Frans Pourbus le Jeune

Frans Pourbus commence par se distinguer comme portraitiste à la cour de Bruxelles où il peint l'archiduc Albert et son épouse l'infante Isabelle.

En septembre 1599, il est remarqué par le duc de Mantoue, Vincent de Gonzague, qui est de passage à Bruxelles et qui l'invite à rejoindre sa cour à Mantoue. De 1599 à 1609, Pourbus réside à Mantoue. Il ne quitte guère l'Italie si ce n'est pour quelques voyages afin de réaliser des portraits des dames galantes de l'époque, qui orneront la Galeria di Bellezze, dans le palais ducal. Il côtoie Pierre Paul Rubens qui est aussi l'invité du duc entre 1601 et 1608.

Il est appelé à Paris par la sœur de la duchesse de Mantoue, qui est la reine de France, Marie de Médicis. Il vient une première fois pour un bref séjour à l'occasion du baptême de Louis XIII en 1606, puis il s'installe définitivement à Paris à partir de septembre 1609.

Il a une fille en 1614 avec Elisabeth Francken, qu'il fait baptiser à l'église paroissiale Sainte-Élisabeth. En 1618, une pension annuelle lui est allouée en qualité de « peintre du roi » et, la même année, il est naturalisé français.

Il meurt le 19 février 1622 et est enterré dans l'église des Augustins du faubourg Saint-Germain.

Grâce à la qualité exceptionnelle de ses portraits, il étendit la renommée des Pourbus à l'Europe entière. Parmi ses œuvres marquantes, signalons le Portrait de Henri IV (cuirassé), le Grand Portrait en pied de la reine Marie de Médicis portant la somptueuse robe aux fleurs de lys de son sacre, un autre portrait de Marie de Médicis en habits noirs de deuil, ainsi que des tableaux à caractère religieux tels que Saint François recevant les stigmates et la Cène que le cardinal de Richelieu paya 10 000 livres.

Période française

La Madonne de Vic, église St-Nicolas-des-Champs, Paris (3^e arr.)

• Marie de Médicis (1573–1642), reine de France depuis 1600, 307 × 186 cm, Musée du Louvre, Paris[18]
• Henri IV (1553 - 1610), roi de France, en armure, 1610 ou après, 43 × 28 cm, Musée du Louvre, Paris[19]
• Henri IV (1553-1610), roi de France en costume noir, vers 1610, huile sur bois, 39 × 25 cm, Musée du Louvre, Paris[20]
• Marie de Médicis, 1611, huile sur toile, 142 × 127 cm, Galerie Palatine, Palais Pitti, Florence[21]
• Portrait de Louis XIII à 10 ans, 1611, huile sur toile, 165 × 100 cm, Galerie Palatine, Palais Pitti, Florence[22]
• Portrait d'Elisabeth de France, 1615, 176 × 104 cm, Musée des beaux-arts de Valenciennes[23]
• Portrait d'Anne d'Autriche (1601-1666), vers 1616, huile sur toile, 101 × 76 cm, Staatliche Kunsthalle KarlsruheAnne d'Autriche, Karlsruhe (Rkd)
• Portrait de Marie de Médicis, 1616, huile sur toile, 100 × 77 cm, Art Institute of Chicago[24]
• Portrait de quatre membres du Conseil de Paris (fragment d'une peinture disparue), 1616, 60 × 73 cm, Musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg[25]
• Portrait de Guillaume du Vair (1556-1621), 1616-1621, 61 × 51 cm, Musée du Louvre, Paris[26]
• Portrait d'homme(le duc de Luynes ?)huile sur toile, 61 × 53 cm, Galerie d'art de Nouvelle-Galles du Sud, Sydney[27]
• La Sainte Cène ou Le Dernier Repas de Jésus-Christ avec ses disciples, 1618, 287 × 370 cm, Musée du Louvre, Paris[28]
• L'Annonciation, 1619, inspirée d'une œuvre du Titien, musée des beaux-arts de Nancy
• Portrait d'un gentilhomme, attribué à Pourbus le Jeune et traditionnellement identifié comme Maximilien, marquis de Rosny, 1620 : collection privée[29]
• Saint François d'Assise recevant les stigmates, 1620, 227 × 162 cm, Musée du Louvre, Paris[30]
• Portrait du poète italien Giambattista Marino, vers 1621, 81 × 66 cm, Detroit Institute of Arts[31]
• La Madone de Vic, entre 1617 et 1622, église Saint-Nicolas-des-Champs, Paris.

• 
  Marie de Médicis, 1610
  Musée du Louvre
• 
  Henri IV en habit noir, 1610
  Musée du Louvre
• 
  Louis XIII, 1611
  Palais Pitti
• 
  Anne d'Autriche, 1616
  Karlsruhe
• 
  Membres du Conseil, 1616
  Ermitage
• 
  Portrait d'homme , 1617-1620
  Sydney
• 
  Giovanni Battista Marino, 1621
  Detroit

François Porbus est, avec Nicolas Poussin et l'étrange personnage faustien de maître Frenhofer, l'un des protagonistes de la nouvelle Le Chef-d'œuvre inconnu d'Honoré de Balzac.

• Frans Pourbus le Jeune sur web gallery of art

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• Blaise Ducos, Frans Pourbus le Jeune, Le portrait d'apparat à l'aube du Grand Siècle, entre Habsbourg, Médicis et Bourbons, Dijon : Faton, 2011, 400 p., 300 illustrations en couleurs.

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