Mozart, l'opéra rock
Mozart, l'opéra rock est un spectacle musical français avec un style gothique mis en scène par Olivier Dahan et produit par Dove Attia et Albert Cohen, qui s'est joué du au , d'abord au Palais des sports de Paris puis en tournée en France, Belgique et Suisse avant de finir au Palais omnisports de Paris-Bercy.
Mozart, l'opéra rock | |
Mikelangelo Loconte, interprète du rôle de Mozart, sur scène lors d'une représentation. | |
Mise en scène | Olivier Dahan |
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Chorégraphie | Dan Stewart |
Décors | Alain Lagarde |
Costumes | Gigi Lepage |
Production | Dove Attia Albert Cohen |
Première | Palais des sports de Paris |
Dernière | |
Nb. de représentations | 345 |
Langue d’origine | français |
Pays d’origine | France |
Le spectacle alterne des morceaux de composition pop-rock et des classiques du compositeur Wolfgang Amadeus Mozart.
Intrigue
Acte I
Le spectacle démarre au moment où le destin de Wolfgang Amadeus Mozart bascule : Hieronymus von Colloredo-Mannsfeld succède au Prince-archevêque de Salzbourg. Le nouveau souverain est un homme austère et autoritaire qui est insensible à la musique de Mozart et allergique à la fougue et l'impertinence du personnage. Pour Mozart, la vie à Salzbourg devient vite intenable.
Il a 17 ans quand il décide de quitter sa ville natale en compagnie de sa mère à la recherche d'un avenir meilleur dans une capitale européenne. Le périple du compositeur est jalonné d'échecs et de cruelles déceptions. Aucune cour européenne ne l'engage, il connaît sa première déception amoureuse avec Aloysia Weber et il perd sa mère à Paris, ville qui le rejette et l'humilie. Il commence à se faire connaitre...
Acte II
Mozart réintègre sa vie austère et terne à Salzbourg quand on apprend le décès de l'Impératrice d'Autriche. Le compositeur doit accompagner son employeur, Colloredo, à Vienne (Autriche) pour rendre hommage au nouvel Empereur, Joseph II du Saint-Empire romain germanique. Vienne, capitale européenne de la musique, va sceller le destin du compositeur. Mozart va connaître la gloire, l'amour, la rivalité puis la chute et la misère.
Il va mourir dans le plus grand dénuement en laissant sa plus belle œuvre, le Requiem, inachevée.
Distribution des rôles (Chanteurs)
Distribution des rôles (Comédiens)
Distribution | Pays | Personnage | ||||||
Anna Maria Mozart | Fridolin Weber et l'Empereur Joseph II | Cécilia Weber | Josépha Weber | Sophie Weber | Le comte Rosenberg, intendant de Joseph II | |||
2009-2011 | France | Titulaire | Jocelyn Sand | Jean-Michel Meunier | Delphine Grandsart puis Ariane Pirie | Marjolaine Piémont | Diane Dassigny puis Laurie Peret | Yamin Dib |
Doublure | Bénédicte Charpiat | Bénédicte Charpiat | Jonathan Kerr | |||||
2016 | Corée du sud | Titulaire | Jean-Michel Meunier | Céline Duhamel | Roxane Le Texier | Charlotte Bizjak | Guillaume Delvingt | |
Doublure | Caroline Le Tac | Caroline Le Tac | ||||||
2018 | Chine | Titulaire | Benedicte Charpiat | Jean-Michel Meunier | Céline Duhamel | Corentine Collier | Charlotte Bizjak | Yamin Dib |
Doublure | Alexia Degremont | Alexia Degremont | Manon Bartoletti | Joanne Gracia Y Gracia | ||||
Taïwan | Titulaire | Bénédicte Charpiat | Céline Duhamel | Yamin Dib | ||||
2018-2019 | Chine | Jean-Michel Meunier | Camille Nicolas | Stéphanie Schlesser |
Distribution | Pays | Personnage | |||||
Gottlieb Stephanie | Colloredo | le tuteur | l'inconnu | Lorenzo da Ponte | |||
2009-2011 | France | Titulaire | Nuno Resende | Mathias Jung | Mathias Jung | Mathias Jung | Patrice Maktav |
Doublure | |||||||
2016 | Corée du sud | Titulaire | Jonathan Kerr | Philippe Escande | |||
Doublure | |||||||
2018 | Chine | Titulaire | Nuno Resende | Guillaume Delvingt | Guillaume Delvingt | Guillaume Delvingt | Philippe Escande |
Doublure | Philippe Escande | ||||||
Taïwan | Titulaire | Guillaume Delvingt | |||||
Doublure | Philippe Escande | ||||||
2018-2019 | Chine | Titulaire | Guillaume Delvingt | Philippe Escande | |||
Doublure | Philippe Escande |
Réception critique
Le spectacle a reçu un accueil très varié de la part de la critique.
- Le Figaro salue le travail sur la lumière et quelques « trouvailles de mise-en-scène » mais il note aussi « le son médiocre, un livret sans consistance et un casting inégal », porté par la prestation à la fois outrancière et désincarnée de Mikelangelo Loconte[1].
- Le Point loue également le travail de lumière mais regrette des « mélodies insipides » et une « médiocrité ambiante », que les interprètes ne parviennent pas à rehausser[2]. France-Soir évoque un spectacle « sans génie et sans impertinence », plombé par « une première partie décousue », des interprètes féminines qui « minaudent » et un Mozart qui « gesticule »[3]. L'Express évoque « des tableaux stylisés » mais une « narration bâclée », auquel il manque « un souffle, du piment, un élan »[4].
- Le magazine Têtu se montre un peu clément : il parle d'un spectacle « pailleté, sucré comme une meringue », « ultra divertissant » mais sans « prouesses vocales »[5].
- À l'inverse, la journaliste de Première Camille Dubois affirme qu'« Olivier Dahan réussit son pari »[6]. Sur musicalavenue, Baptiste Delval loue la qualité des influences musicales « comme Queen (Tatoue-moi, Si je défaille) ou The Sparks (Victime de ma victoire), et de leurs héritiers : Muse (Penser l'Impossible, Quand le rideau tombe) et Placebo (Le Trublion, L'Assasymphonie, Dors mon ange). »[7]. Sur regardencoulisse.com, Thierry Quinson, malgré quelques reproches sur le son et la faiblesse dramatique du deuxième acte, affirme que le projet « marque une véritable évolution par rapport aux grands spectacles musicaux de ces dernières années : des chansons mieux écrites, moins formatées et sirupeuses, un récit mieux construit laissant plus de place à la comédie et des chorégraphies moins envahissantes et systématiques »[8].
Représentations
La première représentation a lieu le au Palais des sports de Paris. L'opéra rock se prolonge jusqu'au au Palais des sports. Du au , la troupe est en tournée en France, en Belgique et en Suisse, avant un retour au Palais des Sports de Paris du au . Une nouvelle tournée commence le au Zénith de Lille et se termine les 8, 9 et au Palais omnisports de Paris-Bercy.
Un concert (sans costumes ni décors) est organisé au Grand Rex de Paris le afin de promouvoir la sortie du film 3D en salles[9].
En février et octobre 2013, le spectacle est en tournée à Kiev, Moscou et Saint-Pétersbourg dans une version symphonique accompagnée par la Chorale et l’Orchestre national de Kiev. Ces représentations ont eu un immense succès puisqu’elles ont rassemblé plus de 50 000 spectateurs en seulement 10 concerts ![10]. Cette version symphonique se produit également lors d'une tournée française en septembre 2014 avec une représentation au Palais des sports de Paris[11]. Malheureusement en raison de la conjoncture et du contexte économique trop difficile pour la structure, les 7 dernières dates sont annulées à la dernière minute[12]. Le , la troupe a participé au Festival international de Carthage à Tunis[13].
De février à avril 2016, le spectacle est en tournée en Corée du Sud avec notamment Laurent Bàn dans le rôle de Salieri et Rafaëlle Cohen dans celui d'Aloysia.
Du 2 au , le spectacle se produit au Shanghai Culture Square[14].
Mozart, l'opéra rock connu mondialement
Après le succès de la troupe, Mozart, l'opéra rock se fait connaître mondialement, et est filmé partout en France en live pour diffuser le show en 3D dans des salles de cinéma numériques en Asie, en Europe et aux États-Unis[15]. En effet, les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon et la Corée du Sud ont signé pour des adaptations en langues locales du spectacle.
La comédie musicale est adaptée en coréen le , avec l'acteur Daniel Henney, qui joue le rôle principal, la chanteuse Lee Hyori, et Lee Haeri qui est la chanteuse principale[16],[17].
Le , la troupe française encourage les coréens et poste une vidéo sur YouTube[17].
La version japonaise (『ロックオペラ モーツァルト』), quant à elle, s'est donnée du 11 au à Tokyo, et du 22 au à Osaka.
Discographie
C'est grâce à Albert Cohen et à Dove Attia que Mozart l'opéra rock existe. La première chanson qu'ils ont eu l'idée de faire est "Vivre à en crever" car Dove Attia a dit: "La voix rock de Mikelangelo Loconte et la voix douce de Florent Mothe feront un duo magnifique pour annoncer la mort de Mozart et La fin du spectacle". Premier CD 2 titres composé de Tatoue-moi, interprété par Mikelangelo Loconte (Mozart dans le spectacle), et de Quand le rideau tombe sorti fin . Il contient également le clip Tatoue-moi ainsi qu'une vidéo making-of du tournage à Prague (10 min). Le single a été no 1 des ventes physiques pendant 5 semaines. Il est resté 11 semaines dans le TOP 5[réf. nécessaire].
Un deuxième single composé de Vivre à en crever, interprété par Florent Mothe et Mikelangelo Loconte est sorti le .
Le single L'Assasymphonie, interprété par Florent Mothe, est sorti le .
Le quatrième single de la troupe, intitulé Le bien qui fait mal, interprété par Florent Mothe et le reste de la troupe, est sorti le . Le single J'accuse mon père, interprété par Solal est sorti fin .
Le sixième single, C'est bientôt la fin, est sorti le .
L'album simple, composé de 12 titres, est sorti le .
L'album intégral, composé de 27 titres, est sorti le .
L'album Intégral édition de luxe, composé de 27 titres ainsi qu'un DVD avec les coulisses du spectacle, des making-of et des clips, est sorti le .
Les clips qui sont sortis sont : Tatoue-Moi, Vivre à En Crever, L'Assasymphonie, Le Bien Qui Fait Mal, J'accuse mon père et C'est bientôt la fin.
Le DVD de la captation du spectacle est sorti le .
Contenu de l'album CD[18]
Sorties :
- Tatoue-moi : Mikelangelo Loconte ; mi-
- Vivre à en crever : Mikelangelo Loconte & Florent Mothe ; le
- L'Assasymphonie : Florent Mothe ; le
- Le Bien qui fait mal : la troupe mais dans le spectacle c'est Florent Mothe seul qui l'interprète ; le
- J'accuse mon père : Solal ; radio le ; clip le
- C'est bientôt la fin : la troupe ; le
CD1 :
- L'ouverture (instrumental)
- Penser l'impossible (Solal et Maeva Méline)
- La chanson de l'aubergiste (Merwan Rim)
- Le trublion (Mikelangelo Loconte)
- Bim bam boum (Melissa Mars)
- Ah! Vous dirais-je maman (Claire Pérot)
- Six pieds sous terre (Claire Pérot et Melissa Mars)
- J'accuse mon père (Solal)
- Tatoue-moi (Mikelangelo Loconte)
- La procession (instrumental)
- La mascarade (instrumental)
- Je dors sur des roses (Mikelangelo Loconte)
- Comédie Tragédie (Merwan Rim)
- Place je passe (Mikelangelo Loconte)
- Si je défaille (Claire Pérot)
- Le bien qui fait mal (La troupe)
- Les solos sous les draps (Claire Pérot, Maeva Méline, Solal)
CD2 :
- L'Assasymphonie (Florent Mothe)
- L'opérap (Mikelangelo Loconte, Claire Pérot, Melissa Mars)
- Dors mon ange (Maeva Meline)
- Victime de ma victoire (Florent Mothe)
- Vivre à en crever (Mikelangelo Loconte, Florent Mothe)
- Debout les fous (La troupe)
- Je danse avec les dieux (Mikelangelo Loconte)
- Quand le rideau tombe (Solal)
- Bonheur de malheur (Melissa Mars, Claire Pérot)
- Le Carnivore (Mikelangelo Loconte)
- C'est bientôt la fin (La troupe) inédit
- L'amour c'est ma guerre (Melissa Mars, Claire Pérot) inédit
- Tatoue-moi Version acoustique inédit
- L'Assasymphonie Version acoustique inédit
- Bim bam boum Version acoustique inédit
- Le bien qui fait mal Version solo de Salieri inédit
L'intégral ultimate :
- Sortie le :
Reprend tous les titres (inclus les inédits C'est bientôt la fin et L'amour c'est ma guerre), 3 titres en version acoustique, 1 titre (L'assasymphonie) en version acoustique live et les 6 clips (Tatoue-moi, Vivre à en crever, L'assasymphonie, Le bien qui fait mal, C'est bientôt la fin et J'accuse mon père).
CD 1:
- L'ouverture - 0:57
- Penser l'impossible - 3:30
- La chanson de l'aubergiste - 1:55
- Le trublion - 3:22
- Bim Bam Boum - 3:00
- Ah! Vous dirais-je maman - 1:56
- Six pieds sous terre - 2:49
- J'accuse mon père - 3:08
- Tatoue-moi - 3:21
- La procession - 2:01
- La mascarade - 1:48
- Je dors sur des roses - 4:03
- Comédie tragédie - 1:49
- Place je passe - 2:46
- Si je défaille - 3:08
- Le bien qui fait mal(la Troupe) - 2:51
- Les solos sous les draps - 3:40
CD 2:
- L'Assasymphonie - 3:40
- L'opérap - 2:23
- Dors mon ange - 2:32
- Victime de ma victoire - 2:42
- Vivre à en crever - 4:00
- Debout les fous - 4:43
- Je danse avec les dieux - 3:16
- Quand le rideau tombe - 3:54
- Bonheur de malheur - 3:47
- Le carnivore - 4:07
- C'est bientôt la fin - 3:46
- L'Amour c'est ma Guerre - 2:31
- Tatoue-moi - 2:53
- Vivre à en crever - 3:54
- L'Assasymphonie - 3:01
- Bim Bam Boum - 2:58
- Le bien qui fait mal - 2:52
DVD:
- Les coulisses du spectacle
- Le making of
- Tatoue-moi - le clip
- Tatoue-moi - les coulisses du tournage
- Vivre à en crever - le clip
- Vivre à en crever - les coulisses du spectacle
- L'assasymphonie - le clip
- L'assasymphonie - les coulisses du tournage
Le DVD du spectacle est sorti le (en France).
Spectacle filmé en 3D le au Palais des Sports de Paris. Le film a été diffusé dans les cinémas 3D fin .
Récompenses et succès
- Groupe / duo / Troupe française de l'année
- Révélation Française de l'année pour Florent Mothe
- Chanson Française de l'année pour L'Assasymphonie
Scène :
- Mozart l'opéra rock est un succès, la comédie musicale s’est classée numéro 1 des ventes de spectacles en 2009/2010, avec 800 000 billets vendus. Aux dernières représentations à Paris-Bercy, le spectacle a attiré plus de 1 300 000 spectateurs, pour plus de 650 000 albums vendus[réf. nécessaire][19].
Musiciens
Album
- Jean-Pierre Pilot : Claviers, programmations
- William Rousseau : Guitares, basse, programmations
- Olivier Schultheis : Basse, arrangement cordes et direction d'orchestre
- David Salkin : Batterie
- Nicolas Fizman : Basse
- Marc Chantereau : Percussions
- Rodrigue Janois : Piano
- Marielle Hervé : Arrangement des chœurs
Scène
- Batterie : David Salkin
- Basse : Olivier Schultheis
- Guitare : William Rousseau
- Guitare : François Bodin
- Claviers : Sébastien Cortella
La piste Le Bien qui fait mal fut interprétée pour la première fois lors d'un concert au Transbordeur de Lyon. Le titre Si je défaille est composé par Lili Ster.
Notes et références
Références
- Annie Grandjanin (Figaroscope), « Mozart, l'opéra rock », Le Figaro, (lire en ligne , consulté le ).
- « Le Point – Actualité Politique, Monde, France, Économie, High-Tech, Culture », sur Le Point.fr (consulté le ).
- http://www.francesoir.fr/spectacle/2009/10/03/mozart-opera-rock-spectacle.html
- Gilles Médioni, « L'opéra rock Mozart fait flop », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
- http://www.tetu.com/actualites/culture/mozart-lopera-rock-un-rockeur-nomme-wolfgang-16014
- « Spectacle/Spectacle/Mozart-L-Opera-Rock/(affichage)/press »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- http://www.musicalavenue.fr/Critiques/CD/Critique-Mozart-lOpera-Rock-en-CD-collector
- http://www.regardencoulisse.com/mozart-lopera-rock/
- Mozart l'Opéra Rock en concert événement au Grand Rex et en 3D au cinéma, sur leparisien.fr, consulté le 7 janvier 2016
- http://www.regardencoulisse.com/mozart-lopera-rock-le-concert-critique/ Mozart l'opéra rock en tournée], sur regardencoulisse.com, consulté le 7 janvier 2016
- « Mozart l'opéra rock : la tournée reportée après les événements en Ukraine », sur ptitblog.net (consulté le )
- Mozart l'opéra rock. La fin de tournée annulée, pas de date à Rennes, sur ouest-france.fr, consulté le 7 janvier 2016
- Mozart, l'opéra rock, sur festivaldecarthage.com, consulté le 7 janvier 2016
- “Mozart, l’Opéra Rock” : et maintenant, la Chine !, sur musicalavenue.fr, consulté le 27 novembre 2017
- Mozart, l'opéra rock c'est mondiale !
- http://www.lepost.fr/article/2010/12/03/2327067_mademoiselle-chante-le-blues-en-coree-du-sud.html
- http://fr.soompi.com/2011/12/24/la-troupe-francaise-de-mozart-opera-rock-encourage-la-troupe-coreenne/
- http://musique.fnac.com/a3067467/Comedie-musicale-francaise-Mozart-l-opera-rock-L-integrale-edition-ultimate-collector-CD-album
- « "Bad Romance", "I Gotta Feeling", "Ça m'énerve"... Ces tubes fêtent leurs 10 ans », sur chartsinfrance.net (consulté le )
Liens externes
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