 45.
- F. Couffy, J. Lafon, Ph. Malburet, G. Schlogel, Peiresc, l'ami aixois de Galilée, Aix-en-Provence, Édition http://academiedaix.fr/ Académie d'Aix & http://www.aix-planetarium.fr/ Planétarium Peiresc, , 144 p. (ISBN 978-2-9531510-5-3, présentation en ligne).
- Robert Maggiori, « La réapparition de Peiresc », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Peter N. Miller (trad. Pierre-Emmanuel Dauzat, préf. Marc Fumaroli), L'Europe de Peiresc, Albin Michel, , 384 p. (ISBN 978-2-226-34235-5 et 2-226-34235-4, présentation en ligne).
- Anne-Marie Cheny, préface : Joel Cornette, Une bibliothèque byzantine. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc et la fabrique du savoir, éditions Champ Vallon, 2015, (ISBN 979-10-267-0047-0).
Articles connexes
- Littérature française : Moyen-Âge - XVIe siècle – XVIIe siècle - XVIIIe siècle - XIXe siècle - XXe siècle - XXIe siècle
- Pierre Humbert, Une Lettre de Nicolas Antelme à Peiresc, vol. 1, Draguignan, impr. Négro, coll. « Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de Draguignan » (no 38), , 8 p. (SUDOC 133178013)
Bérénice Geoffroy-Scneider : Nom : Fabri de Peiresc / Prénom : Nicolas-Claude / Profession: gentilhommme / Particularité : prince des Curieux ("Connaissance des Arts" n°794 / Juillet-août 2020, pp 32 à 35,, ill.); relatif à deux expositions à Marseille (13 )et à Cavaillon (84) comprenant "des éléments de ses collections".
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