Montjustin

Montjustin est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Montjustin (homonymie).

Montjustin

Bâtiment de la mairie de Montjustin.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Provence-Pays de Banon
Maire
Mandat
Mathias Guibert
2020-2026
Code postal 04110
Code commune 04129
Démographie
Gentilé Montjustiniens
Population
municipale
59 hab. (2018 )
Densité 5,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 51′ 00″ nord, 5° 38′ 08″ est
Altitude Min. 386 m
Max. 721 m
Superficie 10,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Manosque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Reillanne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Montjustin
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Montjustin
Géolocalisation sur la carte : France
Montjustin
Géolocalisation sur la carte : France
Montjustin

    Le nom de ses habitants est Montjustiniens[1].

    Géographie

    Le village est noté comme pittoresque par l’Atlas historique de la Provence (1969)[2]. Son emplacement laisse penser à une origine antique : il est situé sur la crête d'une colline, avec au nord une bonne visibilité sur la plaine, et au sud le Luberon, qui constitue une protection naturelle.[réf. nécessaire]

    Localisation

    Montjustin et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Cette commune du sud-ouest du département des Alpes-de-Haute-Provence est accessible par la route départementale RD 214, qui s’embranche sur l’ancienne route nationale 100 (actuelle RD 4100), reliant Avignon au col de Larche à la frontière entre la France et l'Italie.

    Communes limitrophes de Montjustin
    Reillanne
    Céreste Villemus
    Vitrolles-en-Luberon (Vaucluse) Montfuron

    La commune fait partie intégrante du Parc naturel régional du Luberon[3].

    Géologie

    Le territoire communal est inclus dans la Réserve naturelle géologique du Luberon[4]. Parmi les 28 sites du Cénozoïque (ère tertiaire) du parc[5], le site numéro 20, les Cayols, d'une superficie de 19,46 ha[6], se situe dans la partie sud du territoire communal.

    Relief

    La vallée vue de Montjustin, en direction du Nord (on aperçoit Reillanne et la montagne de Lure).

    L'altitude varie de 386 mètres au nord à 721 mètres au sud. Le village se situe en limite sud du massif du Luberon, sur un versant général orienté vers le nord, mais perché sur une crête (dont l'altitude varie de 677 à 573 mètres) entre deux ruisseaux[7], au sein de la vallée de Reillanne[8].

    Le terroir de la commune est situé sur l’ubac du Luberon.

    Environnement

    La commune compte 425 ha de bois et forêts, soit plus de 40 % de la superficie[1].

    Hydrographie

    Montjustin est traversée par plusieurs cours d'eau :

    • l’Encrême, rivière de 10,5 km,
    • le ruisseau l’Aiguebelle, qui est en limite sud de la commune,
    • le ruisseau le Tréchiou, affluent de l’Encrême,
    • le ravin de l’Embuissonnade.

    Climat

    Les stations météos proches de Montjustin sont situées à Manosque, Dauphin, Céreste (station manuelle), et à l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l’Observatoire[9].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la RN 100 entre Apt et Forcalquier, puis une petite route. L’ancien chemin de Manosque à Apt passe par Montjustin. Son tracé est suivi par le sentier de grande randonnée GR4.

    La gare SNCF la plus proche est celle de Manosque, desservie par des TER.

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Reillanne auquel appartient Montjustin est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[10], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[11]. La commune de Montjustin est également exposée à trois autres risques naturels[11] :

    • feu de forêt,
    • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[12].

    La commune de Montjustin est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[13]. La départementale RD900 (ancienne route nationale 100) qui passe en bordure de la commune, et en surplomb, peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[14].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[13] et le Dicrim n’existe pas[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Montjustin est une commune rurale[Note 1],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,6 %), terres arables (23,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), prairies (3,3 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom du village tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes en 1022 (in territorio montis justini), est formé de l’occitan mont et d’un nom de personne[23].

    La colline Saint-Laurent, immédiatement à l'ouest du village, tire son nom d'une chapelle des Xe et XIIe siècles disparue, dont les fouilles ont retrouvé le mur nord[24].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    La crête de Montjustin était occupée par un oppidum à l’époque de l’indépendance gauloise. Le site du village est occupé sous l’Empire romain, à partir du IIIe siècle[25].

    Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[26].

    Moyen Âge

    Le village est une ancienne place forte qui apparaît pour la première fois dans les chartes en 1022[25], et dont le château subsiste. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier[25]. Le prieuré Saint-Maurin (à l’origine, Saint-Maurice), fondé par Boniface de Reillanne au début du XIe siècle[27] appartenait à l’archevêque d'Arles, qui le donne en 1030 à l’abbaye Saint-Victor de Marseille[25].

    Le , les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Mais le castrum de Montjustin constitua une enclave attribuée à Raymond Bérenger[28].

    L’orientation en ubac du terroir exploité par la communauté n’est pas des plus favorables, pour l’agriculture comme pour l’élevage. Au XIVe siècle, la communauté de Montjustin signe un contrat de dépaissance réciproque, permettant aux habitants de Montjustin de mener leurs troupeaux sur certains pâturages de Reillanne, orientés à l’adret, aux périodes où les prés de Montjustin n’étaient pas suffisamment herbus pour nourrir les moutons, avec réciprocité[29].

    Vers 1357-1358, Montjustin fut une possession d’Arnaud de Cervole, dit l’Archiprêtre, célèbre chef de mercenaires du début de la guerre de Cent Ans[30].

    Temps modernes

    En 1589, le duc de La Valette, à qui les habitants avaient refusé une halte (ou le passage) dans la cité, enlève la place après trois assauts ; la population est alors massacrée ou pendue et le village rasé[31],[32].

    Cet épisode est à l'origine d'un proverbe : « Si fau rendre Montjustin, si rendet ». Cet appel s'adressait à toute la Provence « Provence, tu peux te rendre, Montjustin s’est rendu », signifiant qu'à l'impossible nul n'est tenu[33].

    Époque contemporaine

    Comme de nombreuses communes du département, Montjustin se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[34]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[35], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Montjustin[36], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune sont régulièrement scolarisées.

    Se dépeuplant progressivement après la Seconde Guerre mondiale, le village est découvert par Lucien Jacques, poète, qui passa par ce village où vivait le berger Justin Nègre qu'il avait connu lors des Rencontres du Contadour. L'installation de Lucien Jacques fut suivie de celle des cousins de Giono, les Fiorio[37], qui furent à l'origine de la renaissance agricole du village (lire la biographie de Serge Fiorio Pour saluer Fiorio, La Carde éditeur, 2011). Les amis de Giono, de Lucien Jacques et de Serge Fiorio qui s'installèrent à Montjustin dans les années 1950 ont fait de ce petit village perdu dans le Luberon un lieu exceptionnellement riche en intellectuels et en artistes : voir, plus bas, la liste des personnalités liées à la commune.

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Montjustin. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[38].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945   Auguste Bouffier[39]    
             
    1983   Serge Fiorio[40]   Peintre
    mars 2001 André Bouffier[41],[42] PRG[43] Agriculteur retraité
    En cours Mathias Guibert   Agriculteur

    Intercommunalité

    Montjustin a fait partie, de 1992 à 2016, de la communauté de communes de Haute-Provence ; depuis le , elle est membre de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.

    Population et société

    Évolution démographique

    En 2018, Montjustin comptait 59 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018, etc. pour Montjustin). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

    En 2008, Montjustin occupait le 35 812e rang au niveau national, alors qu'elle était au 35 027e en 1999, et le 191e au niveau départemental sur 200 communes.

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    216233183180210217229241246
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    245250210192178189184159145
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    14413713611910486716845
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    685146454754605251
    2008 2013 2018 - - - - - -
    505559------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    96 feux17 feux
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[2])

    L’histoire démographique de Montjustin, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1821 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1856[46]. Le mouvement de recul se poursuit jusqu’aux années 1960. Depuis, la population est stabilisée entre 40 et 60 habitants.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (28,1 %).

    Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (56 % contre 48,7 % au niveau national et 49,1 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

    • 56 % d’hommes (0 à 14 ans = 10,7 %, 15 à 29 ans = 7,1 %, 30 à 44 ans = 14,3 %, 45 à 59 ans = 28,6 %, plus de 60 ans = 39,4 %) ;
    • 44 % de femmes (0 à 14 ans = 9,1 %, 15 à 29 ans = 4,5 %, 30 à 44 ans = 13,6 %, 45 à 59 ans = 45,5 %, plus de 60 ans = 27,2 %).
    Pyramide des âges à Montjustin en 2008 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    3,6 
    90  ans ou +
    0,0 
    17,9 
    75 à 89 ans
    4,5 
    17,9 
    60 à 74 ans
    22,7 
    28,6 
    45 à 59 ans
    45,5 
    14,3 
    30 à 44 ans
    13,6 
    7,1 
    15 à 29 ans
    4,5 
    10,7 
    0 à 14 ans
    9,1 
    Pyramide des âges du département des Alpes-de-Haute-provence en 2008 en pourcentage[48].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,4 
    8,1 
    75 à 89 ans
    11,2 
    16,9 
    60 à 74 ans
    17,4 
    21,9 
    45 à 59 ans
    21,1 
    19,0 
    30 à 44 ans
    18,9 
    15,6 
    15 à 29 ans
    14,0 
    18,1 
    0 à 14 ans
    16,1 

    Enseignement

    Montjustin dépend de l'académie d'Aix-Marseille.

    Les élèves de Montjustin sont scolarisés à Reillanne (circonscription académique de Manosque)[49]. Un service de car scolaire est mis en place par le département[50].

    Santé

    Il n'y a ni médecin ni infirmier à Montjustin. Les plus rapprochés sont localisés dans les communes de Céreste et de Reillanne à environ 3,5 km[51]. Le centre hospitalier le plus rapproché est localisé à Manosque.

    Manifestations culturelles et festivités

    La fête communale a lieu vers le 10 août et la fête patronale vers le 10 avril[réf. souhaitée].

    Cultes

    La paroisse est rattachée à un groupe inter-paroissial qui comprend Aubenas-les-Alpes, Céreste, Dauphin, Lincel, Mane, Montfuron, Montjustin, Oppedette, Reillanne, Sainte-Croix-à-Lauze, Saint-Maime, Saint-Martin-les-Eaux, Saint-Michel-l'Observatoire, Vachères et Villemus. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes[52].

    Économie

    Troupeau de vaches près de Montjustin.

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 21 personnes, dont 2 chômeurs[53]. Ces travailleurs sont une petite majorité à être salariés (onze contre neuf indépendants)[54] et travaillent majoritairement hors de la commune (douze contre huit)[54].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait sept établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[55]. Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est très faible et couvert par le secret statistique en 2010. Il était de six en 2000[56], de huit en 1988[57]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement des élevages ovins, les arboriculteurs ayant disparu[56]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait augmenté, de 276 à 313 ha[57].

    La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. La terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres[58]. De la même façon, l’autre culture symbolique des régions méditerranéennes, la vigne n’est plus cultivée pour une production commerciale dans la commune[38].

    Une fromagerie, spécialisée dans le fromage de brebis, est installée à Montjustin[59].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait trois établissements, n’employant aucun salarié[55].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait trois établissements, auxquels s’ajoutent l’unique établissement du secteur administratif, qui emploie l’unique salarié travaillant dans la commune[55].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance limitée pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[60]. Les capacités d'hébergement étant très faibles[61] et consistent en quelques meublés labellisés[62] et d’autres non-labellisés[63]. Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil[64] : au nombre de 16, elles représentent 36 % des logements[65],[66].

    Lieux et monuments

    Monuments

    Ancienne église paroissiale
    Remparts à Montjustin

    Les remparts d'origine romane, restaurés en 1995, sont renforcés de quelques tours rondes[67].

    Le château de Luzerne est en ruines[68].

    L’ancienne église Notre-Dame-des-Neiges, paroissiale, reconstruite entre 1596 et 1606 (ou 1618 selon Raymond Collier), s’est effondrée dans les années 1930[31] et reste en ruines[25].

    L’ancienne chapelle Saint-Maurice est reconvertie en bergerie, à Saint-Maurin[25].

    Patrimoine naturel

    Les milieux naturels occupent 67 % des sols du territoire communal soit 690,79 ha. La zone de nature et de silence couvre une superficie de 515 ha[6]. Les collines de Montjustin sont incluses dans la ZNIEFF intercommunale 930012367 - « Versant nord-est du massif du Luberon - forêts domaniales de Pélissier et de Montfuron - collines de Montjustin », qui s'étend sur 11 communes[69]. Les habitats de cette zone sont des forêts de Chêne verts et des falaises calcaires.

    Personnalités liées à la commune

    Blason de Jean d'Ailhaud

    Héraldique

    Blasonnement :
    coupé : au premier d'argent à la bande de sinople, au second de sinople à un éléphant d'or[71].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Blog sergefiorio.canalblog.com
    • André Lombard, Dans le miroir des jours, La Carde éditeur, 84750 Viens 2021, 210 p.
    • André Lombard, Habemus Fiorio !, La Carde éditeur, 84750 Viens, 2015, 270 p.
    • André Lombard, Pour saluer Fiorio précédé de Rêver avec Serge Fiorio par Claude-Henri Rocquet, La Carde éditeur, 84750 Viens, 2011, 300 p. (ISBN 978-2-7466-3268-4)
    • Pierre Citron, Renaissance du village de Montjustin : de 1945 à la fin des années soixante, Paris, Petite Capitale

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Reillanne », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013.
    2. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017), p. 186.
    3. territoire du PNR du Luberon sur le site de l’Insee
    4. « Cartographie de la réserve naturelle régional du Luberon », sur PNR PACA, 2003 - 2012 (consulté le ).
    5. « La réserve naturelle géologique, un espace protégé », sur réserve naturelle régional du Luberon (consulté le ).
    6. « Montjustin », sur L'Atlas du Parc naturel régional du Luberon (consulté le ).
    7. « IGN, carte topographique pour Montjustin. » sur Géoportail (consulté le 3 juin 2011)..
    8. Conseil Général des Alpes de Haute-Provence, Étienne Ballan, Atelier Azimuts, « Atlas des paysages des Alpes-de-Hautes-Provence - vallée de Reillanne », sur DREAL PACA, (consulté le ), p. 155 - 157.
    9. Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013.
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    11. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 4 août 2012.
    12. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
    13. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97.
    14. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
    15. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 4 août 2011.
    16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). § 29432, p. 1679.
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